Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
elbandito
343 abonnés
963 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 19 mars 2007
Forest Whitaker était un étonnant Ghost Dog, il confirme son statut du géant du cinéma avec son interprétation hallucinée et hallucinante du dictateur ougandais Idi Amin Dada, personnage tour à tour inquiétant, affectueux, monstrueux puis finalement si fragile. La performance monumentale, à l'image de l'acteur, justifie à elle seule la note du film !
Le réalisateur britannique Kevin Macdonald nous fait un portrait à nature humaine du président de l'Ouganda autoproclamé Roi d'Écosse. Avec des scènes très fortes, Il nous plonge dans les arcanes du pouvoir, nous dresse un portrait sans concession du dictateur mégalomane. Le scénario de ce drame, mêlant fiction et faits historiques, nous délivre des séquences parfois violentes, parfois comiques. Il nous dépeint parfaitement ce chef d'État arbitraire : le paradoxe entre son charisme et sa peur récurrente, son autorité, sa phobie de la sécurité. Le jeu d'acteurs des premiers rôles est de tout premier ordre : James McAvoy se révèle excellent dans le rôle du docteur Nicholas Garrigan ; quant à Forest Whitaker il réalise encore une fois une interprétation magistrale.
Revu récemment et c'est bel et bien du Biopic haut de gamme avec en point d'orgue cette prestation exceptionnelle de Forest Withaker qui a sans doute joué là le rôle de sa carrière : charismatique, plein de prestance, intimidant, imposant, complexe, bref un personnage qui fascine. James MCcavoy également plein de talent dans cette relation avec ce président. L'histoire essuie tout de même quelques retombées rythmiques mais on est prit dans ce suspense et dans cette collaboration ambiguë du président ougandais et de son jeune médecjn. Le parti-pris de mise en scène choisit ici de ne pas juger la personne, mais bel et bien de restituer un instant t d'une tranche d'histoire ougandaise et écossaise avec la maturité et la puissance que ça requiert. Un grand film.
Bien que « le Dernier Roi d’Ecosse » soit une fiction, bon nombre d’événements présent dans le film se sont réellement produits en Ouganda sous le régime d’Idi Amin Dada, le rendant d’autant plus terrifiant. La première et principale louange de cette adaptation revient au charismatique Forest Whitaker dont la sidérante interprétation du dictateur africain en fait le sommet de sa filmographie. James McAvoy pour sa méritante performance et Kevin MacDonald pour sa franche et solide mise en scène sont également les bénéficiaires d'autres éloges. Une remarquable réussite.
Oscar 2007 du meilleur acteur pour Forest Whitaker véritablement bluffant dans ce rôle et qui nous montre toute l’étendue de son immense talent. James McAvoy ne démérite pas non plus, excellent dans son rôle de jeune insouciant sûr de lui qui croit que rien ne peut lui arriver. De plus, ce film est inspiré de faits historiques et de personnages réels, et basé sur le roman éponyme de Giles Foden. De plus le film a été véritablement tourné en Ouganda avec l’accord du Président décidément coopératif puisqu’il a mis à disposition l’armée et ses ministres. Le dépaysement est total et nous apprend bien des choses sur une période bien sombre de l’Ouganda que bon nombre de personnes ignore, mis à part peut-être les Ougandais eux-mêmes, voire les habitants des pays voisins. D’ailleurs on ne voit absolument pas passer les deux heures de film alors asseyez-vous et savourez…
Un œuvre puissante et captivante sur un célèbre dictateur ougandais portée par l’énorme interprétation d’un Forest Whitaker en transe (Oscar du meilleur acteur).
Un excellent film qui retrace un fait plutôt méconnu de l'Afrique. Forest Whitaker est tout simplement énorme ( et terrifiant) dans le rôle de ce dictateur fou.
Le thème avait de quoi séduire, et ce n'est pourtant qu'a moitié convaincu que l'on ressort de la salle. Autant le film commence assez fort, autant il subit une forte panne au deux tiers. Peut être cela est du à une mise en scène plutot moyenne, manquant un peu de relief, et n'arrivant pas à rendre le film aussi intense qu'il le devrait. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir : le film comporte certains passages littéralement excellents et forts, porté par la prestation puissante de Forest Whitaker, très bien épaulé par le jeune James McAvoy. De plus le thème de l'aveuglement est très bien rendu, et de voir jusqu'ou on peut aller dans la complaisance également. Surtout que dans l'ensemble les personnages sont assez forts. Sans petre totalement convaincant donc, Le Dernier roi d'Ecosse reste un film fort méritant qui mérite tout de même le respect.
