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    Lola
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    80 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2024
    La première est danseuse qui semble toujours joyeuse bien que teintée de mélancolie, le second vit en dilettante parce qu'il ne sait pas pourquoi il travaille (?!... on le lui expliquerai bien !). Mais on a bien du mal à s'attacher à eux, l'une s'avère finalement inconsistante et superficielle, l'autre reste un faineant que sa situation qu'on devine aisée lui permet. Mais surtout c'est un film de la Nouvelle Vague, un dogme qui fait constamment le funambule entre l'excellence et l'ennui, entre l'élégance et le snobisme. Les dialogues sont si littéraires ou du moins en langage si soutenu à chaque instant que ça devient parfois presque surréaliste, notamment avec le petite Cécile qui est avec sa mère "très nerveuse" parce qu'elle attend une visite où on va lui prêter un livre ; effectivement quel stress ! On passera sur la relation bizarre entre un marin et une fillette. Heureusement il y a donc bel et bien l'élégance, surtout celle de Anouk Aimée, et l'intelligence de traitement sur la relation entre Roland et Lola. Un film considéré comme un chef d'oeuvre mais qui s'avère un monument cinéphile d'un point de vue historique mais avouons-le qui reste un brin surestimé.
    Site : Selenie.fr
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2024
    Un très beau film qui a gardé tout son charme et sa fraîcheur et ce pour plusieurs raisons. Peut-être tout d’abord un très bon scénario, très original, bien sûr une base romantique avec cette jeune femme toujours amoureuse de l’homme qui l’a abandonné il y a 7 ans et l’a laissé seule avec son petit garçon. Mère célibataire elle est devenue entraîneuse de cabaret, et vie librement, elle couche quand elle veut , avec qui elle veut mais en gardant intact son amour et sa foi dans le retour de son homme, son 1er amour , leitmotiv qui sera récurent dans tout le film , « seul le 1er amour compte ». Elle élève son enfant de manière très libertaire, à la cool. Donc une thématique assez rare, et très bien construite, avec un patchwork d’actions et de scénettes, comme un puzzle, qui s’assemblera, comme par miracle, dans la très belle scène finale. Il y a ensuite des personnages secondaires formidables très intéressants, le personnage de Marc Michel, sorte de Pierrot lunaire, d’artiste rêveur , qui retrouve lui aussi son amour de jeunesse, sa Cécile , Mais malheureusement celle -ci aime l’autre homme . Le personnage de Elisa Labourdette ( star des 50’s, un peu oubliée) , formidable, iconoclaste, de jeune veuve rayonnante qui élève sa fille, jeune ado, seule, et se prend de béguin pour le bel artiste ténébreux, décalé, atypique, amour qui ne sera pas partagé. La jeune fille qui vient d’avoir 14 ans et qui tombe amoureuse du marin, amant de Lola, magnifique scène de séduction dans les manèges à la foire, beaucoup de fraîcheur pour cette jeune , mutine, jouant à la jeune femme affranchie, Lolita avant l’heure, et pourtant elle ne fera pas carrière. On retrouve aussi dans un rôle de danseuse du cabaret, la très belle Corinne Marchand, qui sera 1 ans plus tard la star iconique du film culte de Agnès Varda, « Cléo de 5 à 7 ». De très belles scènes de fêtes et de danses endiablées, dans le cabaret, puis toute cette mythologie autour du voyage, du départ, de l’abandon, de la fuite très Henri Laborit, très intéressant. Il y aussi cette image Noir et Blanc de Raoul Coutard, super esthétique et magique, et enfin la bande son de Michel Legrand avec en refrain principal l’allegretto de la symphonie n. 7 de Beethoven . Vraiment une œuvre magique de Jacques Demy, un 1er film très fort.
    Kincaid
    Kincaid

