Avis : Batman, le défi - Page 18

La suite de « Batman » toujours dirigée par Tim Burton, est quelques peu en demi-teinte.

Nous gratifiant d'acteur excellents, de combat plutôt bien fichus, et de personnages hauts en couleur, ce second film ne séduit pourtant pas autant que le premier. Bien que la patte Burton soit présente, peut-être un peu trop pour ce sujet de film-ci finalement. Le film nous sert tantôt des scènes absolument excellentes, je pense notamment au changement de Selina Kyle en Catwoman, il nous sert aussi des moments bien plus ennuyeux, qui viennent entraver un rythme bien maintenue depuis le début.

Les plans séquences sont en revanche plus beaux que dans le premier volet, mais comme cité plus haut, l'univers de Burton en ce qui concerne les décors ou les codes graphiques ne sont finalement pas très bien adaptés à celui de Batman.

Pour ce qui est du casting, Michael Keaton est une fois de plus un Bruce Wayne convaincant, mais il est vite éclipsé par la divine et féline Michelle Pfeiffer qui s'illustre vraiment très bien en Catwoman, tout comme Danny De Vito qui est un Pingouin absolument répugnant.

Ce « Batman : Le défi » est donc un film que l'on retiendra pour ses bonnes performance d'acteur, mais peut-être un peu moins en ce qui concerne le scénario.

Forcément le meilleur des Batman grâce à la vision gothiqe torturée de Tim Burton. On sent en plus de ça que ses interprêtes s'en donnent à coeur joie. Un film à part, mais génial.

Ce Défi fait partie des suites supérieures au premier épisode. Tim Burton continue dans le style qu'il a initié mais l'univers est visuellement plus sombre dans un Gotam toujours aussi fantaisiste/irréaliste. Cependant, on se prend au jeu grâce à une histoire plus intéressante et des personnages plus riches, notamment avec le nouveau méchant, le Pingouin, encore plus délirant voire fascinant (!), que le Joker du premier opus. Burton maîtrise sa mise en scène, les scènes d'action sont plus dynamiques et les scènes burlesques totalement assumées (énorme séquence finale avec les pingouins), agrémentées de la superbe musique d'Elfman. Dommage qu'il un gros coup de mou au milieu du film...

Suite du film "Batman" de 1989, toujours réalisé par Tim Burton.
Celui-ci nous raconte le combat de Batman contre Le Pingouin et Catwoman.
Ce film reste dans la même lignée que son prédécesseur bien qu'adoptant un visuel plus sombre mais toujours très Burtonien.
Toujours étrange par rapport au comics, le film nous présente une histoire plutôt sympathique porté par un casting de choc (Danny DeVito en pingouin psychotique, Michel Pfeiffer en sexy Catwoman, toujours Michael Keaton en Batman,...).
Au final, ce film est, comme son aîné, un divertissement sympathique et un bon Burton.

Petite mention à cette replique du pingouin qui rend un hommage à Elephant Man de David Lynch : "I'm not a human being, I'm an animal !"

Ce deuxième volet de la saga Batman revue et corrigée par Tim Burton ne manque pas de charme. Les personnages hauts en couleur et le scénario décalé donnent un mélange un peu plus réjouissant que le premier opus. Mais le problème, c’est que c’est assez décousu, et que Tim Burton choisit une voie périlleuse. Il joue au funambule entre le grand cinéma et le grandguignolesque, sans jamais tomber d’un côté ou de l’autre. Au moins, ce film a le mérite de redonner des couleurs à un univers un peu trop sombre à mon goût. Une petite curiosité dont on ne se lasse pas, et Danny de Vito est tout simplement exceptionnel.

Avec ses décors et son atmosphère gothiques somptueuses (merci à Burton pour ça!), ses personnages torturés et pathétiques, "Batman, le défi" est bien meilleur que son prédécesseur, l'esprit plus proche des comics y jouant beaucoup.

Naze, naze, naze, et renaze!! Littéralement absurde! Aucain intérêt ! Même pour passer le temps....
C'est une catastrophe!

quel nullité insupportable !! j'ai cracké a même pas la moitié du film. entre le maire insupportable au cobol pot un un scénario fourré jusqu'à l'os, ont a le combo gagnant. une salina Kyle complètement hors du coup, ont dirait une parodie.

Le meilleur opus de l'ancienne saga selon moi. Les décors, les acteurs, la mise en scène, tout est quasi-parfait, Gotham est plus vraie que nature et correspond parfaitement à la vision que j'en avais en lisant le comics. Du grand Burton.

Une suite convaincante qui a su garder sa profondeur et son côté sombre. Tim Burton est encore au manette et on regrettera qu'il ne le soit plus pour la suite...