Film poignant mélangeant faits réels et fictifs avec habilité, Le Dernier roi d’Ecosse de Kevin Macdonald est un excellent film retraçant une partie de la vie du dictateur Idi Amin Dada. Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d’aventure et décidé à venir en aide à la population. Plusieurs jours après son arrivée, il est amené à faire la rencontre du nouveau leader du pays Idi Amin Dada car celui-ci vient d’avoir un accident de voiture. Faisant forte impression avec sa façon de garder son calme et sa franchise, Amin Dada, fasciné par la culture écossaise, propose à Nicholas de devenir son médecin personnel. Séduit par le charisme du chef de l’Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Devenu confident du dictateur, piégé au cœur de la mégalomanie meurtrière d’Amin Dada, Garrigan, témoin d’assassinats et d’enlèvements, devient malgré lui peu à peu complice d’un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle. Réalisé par Kevin Macdonald, Le Dernier roi d’Ecosse est le premier film à mettre en scène une partie de la vie du dictateur qui a régné sur l’Ouganda entre 1971 et 1979 : Idi Amin Dada. Le film mélange à la fois réalité et fiction car l’histoire avec le médecin est purement inventée pour les besoins de scénario mais il n’empêche que ce film dénonce tout de même les violences commises pendant ce régime brutal instauré par Idi Amin Dada qui a fait tuer plus de 300 000 personnes en Ouganda que ce soit dans la population ou dans ses proches car se croyant entourer de traitres et était devenu complètement paranoïaque. Dans Le Dernier roi d’Ecosse ce qui par contre nous scotche à notre siège c’est la représentation du dictateur interprété ici par un impressionnant Forest Whitaker qui reçut l’Oscar du Meilleur acteur en 2007 pour sa performance inoubliable dans le rôle d’Amin Dada. Pouvant passer d’un visage sympathique et à la fois drôle à un visage inspirant la terreur et la peur, Whitaker montre un dictateur fou et violent qu’on disait même cannibale à ses heures perdues ! Totalement bluffant en dictateur Whitaker entre dans le cercle des acteurs ayant interprété ces personnages de dictateur de manière réaliste et poignante, je pense par exemple à Bruno Ganz pour son rôle d’Adolf Hitler dans La Chute. Mais n’oublions pas l’autre acteur principal du film, James McAvoy, qui lui aussi est superbe dan son rôle de médecin naïf entraîner dans la folie meurtrière d’Amin Dada. Film à la fois émouvant, violent, quelques scènes sont vraiment insoutenables, réaliste et intéressant sur les situations politiques et sociales que vivent ces pays sous des régimes de terreur comme celui-ci, Le Dernier roi d’Ecosse est un excellent film historique sur une partie de la vie d’Amin Dada.
Le parcours d'admin dada devrait foisonner de choses à raconter,pourtant le réalisateur ne fait qu’aplatir le sujet dont il veut traiter. C'est bien trop simpliste et sans profondeur,pour arriver à quoique ce soit. Il ne sort absolument rien du dernier roi d'ecosse,c'est fade et ce genre de personnage est loin d’être fade.
Un film édifiant qui retrace l’accession au pouvoir du dictateur sanguinaire Amin Dada à travers le regard d’un jeune médecin européen. C’est sans doute ce parti pris scénaristique qui rend "Le Dernier Roi d’Ecosse" si accessible à un large public, la mise en scène énergique de Kevin MacDonald ayant, en outre, le bon goût de ne pas sombrer dans l’austérité trop souvent de mise dans ce genre de production. On se prend d’ailleurs à partager l’admiration du héros pour Amin Dada, dirigeant affable et original… avant de découvrir sa folie intérieure et les exactions qu’il commet quotidiennement (la terrible scène du corps démembré de l’épouse du dictateur reste longtemps accrochée à l’esprit). En ce sens, la volonté d’identification du spectateur au personnage joué par l’épatant James McAvoy a parfaitement atteint son but. L’interprétation du jeune acteur est d’ailleurs souvent oubliée par les critiques alors qu’il réussit l’exploit de tenir tête au monstre du film, l’époustouflant Forest Whitaker (oscarisé pour l’occasion), qui campe un Amin Dada tout simplement terrifiant. Quelle grandiose idée d’avoir confié ce rôle de dictateur psychopathe à un acteur connu pour ses prestations empreintes d’humanité. Ce choix apporte beaucoup au portrait, tout en contradiction, d’Amin Dada et confère une formidable richesse au film. Le reste du casting souffre un peu de la place prise par les 2 personnages principaux mais on retiendra quand même la présence de Gillian Anderson en humanitaire, de Kerry Washington en épouse volage et de David Oyewolo en médecin local. Enfin, "Le Dernier Roi d’Ecosse" dresse un portrait assez impitoyable mais juste de la situation en Ouganda dans les années 70, en rappelant la responsabilité des occidentaux et en traitant avec une certaine subtilité la légende autour d’Amin Dada (on appréciera notamment l’allusion aux pratiques cannibales ainsi que son goût pour les décorations fictives). Kevin Macdonald signe donc un film particulièrement réussi qui, ironie du sort, a peut-être pour seul défaut d’être trop accessible et ainsi de manquer d’une certaine hauteur qui lui aurait permis de prétendre au statut de classique du 7e art.
Le Dernier roi d'Ecosse c'est un Forest Whitaker absolument épatant, un splendide James McAvoy et d'excellentes Gillian Anderson, Kerry Washington, c'est une réalisation bien trouvé, une superbe bande son, des supers décors et une histoire percutante, Idi Amin était un gros malade !