Film bien réalisé par De Palma qui nous plonge parfaitement dans cette histoire. TomHhanks est excellent et Bruce willis est trop drôle en journaliste alcoolo, Mélanie Griffith est détestable dans son rôle se pétasse manipulatrice. Entre justice, mensonge et humour noir "Le bucher des vanités" est une très bonne comédie dramatique signer De Palma.
Objectivement, "Le bucher des vanités" est un bon film, toutefois, il n'est malheureusement pas à la hauteur de mes attentes, tant le roman de Tom Wolf est excellent. En effet de nombreux éléments du livre on été occultés pour le besoin du film cela paraît normal, c'est le tribu de toute adaptation. Cependant il est dommage que le trio des personnages principaux "Mc Coy-Kramer-Fallow" n'est pas été suffisamment exploité, l'histoire n'étant centrée que sur Mc Coy, transformant Fallow en narrateur, et faisant de Kramer un personnage très secondaire, voire franchement anecdotique. De plus la descente aux enfers de Sherman Mc Coy n'est à mon sens pas assez poussée, ce qui tient surement au fait que De Palma ai décidé de faire de ce film une comédie dramatique, alors que le roman était un drame duquel se dégageait une extrême gravité. En conclusion, lorsque l'on a lu le roman, le plus grand reproche que l'on puisse faire à ce film est un cruel manque de profondeur, une tendance à ne pas aller jusqu'au fond des choses et à n'avoir adapter le roman que dans les grandes lignes. (Bien que la dernière scène avec Morgan Freeman cerne le problème politico-ethnique de manière admirable)
En compagnie de sa maîtresse, un trader s’égare dans le Bronx. Au volant, celle-ci blesse un Noir, et ils prennent la fuite. Les élections approchant, le vote des minorités ethniques serait assuré au favori si un riche Blanc était condamné pour ce délit. Brian de Palma réalise un film soigné, à la mise en scène sans reproche, et ne lésinant pas sur les moyens. Le film est donné comme la confession d’un écrivain raté, alcoolique, remis en selle par ses révélations, ce qui permet une distanciation et un humour caustique. De Palma donne une vision très pessimiste de la société américaine : qu’ils soient Noirs, Wasp ou Juifs, tous ces new-yorkais cherchent à utiliser l’incident survenu à leur profit sans vergogne, distordant la vérité autant qu’il le faut. Peu importe le lynchage s’il leur profite. Le public, friand de coups médiatique, n’est pas épargné non plus. Par ailleurs, un des intérêts du film est d’aborder la question raciale américaine sans se complaire dans le politiquement correct. L’œuvre verse cependant dans la charge, les excellents acteurs en faisant tous, sur demande, un peu trop. Et il ne peut éviter le prêchi-prêcha typiquement américain, à charge ici du juge du Bronx, campé par Morgan Freeman, pourtant excellent comédien, ici tout comme dans Seven. Une production intéressante qui malgré ses excès donne une image de la société qui mérite réflexion.
Difficile de me prononcer sur ce film. Je n’ai pas adoré et en même temps pas détesté. Il y avait en effet du bon et du mauvais. Déjà le film date d’une certaine époque, la filmographie ne m’a pas vraiment plus. Le scénario est un peu bizarre et je ne vois pas vraiment l’intérêt mais ça reste tout à fait regardable loin de là. Même si je n’ai pas accroché j’ai quand même passé un bon moment. Les acteurs n’étaient pas nuls et le film avait de la personnalité mais il ne m’a pas subjuguée ni même ne serait-ce qu’un peu frappée.
Une comédie corrosive et une vraie dissection de l’hypocrisie socio-politico-judiciaire. Tout tourne autour du montage des séquences soigneusement alignées pour faire monter la tension, comme dans une pièce de théâtre, et appuyées par la voix off du narrateur. La composition sans faille de tous les acteurs ravit le spectateur. Outre les principaux rôles de Tom Hanks, Bruce Willis et Mélanie Griffith, il y a Morgan Freeman, le juge White (!), époustouflant dans son rôle de magistrat inflexible, l’antipathique procureur (F. Murray Abraham, déjà grand inquisiteur dans « Le nom de la Rose »), et John Handcock, le mégalomane révérend Bacon, inquiétant à souhait. Brian De Palma nous plonge dans l’odieuse mentalité des personnages au moyen de contre plongées scrutatrices et de gros plans déformants. Un régal !
Pourquoi suis je souvent à contre courant ? Suis je un novateur, un visionnaire ou un con ? je ne sais pas. Dans tous les cas, il s'agit ici d'une vraie comédie avec de grands acteurs. Les hommes politiques semblaient une caricature à l'époque de la sortie de ce film, mais les révélations récentes sur les méthodes des politiciens, me donne encore raison. A voir, à voir, à voir.
Je m'attendais à voir un film du genre Wall Street, requin et cynique et finalement pas du tout. C'est plutôt une gentille petite histoire de procès raconté dans un style pataud très américain avec une fin joyeuse et moraliste au possible. Décevant!
"Le Bûcher des vanités"fut sacrifié à sa sortie.J'ai cherché à en savoir plus,surtout quand on bénéficie d'un réalisateur de renom(Brian de Palma)et d'un casting à faire pâlir(Tom Hanks,Bruce Willis,Morgan Freeman,Mélanie Griffith).Corrosif.Le film égratigne tout le monde,que ce soit les politiciens véreux,les avocats corrompus,les pasteurs vénals,les journalistes charognards ou les parvenus hautains.Un véritable fourre-tout qui ne s'embarrasse pas de réalimse,préférant asséner des vérités toutes faites en prenant soin de la formule.Assez méprisable et méprisant comme manière de faire,tout comme ces gens lâches,avides de pouvoir et d'argent,prêts à sacrifier n'importe qui pour améliorer leur train de vie."Pour réussir,il faut vendre son âme",c'est clairement énoncé ici.La réunion de grands acteurs fait chou blanc.Ceux-ci devant se dépétrer de personnages totalement repoussants.De Palma achève de précipiter son film dans l'abyme,abordant sa mise en scène avec une prétention rare.Même si on approuve le superbe plan-séquence d'introduction,avec Willis allant de sa limousine au micro.Un peu de modestie hors et dans l'écran n'aurait fait de mal à personne!
Pas grand’chose à se mettre sous la dent avec de DePalma. "Comme d’habitude" j’ai envie de dire. Le premier à blâmer est le réalisateur, il n’arrive pas à tirer tout cela vers le haut. Le cast n’est pas inspiré, la mise en scène n’a rien pour elle … à regarder, ce n’est pas une réussite. Le scénario n’est pas meilleur, on aborde beaucoup de chose sans jamais gratter la surface, et le plot général ne fera pas date.
Là pour le coup, je pense que Tom Hanks en fait un peu trop. Cependant, la caméra de Brian de Palma est parfaite avec ses plans-séquences, ses travellings, plongés, contre plongés… L’histoire est bien mise en scène mais pas d’une originalité folle mais parle de justice et de racisme. « Le Bucher des Vanités » est donc très plaisant et fort peu connu.
Un De Palma mineur, bon c'est bien filmer (forcément) mais l'histoire est pas très passionnante. Malgré un beau casting, les thèmes du livre sont faussement originaux (faut bien avoué que c'est du déjà vu et lu). Les acteurs sont pas mal, j'ai bien aimé Melanie Griffith en femme fatale (un personnage qu'elle joue souvent et bien), les textes sont incisifs.