    2 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Film bavard, dans le style de la « nouvelle vague », sous-financé, ce qui explique le noir et blanc et l’absence navrante d’éclairage. Donc, ça papote et cela n’arrête pas. Ça raconte ses tourments intérieurs, ça se torture soi-même, voilà l’histoire, l’intrigue et le scénario, truffé de dialogues niais. Un truc d’époque, quoi, qui n’a pas bien vieilli, malgré la restauration. Une seule petite étincelle dans ce crépuscule cinématographique, l’adolescente de 14 ans, la demoiselle Cécile, incarnée par Annie Duperoux, qui apporte toute la spontanéité et la fraicheur qui manquent aux autres personnages.
    Almaduv
    Almaduv

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Je trouve ce film délicieusement rétro. Et je trouve dures certaines critiques : déjà c'est un premier long métrage, avec des moyens réduits qui ont obligé Jacques Demy à réduire ses ambitions.
    J'aime l'esthétisme, la lenteur, l'excellente diction des acteurs. J'ai pensé à Rohmer, et plus particulièrement à son "Conte d'hiver ".
    Demy était un tendre, ce n'est plus trop la mode pour les cinéphiles d'aujourd'hui. Quel dommage !
    LNKRDRN
    LNKRDRN

    2 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2024
    Un film qui a un peu mal-vieilli.

    En effet, celui-ci a une histoire assez classique, des scènes lentes mais une durée acceptable.

    Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent à part des dialogues assez bien écrits.

    C'est vrai! Le film aurait pû aller plus loin en termes de situation et d'enjeu mais il ne se passe pas grand chose.

    À voir pour les gens aimant le vintage.
    Aria
    Aria

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2024
    Pour un premier film c'est un film réussi au niveau des décors très poétiques Nantes, la fête foraine, les marins. Mais l' histoire ne m'a pas touchée le jeu des acteurs propre à cette époque est insupportable. Et pourtant Anouk Aimée est une femme merveilleuse mais à mon avis ce n'est pas son meilleur film loin de là.
    cinono1
    cinono1

    297 abonnés 2 052 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2024
    Le 1er film de Jacques Demy a la fougue, la passion des premières fois et aussi un vrai sens cinématographique qui ne demandera qu'à se développer. La passion, le hasard, l'amour jouent à des jeux tranchants autour d'une Anouk Aimée magnifique et désirée, notamment par un amour de jeunesse. On se laisse porter par la force des sentiments et des comédiens, autour de la musique de Michel Legrand, dans une œuvre assez sombre finalement
    Joseph
    Joseph

