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Starwealther
76 abonnés
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4,0
Publiée le 20 décembre 2023
Boyz'n the Hood est un film phare pour le hip hop américain des années 90, John Singleton y décrit la vie dans les banlieues de Los Angeles. L'existence y est rude et très risquée en raison des guerres de gang. Etre noir aux Etats Unis n'est pas chose facile, il est difficile de s'en sortir, la racisme omniprésent les empêche de gravir les échelons sociaux même avec toute la bonne volonté du monde. Il est plus facile pour eux de dealer même avec tous les risques encourus que cela engendre. Un film dure mais réaliste sur les conditions de vie des" nigga" des zones pavillionnaires de Los Angeles.
Parmi les premiers films-choc sur les quartiers noirs américains, Boyz'n the Hood, en plus de rester d'une remarquable actualité, est une vraie claque avec ses personnages bien trempés (occasion de se révéler pour beaucoup de jeunes acteurs) et son exposition sans fard d'une société sur la corde raide en permanence. Intensité dans le jeu des acteurs comme dans la bande-son, le propos est implacable, assumé et rondement mené.
Un très bon film sur une réalité sociale américaine. Même si le film a vieilli sur le style vestimentaire et les images , on se rend compte que le sujet traité dans le film est malheureusement toujours d actualité. La force du film est aussi de ne pas sombrer inutilement dans les clichés, le film est assez bien écrit et le fond est vraiment intéressant .Les acteurs sont tous convaincants et puis la bande son hip hop des années 90 est vraiment au top . Un classique.
Pendant sa dernière année d'études à l'école de cinéma de l'université de la Californie du Sud (USC), John Singleton écrit le scénario autobiographique de "Boyz N The Hood" qu'il mettra finalement en scène en 1991. A seulement 23 ans (!), le tout jeune réalisateur noir fait une entrée fracassante dans le monde du cinéma. Son film, présenté la même année à Cannes dans la catégorie Un certain regard, sera nominé deux fois aux oscars en 1992 : meilleur scénario original et meilleur réalisateur. Singleton fait ainsi office du plus jeune artiste cité dans ces deux catégories dans l'histoire des Oscars. Waw ! "Boyz N The Hood" : histoire de trois jeunes noirs de banlieues de Los Angeles confrontés au temps qui passe... Une seule et même bande : trois destins. Malgré un rythme assez lent pendant plus de la moitié du film, John Singleton parvient à nous scotcher grâce à la fluidité de sa mise en scène, un montage frénétique, une BO bien rap lorgnant de temps à autre sur de la soul ou du RN'B (merci Ice Cube !), la présence d'un casting de choix dominé par un Laurence Fishburne charismatique (crédité ici Larry Fishburne), et surtout par les relations entre personnages très bien retranscrites par le futur réalisateur de "Remember the time" (clip de Michael Jackson). Le casting est donc ainsi très bien exploité à l'image de Laurence Fishburne (qui acquiert la reconnaissance internationale ici et avec le biopic "Tina" au début des 90's) détonnant à souhait. Le duo qu'il forme avec Angela Bassett (couronnée du Golden Globe de la meilleure actrice avec le même "Tina" pour avoir incarnée la célèbre chanteuse) fonctionne aussi très bien. Avec l'impressionnant Ice Cube (également au début d'une carrière ciné prometteuse : "Anaconda", "Les rois du désert"...) et les convaincants Cuba Gooding Jr (sa consécration viendra dans le film de Cameron Crowe "Jerry Maguire") et Morris Chestnut (revu aux côtés de Seagal dans "Piège à grande vitesse" et "Mission Alcatraz" notamment). "Boyz N The Hood", c'est finalement ce mélange de stylisme propre au cinéma et du milieu du rap. Singleton pioche dans son vécu, raconte un récit parmi les ghettos de la cité de la baie des anges, incise des personnages tranchants de réalisme, nous fait part de la triste réalité de ces banlieues et nous alerte des problèmes de criminalité et d'armes à feu au sein même d'une des plus grandes démocraties du monde. Spectateurs, voici une plongée dans les arcanes de la violence péri-urbaine de Los Angeles filmée par un maître en la matière. Attention, petit chef d’œuvre ! Interdit aux moins de 13 ans.
