“Le Temple Maudit” est un préquel aux “Aventuriers de l’Arche Perdue”. Beaucoup plus sinistre et sombre que le premier volet, “Indiana Jones” poursuit une terrible secte qui a dérobé un joyau sacré doté de pouvoirs fabuleux. Il sera aidé par un gamin et une chanteuse de cabaret. Les scènes d’actions sont encore plus impressionnantes, mais moins organisées dans l’écriture de l’histoire. Entre bastons au restaurant, sacrifice dans les flammes, têtes de mort et insectes à tout-va, l’épisode propose effectivement des scènes remarquables mais qui font perdre l’humour recherchée par le spectateur. Le casting et les effets spéciaux sont quant à eux revus à la baisse et font du film un divertissement plaisant mais un peu décevant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Bien plus sombre que le premier volet avec pour thème le sacrifice humain, l'esclavage des enfants et les gourous et leur divinité sectaire, il arrive néanmoins avec un fond d'une telle dureté de garder le même humour et son esprit familial et d'aventure, une réalisation dynamique qui part dans tous les sens si bien qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, et c'est la force de cet Indiana Jones.
C'est le Disneyland pour cinéphiles aventuriers avec un florilège des classique du genre : Glissades effrénées sur les versants enneigés, course poursuite épique à bord d'un wagonnet mine, lutte endiablée sur un pont de singe décordé pour un festin de roi pour nos crocodiles affamés.
L'histoire commence spoiler: à Shanghai en 1935, où Indiana Jones, tout en se battant contre la mafia locale, rencontre Willie Scott, une chanteuse américaine de nightclub qui y travaille, ainsi que Demi-Lune, un intrépide enfant chinois de onze ans. Après s'être échappé des griffes des triades et avoir frôlé la mort, Indy et ses compagnons « atterrissent » en Inde. A Mayapore, sur le chemin qui les mène à New Delhi, où ils rencontrent des pauvres villageois qui leur parlent du Maharaja et d’une secte religieuse qui pratiquent l'esclavage de leurs enfants, la magie noire et des rituels de sacrifices humains en l'honneur d’une supposée déesse locale. Le Professeur Jones accepte d'aider ces victimes désemparées et donc de combattre ces criminels afin de rétablir la Justice, libérer les enfants et restituer la pierre sacrée vénérée par les habitants.
Certains critiques et spectateurs se sont plaints du ton plus sombre de ce deuxième épisode, qui est en fait un antépisode. Personnellement, je trouve que cette atmosphère ténébreuse est essentielle à spoiler: la critique de ce genre de sociétés féodales, asservies par des tyrans liberticides et des cultes religieux criminels, qui est la toile de fond de ce "temple maudit".
Même si, globalement, cet opus est très légèrement en deçà des "Aventuriers de l'arche perdue", le génie et le savoir-faire de George Lucas et Steven Spielberg éclate une fois de plus à l'écran pour notre plus grand bonheur.
Ce deuxième épisode d'Indiana Jones est beaucoup moins bon que le premier opus en raison des agaçants personnages de Demi-Lune et Willie Scott qui accompagnent Indiana Jones. Le film perd beaucoup en maturité en visant un public plus jeune pouvant plus facilement s'identifier à Demi-Lune et pouvant s'extasier devant la scène de la course-poursuite dans des wagonnets de mine comme s'il s'agissait d'une attraction d'un parc Disney. Finalement la scène d'ouverture dans le cabaret à Shanghai est finalement la plus mémorable du film avec la scène du pont de singe sur la rivière. Pour le reste, rien de bien marquant.
Film largement surestimé : la femme et le gosse sont insupportables ; les cascades complètement irréalistes : on est vraiment dans le n'importe quoi du divertissement familial hollywoodien. A part la musique et Harrison Ford, il n'y a pas grand chose à sauver.
