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lhomme-grenouille
3 355 abonnés
3 170 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Il était facile de tomber dans les écueils de la facilité ou dans le plaidoyer pro-black avec un pareil sujet. Pourtant, Eric Singleton s'en tire à merveille avec un propos à la fois riche en profondeur et en nuance. Au final, le portrait sonne juste et vient toucher un plein coeur. Voila une oeuvre d'une portée universelle qui laissera indéniablement des traces à tout ceux qui se risqueront à le découvrir.
Un très bon film qui essaie de montrer une autre facette des quartiers afro américains tout en montrant la réalité c'est à dire la violence, les trafics etc mais ceci n'est pas mis au 1er plan ce qui est encore plus fort car la facilité n'est pas choisi dans ce film. Le scénario est bien écrit même si il y a quelques longueurs et le casting est intéressant avec des acteurs qui s'en sortent très bien.
Encore aujourd'hui, il reste un classique. Un film superbe qui n'a pas pris une ride. Pas de mélodrame, tout y est filmé avec simplicité et sincérité. La BO est elle aussi infatigable !
Cette vision réaliste du quotidien d’une bande de jeunes dans le quartier de South Central à L.A. avait rencontré un joli succès au début des années 90. Vu récemment suite au décès fin avril de son réalisateur John Singleton, j’ai été agréablement surpris, pour ne pas dire déstabilisé, par le ton intelligemment nuancé de son premier film car je m’attendais en effet à une approche plus violente et directe.
dans le genre nanar y a pas mieux, lawrence Fishburn qui est un excellent acteur a un role antipathique insupportable le donneur de leçon le ,pseudo patriarche d'un peuple c'est complètement ridicule , toujours les mêmes dialogues téléphonés boooo vilains blanc n'importe quoi je croyais que american histoire x était l'un des pires films sur le racisme mais là ça touche le fond et le dépasse largement
dans le genre nanar y a pas mieux, lawrence Fishburn qui est un excellent acteur a un role antipathique insupportable le donneur de leçon le ,pseudo patriarche d'un peuple c'est complètement ridicule , toujours les mêmes dialogues téléphonés boooo vilains blanc n'importe quoi je croyais que american histoire x était l'un des pires films sur le racisme mais là ça touche le fond et le dépasse largement
Même s'il a pris quelques années, ce film reste un must incontournable des films sur les banlieues noires US. Le duo d'acteurs est tout simplement énorme, on est pris au tripes tout au long du film et on alterne entre larmes de tristesse et vraie souffrance. A voir et revoir sans hésitation...
Premier long-métrage réalisé par John Singleton, Boyz N The Hood est un film correcte malgré quelques défauts importants. L'histoire nous fait suivre le destin de Tre, un jeune homme évoluant dans un environnement difficile qui va retourner vivre chez son père et ainsi retrouver ses amis d'enfances avec lesquels il va tenter de survivre dans cet univers hostile. Le tout démarre doucement et prend le temps de se mettre en place en nous faisant vivre une petite partie de leur enfance avant de faire une ellipse pour nous emmener sept ans plus tard à l'age presque adulte. Hélas cette transition aurait pu apporter plus de choses et être mieux menée. De plus, tout du long des près de deux heures de film on se retrouve face à beaucoup de menaces pour au final peu d'action, et il faut attendre la toute dernière partie pour que le récit décolle réellement. Les personnages eux ne sont pas des plus attachants même s'ils ne sont pas désagréables pour autant. Les acteurs interprétants ces rôles sont dans l'ensemble convaincants mais aucune prestation ne se dégage réellement. On aurait tout de même apprécié d'avantage de crédibilité pour le choix des comédiens entre leur physique quand ils sont enfants et plus grands. Les rôles les plus appréciables étant ceux des parents qui ont une place importante dans le scénario. Ces derniers sont aimants et essayent de bien élever leur progéniture malgré le climat hostile, brisant ainsi certains clichés. Les relations entre tous les protagonistes fonctionnent bien malgré des dialogues en demi teinte. Les passages les plus intéressants étant souvent en présence de ces protecteurs. Les sujets mis en exergues ici ne sont pas toujours approfondis mais donnent tout l’intérêt à cette histoire de vengeance. Côté réalisation, cette dernière est assez quelconque voir un peu fade par moments sans pour autant gâcher le visionnage. On ne peut malheureusement pas en dire autant pour la b.o. qui est clairement le gros point négatif du film. Celle-ci délivre des airs légers assez déroutants tant ils ne sont pas du tout en accords avec l'ambiance venant ainsi gâcher pas mal de scènes tant elle n'a pas sa place à ces moments là. Elle ternie vraiment l'expérience globale et son choix est grandement questionnable. Reste une fin correcte venant mettre un terme à Boyz N The Hood qui est un film à voir mais pas un incontournable.
