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this is my movies
714 abonnés
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2,5
Publiée le 27 août 2016
Documentariste remarqué passé à la fiction avec brio, K. Mc Donald nous raconte içi l'histoire d'un jeune médecin écossais qui va se retrouver au service de Idi Amin Dada, un des dictateurs les plus sanguinaires du continent africain. Ce qui aurait pu donner lieu à un thriller palpitant n'est rien de plus qu'un énième film sur l'Afrique, ses drames, ses massacres, ses politiques fantoches et le tout sous le regard bienveillant des pays occidentaux (ici, l'Angleterre). La mise en place est intéressante et l'on s'attache assez vite au destin de ce médecin qui profite allègrement de sa position tout en ouvrant peu à peu les yeux sur la personnalité de son fascinant employeur. Ce dernier est interprété avec beaucoup de talent par F. Whitaker, tout simplement étourdissant, s'effaçant complètement derrière le personnage, frôlant parfois le sur-régime mais sans jamais donner l'impression de cabotiner. Le hic, c'est que le scénario s'attache plus aux destinées sentimentales de notre héros (fictif, un comble) bien fadasse en définitive plutôt qu'à retracer le parcours du dictateur. Il en résulte un film qui ne décolle vraiment que dans les dernières 20 minutes, assez décevant au final même s'il porte la patte d'un metteur en scène doué, dont on sent qu'il vient du documentaire (tout comme P. Greengrass et P. Travis entre autres). D'autres critiques sur
Le dernier roi d'Ecosse est un film magnifique porter par une mise en scène et une distribution assez fabuleuse. Tout a déjà été dit sur les nombreuses qualités du film et notamment la fin assez choc. Ce que je trouve dommage c'est qu'aussi bien sur les affiches que dans la presse on ne parle que de Forest Whitaker, alors certes il mérite son oscar, certes sa prestation est assez hallucinante mais je vois nul part des critiques sur la prestation de Gillian Anderson alors que c'est lui le héros du film. Il n'apparaît même pas sur l'affiche, dommage. Enfin bon quoiqu'il en soit le film est sidérant de réalisme et il fait froid dans le dos. Une réussite indéniable.
Ce dernier Roi d’Ecosse fera date. La mise en scène, certes plutôt classique, est irréprochable. Le choix de la pellicule pour rappeler les années 70 est très réussi. La prouesse de Whitaker est éblouissante. Quant à la prestation de James McAvoy, elle laisse augurer une longue et prestigieuse carrière. Certains rôles secondaires laisseront eux aussi une impression très forte dans nos mémoires. Le sujet du film, le personnage d’Idi Amin, est d’autant plus poignant qu’il est très représentatif des nombreux dirigeants qui ont ensanglanté l’Afrique. Porteurs d’espoir au début, sources de désespoir après quelques temps de règne. Le portrait saisissant du jeune idéaliste est, lui aussi, fort intéressant. Il semble avoir mis fort mal à l’aise de nombreux pseudo critiques, car il a dû leur renvoyer en plein visage, l’attitude naïve et finalement nocive de nombreux inter mondialistes. Cette attitude d’occidentaux auto flagellationistes qui dure depuis près de 30 ans a consisté à ne voir en l’Afrique que l’innocente victime des sales capitalistes occidentaux manipulateurs, occultant le fait que la manipulation pouvait venir des dirigeants africains eux-mêmes. Le film montre d’ailleurs avec justesse combien sous prétexte de tenir la dragée haute aux anciens colonisateurs, Idi Amin, tout comme Manguistu, N’Guéma, plus récemment Mugabe ou d’autres encore, n’a fait que remplacer les anciens maîtres, et plus cruellement encore dans la perpétration des horreurs, car dépourvus de la retenue due à la bonne conscience occidentale. Le film semble hélas surfer encore sur cette fibre auto-flagellationiste occidentale car plusieurs répliques laissent entendre que ce sont les britanniques les seuls et vrais responsables, puisqu’ils ont mis Idi Amin au pouvoir. La naïveté est là encore de mise. Idi Amin a été élu président de l’Organisation pour l’Unité Africaine par les chefs d’états africains eux-mêmes, au moment où aucune de ses exactions n’était ignorée.