Vu à sa sortie et reconnais volontiers que j’étais partagé ; et à cette idée cela sous-entendait une certaine déception que je me refusais à penser, à évoquer, à prononcer. Non, pas Indiana Jones ! Après le coup de foudre des « Aventuriers de l’Arche perdue » je ne pouvais pas être déçu. Et pourtant, en sortant de la salle, je me sentais inachevé ! Et pourtant tout avait si bien commencé. Ce générique me plongeant dans l’ambiance d’un cabaret de luxe à Shanghai des années 30, avec Kate Capshaw pour chanteuse, tourbillonnant voluptueusement dans un ballet qui rappelle les chorégraphies géométriques de Busby Berkeley. Puis s’ensuit une discussion entre Indiana Jones et un mafieux chinois. Ça ironise, ça rit jaune sans mauvais jeu de mots, ça menace et tout ça dans un humour finement maîtrisé et ô combien réjouissant. Puis c’est la lutte entre le diamant et l’antidote. Un délire bien orchestré où je souris tout en m’exclamant. Et enfin, l’invraisemblable saut d’un avion au dessus de l’Himalaya avec un canot de sauvetage pneumatique en guise de «parachute» ! Un délire de plus. Comme pour le premier volet, on ne se pose pas de questions, déjà parce que c’est bien trouvé, on reste scotché devant cette séquence - on sait pertinemment que nos trois protagonistes (Indiana, Willie et Demi-Lune) vont s’en sortir, comment ? comme ça va être amené -? mais parce qu'Indiana Jones se déguste comme une B.D et peu importe les soi-disant incohérences. Oui ça partait bien avec ce repas tout aussi délirant avec des yeux qui flottent dans une soupe, des crânes de singes ouverts en guise de sorbet. Oui ça partait toujours bien quand Indiana Jones et Demi-Lune somment Willie de les libérer d’une pièce dans laquelle ils risquent d’être réduits en bouillie. Alors pourquoi l’enthousiasme est retombé ? Parce que j’avais du mal à accepter qu’Indiana Jones gifle Demi-Lune, mal perçu cette violence plus crue comme ce coeur arraché et toujours vivant d’un pauvre homme balancé dans une fosse en feu. Un Indiana Jones nettement plus sombre que le premier. Peut-être qu’au fond de moi, je refusais l’idée que ce personnage, même dans la difficulté, perde son sourire, son optimiste. Pour moi, Indiana Jones est flamboyant. Et puis déçu de ne pas retrouver Karen Allen, déçu que l’action se déroule avant « Les aventuriers de l’Arche perdue » et j’étais bêtement perdu à l’idée que ce n’était pas une suite chronologique et par voie de conséquence aucune référence au premier. Depuis, je l’ai revu maintes fois en VHS et DVD, et l’enthousiasme a repris le dessus. Les cris incessants de Willie m’arrachent constamment des sourires, et je revis avec autant de suspens la scène où Indiana Jones récupère son chapeau de l’endroit où il aurait pu être broyé. Oui, c’est un film violent, oui c’est un film plus sombre - on dit que ce film a provoqué la création d’une classification -, mais l’aventure qui nous est donné à voir vaut aussi son pesant d’or. Une preuve de plus où certains films ont besoin d’être revus pour les apprécier. Un film qui se mérite. A voir en V.O car le pauvre Harrison Ford héritait d’une autre voix ! Mes proches s'en étaient plaints. On se demande qui joue dans ce film pour ceux qui aiment la V.F. Ça c’est un autre débat…
J’avais déjà un peu de mal avec l’épisode précédent, mais là ça vire au supplice. L’interminable séquence d’ouverture donne le ton: hystérie, mauvais goût, ethnocentrisme, invraisemblance et musique assourdissante. La suite est dans la même veine, mais en pire, avec en plus un enjeu principal dont on se fiche complètement. Il reste quelques bonnes scènes de tension et d’action, mais à part ça le film a très très mal vieilli.
Suite des aventures d'Indy avec cet Indiana Jones Et Le Temple Maudit qui fait office de prequel à ses premières aventures sorti il y a trois ans. L'histoire est dans la même veine que son prédécesseur à savoir la quête d'un objet précieux et pour cela on va revivre à peu près la même histoire mais dans un autre cadre. J'ai apprécié la scène d'ouverture qui était prometteuse et globalement la première heure que j'ai trouvé réussi mais la suite se gâte. En effet tout le passage dans la grotte avec ces couleurs rouge j'ai trouvé ça beaucoup, beaucoup trop long et ce décor et ces couleurs ne m'ont vraiment pas plu et ce jusqu’à la fin du film. Quel dommage car la première partie était emballante mais le soufflet est vite retomber. Côté casting on retrouve avec plaisir Harrison Ford qui campe toujours à merveille son rôle, Kate Capshaw qui a peur de tout tient bien son personnage et le petit Jonathan Ke Quan est parfois agaçant mais le trio fonctionne bien. Côté méchants par contre ils sont loin d'être mémorable. Pour le reste on retrouve les doses d'humour distillé tout du long, la b.o. qui fait le job et la réalisation de Spielberg que je trouve plus travaillé que dans le premier opus. Malheureusement le plus gros point noir c'est le manque de nouveauté ou de révélations car le but d'une suite ou d'un prequel c'est d'avoir une valeur ajouté mais ici on apprend rien de plus sur Indiana Jones ou sur l'univers. Au final Indiana Jones Et Le Temple Maudit ressemble énormément à l'original et n'apporte rien à la franchise ce qui est vraiment une déception.
