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Un visiteur
2,5
Publiée le 7 septembre 2007
Forest Withaker mérite largement son Oscar et Golden Globe. Il interprète son rôle magistralement. Mais c'est a peu près tout. Même si c'est tiré d'une histoire vrai, on n'y croit pas trop. James McAvoy est bon aussi.
La prestation de Whitaker écrase massivement le film qui n’a pas le traitement que suppose ce genre de numéro d’acteurs. De plus, toute précision politique est impossible tant le réalisateur s’enlise dans un flou scénaristique franchement peu intéressant.
Mac Donald prend le film comme il faut. On ne s'ennui jamais De bonds rebondissement et un Forrest Whitaker parfait et magistral pour ce role fait pour lui!!!
Cette évocation d'un grand dictateur Ougandais vaut essentiellement pour l'interprétation transcendantale de Forest Whitaker, je ne serais donc pas très original et irait dans le sens des critiques dithyrambiques lues ici et là et approuvées d'ailleurs aussi bien par l'académie des Golden Globes que celle des Oscars. Il est en effet assez hallucinant d'observer sa façon de transformer littéralement son visage d'une seconde à l'autre, il est aussi terrifiant que charmant et ça c'est ce qui fait le plus peur.
Par contre, certaines scènes paraissent louches voire sonnent faux et le personnage de l'Ecossais qui se retrouve en Ouganda par hasard, frise la naïveté à tel point qu'on ne s'attache pas à lui alors que l'idée consistait à jeter un regard d'occidental sur cette histoire. Cela semble parfois trop prévisible comme le fait qu'il tombe amoureux d'une des femmes délaissées du dictateur. Bref, à voir tout de même pour l'aspect historique.
Les années passent et mon point de vue sur ce "Dernier roi d'Écosse" n'évolue pas d'un pouce : beaucoup de bruit, de nominations et de récompenses pour peu de choses. Si le film n'est pas insupportable à regarder, il n'en demeure pas moins très incomplet. Pour ce qui est des faits réels, pas une seule fois on ne nous parle du rôle des Britanniques dans l'instauration et le maintien de la dictature d'Amin Dada. Pas une seule fois on ne nous parle du soutien soviétique mis en place à partir de 1972 et pas une seule fois on ne nous parle du désastre économique provoqué par le régime ougandais. Tous les sujets qui fâchent et qui restent à éclaircir sont ici totalement laissés de côté. Pour ce qui relève du fictif, ce n'est pas mieux. Et pour cause, ce jeune médecin écossais n'a absolument rien d'intéressant. A tel point que l'on arrive même pas être convaincu par la grandeur d'âme dont on le dit animé. Ici, seulement deux choses réussissent à convaincre : la personnalité même du dictateur, on l'on découvre une facette bonhomme doublée (mais ça, on le savait) d'une cruauté rarement vue depuis la fin du régime en 1979. Et puis il y a Forest Whitaker, totalement immergé dans son rôle et campant un Amin Dada presque plus vrai que nature.
Quelques petites facilités adoptées. Pour le reste, une interprétation intense et habitée de Forest Whitaker qui contribue grandement à faire basculer ce récit initiatique à cadre historique en thriller à dimension politique. La réalisation nerveuse contribue à nous faire osciller entre la vision de Nicholas et l'horrible réalité tout en soulignant les rouages du pouvoir et les excès dictatoriaux. Marquant.
Le problème de ce film, est que le rôle du dictateur écrase tout le reste et la verve communicative de l'acteur rendrait le tortionnaire presque sympathique tant le rôle du jeune medecin arriviste est ambigu, par contre et ce ne sont pas les scenes un peu gore dans le dernier quart d'heure du film, qui y change quelque chose. En fait le huis clos ou l'on cantonne l'action nuit aussi a l'enssemble. Les crimes sur la population restant non montrées et evasives, cette denonciation d'idir amin dada est un peu ratée presque inconsciemment complaisante par moment grace a l'exceptionnel Forest Whitaker qui endosse le rôle. A voir quand meme ! P.S : a voir absolument en V.O !!
J'avais découvert ce film partiellement il y a quelques années mais une scène m'avait tellement choquée que je n'ai jamais trouvé le courage de regarder l'ensemble en reprenant dès le début. C'est chose faite, donc Le dernier roi d’Écosse est à classer dans cette courte liste de biopic abouti. Concernant l’intégrité de la démarche, on peut se poser la question, toujours est-il que ça n'impacte que très peu la réussite du film. Qui est d'ailleurs en grande partie grâce au talent de Whitaker, qui parvient à retranscrire avec un charisme incroyable toute l'ambivalence de l'ancien dictateur de l'Ouganda. A lui seul, il correspond à la bonne raison de voir ce film. Je suis aussi très fan de James McAvoy (la révélation à l'époque), qui interprète un médecin fictif auquel il est facile de s'identifier. En ce qui concerne la fameuse scène, outch, elle est toujours là et assez traumatisante sérieux... Même s'il y a une grosse partie inventée pour les besoins du film, on reste convaincu dans la globalité tellement la sensation d'être pris au piège est omniprésente. Le dernier roi d’Écosse, un portrait déroutant.
Forest Whitaker, assez proche physiquement d'Idi Amin Dada, a su capter les attitudes du Dernier roi d'Ecosse de façon saisissante, notamment la dualité du dictateur ougandais.
Film documentaire sur un dictateur terrible qui a sévit dans les années 70. Réellement immersif grâce aux décors posés et aux acteurs crédibles, le film arrive à accaparer le spectateur et l'éclaire sur une sombre période de ce pays.