Singleton livre ici un film touchant, drôle, tragique sur l'ambiance des quartiers noirs de Los Angeles. Les acteurs sont d'une étonnante sincérité et ne tombent jamais dans la caricature. Tout en rappelant des statistiques effrayantes sur les meurtres de noirs, le film n'adopte jamais un ton sentencieux et moraliste, se contentant de montrer la réalité telle qu'elle est.
Il faut dire que les 31 ans qui séparent la sortie de ce film de cette critique ne vont pas jouer sur sa forme un peu vieillote. Il est sûr qu'un "Boyz'N the Hood" réalisé en 2022 aurait été plus clinquant visuellement, racoleur peut-être, plus grossier aussi dans ses languages (les dialogues sont ici empreints d'une certaine naïveté pour notre époque). Mais sur le fond, J.Singleton s'empare d'un sujet coup de poing, assez inédit, qui sonnera comme un référence sur les films sur les ghettos et les luttes intestines afro-américaines. Le sujet est d'autant plus poignant qu'il est construit avant tout sur une notion d'espoir: l'espoir d'une jeunesse qui veut s'en sortir avec des études et des ambitions, l'espoir qui sollicite des parents soucieux de faire de leurs enfants des hommes droits et de valeur, l'espoir que la condition sociale précaire n'est pas systématiquement irrévocable. Mais la fin dramatique va rebattre les cartes. Fatalement. Sur la forme, "Boyz'N the Hood" reste sincère et singulier, la réalisation de J.Singleton se passe de fioritures pour se concentrer sur son sujet. Néanmoins, les décors réels influent une immersion totale, la musique une ambiance adequate. Très joli trio d'acteurs encore méconnus au cinéma: C.Gooding Jr, Ice Cube, L.Fishburne. Le personnage de ce dernier n'est pas s'en rappeler la sagesse d'un certain Morphéus de "Matrix". Peut-être un peu moins percutant au bout de 30 ans, "Boyz'n The Hood", remis dans son contexte, est un film percutant, d'une justesse authentique sans artifices. Et malgré un sujet depuis maintes fois filmé, force est de reconnaître qu'on peut poser ses caméras dans un ghetto sans jouer de clichés ou de surenchères sans dénuer son propos.
"Boyz'n the hood -La loi de la rue" de John Singleton est le film de référence sur la dénonciation de la criminalité des noirs vivant dans les quartiers pauvres des Etats-Unis sans n'avoir aucune informations dans les journaux télévisées Nationaux. Et Pourtant, comme nous le montre le film, le sujet est alarmant!!! Le film de John Singleton obtena en 1990 quelques récompenses professionnelles du cinéma, notamment les Oscars et lança une mode qui s'appelle le film "Gangsta" par la suite avec notamment "Menace II Society" des frères Hugues ou en France avec des films comme "La haine" de Mathieu Kassovitz ou "Ma 6T va cracker" de Jean-François Richet. On suit dans ce film le dévellopement de jeunes issus d'un quartier de l'enfance jusqu'à l'age adulte, certains marchent bien comme Trey, bien éduqué par son père et d'autres filent dans le mauvais chemin comme la plupart de ses copains qui vivent en vendant de la drogue. Le film traite aussi des sujets comme les rapports sexuels ( les jeunes se protègent moins meme au jour d'aujourd'hui!!), les relations blancs/noirs (comment le monde peut il évoluer dans un climat assez raciste?), la religion etc.... Un film qui raconte la vraie réalité de ce que vivent les personnes de quartier pauvres qui peut etre toujours d'actualité aujourd'hui en Amérique (cela changera t'il avec le peut etre nouveau président Barack Obama?), mais aussi en France. Je trouve dommage que John Singleton, cinéaste révolutionnaire et engagé autrefois, se lance aujourd'hui dans le système Hollywoodien comme la suite de "Fast and furious", ces films étaient bons dans les années 90 comme celui-ci ou "Fievre à Columbus University", films porteurs de messages. Les acteurs, comme les jeunes Cuba Gooding JR, Ice Cube (qui débutaient avec ce film) ou le toujours excellent Laurence Fishburne sont remarquables dans ce film. Un film qui demande réflexion, donc à voir.
