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Angela Ki La
56 abonnés
586 critiques
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4,5
Publiée le 1 décembre 2011
Ceux qui s’attendaient à un déferlement de violence en seront pour leurs frais. Pas de «drive by shooting», de guerres de gangs interminables et sanguinolentes, et beaucoup moins de morts que dans «Rambo». Le sujet c’est la famille, recomposée ou démembrée, qui survit dans un environnement hostile, le ghetto de South Central à Los Angeles. La famille donc, avec le chaînon manquant, le père. Ici il est présent, ça change tout et en même temps si peu. Il n’est pas aidé par le climat de danger permanent ou tu peux te prendre une balle perdue en allant simplement faire les courses. C’est une chronique urbaine à dimension humaine, assez réaliste, et sans effets de style tape à l’œil. Voir ses jeunes grandir tout en étant condamnés au ghetto à moins d’un coup de bol, ou coup de génie raconté sans dramatisation larmoyante, ou mélo inopportun. Rythme ou plutôt faux rythme qui installe une crainte constante, on voit souvent les armes, mais elles crachent rarement le feu, et même le policier on ne peut lui faire confiance, si bien on sent la catastrophe qui va arriver. Cuba Gobing Jr. se révèle dans ce rôle d’ado pas facile, et joue son meilleur rôle, Ice Cube est excellent en dealer désabusé, Larry Fishburne est solide comme un roc dans ce rôle de père, et la complicité père-fils est très bien exposée, tout ça sent le vécu et la vérité. Des dialogues en forme de battle hommes-hommes, hommes-femmes, gamins contre gamins, ça fait exploser la violence par les mots plutôt que par les gestes, jusqu’à l’incident de trop. John Singleton vise clairement le message et l’éducation d'une population cible, plus précisément «l’Edutaiment», éducation et entertainement. Le tour de force réussit dans ce film, c’est que l’un ne prend jamais le pas sur l’autre. Fort heureusement devenu culte. Increase the peace. PS: La version française est vraiment à chier, et dénature le film, dommage.
Singleton ne confirma jamais ce coup de maître. Véritable sensation à l'orée des années 90, boyz n the hood est devenu un film culte influençant bon nombre de réalisateurs. La grande intelligence de ce film , est de chercher à responsabiliser les parents de ces jeunes désoeuvrés , qui , délaissés par leurs famille se réfugient dans une "famille" de substitution : les gangs. Les réalisateurs se contentent généralement de poser le problème sur la table , ce qui est très facile , mais se gardent bien de proposer des solutions voir même des explications. Singleton , de manière peut être un peu lourde voir moralisatrice, eut ce mérite et à 22 ans s'il vous plait ! Les frères hughes par exemple, avec leurs menace society paraissant plus impressionnant notamment pour les jeunes , s'avère finalement beaucoup plus superficiel malgré ses qualités . En résumé , si boyz 'n the hood est le meilleur film consacré aux ghettos, il le doit à l'intelligence de son propos, et au courage de son auteur.
FILM reference sur le theme des ghettos noirs americains,boyz'n the hood est une veritable incitation à la paix,un plaidoyer contre la violence,mere de toutes les tragedies.
Le film qui a marqué toute une génération, Boyz'n The Hood a été l'un des premiers longs métrages a traité du problème des quartiers aux Etats-Unis. Dénonçant les inégalités sociales et la ségrégation raciale dans le Los Angeles des années 90, Boyz'n The Hood est un devenu une référence du genre. Avec une super bande originale, une histoire touchante autant que révoltante, ce film doit être vu au moins une fois.
Boyz'n The Hood nous raconte l'histoire de Tre Styles un jeune garçon intelligent mais dont l'avenir semble très difficile dans un quartier dirigé par les gangs. Alors que sa mère fait tout pour s'en sortir, elle décide de confier son garçon à son père pour que celui-ci veille aux grains. Tre se retrouve alors à vivre avec son père avec qui il fait l'apprentissage de la vie et reçoit toute l'attention nécessaire. Dans son quartier le jeune garçon se lie d'amitié avec d'autres enfants dont Doughboy qui fait régulièrement des allés-retours en prison. En grandissant, Tre comprend que les obstacles vont être nombreux pour lui. Entre les violences policières et la rivalité des gangs, le père de Tre a bien du travail pour préserver son fils.
Boyz'n the Hood nous permet de découvrir des acteurs qui sont aujourd'hui des références depuis Cuba Gooding Jr., Laurence Fishburne, Ice Cube, Regina King, etc... Tout le gratin des acteurs afro américains ont participé à la création de Boyz'n the Hood. Si le film a quelque peu vieilli, il est toujours aussi profond et l'histoire reste d'actualité plus de 20 ans après sa sortie. Après le succès de Straight Outta Compton, ce film nous rappelle que la question des ghettos et de la ségrégation raciale aux Etats-Unis est un sujet qui a déjà été traité avec brio.
Boyz N' The Hood est considéré comme le premier d'une nouvelle vague de films sur les ghettos noirs dans les années 90 (ex: Juice, Menace II Society, Above The Rim, Fresh, Clockers, Génération Sacrifiée...). Toutefois, quelques mois plus tôt sortait New Jack City de Mario Van Peebles (accessoirement fils de Melvin Van Peebles, réalisateur en 1971 du culte Sweet Sweetback's Baadasssss Song, film référence du courant blaxploitation), film policier dont certains thèmes correspondent avec le film de John Singleton et auquel participait un autre grand nom du rap US, Ice T.. Si la direction des acteurs laisse parfois perplexe, Laurence Fishburne connaît là, néanmoins, un de ses meilleurs rôles. L'art de la mise en scène n'est pas non plus le point fort du réalisateur de Boyz N' The Hood avec des prises un peu maladroites et un goût prononcé pour le pathos, mais l'atout du film est la sincérité de l'histoire qui s'inspire de la vraie vie de Singleton. D'autre part, celui-ci n'hésite pas à sortir des clichés. En effet, le racisme évoqué ici est le plus souvent celui entre les Noirs eux-mêmes. Ce film a donc eu une influence essentielle en montrant au grand public l'univers des ghettos américains et en diffusant une musique hip-hop en plein essor. Dommage que la réalisation soit un peu lisse et légèrement maladroite.
dans la lignée de Menace II society en plus moralisateur , ce film est dur de véritée sur le cas des quartiers chaud des USA et l atmosphere qui y régne , Cubba est encore a la hauteur. Ce film fait froid dans le dos et est a voir vite... a voir mais attention on est pas aux USA ! terrible et a voir !
Bon film sur les quartiers de Los Angeles, Crenshaw, Compton tout ça.. Une histoire qui est commune à toutes celles de ce genre de film (peut-être parce qu'il est un des 1er de tous!), des histoires de gangs,de règlement de compte et d'orgueil. En tout cas, pour le côté émotion je dois dire qu'ici on est servit, mais pour tout le reste je suis beaucoup plus partisan de "Menace 2 Society". La performance d'Ice Cube est remarquable, les autres pas mal. à voir
je viens de le revoir, il n'y a pas d'autre mot que chef d'oeuvre pour commenter ce film. En fait c'est mon film préféré et pourtant je ne l'ai vu que 2 fois. Si vous hésitez encore, lisez ma critique et courez l'acheter en édition collector car c'est vraiment le meilleur film de tous les temps.
Il y a un bon fonds, par contre le jeu des acteurs est plus que mauvais. On m'en avait dit beaucoup de bien et vu le message, j'étais embarassé par la prestation des acteurs principaux surtout celle de Cuba.