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Gregoire Vallotton
6 critiques
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1,0
Publiée le 19 novembre 2024
Incroyable que ce film fut réalisé par Spielberg tant le scénario est d'une absurdité sans nom. Toute l'intrigue tient sur un bout de papier à cigarette baignée dans une noirceur dont Steven me surprend. Et ne parlons pas du jeux des acteurs secondaires, cela fait penser à une production Ed Wood. Un vrai ratage...
Se déroulant avant "Les Aventuriers de l’Arche perdue", on pourrait se demander si c’était vraiment utile et s’il a apporté une évolution à notre célèbre aventurier. Et c’est le cas car il apprend à la fin spoiler: ce que peut représenter des objets aux pouvoirs divins . Ce qui le démarque, c’est son ambiance très sombre, le plus sombre de toute la saga, et la présence omniprésente d’un côté fantastique, plus que dans son aîné. Harrison Ford porte encore toujours bien le chapeau de l’archéologue et peut compter sur Demi-Lune, un des meilleurs assistants voire le meilleur de la saga, bien interprété par Ke Huy Quan. Le seul problème, ça reste Willie qui devient vite insupportable avec son côté diva, ce qui peut paraître logique mais qui finit par devenir embêtante. D’ailleurs, je ne trouve pas que le personnage évolue aussi bien que Marion dans le 1 : elle change du début à la fin, mais rappelle que Marion était mieux représentée. Petite mention à Mola Ram, qui a non seulement la tête des mauvais jours, mais qui demeure un antagoniste aux motivations certes classiques mais justifiées. Qui dit Spielberg, dit mise en scène au top avec toujours un jeu d’ombre et de jolis panoramas qui dépaysent. Les effets spéciaux vieillissent moins bien que ceux du premier film, mais vu la complexité des scènes d’action, ça excuse le coup. En parlant des scènes d’action, elles nous gardent éveiller mais sont plus exagérées spoiler: (les chutes en canot pneumatique, la course-poursuite en wagonnet) : faisant passer la scène du frigo dans le 4 pour crédible . La musique de John Williams reste toujours spectaculaire et a un côté plus fantastique, avec l’emploi de chœurs, et indien.
Étant le moins bon de la saga, "Le Temple Maudit" n’en reste pas moins un très bonne aventure d’Indiana Jones avec peut-être la côté plus aventureux en passant par la jungle et la présence du fantastique. Ça met le personnage plus en valeur, Demi-Lune est très drôle et il y a toujours une façon de se divertir devant cet opus.
C'est un film que je n'avais pas aimé au cinéma, en le revoyant bien longtemps après pour lui donner une seconde chance, mon sentiment a été le même. La première partie est bonne, aventureuse, amusante, et la deuxième - à partir du moment où on entre dans le temple et qu'on n'en sort plus - très décevante. C'est de l'action échevelée non stop, mais même si on peut saluer la virtuosité de la réalisation (les effets numériques n'existaient pas), cette moitié de film est terriblement redondante et lassante. On perd une bonne part de ce qui fait tout le charme des "Indiana Jones", à savoir le côté aventureux dans des espaces ouverts souvent grandioses. Je comprends bien la volonté de Spielberg de ne pas vouloir faire une redite du premier opus, mais pour moi "Le temple maudit" est de loin le moins bon film de la trilogie initiale.
Je fais partie de ceux qui placent "le temple maudit" en numéro 3 du top de la trilogie Indiana Jones, mais cela ne veut pas dire que c'est un mauvais épisode pour autant. Ce qu'on regrette ici, c'est sans doute que la quête archéologique est mise de côté, tout comme le périple à travers la planète. Ici, on part de Shanghai (avec une séquence d'ouverture certes directement pleine d'action, mais un poil longuette), on atterrit en Inde et on ne repart plus du fameux temple maudit. Autrement, en dehors d'autres longueurs, c'est vraiment du tout bon : un super casting autour d'Harrison Ford (Kate Capshaw, même si elle crie beaucoup, et Ke Huy Quan sont géniaux), beaucoup de scènes mythiques (d'action ou pas, comme le culte dîner) et, bien que plus sombre et violent, on rit toujours autant dans cet épisode. Encore une fois, Steven Spielberg propose un modèle de film d'aventures.
Bien plus sombre que le 1er film, cet Indiana Jones flirte avec des choses assez malsaines. Je l'ai trouvé assez malaisant par moments, à la limite du regardable. Bon, visuellement, on voit qu'il date des années 80, et quelque part ça fait son charme. La voix française d'Indiana Jones est par contre vraiment ratée : elle ne colle pas du tout avec son physique. Néanmoins, ça reste divertissant. C'est un bon film d'aventure, réalisé par le maître des blockbusters.
