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    Le Bûcher des vanités
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2024
    En 1987, Brian De Palma, 57 ans, 19 films à son actif est un réalisateur accompli et reconnu. Plusieurs de ses films ont été encensés par la critique comme « Sœurs de sang » (1973), « Phantom of the Paradise » (1974), « Carrie au bal du diable » (1976), « Pulsions » (1980), « Outrages » (1989) ou se sont révélés de très solides succès publics comme « Furie » (1978), « Scarface » (1983), « Les incorruptibles » (1987). Une carrière conduite sous le signe d’une indépendance artistique toujours sous la menace d’une rentabilité attendue de la part d’un réalisateur capable de séduire le public quand sa réalisation ample et visuellement imaginative fait mouche. Mais juste après le four commercial cuisant qu’a été « Outrages » son premier film réellement engagé, dévoilant la face obscure du comportement des troupes américaines au Vietnam, Brian De Palma est à la recherche d’un succès susceptible de régénérer sa crédibilité. Warner Bros vient d’acquérir les droits du « Bûcher des vanités », best-seller de Tom Wolfe journaliste célèbre qui pour l’occasion a écrit son premier roman paru en 1987. Le projet d’adaptation est proposé à De Palma. Un consensus est rapidement trouvé pour accentuer la tonalité ironique du film, laissant un peu de côté l’aspect très documenté du livre de Wolfe. Cette initiative sera d’ailleurs reprochée à de Palma par la critique, participant sans aucun doute à l’échec commercial du film. Pourtant le scénario écrit par Michael Cristofer allié à une réalisation intense donne naissance à un pamphlet au vitriol débouchant sur un constat accablant de la vacuité, l’incurie et la corruption qui de l’intérieur déstructurent la société américaine. Une forme d’optimisme aussi comme souvent chez les Américains à travers le juge Leonard White interprété magistralement par le grand Morgan Freeman qui n’a pas besoin de plus de deux scènes pour de sa haute stature conclure toute cette mascarade un peu morbide en « remettant l’église au milieu du village » comme on dit, rappelant à un auditoire médusé ce que l’honnêteté veut dire et comment elle peut et doit guider les hommes pour mieux vivre ensemble. Bruce Willis incarne Peter Fallow (copie fantasmagorique de Tom Wolfe lui-même ?), un journaliste alcoolique devenu star après l’écriture d’un best-seller relatant les déboires d’un trader (Tom Hanks) pris dans un tourbillon « mediatico-politico-judiciaire » après qu’une soirée bien arrosée l’a conduit lui et sa maîtresse (Melanie Griffith) à s’égarer dans le Bronx où ils ont percuté un jeune noir depuis resté dans le coma. Le canevas de l’intrigue posé avec brio et verve par De Palma s’ensuit la longue liste des rodomontades, petites bassesses, trahisons, hypocrisie en tous genres n’épargnant personne et souvent montrées à l’aide un humour caustique n’entravant en rien la force du propos comme a pu l’affirmer la critique de l’époque. Il faut dire que sous la direction d’un De Palma goguenard mais l’œilleton de sa caméra grand ouvert, les Bruce Willis, Tom Hanks, Melanie Griffith, Murray F. Abraham, John Hanckock, Kim Catrall, Saul Rubinek, Donal Moffat, Kevin Dunn et bien sûr Morgan Freeman cité plus haut sont tous impayables trop heureux en poussant leurs personnages jusqu’à la caricature parfois outrancière de fustiger une élite à laquelle ils ont sans doute bien conscience d’appartenir. Certaines scènes sont des petits bijoux de dérision paroxystique. Plus de trente ans après sa sortie, le film commence à être réhabilité notamment en Europe tellement le film de De Palma semble avec le recul, prémonitoire de ce qui se produit aujourd’hui en Europe. Son film revêt dès lors une tout autre portée. Enchaînant sur un autre film incompris avec « L’esprit de Caïn » (1992) lui aussi en voie de réhabilitation, De Palma pas loin de la sortie a eu la bonne idée de réaliser « L’impasse » (1993) suite de « Scarface » et surtout « Mission impossible » (1996) son plus gros succès commercial. Le réalisateur pouvait alors poursuivre sans trop d’à-coups mais sans coups d’éclat sa foisonnante et parfois surprenante carrière.
    Michael R
    Michael R

    107 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Une farce cynique campée par un casting tout en cabotinage sur le privilège blanc, la justice américaine, le communautarisme réalisé par Brian De Palma qui use de plongées et contre-plongées pour matérialiser les rapports de force. C'est très 80's (et donc daté et parfois agaçant), mais il ne faut pas bouder son plaisir.
    Pierre Lem
    Pierre Lem

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2023
    Un film à procès remarquablement réalisé. Un casting qui ne déçoit pas, avec un Tom Hanks impressionnant, un Bruce Willis satyrique et un Freeman solennel et bienveillant.
    L’histoire du film peut être comparée à des procès médiatiques d’actualité.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    « Une aussi terrible tragédie au service de mobiles aussi égoïstes. »

    Avec un plan séquence tout en travelling de plus de 5 minutes pour son générique, de l’entrée du parking souterrain à l’arrivée sur une scène de gala, Brian De Palma démontre qu’il est l’un des plus grands réalisateurs des années ‘80. Durant les deux heures de film, il passera ainsi en revue tous ses tics visuels (travelling en gros plan, screen-split, etc.)

