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oneosh89000
38 abonnés
554 critiques
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3,0
Publiée le 9 février 2011
Deuxième long métrage du fameux cinéaste, et il en va de soit qu'il sait déjà y faire. Dans un noir et blanc impeccable grâce au travail parfaitement élaboré de la photographie, que l'on suit un boxeur tombé amoureux d'une danseuse. On retrouvera de petits éléments de ses futurs films comme la hache de Shining ou encore l'utilisation du négatif comme dans 2001. Kubrick nous sert de très beaux plans de la ville en fond d'histoire,ainsi que de scènes géniales comme la course poursuite sur un toit d'immeuble immense ou la scène finale dans l'usine de mannequins. Il est juste un peu dommage qu'il n'y ait aucun rebondissements et que les acteurs ne soient pas trop à la hauteur. La musique, notemment dans les scènes de music-hall où les couples viennent danser, m'a également beaucoup plu.
Le film a deux grosses faiblesses assez évidentes. D'abord un casting très inégal et dans l'ensemble peu convaincant. Ensuite un scénario simpliste dans la narration et la peinture des sentiments et qui confine parfois à la naïveté. Cela étant, force est de constater que pour son second film, Kubruck démontre déjà un sens visuel impressionant, autant dans les séquences de foule sur Broadway, filmées à l'arrache et sans autorisation, que pour les séquences classiques où la maîtrise dans la composition des cadrages et l'utilisation de la lumière qui démontrent que le cinéaste avait déjà une connaissance des techniques cinématographiques et des codes du film noir impressionnante. Alors jeune cinéaste, Kubrick emprunte encore quelques idées à droite à gauche (le passage où un tableau semble se moquer du mafieux vient directement d'Hitchcock) et est sous l'influence de certains cinéastes mais on sent déjà en partie la patte d'un des futurs plus grands noms de l'histoire du cinéma. Deux séquences sont impressionnantes d'inventivité et de maîtrise. Le combat de boxe, dont l'intensité et les prises de risque dans le rythme, le choix des cadres et des angles de prise de vue en font un passage qui reste parmis les scènes de boxe les plus convaincantes qui soient. Et bien sûr la confrontation finale dans la fabrique de mannequin, excellente idée tant du point de vue visuel que par l'ironie qu'elle dégage et qui, pour le coup, est déjà du pur Kubrick.
Boxeur, femme perdue (ou fatale), mafieux, le jeune Stanley Kubrick convoque les figures du film noir et réalise un film porté sur la thèmatique de l'échec. Séparément, chaque scène fonctionne très bien et la photographie, assuré par le maitre, est superbe (fenêtre donnant sur l'appart de la voisine, rues de New-York, poursuite sur le toit), par contre l'ensemble ne forme pas un grand tout, l'histoire est assez bancal et les scènes du couple trop souvent expédiés.
L'histoire apparaît maladroite, ce qui fait comprendre que par la suite Kubrick ne tournera plus de film à partir d'un scénario original, mais ce n'est pas très important. Ce qui l'est en tous les cas, c'est que Stanley Kubrick était déjà un véritable génie au niveau de la photographie ce qu'avait montré auparavant ses deux précédents courts-métrages en noir et blanc : «Flying Padre» et «Day of the Fight». D'ailleurs le cinéaste retournera pratiquement à l'identique quelques plans lors de la séquence du match de boxe comme ceux de «Day of the Fight». De plus, il arrive à faire régner une certaine tension tout au long du film et avait déjà le goût des séquences mémorables comme le prouve celle de l'affrontement avec les mannequins. «Le Baiser du tueur» est l'exemple-même du film d'un cinéaste très prometteur.
Pas encore de style très personnel pour ce premier long métrage de Stanley Kubrick (terme relatif puisqu’il dure à peine plus d’une heure). Un boxeur sur le retour fait la connaissance de sa voisine, s’en éprend et doit lutter pour la garder contre un caïd de la pègre. Sur ce scénario très mince, le montage est nerveux et la réalisation en coup de poing respire le cinéma indépendant américain de l’époque, intermédiaire entre le néo réalisme italien et la Nouvelle vague française. Les images en noir et blanc sont le plus souvent superbes mais l’ensemble reste cependant un peu brouillon et il y a trop de scènes qui semblent juste destinées à épater le spectateur, comme pour lui dire : « Regarde ce que je sais faire ! » Un résumé en quelque sorte de ce que sera l’œuvre de Kubrick : superbe sur la forme, insuffisante sur le fond.