Un film d'aventures surtout et très impressionnant, d'autant pour l'époque de son tournage. Tout est grandiose au niveau des décors. On est en Inde cette fois et notre héros, bientôt en compagnie d'une femme à la mentalité petite bourgeoise, et d'un enfant asiatique, va devoir affronter avec eux moultes péripéties. . Même si tous les dangers auxquels ils échappent, et l'humour omniprésent, discréditent un peu le propos, cela confère toutefois une légèreté dont le premier opus ne bénéficiait pas autant.
Certes moins bon que le 1er et le 3eme, mais spielberg à osé prendre quelques risques pour cet opus qui est un excelent film. L'introduction digne d'un bon james bond vaut à elle seule le coup d'oeil :)
Deuxième volet des aventures hautes en couleur de l'inénarrable Indiana Jones, un épisode peut être plus abouti mais aussi plus rocambolesque encore ! Le duo Ford/Spielberg est toujours à la manoeuvre sur une bande originale flamboyante signée à nouveau John Williams et l'on repart pour une aventure incroyable dans la jungle ce coup ci. Le gamin Demie Lune apporte une vraie plus-value ici alors que Kate Capshaw s'avère plus agaçante qu'autre chose ! Une fois encore les effets spéciaux sont assez inégaux tout du long, en revanche les scènes d'action sont excellentes et notamment cette course poursuite insensée en wagonnets lors du final. Malgré un dynamisme accru comparé au premier épisode, on s'étonne de s'ennuyer de temps en temps lors de scènes qui s'étirent et qui n'apportent pas toujours en intérêt, par contre dès que ça bouge, ça n'a pas son pareil en terme d'action ! On est sur ce qui se fait de mieux comme film d'aventure, à condition évidemment d'apprécier le genre et malgré les énormités scénaristiques et autres, je mets cette suite au même niveau que le premier opus, un excellent divertissement, culte au possible mais qui a tout de même pas mal vieilli dans l'ensemble. Toujours un grand plaisir de le revoir quand même évidemment.
J'ai vu un film... qui est une véritable légende dans le temple du cinéma Grand-Public Hollywoodien... Et on prend un petit plaisir jouissif à voir Harrison Ford prendre sa fameuse tête d'Indiana Jones pour faire des cascades toutes les plus étonnantes les unes que les autres... On ne s'arrête jamais... On s'amuse beaucoup. La séquence d'intro est géniale, la scène du repas est fantasmagorique, et franchement plus c'est gros, plus c'est beau... Indiana Jones, c'est un rythme, c'est aussi la musique de John Williams... C'est vraiment un grand moment de cinéma... Alors bien sûr, cela a qq peu vieilli... mais on rit, on sursaute, on se laisse emporter. Spielberg est un expert du cinéma familial, et là, il s'en donne à coeur joie, avec quelques scènes qui virent au "gore" mignon... A voir et à revoir...
Toujours aussi dynamique, ce second vole est marqué aussi bien par ses décors somptueux que par ses scènes cultes. spoiler: L’une d’elles, le repas dans le palais princier ou les spécialités locales ne sont du gout de note actrice principale : serpent visqueux, tête de singe, soupe aux yeux de bovins et autre gelée bizarroïde… Le temple maudit en lui-même est aussi marqué par son atmosphère pesante est sectaire. Un gourou manipulant ses disciples pour un dieux n’étant autre qu’un cratère de lave en fusion. La grande scène finale sur les falaises est elle aussi culte, de part son effet visuel sur le fameux gourou chutant du haut de la pierre. Une seconde aventure avec toujours autant d’action, d’histoire… ou presque. Mais la musique elle, n’a pas changer, pour notre plus grand Bonheur.