    Echec commercial et critique, ce Bûcher des Vanités, fresque satirique très haute en couleurs, quasiment impossible à porter à l’écran tant le roman de Tom Wolfe est dense, dans ses personnages, dans leur psychologie, jusque dans leurs gestes et leurs accents, n’a sans doute pas été réalisé au bon moment : pour la fin des années ‘80, il est trop hystérique (la scène de Weiss/F. Murray Abraham quand il entend le Révérend Bacon/John Hancock à la télé est d’anthologie), trop réducteur (on en ferait aujourd’hui un mini-série de 6 épisodes minimum), trop dépendant des studios dans le choix des interprètes pourtant pas si mal, avec le recul. Même si Tom Hanks est plus crédible en Sherman McCoy déchu qu’en Sherman McCoy maître du monde, Bruce Willis est plus que convaincant en journaliste alcoolo et Melanie Griffith joue à la perfection le rôle d’idiote sexy, Kim Catrall celui de l’épouse trahie ridicule. Les seconds et tierces rôles sont tout autant redoutablement vils, comme une peinture de Jérôme Bosch. Une fresque ironique grandiose.

    J’avais vu ce film au cinéma à sa sortie, je l’ai revu par après à la télé, j’ai lu le livre j’ai revu une fois encore le film et je le revois à nouveau : même si les écarts sont abyssaux de l’un à l’autre, le cynisme, fin et vicieux mais aussi profondément humain chez Wolfe, plus caricatural et gras chez De Palma, est bien présent du début à la fin.

    Une œuvre à réhabiliter de toute urgence.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    43 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Une comédie satirique très intéressante à suivre portée par un très bon casting Bruce Willis, Tom Hanks et Mélanie Griffith en premier lieu.
    Le film est dirigé par un Brian de Palma toujours aussi inspiré. Un bon film qui n'a pas plus à sa sortie mais qui je pense mérite une revalorisation.
    Serpiko77
    Serpiko77

    61 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2021
    Un bide total à sa sortie, tant critique que financier, et pourtant c'est une excellente adaptation d'un roman très populaire.
    Le public a peut-être été décontenancé de voir Brian De Palma aussi éloigné de son style de prédilection (le film à suspense Hitchcockien) pour s'attaquer à la satire sociale à la Lumet, Ferrara ou Spike Lee. Ou bien le public s'attendait à revoir Bruce Willis dans un rôle à la John McLane.
    En tout cas De Palma dépeint avec brio tout un tas de personnes, de catégorie sociale différente, mais tous aussi pourris les uns que les autres. Le film aurait d'ailleurs un meilleur impact s'il avait bénéficié d'un traitement un peu moins léger, plus sérieux. A l'image de Tom Hanks, excellent acteur mais trop tendre, trop bienveillant pour ce genre de rôle, à l'époque en tout cas.
    Juveee
    Juveee