Première oeuvre d'un réalisateur à peine âgé de 23 ans, "Boyz'n the Hood, la loi de la rue" est surtout resté parce que c'est le premier véritable film où la violence dans les ghettos noirs est montrée. Mais on ne peut pas parler ici de réussite : acteurs moyens pour ne pas dire médiocres, à l'exception de Laurence Fishburne, histoire qui met longtemps avant de démarrer donc difficile de ne pas décrocher jusqu'à une fin un peu plus vive mais rendue peu crédible par un côté moralisateur assez agaçant et certains rebondissements appuyés, esthètisme qui a pris un coup de vieux. Historiquement, il y a peut-être un tout petit intérêt, autrement bof...
Mon dieu que ce film à mal vieillit ! Visuellement, c'est une torture à tel point que mes yeux on saigné pendant les deux heures du film. Boyz'n the hood, n'a qu'un peu plus de 20 ans, et pourtant il est deja incroyablement kitsch. A travers les vêtements d'abord. Des chemises orange rentrées dans le pantalon, des coupes en brosses, des tétines (???)... Mais ça c'est normal me direz-vous. Ça n'entre pas en compte dans la qualité du film. Ce qui est plus problématique c'est que ce film est également démodé dans la réalisation. Visuellement, on dirait un vieux sitcom ds années 90. La photo est absolument dégueulasse et le réalisateur ne va jamais plus loin qu'un banal champ / contre-champ. Mais le pire dans tout ça, c'est la musique. Je m'attendais à du "gangstarr", du "Ice-Cube" ou du "Public Enemy". J'ai trouvé une BO a base de piano minable et de saxophone langoureux digne des téléfilm érotiques qui passaient autrefois sur M6. Mais en faisant abstraction de ses défauts, il faut reconnaître que John Singleton aborde son sujet de manière réaliste et intelligente, bien qu'un brin moralisateur. Il n’empêche que préfère nettement des films comme "Menace II Society" ou" Colors".
Le film a vieillit, oui, et nous avec ... John Singleton signe son premier long métrge à 23 ans et y laisse une grande partie de lui, sa mélancolie et la dignité de son art saute aux yeux avec Boyz'N The Hood ! Plutot que de miser sur la violence à toute berzingue, il la nuance, s'attache à ses personnages et leurs donnent vie. Les acteurs sont extrêmement puissant, Laurence Fishburne, Morris Chestnut, Nia Long, Angella Bassett, Cuba Gooding Jr et Ice Cube ainsi que tout les autres amènent ce film dans une autre dimension. Boyz'N The Hood est un film très intelligent et fait preuve d'une grande clairvoyance, certains faits sont toujours hélas d'actualités ... Un grand film !
Ce film s'inscrit dans la série des films sur la banlieue. Là ou Menace II Society exhalte et idolatre presque les quartiers, Boyz' ne fait que narrer la vie d'un jeune. Clairement, rien de palpitant. Durant tout le film, on se dit "la il va y avoir une fusillade" ou "lui il va mourir", et finalement non. Pas vraiment d'action, seuls les acteurs et la mise en scène sont à garder, pour un resultat mitigé.
Je ne l'ai pas vu à sa sortie (où il a fait grand bruit) mais quelques années après. Entre temps, j'avais vu "Menace II Society" que j'ai adoré. C'est sans doute ce qui explique que j'ai si peu apprécié "Boyz N the Hood". Singleton n'a clairement pas le talent cinématographique des frères Hughes. Même si le sujet est à peu près le même, le traitement est grossier, plein de clichés et de bons sentiments. On croirait presque une version Disney du film de Ghetto (à part qq passages un peu chauds). Cuba Gooding Jr est assez moyen. Ice Cube et Larry Fishburne crédibilisent un peu l'ensemble mais ça ne suffit pas à combler les lacunes d'un film de fin d'études mal maitrisé et trop consensuel pour être réellement efficace. On sent que Singleton est un réalisateur qui essaye de faire des films qui plaisent au plus grand nombre plutôt que d'apporter une vision personnelle. Acclamé comme le nouveau Spike Lee à la sortie du film, il a largement contredit les espoirs placés en lui par la suite de sa carrière ("Shaft" et "2fast 2 furious" par exemple sont très loin d'être des films d'auteurs).
Bref, si vous voulez voir un petit film de blacks dans le ghetto qui a mal vieilli, je vous conseille ce film (autant que sa parodie "Spoof Movie" des frères Wayans). Si vous préférez voir un vrai grand film dans le style Scorsesien, essayez "Menace II Society" des frères Hughes.