    8 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    A Nantes, 3 jours suffisent pour lier les destins de 6 personnes au carrefour de leur existence. Un relatif manque de moyens modifie bien largement la tournure du film, additionné au passage de George de Beauregard à la production grâce à l’intervention de Jean Luc Godard. Le producteur accepte de se lancer dans le projet en conditionnant les ambitions de Jacques demy : la couleur s’efface au profit du noir et blanc, il abandonne la comédie musicale et Jean-Louis Trintignant et remplacé par le tout aussi talentueux Marc Michel. Le budget manquant pour disposé de ses décors laisse donc place à un film en noir et blanc filmé dans un cadre naturel des rues de Nantes, qui confère un attrait indigent typique des premières œuvres de la nouvelle vague. C’est en 1957 que Jacques Demy commence à écrire le scénario de Lola, intimement rédiger, pour finalement sortir en salle en 1961. Le film qui devait s’appeler " Un billet pour Johannesburg " raconte l’histoire d’une jeune danseuse de cabaret qui attends le retour de son mari depuis 7 ans en élevant seule son petit garçon. Elle rencontrera son vieil ami, Rolland Cassar, un jeune homme rêveur ennuyé de sa vie, marchant sur un fil qui sépare la réalité et l’imaginaire. Au cinéma, c’est toujours plus beau", dit alors la tenancière de café à Roland : en faisant coïncider la fiction et réalité au sein du personnage de Marc Michel. On observe un personnage au désir d’émancipation accru, abattu par sa vie insipide. Lola, qui est d’ailleurs son nom de scène( son vrai nom est Cécile ), est quant à elle une femme douce, sensuelle, qui charme les hommes malgré elle, elle aime plaire mais fera preuve d’une fidélité éternelle pour Michel, au point de coucher avec un marin américain pour sa ressemblance avec son mari disparu. Anouk aimée avouera même que c’est le plus beau personne qu’elle aura interprété de sa carrière.
    Tout est annexé au destin déchu de Lola, la petite Cécile qui se met à fumer lors de la scène du dîner avec sa mere et Rolland, qui de plus répète qu’elle veux devenir danseuse à l’instar de Lola, la rencontre entre la fillette et Frankie qui évoque la relation entre Lola et Michel ou encore Mme Desnoyers, ancienne danseuse, qui élève seule son enfant. Le film prend de fil en aiguille un aspect cyclique, qui de sort en sort renvoie a l’existence de Lola. L’entrelacement des destins est mis en scène par la métaphore du manège lors de la séquence avec Cécile et Frankie, cette scénographie lie inconsciemment tous les personnages entre eux et crée une cohérence presque spontanée. Jacques Demy fait également référence au cinéma américain à l’image de la rencontre de la petite Cécile, à la recherche d’un dictionnaire français-anglais, et de Frankie. La bande originale mêle d’ailleurs la Septième de Beethoven avec la musique jazzy de Michel Legrand, qui a remplacé au pied levé Quincy Jones. Dès le premier plan, l’arrivée du cow-boy en Cadillac blanche, avec son chapeau vissé sur le crâne et un cigare aux lèvres, est révélatrice de la pénétration du mythe américain dans l’imaginaire français. Lola est un film charmant et mélancolique, comblé par la courtoisie et le bon vivant, une symbiose de cinéma, entre le réalisateur et ce qu’il en ressort.
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    25 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2023
    Le mélange des époques, cette boucle de destins qui se côtoient, se frôlent, se mélangent avant de se séparer définitivement. C'est peut être comme ça qu'on peut résumer le chef d'œuvre de Demy qui est a la fois une fable extravagante mais son film le plus réaliste. Des personnages tragiques qui pourtant déambulent dans un Nantes avec une légèreté appréciable. Des dialogues simples et à la fois aux doubles sens troublants. C'est la le meilleur film de Demy. Alors qu'il n'était qu'à l'aube de sa filmographie il signe pourtant déjà une esthétique si mature ou les noirs sont aussi forts que les premiers amours et les blancs puissants comme l'espoir qui serait peut être ailleurs que dans les rues de la ville.la musique vient ici compléter l'histoire et non l'étouffer (Cf. Les parapluies de Cherbourg). L'amour est a la fois défini comme facile et difficile. Bref, cette beauté des comptes de Demy qui ici nous embarquent dans les années 60 ou les marins troublaient nos vies, voit ici une belle apogée.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2022
    L'exagération des intentions politiques de l'auteur pousse Anouk Aimée (Lola) à surjouer cette fragilité qui abrite sa force sexuelle redoutable, auquel l'auteur rend hommage, et entraîne le personnage dans un paraître ridicule qui semble échapper au réalisateur. Cette exagération des moyens conduit tout le film dans une lévitation rêveuse un peu utopiste et enchanteresse. On sent les prémices de la comédie musicale qui s'invite d'elle même dans le style de Jacques Demy.

    La caméra de Raoul Coutard apporte une image passionnante qui relève un peu l'intérêt du récit. Quand on s'ennuie des personnages, on regarde les images et le mouvement. Malheureusement, la force des images ou de la musique est rabaissée à la platitude des intentions narratives.

    Même la septième de Beethoven à l'air niaise dans ce film.

