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L'homme le plus classe du monde
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3,0
Publiée le 10 juin 2013
Voila typiquement le genre de film que j'aurais aimer apprécier, mais qui m'a littéralement laissé de marbre. "Lady Vengeance" est un film incroyablement froid. On ne ressent rien, on s'attache à aucun personnage, on se fout royalement du scénario dont l’existence n'est qu'un prétexte à nous montrer de belle images (à mes yeux le gros point fort du film, il faut le reconnaître). Lady Vengeance n'est pas un mauvais film, mais l'idée principale aurait mérité d'être mieux traité.
Et voilà Park Chan Wook nous livre le dernier volet de sa trilogie sur le thème de la vengeance, un an après l'excellent Old Boy. Et on est à nouveau agréablement surpris! L'esthétique est toujours aussi parfaite avec ses couleurs symboliques(ici le rouge très important en contraste avec le blanc), ses éclairages sombres, ses décors étudiés... L'histoire est plus que poignante et plus complexe avec cette femme en quête de rédemption en accomplissant sa vengeance contre celui qui aurait dû purger sa peine( l'excellent Min-Sik Choi, dans un rôle très différent de celui tenu dans Old Boy). Certaines scènes, très émouvantes voire choquantes nous font même pleurer. L'ambiance malsaine est toujours de mise mais instore une nouvelle vision de la part du spectateur, et très différente des volets précédents. Le montage et la mise en scène ici sont plus étudiées, d'abord avec de nombreux flash back qui peuvent au début nous perturber mais ensuite nous éclairent, puis ensuite avec de très beaux mouvements de caméra et des gros plans qui nous mettent mal à l'aise. La violence est aussi moins présente mais toujours synonyme de souffrance surtout avec cette scène à la fin qui nous fait tout de suite penser à l'une des oeuvres de Agatha Christie. Malgré les thèmes récurrents, ces personnages torturés, le réalisateur laisse place à l'émotion dans ce dernier volet, et grâce notamment à son interprète principale qui frise la perfection dans son jeu, le film dégage une véritable intensité, nous prend aux tripes immédiatemment, bref, c'est un film parfait, émouvant, qu'on est pas prêt d'oublier, qui nous marque, et ce de façon indéllibile. Le réalisateur coréen bous livre un vrai chef d'oeuvre!
Un thriller coréen qui parait bien fade à côté de l’excellent "Old Boy" du même réalisateur et constituant lui aussi la trilogie de la vengeance. Même si l’esthétique est belle, la construction du film, quant à elle, est prétentieuse et confuse, présentant beaucoup de lenteurs, de redondances, de flashs-back et un rythme poussif et inégal. Une réalisation très ennuyeuse dans laquelle on trouve très peu d’intérêt à suivre la revanche de son héroïne !
De Park Chan-wook, j'avais déjà vu "Old Boy", oeuvre qui sans m'avoir totalement conquis n'en était pas moins rendue fascinante par son originalité et qui contient un des rebondissements les plus surprenants qui soient du cinéma. Mais là non seulement je n'ai pas été totalement conquis... en fait je n'ai pas du tout mais alors pas du tout conquis. La seule chose que je me suis dit en fait, c'est comment avec un thème aussi fort et choquant on arrive à réaliser un film aussi raté ??? Au lieu de développer un semblant de réflexion sur le bien-fondé ou pas de la vengeance ou au moins de raconter une histoire, le cinéaste se contente d'aligner les séquences qui se veulent chocs, les effets cliquants de mise en scène, les digressions qui alourdissent inutilement l'ensemble. Forme indigeste, fond inexistant, cela donne quelque chose de très confus et très vite inintéressant.
" La vengeance d'une femme peut parfois être terrible" euh effectivement j'ai pu le constater, pas sûr que celle de Lee Geum Ja soit égalée ceci dit !! le montage du film est très bon alliant le sentiment poétique au côté déluré et une grande part de cynisme qui enveloppe le film !! Dommage que le film soit sans surprise et très convenu
Lady Vengeance est le moins bon film de la trilogie de films de vengeance de Park Chan Wook , après l'excellent Old Boy et le magnifique Sympathy for Mr Vengeance, lady vengeance parait fade . ça tourne en rond et beaucoup trop de lenteur , la force du film vient du scéanrio bien écrit , et la vengeance tres bien réfléchis . Un film a voir au moins une fois pour les fans de Park Chan Wook ou de cinéma Coréen
La clôture d'une trilogie ayant comme thème la vengeance par Park Chan-wook. Après l'excellent Old Boy, Lady vengeance est concrètement une déception irritante. J'ai suivi avec grand intérêt les soixante dix-minutes de cette femme qui une fois sa libération de prison, elle à pu méditer durant tout ce temps sa vengeance (même cas que dans Old Boy...) . La réalisation est somptueuse, des petites scènes qui ont bien l'intention de choquer, et enfin un ange qui ne veut plus être gentille jouer par la magnifique actrice Yeong-ae Lee. Mais les personnages manque de l'épaisseur, peu d'émotion et le Park est bien trop gourmand. Les trente dernières minutes sont comme de trop, il rallonge, on sent qu'il veut maintenir une histoire déjà creuse.
Dans l'ombre du chef d'oeuvre Old Boy, "Sympathy for Lady Vengeance" reste diaboliquement bon. La musique est magnifique, la mise en scène remarquable, le seul défaut trouvable serait le personnage principal ne suscitant pas suffisamment d’intérêt, et le manque de "réponses" auxquelles Old Boy nous avait habitué. Sans chercher la petite bete, Lady vengeance est une réussite.