S’il y a un de ses films que Steven Spielberg ne cesse de critiquer, c’est Indiana Jones et le temple maudit ! Il lui reproche d’être trop sombre et violent. En effet, ce film est le plus violent et c’est même celui-ci qui est à l’origine du PG-13 aux États-Unis. Si George Lucas (n’oublions pas qu’il est le réel instigateur de la saga et que Spielberg ne s’est toujours revendiqué que comme simple réalisateur sur cette série) a décidé de rendre le tout plus sombre, c’est pour conserver la structure narrative de son autre saga à succès qu’il venait d’achever, à savoir Star wars (L’Empire contre-attaque étant le plus sombre de la trilogie). De plus, cela lui permet de retranscrire la colère qu’il ressent dans sa vie privée car il est en plein divorce. Cela permet également d’expliquer le traitement assez sexiste du personnage principal féminin, "Willie" Scott. En effet, celle-ci est une caricature de la femme capricieuse. Elle passe son temps à hurler, à être égocentrique… Bref, c’est une personne insupportable. À cette caricature s’ajoutent d’autres facilités scénaristiques. Ainsi, on y retrouve le recyclage d’un passage de La Guerre des étoiles (ou Star wars épisode IV : Un nouvel espoir) dans la séquence où le plafond descend petit à petit afin d’écraser nos héros. De même, on est surpris de voir que "Willie" Scott change de tenue dans l’avion alors qu’elle n'entre dans celui-ci qu'avec sa robe de spectacle et qu’elle n’était pas attendu dans l’avion. On peut regretter également que certains détails concernant la culture hindoue soient fauxspoiler: (ils mangent de la viande alors que les hindous sont essentiellement végétariens, on y utilise une poupée vaudou alors que cela ne fait pas partie de leurs rites…) . On est aussi surpris qu’Indiana Jones lance une pierre sur un personnage voulant frapper un enfant, ce qui indique aussitôt sa présence à ses adversaires et entraine sa capture. Il est également incohérent au sein de la saga (et non pas à l’intérieur même du film) car Le Temple maudit regorge de magie et qu’Indiana Jones dit au début des Aventuriers de l’Arche perdue (qui se situe en 1936, soit un an après) qu’il ne croit pas en cela. Enfin, il est surprenant de voir des jeunes hindous issus d’un village pauvre parler anglais (même si l’Inde était une colonie anglaise en 1935) et que le villageois qui trouve nos héros dans le canot pneumatique parle anglais puis hindou (c’est Jones qui le traduit aux autres personnages). Toutefois, ces défauts sont très facilement acceptés par le spectateur car Indiana Jones reste avant tout un spectacle de grande qualité qui regroupe plusieurs genres. Le générique (où le logo de la Paramount se fond sur un gong rendant hommage à la société britannique The Rank Organisation) se déroule ainsi sur un spectacle de music-hall directement issu des comédies musicales hollywoodiennes type Busby Berkeley (à noter que Spielberg avait déjà filmé une séquence de ce type dans le mal-aimé 1941). Cette première séquence semble également être un hommage à James Bond (Lucas avait proposé le personnage d’un archéologue à Spielberg lorsque ce dernier avait évoqué son envie de faire un film dans le style de la série britannique) car le fait qu’Indiana Jones soit en costume de soirée fait immanquablement penser au héros de Ian Fleming. Outre le côté aventures lié à la saga, Indiana Jones et le temple maudit possède un aspect horrifique beaucoup plus marqué que dans les autres épisodesspoiler: (il y a tout de même un cœur arraché !) . Cependant, Spielberg et Lucas compensent cette brutalité (on ne compte plus les morts violentes) par un humour très présent et efficacespoiler: (ils osent même reprendre le gag du pistolet du premier volet, à la différence que celui-ci est ici manquant à l’appel). Les deux registres sont d’ailleurs habillement associés dans la mythique scène du repas. Celle-ci fait d’ailleurs partie des nombreuses séquences mémorables de ce volet (qui pour la plupart sont à la base des idées mises de côté sur Les Aventuriers de l’Arche perdue) : le cabaret cité plus haut, le vol plané en bateau pneumatique, le train de la mine (ce qui renforce l’impression ressentie parfois d’être dans un immense train fantôme).. . De plus, Jones se trouve affublé d’un sidekick en culotte courte (Demi-Lune ou Short Round en V.O.) très sympathiquespoiler: (même s’il n’est pas très crédible lorsqu’il se met à faire quelques mouvements de kung-fu !) . Ainsi, même s’il faut reconnaitre objectivement quelques vrais points faibles et que sa noirceur l’éloigne des autres volets, Indiana Jones et le temple maudit est un film extrêmement excitant et regorgeant de séquences mémorables qui en fait l’épisode préféré d’une partie du public.