    10 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2021
    J'ai toujours hésité à le voir vu le nombre de critiques négative sur ce film et à ma grande surprise j'ai bien aimé le film certes c'est pas le plus grand film de De Palma loin de là mais on prend plaisir à le regarder à voir au moins une fois.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2021
    Un DePalma que je n'avais pas encore vu. Excellente interprétation de Tom Hanks en golden boy dépassé, histoire très acerbe de la politique et des médias, et évidemment mise en scène de haut vol notamment avec la scène d'ouverture en long plan séquence magistrale. Juste une scène de fin inutile et moralisatrice tendance cul cul la praliné. Mais très bon film dans l'ensemble.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2021
    Le Bûcher des vanités est un film imprégné de sueur. Mais je ne me souviens pas d'un film qui ait tenté d'être aussi scandaleux, provocateur et important mais qui ait échoué de manière aussi constante. C'est comme un comique qui ne se fait pas rire mais qui ne peut pas quitter la scène. Plus le film s'efforce plus chaque tentative de rire donne lieu à un bruit sourd retentissant. Le désespoir affiché par le film est si criant qu'Il n'atteint le stade du rire fort que deux fois. Une fois on voit Geraldo Rivera jouer le rôle d'un journaliste de tabloïd TV odieux, arrogant et amoral ce qui est drôle uniquement parce qu'il ne se rend apparemment pas compte qu'il joue son propre rôle. L'autre scène qui mérite qu'on en rie est le grand moment final où le juge joué par Morgan Freeman fait un sermon moralisateur sur ce qu'est la moralité. Pourtant il faut admettre que c'est un noble effort. Il y a bien une bonne quoique médiocre bande d'acteurs qui essaient de faire des personnages avec de fines caricatures en carton. Le film se veut apparemment un commentaire sur la morale et l'éthique modernes mais ne dépasse jamais le niveau de la caricature. La satire exige du style et la farce demande de l'énergie. Au bout du compte vous ne voulez pas rire vous voulez juste vous détourner de ce spectacle...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 août 2020
    Un très bon réalisateur, de très bon acteurs dans un film fade. Ça nous donne "Le bucher des Vanités" le debut commençait assez simpat, mais j'ai décroché ensuite trop de parlotte un peu ennuyeux. Dommage.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    Si le livre “Le bûcher des vanités” s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires aux Etats-Unis, l’adaptation cinématographique de Brian De Palma fût un échec commercial, et ce malgré le prestigieux casting composé de Tom Hanks, Bruce Willis et Melanie Griffith. L’histoire nous invite dans le bourgeois Manhattan où un homme marié gagne des millions à la Bourse et possède un magnifique appartement. Un soir, une erreur d’aiguillage sur l’autoroute, le conduit avec sa maîtresse dans le Bronx. A la suite d’un fait divers, l’homme devient la proie des politiciens, des médias et de la justice qui ont besoin de redorer leur blason. “Le bûcher des vanités” est une comédie sur les riches et sur l’importance qu’ils prêtent à leur réputation. Brian De Palma critique ouvertement les politiques et autres élites tout en soulevant des notions de racisme. Malheureusement, nos acteurs ne semblent pas à l’aise dans leur rôle. Sont-ils justement la représentation de ce qu’ils jouent ? Un certain malaise plane sur l’ambiance générale et l’intrigue cafouille dans des monologues sans modestie n’évitant pas les caricatures. Brian De Palma est un cinéaste inégal, il nous passionne souvent et parfois il nous ennuie. “Le bûcher des vanités” n’échappe à la seconde hypothèse.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    Servi par un casting 4 à 5 étoiles, Tom Hanks est ici comme chez lui et livre une prestation magistrale aussi comique que dramatique. Bruce Willis lui est également très en forme et lui aussi nous donne une performance hors-normes. spoiler: Ce dernier inaugure d'ailleurs le film dans un générique tourné en plan séquence interminable et dont la musique ambiante est démente. Mais justement, plus les plans séquences sont long, plus je suis aux anges.
    Suite à cela, spoiler: une femme et une maîtresse plus une affaire judiciaire qui va le mettre dans de très sales beaux draps, affaire qui va mettre à l’épreuve la question tabou du racisme envers les noirs.
    Toutes les séquences qui seront d'ailleurs tournées au sein du tribunal sont magnifiquement jouées de la part de toutes et tous, spoiler: Morgan Freeman sera lui dans un rôle magistral dans sa longue robe noire de juge mais sa voix française n'est pas que l'on connait par cœur (seul bémol)
    . Puis en ce qui concerne la maîtresse de Hanks, elle s'avère très érotique voir plus par bien des moments dont principalement les scènes chez ce dernier. Certains plans sont clairement -12 ans. La scène qui sera le déclencheur de la procédure judiciaire est bonne dans le fond puisqu'elle montre l'aspect fondamental de la relation entre blanc et noir à l'époque, une relation presque digne de l'époque Mandela. spoiler: Le duel verbal mais très "cordial" entre le duo noir et Hanks est très bon. Pour conclure, le final au tribunal fut juste d'un hilare total lorsque Hanks dévoile secrètement le contenu de son enregistrement révélateur entre lui et sa maîtresse pile la veille. Un enregistrement déterminent qui sera la clé de sa libération.
