Je suis un grand amateur de films "ethniques" et je nourrissais de grands espoirs en allant voir ce film dans le cadre d'un "ciné-club"...
Quelle déception ! Je me suis ennuyé d'un bout à l'autre, film caricatural, pas un seul Blanc (sauf un policier très gentil accompagné d'un collègue noir très méchant !)...
Manque d'action et jeu d'acteurs mauvais, violent et grossier du début à la fin...
Ce film, en fait, a mal vieilli (sorti en 1991)...
Je n'ai pas été trop accroché par Boyz N Hood. Le sujet est passionnant et la relation père fils est intéressante mais mise à part ça, il n'y a pas grand chose d'intéressant dans le film selon moi. Niveau mise en scène, vraiment rien d'incroyable. Bref, pas un mauvais film mais je n'ai pas trop accroché.
Sorti en 1991, le premier long-métrage du réalisateur John Singleton, alors âgé d’une vingtaine d’années, aborde le quotidien d'une bande de jeunes afro-américains dans un ghetto de Los Angeles. Même si l’on ne peut qu’être consterné par la description sociale et humaine de cet univers, le film ne parvient pas à éviter les poncifs trop saillants. Avec une histoire convenue qui s’étire en longueur, le ton moralisateur truffé de bons sentiments gâche le caractère dramatique du message. On notera la prestation honnête de nombreux acteurs néophytes (Cuba Gooding Jr., Ice Cube, Morris Chestnut, etc.), et surtout celle plus convaincante de Laurence Fishburne. Bref, une œuvre sincère mais hésitante.
Boyz'n the Hood s'appuie sur un scénario bien écrit et intéressant qui soulève de nombreuses questions. Le film parait cependant un peu édulcoré, la violence étant plus suggérée et sous-entendue que réellement montrée à l'écran, alors même que Singleton a cherché à retranscrire sa propre expérience. Quelques longueurs viennent également plomber un peu l'ensemble tandis que certains thèmes auraient gagné à être développés et approfondis. Les personnages manquent un peu de relief mais Gooding Jr et particulièrement Fishburne livrent de bonnes interprétations. La réalisation quant à elle est assez tatillonne, brouillonne et on ressent clairement le côté débutant de Singleton.
Un classique des films de ghetto US, le premier grand classique je dirai. Le film est pas mal mais m'a déçu la première fois que je l'ai vu, pas assez violent, je m'attendais à un film bien plus dure avec plus de fusillades ! La fin est néanmoins très violente avec le meurtre d'un des membres de la bande de jeunes dont on découvre la vie dans le "hood" puis le règlement de compte qui s'en suit. La scène du "Drive-By" sur fond de musique "Black On Black Crime" est elle mythique.
Un film intéressant malgré une histoire pas toujours captivante et une réalisation sans éclat ; Boyz'n the Hood, la loi de la rue c'est la vie d'un jeune homme grandissant dans un quartier difficile de L.A.. Pour être franc je m'attendais à un film plus dur, à un film coup de poing ; la réalisation se positionne dans un style assez convenu qui ne prend aucun risque tout comme le scénario l'est aussi par exemple la mort de l'ami on le voyait venir à des kilomètres à la ronde. Niveau interprétation c'est correcte sans être éblouissant. Donc un bon film mais pas du cinéma marquant.
Le propos est fort, très fort même tant le sentiment d inexorabilité de la violence quotidienne de cette jeunesse est prenant. Le film est aussi entraîné par les excellentes partitions de Laurence Fishburne et d un surprenant Ice cube. Si le propos est fort, le film est selon moi un peu plombé par quelques maladresses de débutant.
La rue: les putes narguant de façon éhontée, les dealers, les diseurs de bonaventure, de toute façon un point de vue réaliste sur une tranche de vie qui fait comprendre la haine & les fans lors de la sortie. Indispensable.
Boyz'n The Hood de John Singleton a le mérite de mettre le doigt là où ça fait mal, autrement dit dans les quartiers afro-américains de Los Angeles. Évidemment il y règne une atmosphère de violence et de traffics en tous genre mais pas que, il y a aussi des gens "normaux" qui tentent de vivre et de s'en sortir par la voie légale. Singleton va nous présenter un regard différent sur ces quartiers avec certains personnages assez attachants mais dans l'ensemble, et c'est là que réside le problème majeur du métrage, c'est souvent ou sur-joué ou tout simplement mal joué. Les dialogues n'aident pas non plus et tout cela fait très daté. On doit avoir en tout et pour tout un 1/4 d'heure de tension, le reste n'étant que bien peu palpitant. L'idée est évidemment intéressante et Laurence Fishburne sort clairement du lot mais malheureusement je me suis passablement ennuyé et c'est probablement tout ce dont je me souviendrai du métrage ...
Un casting réussi avec des acteurs prenants et des dialogues qu'ont oublies pas. L'ensemble est bien réalisé rendant le film agréable à suivre. Ensuite l'œuvre s'avère surprenante et courageuse en étant honnête car parlant des problèmes intracommunautaires. L'importance masculine est également bien proposée. Néanmoins le constat développé n'est pas suivi par une solution. Dommage.
"Boyz'n the hood" est devenu et reste un film de référence des années 90 même si sa réalisation a quelque peu vieillie. Il aborde le sujet de la violence au sein de la communauté noire américaine de façon plutôt originale puisqu'elle n'est pas au premier plan. On s'attarde longuement sur la vie quotidienne des personnages principaux qui se retrouvent rattrapés et impliqués malgré eux dans des luttes absurdes et mortelles. La contrepartie de ce choix est que le film connaît quelques longueurs et ne prend aux tripes qu'en de rares occasions.
Une illustration sans fioriture d'un pathétique fait terrifiant posé en exergue sans didactisme pour une œuvre politique dont le réalisme se manifeste dans de menus détails fort révélateurs qui ne peuvent qu'interpeller le spectateur d'autant plus touché par cette photographie sociétale grâce à l'interprétation intense de Laurence Fishburne, Cuba Gooding Jr et Ice Cube. Une marquante innovation discursive.