Le réalisateur Kevin MacDonald a choisi de traiter à l'écran une partie de la vie du dictateur ougandais Idi Amin Dada en mêlant fiction et réalité. En effet , il est parti du point de vue d'un jeune médecin anglais fraîchement diplômé qui devient son médecin officiel de famille et surtout son plus fidèle conseiller , jusqu'à entretenir avec lui une relation père-fils à double tranchant dont il ne ressortira pas indemme. Un parti pris relativement intelligent qui arrive à faire dévoiler toutes les facettes de ce général éxubérant , fantasque et bouffon aux yeux du monde et sanguinaire avec la population de son pays. Le médecin anglais incarne donc la charnière entre ces deux visions , celle du monde occidentale qui le voit fou mais innofensif face à la vision ougandaise qui voit ses compatriotes disparaître de manière mystérieuse et soudaine. Cet ambivalence est notable dans le film qui à de nombreuses reprises passe du biopic classique de son héros à une comédie politique parce que "Le dernier roi d'Ecosse" possède quelques scènes particulièrement cocasses qui après nous font regretter d'avoir rire car on est face à un des plus grands monstres du 20ème siècle. La gêne monte chez le spectateur à de nombreux moments , et malheureusement à tendance à nous faire décrocher par moments. Heureusement , Forest Whitaker est la pour nous replonger dans l'histoire et plus nous lâcher , en effet son interprétation d'Amin Dada est le gros point fort du film , il arrive à incarner toutes les ambiguités du dictateur , bouffon mais sanguinaire , attachant mais paranoiaque et surtout un grand manipulateur. "Le dernier roi d'Ecosse" est donc un film au point de vue assez sarcastique et assez critique sur la position du monde occidentale à l'époque du règne d'Amin Dada qui ne voyait en lui qu'un général illuminé et c'est bien plus tard que l'horreur qu'il a semé dans son pays a enfin était dévoilé. Choquant , gênant mais intelligent et grand bravo à Forest Whitaker.
Un bon film qui, en cette période pré-électorale, nous rappelle avec à propos que sous certaines latitudes et à certaines époques, la politique était un jeu où on risquait un peu plus que de perdre aux élections. Surtout, une démonstration assez brillante sur la fascination que peut exercer un personnage charismatique et sur la capacité d’aveuglement que l’on peut atteindre une fois qu’on s’est entiché de lui. Sans doute une leçon pour chacun d’entre nous. La tension monte, monte, le cauchemar se fait de plus en plus présent, d’autant plus oppressant qu’il reste quasi-invisible... jusqu’aux séquences paroxystiques de la fin. Et la semi-happy end ne dissipe en rien le malaise, presque la mauvaise conscience qui s’empare du spectateur d’avoir été autant manipulé que le jeune médecin écossais d’Amin. Le film est naturellement porté par la grande prestation de Forest Whitaker, maintes fois saluée et récompensée – avec raison. Super travail aussi du réalisateur et du directeur de la photo pour rendre les couleurs de cet Ouganda des années 70 où terreur et soif de vivre s’entremêlaient dans une atmosphère morbide de fin du monde. Un film dont on ne ressort pas complètement indemne.
"Le Dernier roi d'Ecosse" est un film au double visage. D'un côté la réussite technique avec une réalisation soignée, une photographie impeccable à travers laquelle on trouve une atmosphère qui retranscrit bien "l'ambiance" africaine et enfin un Forest Whitaker parfait et qui s'est parfaitement approprié le rôle d'Amin Dada. Mais de l'autre côté, le fond m'a laissé complètement de glace. Tout d'abord parce que je ne me suis pas du tout attaché au personnage campé par James McAvoy et comme l'histoire est narrée de son point de vue... Il y a ensuite la gravité du contexte qui est assez mal retranscrite, hormis lors de 2 ou 3 scènes, on a pas vraiment l'impression d'apprendre grand chose sur ce qui s'est passé à cette époque et c'est plutôt frustrant. Dernier point, et non des moindres, je ne me suis pas retrouvé diverti par ce film alors que c'est tout même la fonction première du cinéma. Dans ces conditions, difficile de mettre une bonne note, mais aux vues des qualités difficile d'en mettre une mauvaise, la moyenne me semble donc justifiée.
Un film magnifique et dur à la fois. Tout commence sur un ton presque humoristique. Très vite on s'attache à ce jeune médecin et à ce nouveau président. Mais plus le film passe et plus la folie fait son apparition et plus le film devient dur, voir même difficilement supportable. Très bien mené par un Forest Whitaker qui nous montre son incroyable talent et un James McAvoy, plein d'émotion qui ne laisse pas indifférent. Un grand film !
"Glups" : onomatopée zouzbèke inventée par Priort au moyen-âge. C'est ce son qui sortit de la bouche de yoyo114 quand il acheva "le dernier roi d'écosse", thriller historique mémorable. Les plans très serrés et la caméra virevoltante nous plonge de façon viscérale dans cet Ouganda dirigé par Amin Dada. L'histoire (fictive) de Nicholas Garrigan, est absolument passionnante. D'abord séduit par le côté gentil et enthousiaste d'Amin (et aussi guidé par son envie de gloire), Nicholas accepte d'être le médecin personnel du président. Mais la situation se dégrade et Amin découvre une facette plus noire, plus sauvage. L'histoire tourne au cauchemar le plus pur, avec un suspense à rebours qui nous tient en haleine jusqu'au final quasi-insoutenable, qui marquera les plus sensibles. Et la prestation gigantesque de Whitaker. Un must.