Re-visiter le mythe de la femme fatale à travers une vision novatrice, c'est bien. Servir un condensé d'"Old Boy" en nettement moins habile, ça me laisse comme qui dirait plus sceptique. "Lady Vengeance" sorti en 2005 est en fait le dernier volet de la trilogie dite "de la vengeance" réalisée par Park-Chan-Wook alors forcément, ses plus humbles serviteurs utiliseront cette donnée comme un alibi de son incapacité à se renouveler... Je m'explique rapidement : sous prétexte qu'il a orchestré trois longs-métrages autour d'un même thème, le metteur en scène se croit permis de copier bêtement (dans un contexte différent et sans que cela ne soit jamais justifié) certains des éléments qui ont fait la force visuelle de ses succès précédents. Ainsi a-t-on droit à un grand nombre de scènes sous la neige (très blanche, symbolisant la pureté salie par la suite, que c'est fin !) et à une succession d'intermèdes musicaux classiques certes fort jolis mais souvent totalement inutiles (si ce n'est de provoquer ce décalage entre douceur et justesse du son avec la violence et la cruauté des actes montrés ici, merci c'est déjà-vu mille fois). Les travellings très lents et longs sont bien entendus présents (sinon on ne reconnaîtrait pas le style de ce brave Park-Chan-Wook), de même que la photographie carte postale et les couleurs criardes pour les retours en arrière, gratuits et mal utilisés (car transformant en brouillon une intrigue déjà peu passionnante à la base). Globalement, on s'ennuie beaucoup et on se demande souvent pour quelles raisons le metteur en scène s'est-il lancé dans cette aventure ? Le fond inexistant et la forme creuse (typique du petit malin qui croit pouvoir épater la galerie en répétant quinze fois la même figure de style) ont tendance à décourager. Le seul point intéressant relève du visage magnifique de l'actrice principale, donnant un charme délicieusement macabre et fascinant à un film raté. Elle est parfaite dans le rôle et belle à en tomber par terre...
Le moins bon des films du cycle de la vengeance. On n'a que peut d’intérêt à suivre le parcours de son héroïne,il a beau lui arriver tout un tas de choses,dont on comprend l'horreur celle ci n'est pourtant pas palpable. Et ce à aucun moment du film,Park Chan-Wook fait pourtant tout pour que l'on comprenne les états par lesquels passe cette femme,mais rien n'y fait. C'est beau mais terriblement vain.
On retrouve toutes les qualités et les vices de ce réalisateur coréen dans ce film. Mais l'ensemble m'a paru suffisamment étincelant et habile pour me faire passer un très agréable moment de cinéma.
Après un bon "Old boy", Park Chan-wook continue sur le thème de la vengeance. Mais entre scènes brouillons et longs plans statiques, "Lady vengeance" n'est ni captivant ni réussi esthétiquement.
Y’a du style, la musique est jolie, mais c’est tout. C’est fouillis, encombré par des éléments qui n’apportent rien au film mais c’est surtout des émotions qui ne passent pas, on n’arrive pas à avoir de la peine, de l’affection, n’importe quel sentiment en fait, à l’égard de l’héroïne ou des autres personnages du film. A partir de ce moment là, forcément ça fait flop.
La critique complète sur mon blog --> Critique du dimanche
On est loin de Old Boy ! Trop loin... La boite à idée est épuisée. Alors certes visuellement c'est toujours grandiose, certes le montage est diablement bon, certes le générique d'intro est fabuleux ; mais diantre que l'on s'ennuie. Il manque la "tension" qu'il avait su insufflé à notre vieux garçon, et sans elle, cette vengeance tombe comme un soufflet au fromage raté. Donc "Lady Vengeance" est loin de m'avoir fait vibrer, et même s'il y a du potentiel, que le génie transpire par tout les pores de la bobine, le film est raté.
Avec Lady Vengeance, Park Chan-wook boucle enfin sa trilogie amorcée avec Sympathy for Mister Vengeance et Old Boy. Comme pour les précédents, ce dernier opus n'a aucun lien avec les deux autres films et n'a en commun que le thème de la vengeance, personnifié ici par Lee Geum-ja, une jeune femme sortant à peine de prison pour un meurtre qu'elle n'a pas commis par amour pour son ancien professeur, véritable coupable de l'infanticide. Mais treize années derrière les barreaux vont métamorphoser l'ex-adolescente qui va échafauder un plan machiavélique contre son ancien amant... Entremêlé de flashbacks peu à peu explicatifs et de séquences oniriques déroutantes, l'intrigue nous montre progressivement les étapes de cette vengeance ou comment Geum-ja va demander l'aide de ses anciennes co-détenues pour mettre en place le plan parfait. Mais cette femme rayonnante si attentionnée et angélique en prison est devenue un être déterminé à rétablir l'ordre et à ce que justice soit faite. Le réalisateur sud-coréen retrouve donc le même thème tout en mettant cette fois-ci en avant une femme (interprétée par l'excellente mais trop rare Lee Yeong-ae, qu'il avait déjà dirigée dans J.S.A.), faisant du long-métrage un produit quasi-intégralement féministe. Toujours aussi sombre et déroutante, la mise en scène de Park Chan-wook gagne en revanche en beauté, le metteur en scène nous proposant des plans incroyablement magnifiques, continuant comme d'ordinaire à nous livrer un esthétique bouleversant entouré d'une musique classique enivrante. Certes moins viscéral que les deux précédents films, Lady Vengeance reste néanmoins dans leur continuité avec un scénario malin, complexe, toujours empreint de cette poésie presque diabolique dépeignant un monde monstrueux terriblement humain.