Un classique du film de ghetto à la sauce années violence aux USA. Bien que très porté sur le "black-victime", l'histoire est magnifiquement ficelée et prenante. La stigmatisation systématique ne nuit en rien au déroulement du scénario, bien au contraire, argumentant tantôt les défauts et les qualités de cette violence.
Premier film est essai transformé haut la main pour Singleton. Les personnages sont bien développés à travers de bons acteurs et l'ambiance nous est parfaitement retranscrite.
Excellent sujet intrigant sur la communauté afro-américaine à l’époque de la présidence « Star Wars », chez les gamins banlieusards, il y a ceux qui veulent s’en sortir et d’autres qui s’enfoncent dans la spirale de la violence, la réussite sociale en dépend. Une réalisation gangsta style ne s’enlise dans les stéréotypes raciaux, une mise en scène dramatique, touchante, drôle, en bref captivante.
Un bon film different sur un sujet souvent traité au cinéma et notamment par Spike Lee. C est justement moins radical mais pour moi beaucoup plus efficace car il y a de l émotion.
"Boyz'n the Hood" est un film magistralement bien orchestré avec des acteurs charismatiques et doués. Le film raconte la vie de trois jeunes de la banlieue noire de Los Angeles assez caricaturaux: un sportif, un intello et un délinquant. Ces trois jeunes vivent dans un monde difficile et dangereux : drogue, trafics, meurtres, intra-racisme, oppression policière, etc. Essayant de s'en sortir, ils devront faire face à de nombreux problèmes. Loin de la caricature, le film est plutôt démonstratif, parfois choquant. Et je pense qu'il est également très proche de la réalité de l'époque (pour une partie des gens en "ghetto noir"), et avec quelques distorsions, de la réalité d'aujourd'hui.
Le film a pris un sacré coup de vieux mais reste toujours très actuel. Les difficultés des ghettos américains sont très bien soulevés et qui nous prouve presque 20 ans après qu'il n'y a pas eu de grande évolution depuis. Un film culte qui a beaucoup fait parler de lui à l'époque et reste une référence du genre.
Un drame sincère sur la vie des quartiers afro-américains dans les années 90, un récit plus porté sur l'émotion que sur la simple violence. Chronique d'un gamin des quartiers, le scénario raconte la vie d'une bande de potes et de Tre, jeune homme responsabilisé par un père honnête et par son meilleur ami qui veut réussir sa vie, mais la violence de leur environnement va s'opposer a leurs rêves, une chronique triste et très sincère, que l'on sent écrite avec l'expérience et pas avec de la guimauve, et qui arrive a placer la violence au bon moment sans jamais tomber dans les gros clichés. Encore au début de sa carrière (et loin de s'imaginer dans les nanars qu'il fait aujourd'hui), Cuba Gooding Jr. semble presque timide devant la caméra, une sorte de malaise qui colle a son personnage, Ice Cube est le personnage type de la violence des quartiers, et Laurence Fishburne dégage une sorte de sagesse dans le rôle du père responsable. Fait avec peu de moyens, John Singleton arrive a recréer la vie de ces quartiers et éviter les excés avec une certaine efficacité, bien loin de son nanardesque "Identité Secrète"... Un drame fort, sincère, porté par un bon casting et par une envie de montrer la réalité a l'écran palpable.
Doté d'un scénario réaliste, "Boyz'n the Hood, la loi de la rue" nous entraîne dans une histoire vraiment touchante. De ce fait, la réalisation est simple et colle au plus près de la réalité avec un but de crédibilité. Les acteurs sont convaincants, naturels et émouvants. Ainsi, le film est divertissant mais surtout captivant grâce à un travail maîtrisé.