On voit que Kubrick n'est pas encore le perfectionniste qu'il fut avec ses prochains films. Le montage est pas très soigné, les plans sont pas toujours bien choisis. Après, ça reste quand même bon pour des débuts. L'histoire bien que simpliste tient en haleine, jusqu'à une fin facile. Un happy end, j'y ai presque pas cru, et mince. Je tient aussi à dire que la bagarre finale m'a beaucoup déçu. Un peu trop brouillon.
Le deuxième long-métrage du grand Kubrick est une vrai réussite sur tout les plans, malgré une scenario léger et peu original mais grâce à son style unique, Kubrick parvient à créer quelque chose d'unique et la photo en noir et blanc est vraiment pas mal. Avant de faire la carrière que maintenant tout le monde connait, Kubrick montre une maitrise qui impressionne déjà!
Pour un de ses tout premier film, Stanley Kubrick nous offre un polar possédant une atmosphère particulièrement envoùtante ( en grande partie grâce à une subtile photographie en noir et blanc concoctés par le metteur en scène lui-même ), un casting vraiment bien impliqués, une histoire bien captivante et une mise en scène deja bien inspirée. Une sympathique réussite donc et qui fait que cette oeuvre ne se doit pas d'être négliger.
Une histoire d'amour somme toute banale pour un premier film de Stanley Kubrick assez quelconque... Ce n'est pas avec cette oeuvre que le cinéaste est rentré dans les annales !
Ce film témoigne des très bons débuts d'un des plus grands réalisateurs de tout les temps qui, dans Le Baiser du Tueur laisse découvrir sa virtuosité technique originale. Le film est bien sure très court : 1H05 mais nous laisse un peu de temps pour réaliser que nous avons à faire avec un metteur en scène talentueux, le scénario est certes facile mais bien exploité aussi, d'une manière évidemment courte vu la durée du film. J'ai un petit penchant pour le duel entre Frank Silvera armé d'une hache et Jamie Smith d'un espèce de harpon, tout ceci dans une pièce remplie de mannequin qui volent en éclat. A voir.
Le premier long-métrage professionnel de Stanley Kubrick. Soyons francs : on ne peut pas dire que le scénario présente un très grand intérêt. Les personnages sont plutôt sommaires, l'intrigue classique, et le happy-end plutôt décevant ... Ce qui importe dans "Le baiser du tueur", c'est la réalisation, les signes préfigurateurs du génie visuel du réalisateur : on sent déjà l'immensité du savoir-faire du réalisateur ... et tout le monde connait la suite de l'histoire.
"Le Baiser du tueur" est le 3eme long métrage de Kubrick. Et aussi son moins bon probablement... Bien que la caméra est superbe, que les jeux de lumières sont top, qu'on ressent bien les choses... il nous apporte pas grand chose. Il subit en prime quelque longueurs (alors qu'il dure 1h30), et l'histoire est d'une grande simplicité, elle est sympathique mais on s'en lasse vite. Après un superbe premier long ("L'ultime Razzia), et une joli réalisation ("Spartacus"), "Le Baiser du tueur" fait une réel chute dans la suite de ces films, heureusement les longs suivant qu'il a fait sont d'un niveau nettement supérieur. Les fans de Kubrick y trouveront probablement leur bonheur, mais les autres peuvent passer leur chemin.
Pour un Stanley Kubrick, c'est moyen, ce qui signifie qu'il s'agit d'un film juste excellentn et pas absolument génial. On l'excuse, il était débutant à l'époque.
Premier film de Kubrick qui connait une distribution de qualité respectable, apres son film indépendant "Fear And Desire", "Le Baiser du Tueur" n'est cependant pas un grand film, mais il a tout de même servi a ce futur grand réalisateur de s'expérimenter... L'histoire est simple mais pas mauvaise, mais le plus important a retenir est la mise en scene vraiment superbe ! Avec quelques hommages aux influences de Kubrick tels que Hitchcock ou Ophüls, une photographie sublime ! Pour un travail de débutant il faut avouer que c'est magistral ! Les acteurs manquent un peu d'identité, de charisme, mais peu importe, l'essentiel n'est pas la, l'important c'est que Stanley Kubrick jeune photographe avec peu d'expérience et inconnu du public fait preuve d'énormément de talent au niveau de sa mise en scene, et qu'a partir de son prochain film il ne fera plus que des chefs d'oeuvre..