"Indiana Jones et le Temple maudit", second volet de la saga Indiana Jones, déploie un éventail d'aventures haletantes, sous la direction habile de Steven Spielberg. Spielberg, avec la complicité de George Lucas à la production, nous replonge dans les années 1930 aux côtés de l'archéologue le plus célèbre du cinéma, dans une préquelle qui ne manque ni de panache ni d'originalité.
spoiler: Le film s'ouvre sur une scène à Shanghaï mémorable, où l'échange périlleux entre Indiana Jones et le gangster Lao Che pose les premières pierres d'une aventure épique. Cette introduction, à la fois intense et pleine d'esprit, promet une odyssée palpitante. Le rythme effréné de cette séquence initiale se poursuit avec une évasion spectaculaire, marquée par l'utilisation ingénieuse d'un canot de sauvetage comme parachute - un exemple parfait de la capacité du film à mélanger action et ingéniosité.
En Inde, le récit prend une tournure plus sombre avec la découverte d'un village en détresse et la mission de récupération d'une pierre sacrée volée. L'intrigue se densifie au palais de Pankot, où l'hospitalité apparente cache des secrets sinistres et une menace terrifiante sous la forme de la secte des Thugs. Le film excelle dans la création d'une atmosphère mystérieuse et oppressante, culminant dans les profondeurs d'un temple souterrain où se déroulent des rituels effrayants.
Cependant, "Le Temple maudit" présente des aspects qui pourraient être perçus comme moins réussis. La caractérisation de Willie Scott, bien que jouée avec conviction par Kate Capshaw, est parfois réduite à celle de la damoiselle en détresse, ce qui contraste avec la représentation plus nuancée d'autres personnages féminins de la saga. De même, l'inclusion de Demi-Lune, bien qu'apportant une touche de légèreté, flirte par moments avec les stéréotypes du sidekick enfantin.
Les effets spéciaux, bien que remarquables pour l'époque, peuvent sembler datés au regard des standards actuels, ce qui peut affecter l'immersion dans certaines scènes clés. Néanmoins, ces éléments n'entament en rien la qualité globale de l'œuvre, qui demeure un témoignage de l'art du cinéma d'aventure.
La musique de John Williams enrichit encore l'expérience, avec des thèmes mémorables qui soulignent à merveille l'action à l'écran, renforçant l'immersion dans ce tourbillon d'aventures.
"Indiana Jones et le Temple maudit" est ainsi un mélange complexe de réussites cinématographiques et de quelques choix discutables. Le film brille par sa mise en scène, sa capacité à entretenir suspense et émerveillement, et par ses séquences d'action magistralement orchestrées. Il pâtit cependant de certaines faiblesses dans le développement de ses personnages secondaires et dans l'utilisation de certains effets spéciaux. Malgré ces éléments, le film demeure une pièce maîtresse du genre, témoignant du talent de ses créateurs et offrant une aventure dont l'attrait perdure à travers le temps.
"Indiana Jones et le Temps Maudit" est le deuxième épisode de la licence, et le premier à inclure Indiana Jones directement dans le titre. C'était donc un retour attendu pour l'époque, le premier film ayant été un gros succès. Malheureusement, si j'apprécie plutôt bien l'ensemble de la saga, il y a un long-métrage que je n'aime pas vraiment au sein de celle-ci, et qui est raté à mon sens. Et comme vous l'avez deviné, c'est bien de ce film-ci dont je parle. Pourtant, sur le papier, il partait plutôt bien. On retrouve une équipe qui reste dans la lignée du premier, et on s'attend donc à y voir une certaine continuité. John Williams est toujours à la musique, et il nous sert encore les thèmes marquants de la licence. Harrison Ford est toujours présent dans son rôle culte. Et Steven Spielberg réalise encore le film, avec cette envie d'explorer le monde et d'appeler au voyage. Ici, les décors seront même un peu plus variés que le premier, car si on retrouve de la beauté, on est également face à des environnements plus sombres. Toutefois, cette apparence n'a pas suffi à me faire apprécier le film. Dès le début, j'ai senti qu'il partait extrêmement mal, avec une introduction qui enchaîne les séquences ridicules. Puis, une fois que l'on est dans le cœur du récit, le tout devient rapidement très mou. L'histoire traîne la patte et ce qui faisait l'âme du premier volet semble être absent. On a peu de séquences réellement divertissantes, et le ton semble également bien différent. On laisse plus de place à l'humour, celui-ci étant assez enfantin et pas forcément très drôle, et on alterne cela avec un côté mystique assez effrayant par moments. Dans l'ensemble, l'idée était bonne, mais je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film, à cause de ce mélange de tons notamment. Je n'ai jamais réussi à trouver la menace effrayante, quand celle-ci ne cesse de se ridiculiser. Et je n'ai jamais réussi à m'attacher à nos nouveaux protagonistes, ceux-ci étant clairement insupportables. Cela passe encore pour Demi-Lune, mais pour ce qui est de Willie Scott, c'est réellement la pire aventure amoureuse que ce héros ait pu avoir. Elle est insupportable du début à la fin, elle n'arrive jamais à être attachante. Heureusement, le final se conclut par une scène d'action assez prenante, mais cela semble arriver bien trop tard pour espérer sauver le tout. L'ensemble reste donc bien décevant et je me suis franchement ennuyé devant ce projet. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance et le rythme qui caractérisait si bien le premier volet. Pour conclure, un deuxième volet qui m'a vraiment déçu.