    En revanche, le triomphe de l'amour, la fausse idée que se fait l'homme sur la sexualité de la femme et la tristesse de la solitude constituent un joli compte pour enfant.
    Apleupleu
    Apleupleu

    6 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2021
    aaah la nouvelle vague.il y a tout de meme beucoup de films surcotes,celui ci en faisant partie.
    le jeu d'anouk aimee tout en minauderie n'est pas tres supportable, l' histoire tres convenue. Decevant.
    4everfab
    4everfab

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 avril 2021
    En dépit de mon affection pour certaines oeuvres de Jacques Demy, je trouve ce film totalement démodé et l'aura dont il bénéficie absolument surfaite, voire snobissime. Le jeu des acteurs est très mauvais, pour ne pas dire insupportable. Les dialogues sont nuls. Le scénario n'a aucun intérèt. La fin à l'eau de rose oû tout le monde pleure, tient du plus haut ridicule. Seules restent quelques images du temps passé dans une ville de province et la nostalgie à quoi se raccrocher.
    Cyril G
    Cyril G

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    un beau film sur l amour absolu, celui de Lola pour Michel qui l attend pendant 7 ans, l amour et ses variations, l amour et ses complexités. Il y a aussi le sens de la vie, l ennui du travail répétitif, le desanchentement des rêves non réalisés. De belles images d un monde ancien, une lenteur rassurante, des dialogues élégants, un tout qui fait de ce film une réussite
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2023
    En plein mouvement de la « nouvelle vague », Jacques Demy signe son premier long-métrage. On est en 1961. Le scénario raconte l’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’une danseuse de cabaret qui malheureusement en aime un autre. Bref, du grand classique pour un film ennuyeux compte tenu des multiples bavardages qui nuisent au rythme. En outre, les deux acteurs principaux (Anouk Aimée et Marc Michel) transmettent peu d’émotion et manquent de consistance. Bref, seules les images de Nantes en noir et blanc offrent une note poétique.
    Musomuse
    Musomuse

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2020
    Jacques Demy et ses films. Je n'aime pas spécialement son travail sur la comédie musicale. Mais alors dès que l'on entre dans son cinéma. Ça n'a rien à voir. Enfin il serait plus juste de dire que c'est tous de suite plus accessible. Car tout est plus simple et plus convenue. Pourtant ça n'a rien d'un bon film oubliable ou bien banal. C'est avec donc beaucoup de plaisir que j'ai découvert ce film si moderne. J'entends par là que c'est un scénario à la construction presque aussi proche qu'un pulp fiction. C'est aussi beau qu'une auberge espagnol. Enfin ça pourrait duré longtemps. Après tout, tout a été surement dit sur ce film qui doit être culte pour beaucoup. C'est très joli en tous cas. Je me suis sentit si proche de ces personnes. C'est si fluide, limpide et logique. S'en est rare parfois. Mais je crois que ce film m'a permis de voir ce qu'il y a dans Les Parapluies de Cherbourg et que je ne voyais pas. Autant dire que maintenant je vais essayé de me revisionner les films plus chantonnant de Demy. Pardon Jacques, je crois ne pas t'avoir compris. Autrement je ne peux que me sentir flatté d'avoir eu l'impression de comprendre ce que je regardais. L'amour c'est une essence, un carburant de la vie que certains consomme abondamment et que d'autres s'en retrouve submergé et ne savent le gérer. La maîtrise en est si dure que rare ceux qui font les bon choix pour en profiter rapidement. Mais tant qu'il y a de l'espoir. Rien est encore joué. Tout est encore à faire. Et un jour peut être on deviendra ce que l'on idolâtre sans trop l'assumé. Chose que perçoit chez ceux qui en sont maculé. En être envieux ne fait pas notre bonheur. Il faut savoir voir plus loin que le bout de son nez en définitif. Où va t-on sinon? Pas bien loin. Ou bien pas assez. Voir tous simplement pas au bon endroit.
    Voilà c'était moi et Lola. On a tous un ou une Lola. A chacun son histoire.
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