« Le dernier Roi d’Ecosse » est film sur le cauchemar du peuple ougandais, leurré par un fou égocentrique, à la fois monstrueux, fragile, fantasque et manipulateur. Forest Whitaker, assez proche physiquement d'Idi Amin Dada, l’interprète avec une puissance émotionnel qui tend vers l’incarnation. Il habite son personnage avec une intensité constante, performance mémorable et jubilatoire. James McAvoy est également talentueux et nous transporte dans cette relation avec ce président qui sait appuyer là où il faut pour utiliser la vanité de son protégé. Le scénario adapté de l'œuvre éponyme de Giles Foden conduit à un film passionnant sur la folie humaine et l’ivresse du pouvoir. Les paysages sont splendides, les images colorées, sur fond de colonialisme à peine déguisé. Le film pose également le sujet et la question de la place des rituels, coutumes, pratiques ancestrales des tribus et clans africains, se heurtant avec notre vision de la modernité, du progrès, de la démocratie. Le film prend le parti de les mettre en images et en chants incantatoires pour mieux les transcender. On ressort de ce voyage dérouté mais heureux d’avoir découvert cette pépite cinématographique.
Forrest Whittaker est très bien mais il est regrettable que le réalisateur ait cru bon d'infantiliser ainsi Idi Amin Dada (et donc quelque part de le déresponsabiliser ...). Le film aurait eu besoin de la démesure d'un Werner Herzog (style Aguirre ou Fitzcarraldo).
Finalement assez éloigné du roman, Le dernier roi d'Écosse reste un chef d'œuvre hors du temps, on respire avec les acteurs, chaque souffle agit comme une claque. L'interprétation est grandiose et le rythme est maitrisé de bout en bout. Magistral.
Le film commence joyeusement avec le jeune Nicholas Garrigan, médecin en quête d'aventure dans un Ouganda en pleine restructuration. Puis, plus on avance et plus on ressent comme une atmosphère pesante et on découvre l'horreur d'un dictateur Ougandais. D'un côté, on s'offusque devant tant d'insouciance et de naïveté de la part de Garrigan (James McAvoy). Et de l'autre côté, on est terrorisé par le jeu de Forest Whitaker qui tient certainement là, le rôle de sa vie d'acteur. Autant vous dire que ce film biopic fait partie de ceux qu'on a du mal à oublier.
film trop violent mais qui montre bien la realite en ouganda , foreste whitaker enterprete sonrole avec serieux et conviction tandis que james mcavoy a l'air un peu perdu dans celui du conseiller-medecin
Une performance d'acteur ne fait pas forcement un bon film et c'est même presque toujours le contraire puisque un chef d'oeuvre cinématographique est avant une question de metteur en scène et d' équipe de tournage. Le grand mérite du ''dernier Roi d'Ecosse '' est de nous retracer la vie d'un dictateur devenu fou en partie par la griserie du pouvoir et surtout parce que le système politique de son pays le permettait. Voir l'Afrique ainsi ne peut que porter à la réflexion. Quant au film lui même ,il ne mérite guère d'éloges. La violence y est utilisée sous une forme de sadisme sans en assumer pleinement le risque. Autant les grands reporters de guerre ont des raisons de ne montrer que des images fugitives,autant ici le réalisateur n'a aucune raison de multiplier les plans à une vitesse excessive...Entre les ralentis de certains et la précipitation des autres, le cinéma actuel est malade. Il pense trop à flatter les mauvais goûts d'un public sans culture cinématographique. Un bon film se revoit et la troisième vision est la meilleure. Celui ci n'en supporte pas une seconde...Il n'y a rien à rajouter sur la forme. Sur le fond le personnage du jeune médecin complètement fictif (le contexte local et politique étant respecté)il y a beaucoup à dire. D'abord, il est sans caractère alors qu'il en montre face à son père et en choisissant l' Ouganda,ensuite plus naïf tu meurs mais au point de faire un enfant à l'une des femmes du dictateur, tu meurs deux fois...Trop c'est trop. Le plus grave,c'est que si l'on comprend bien qu'il serve de faire valoir terne à Amin,il reste tout de même le personnage numéro 2 du film alors qu'il est éclipsé par Kay Amin Dada ou même Jonah Wasswa. Bref j'ai été bien déçu.
Un excellent biopic de Kevin McDonald avec Forest Whitaker dans le rôle du dictateur Idi Amin Dada de l'Ouganda !!! Oscar du meilleur acteur en 2007 !!! Avec James McAvoy ( X-Men : Le Commencement) , Gillian Anderson ( la série TV culte et les films X-Files) , Kerry Washington ( Ray, Mr & Mrs Smith, les 4 Fantastiques, les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent , Django Unchained ) , David Oyelowo ( La Planète des singes : Les Origines , la Couleur des Sentiments, Paperboy, Jack Reacher, Lincoln, Le Majordome , Intersellar) , Simon McBurney ( A la croisée des mondes : la boussole d'or , The Duchess, Mensonges d'Etat, Robin des bois, Harry Potter et les reliques de la mort parti 1 , Jane Eyre, la Taupe ) !!! Golden Globe 2006 : Meilleur acteur (Forest Whitaker) !!!