En plus de donner des Indiens et de la seule femme du film une image datée et plus que déplorable (ce n'est que du cinéma, d'accord, et le trait est grossi à dessein, mais quand même !), ce deuxième volet de la série Indiana Jones est généralement éreintant à force de courses poursuites interminables et assez peu lisibles à l'écran. Le scénario est d'ailleurs d'une pauvreté abyssale, et peine notamment à soutenir la comparaison avec le premier, pourtant loin d'être exempt de défauts. Si ce n'est cette nostalgie que l'on ressent en revoyant des films qu'on a découverts enfant, il n'y a franchement pas grand chose à sauver ici.
Un vrai film d’aventures encore au top et bourré d’humour ( la scène du dîner est à hurler de rire). C’est mené à un rythme d’enfer et avec intelligence et décontraction : bref un excellent moment à revoir encore et encore.
Il y a bien des années que j’avais vu ce film et j’avoue que mon avis (dans mes souvenirs) était plutôt négatif. Dans les années 80, c’était la mode des films avec enfants comme "Au-delà du dôme du tonnerre", "Les Goonies", "E.T." ou "Le Retour du Jedi". Ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. Mais en le revoyant, j’ai vraiment apprécié. Il y a du rythme, de l’action, de l’humour et quelques émotions. Le couple Harrison Ford/Kate Capshaw fonctionne à merveille, avec pour cette dernière un rôle de mondaine mijaurée transportée contre son gré dans l’univers d’Indy. C'est un rôle de blonde aux antipodes de celui de la brune Karen Allen. Après le monde des nazis, bienvenue dans celui des Indiens sectaires. De plus, le message sur l’exploitation du travail des enfants est toujours d’actualité. Globalement, l’histoire est moins emballante que celle du premier film, mais l’humour est beaucoup plus présent grâce à Kate Capshaw qui force le trait. Une belle redécouverte. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
En 1984, Steven Spielberg poursuit les aventures d’Indiana Jones avec ce deuxième volet. La recherche de pierres sacrées dérobées par une dangereuse secte permet à notre célèbre archéologue (Harrison Ford) de faire claquer son fouet. Malheureusement, les meilleurs ingrédients utilisés dans l’épisode précédent sont ici simplement recyclés. Tout d’abord, le scénario est atrocement mince et truffé d’innombrables incohérences. Ensuite, l’humour reste très puéril sans aucune créativité. On a vraiment l’impression que le réalisateur a surtout souhaité se faire plaisir avec des scènes d’action fulgurante (la course poursuite en wagonnet par exemple). Bref, à cantonner au gentil divertissement familial.
Au risque d'aller à rebrousse poil des puristes, cet opus est pour moi le meilleur de la série ! Bien sur il y a des énormités dans le scenario, bien sur la trame est imprévisible, mais l'humour et les sentiments qui se dégage de ce film m'ont beaucoup plus touché que les autres épisodes . A regarder avec des yeux d'enfant pour l'apprécier à sa juste valeur !
Un épisode qui commence bien qui finit bien mais les aventures du célèbre aventuriers se passent très mal, de nombreux péripéties qui mettent le spectateur en haleine sans que cela s'arrête, en compagnie de Willie et Demi Lune qui ne connaissent rien aux aventures et ce qui les attend. Des passages violents qui peuvent impressionner aux spectateurs notamment les plus jeunes surtout mais qui peuvent amuser une minorité. Le tout arrosé d'une superbe musique signée John Williams
Et bien ca y est ce deuxième opus m'a conquis comparé au 1er. Ici je retrouve la dose de mystique, de magie, de secret que j'attendais. Steven Spielberg s'assume beaucoup sur ce film là et ça fait plaisir, de vrais décors digne d'une aventure en quête de trésors oubliés.