Après un premier épisode dont on peinait à trouver la saveur, Burton rechignait à rempiler pour une seconde fournée mais finit par accepter, une hésitation bien étrange tant ce second volet propose des choses un peu plus intéressant que son prédécesseur.
Exit l'univers très pulp-80's, cette fois ci Burton fait du Burton (ce qui donnera à cette suite son coté "sombre") et c'est ce qui fait à la fois les qualités et les faiblesses du film.
Si on s'ennuie moins que devant son grand frère, Michael Keaton a toujours autant de charisme qu'un membre de Modern Talking (et une affreuse coupe de cheveux, et un jeu d'acteur à la ramasse [voir sa première apparition à mourir de rire]...), ce qui fait que lorsqu'il incarne Batman, celui ci a autant de charisme qu'un membre de Modern Talking vêtu d'un costume de Batman (donc proche du néant).
Même problèmes que dans le premier volet et même conséquences : les autres personnages à coté n'ont aucun mal à crever l'écran et à faire oublier Batman (pourtant censé être le héros) : qu'il s'agisse de Catwoman (Michelle Pfeiffer, minimum 50% de l'intérêt du film), du Pingouin, ou de Christopher Walken qui dans un rôle très statique dégage un charisme étonnant à chaque apparition (grandement aider par sa coupe cheveux certes).
Et au final, Batman apparait sporadiquement en ne provoquant généralement que l'ennui.
Le film devient donc un long métrage de Tim Burton avec quelques fois Batman qui fait son apparition.
Qui plus est, si "Batman, le défi" fait illusion pendant 1h30, à partir de là, on commence à ressentir une certaine lassitude poindre son nez : les personnages s'agitent, remuent, sauf que derrière cela, il n'y a rien, rien d'autre que le vide, l'esthétique Burtonnienne n'est qu'un amas de cache misère, un rideau qui cache la pauvreté du background, un voile qui se déchire progressivement jusqu'à tomber : on sait comment tous cela va finir, le combat final contre le Pingouin est le contraire d'une surprise, le film aurait peut être dû s'arrêter une demi-heure plus tôt pour que Burton conserve son illusion.

Musique envoutante de Danny Elfman, univers (vraiment) burtonien pour une fois (pas comme le précédent...), personnages macabres voire sadiques et humour noir, vous tenez Batman Le Défi. Un très bon film d'action qui se mêle à une romance impossible (entre le Batman et Catwoman, qui ne s'aiment qu'en dehors de leur masque...), et un drame (l'histoire du Pingouin spoiler: comme enfant rejeté par sa différence, qu'un homme d'affaire manipule sans scrupules et qui meurt dans l'indifférence la plus totale... oui, la mort du Pingouin me tire toujours une larme...
). Les défaut d'inattention du film se remarquent vite : les pingouins volent, et oui... (attention à ne pas confondre avec les manchots...) donc quelques répliques du film sont à corriger, puis les pingouins qui tirent le cadavre, nous fermons les yeux dessus, mais le chariots que l'on voit rouler sous l'eau juste après... On aurait pu le dissimuler, peut-être ? Mais autrement, l'interprétation est royale : Michael Keaton semble bien plus dynamique et puissant que son dernier Batman, Michelle Pfeiffer est à la fois hautement sexualisée et dangereuse (voilà qui fait bon ménage !) et Danny De Vito est un Pingouin mémorable, aussi profondément pitoyable que comique (ou tristement drôle, pour résumer). Une comédie noire bourrée d'action, très sombre et sarcastique, qui n'épargne ni le rire ni la larme.

Merveille visuelle, Tim Burton signe un conte cruel et sombre, un véritable film d'auteur dissimulé derrière une adaptation du comics de créé par Bob Kane. Libéré des compromis du premier Batman, Burton poursuit son analyse de la dualité de son personnage principal à travers ses ennemis. Il livre sa vision personnelle de Batman et créé deux nouveaux personnages qui s'inscrivent dans la continuité et dans l'évolution de son cinéma : Catwoman et Le Pingouin. Soutenu par la musique quasi-lyrique et sublime de Danny Elfman, Batman Returns est un film d'une poésie déroutante et définitivement un chef d'oeuvre pourtant accueilli froidement à sa sortie. Tim Burton retrouve un de ses thèmes de prédilection, des personnages qui ont besoin d'etre aimé et qui n'accomplissent leur quete qu'à travers la bestialité. Le Pingouin fait écho à Edward aux mains d'argent, un etre repoussant, difforme, sale qui est tout simplement rejeté de la société et qui recherche une identité. Danny deVito livre une de ses plus impressionnante prestation. Michelle Pfeiffer est sublime dans le role ambigu de Catwoman, femme sensuelle à l'érotisme magnétique (inattendu dans une telle production) et à la fois violente, cruelle, agressive...partagée entre le bien et le mal. Michael Keaton approfondit son personnage, à la fois plus violent, névrosé et exprimant une mélancolie à travers son magnifique regard. Le Pingouin représente alors la recherche de la reconnaissance et de l'identité, un personnage aussi pathétique qu'émouvant (la scène de fin est ahurissante et marque le spectateur de manière indélébile). Le film atteint son paroxysme dans la magnifique scène du bal masqué (métaphore ultime de la dualité des personnages) et du zoo où les trois personnages principaux radicalement différents et donc incompatibles, une chauve-souris, une chatte et un pingouin, livrent leur dernier combat. D'un univers gothique bluffant, d'une beauté morbide, Batman returns est un chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma.

Une suite beaucoup plus réussie. Burton parvient parfaitement à mélanger l'univers de Batman à son propre univers. Au final il nous offre un film sombre, gothique et visuellement beaucoup plus impressionnant que le premier.

Tim burton, nous fais decouvrir de façon magistrale l'arrive de catwoman dans la peau de michelle pieffer, un danny de vito en pingouin, et un christopher walken magistral.
L'immersion aurais ete parfaite, sauf que l'on a l'impression d'etre en permanence dans un studio et c'est dommage.
Cela reste la meilleur suite du 1 film.