    Son sourire sera énorme et la réaction globale de l’hémicycle sera aussi magistrale avec un Freeman hors de lui. Un film comico-judiciaire génial et simple à suivre, ou peu d'éléments seraient à implanter pour qu'il soit réellement topissime.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2019
    Un des plus gros échecs de la carrière de B. Willis, de T. Hanks mais aussi de B. DePalma, et un film qui inaugurait la décennie maudite de M. Griffith, qui ne se remettra jamais de cette période de désamour du public. En même temps, elle incarne à la perfection la démesure et l’insouciance de son personnage, puisqu'elle se pointera un jour sur le plateau après avoir fait refaire ses seins, obligeant l'équipe à revoir certains plans ! A part ça, le tournage fut pour DePalma un petit cauchemar. Flanqué d'un casting qu'il ne voulait pas (il voulait J. Lithgow à la place de Hanks et J. Cleese puis J. Nicholson à la place de Willis, il voulait aussi M. Pfeiffer à la place de Griffith), il dû livrer un scénario plus adapté à Hanks, qui ne pouvait pas jouer un personnage aussi affreux que dans le bouquin de Wolfe, il dû aussi se débattre avec l'égo d'un B. Willis imbuvable sur le plateau, et il se heurtera finalement à l'incompréhension d'un public et d'une presse aux aguets : le public à cause de sa façon de dépeindre les masses, la presse pour avoir "allégé" le propos du livre. Partant d'un pavé de 700 pages réduit à 2 heures de film, DePalma ne signe pas pour autant une bouse, faut pas pousser non plus. En fait, son film sonne plus comme un réveil, celui de nos consciences, manipulées par toute une masse gens qui veulent nous amené à un point qui les arrange. Ainsi, "Le bûcher des vanités" renvoit dos à dos politiciens obnubilés par les élections, polémistes qui excitent les foules à leur profit, les citoyens qui se complaisent dans une soif de justice expéditive, au mépris de la vérité, ceux qui profitent du système (le film devait aller encore plus loin au sujet de Lamb mais une scène le montrant sortir de l’hôpital alors qu'il était censé être dans le coma sera coupée au montage), et au milieu, ceux qui en sont victimes (mais qui méritent bien un châtiment, c'est là toute l'ambigüité et la force du propos) et ceux qui y croient encore, mais qui sont seul. Bref, une comédie parfois hilarante, avec un casting monstrueux, un DePalma encore très en forme à la mise en scène, un scénario malin, un rythme d'enfer et un propos qui n'a jamais été aussi actuel. Presque un chef d'oeuvre, qui mérite largement d'être redécouvert ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Cette bonne réalisation de Brian De Palma nous offre un film noir au rythme enlevé soutenu par une jolie BO classique. Le scénario, tiré de l'excellent roman de Tom Wolfe, nous conte une histoire ou la théorie du chaos mène cette intrigue, mêlant racisme et politique. La progression dans la dérive est savoureuse, nous distillant de grandes scènes, des séquences à la limite du fantastique, comme sait le faire De Palma. La production n'a pas lésiné sur le casting avec la belle Melanie Griffith et un duo de premiers rôles de grande classe : Tom Hanks comme toujours excellent et Bruce Willis lui aussi très efficace. Cette comédie dramatique nous offre aussi une très belle prestation de Morgan Freeman dans le rôle du juge.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Ce film réalisé par Brian De Palma et sorti en 1990 n'est pas mal du tout ! Cela me surprends car au vu des critiques très moyennes et de sa mauvaise réputation en général, je m'attendais à bien pire et à notamment m'ennuyer durant deux heures. Finalement, ce ne fut pas du tout le cas et même s'il n'est pas exceptionnel, il n'est pas si mauvais que ça. Le film est adapté du roman éponyme de Tom Wolfe mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrais pas en comparer la fidélité. C'est donc l'histoire d'un homme dont les affaires fonctionnent très bien jusqu'à ce qu'il soit prit dans un engrenage politique dont il aura du mal à s'en sortir. Nous sortons donc des thrillers et des mafieux, genres propres au réalisateur pour s'attaquer ici aux politiques et aux tribunaux dans une comédie noire aux traits acides. Nous revenons donc presque au début de la carrière de De Palma qui avait l'habitude de faire ce genre de comédies mais avec ici un propos de fond assez intéressant. En effet, nous suivons un homme qui sort de sa réalité alternative dans laquelle il est maitre de tout et dont il contrôle tout, les situations et les gens, pour connaitre autre chose de bien plus sombre et réaliste. En plus de brosser un portrait pas forcément très brillant du protagoniste et de la victime finalement de toute cette machinerie, De Palma nous montre aussi tous les vices de la politique. Malgré un sujet donc très intéressant, le film a tout de même du mal à tenir sur deux heures. En effet, j'ai beaucoup apprécié la première partie, on rentre tout de suite dans le film et puis je trouve que cela s'essouffle de plus en plus, surtout dans la seconde partie, ce qui est assez dommage car on arrive à décrocher par moments. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Tom Hanks, Melanie Griffith et Bruce Willis qui jouent très bien. Du côté de la réalisation, pas de surprises, nous avons un très bon résultat et nous reconnaissons bien la patte du réalisateur. "Le Bûcher des vanités" n'est donc pas le meilleur film du réalisateur mais il ne reste pas mal dans l'ensemble.
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