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Votre avis sur Total Recall ?
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Grand classique de la SF, "Total recall" vaut surtout par la qualité et l'intelligence de son scénario, même si le côté action est un peu trop prédominant, et s'il souffre maintenant d'un visuel carton pâte totalement dépassé. Malgré cela, il reste un excellent film toujours agréable à revoir.
Total recall avec Colin Farrell était bien l'exacte réplique de ce film avec Schwarzenegger. L'histoire était donc toute racontée, mais j'ai pu apprécier le soin apporté à ce film de 1990. Les effets sont biens, l'histoire est dosée et pleine de suspens. Une très bonne référence à recommander.
Super scénario inspiré d'une nouvelle de Philip K. Dick, We Can Remember it for You Wholesale. Au programme : de la bonne science-fiction, bien sûr, mais aussi de l'action, de l'humour, quelques visions d'horreur et autres effets un peu gores. Le récit, complexe et bien élaboré, se déploie façon puzzle, dessinant progressivement le portrait du héros à mesure qu'il comble les trous de sa mémoire et qu'il avance dans sa quête identitaire. Une quête boostée par une chasse à l'homme et la découverte d'enjeux cruciaux pour la vie des habitants de Mars. Paul Verhoeven emballe tout cela avec malice et efficacité : mystère bien dosé, révélations, manipulations et retournements parfaitement maîtrisés, mélange de tons réjouissant et surtout action menée sur un rythme toujours soutenu. Action qui trouve son piquant dans une valse-hésitation (celle du héros et la nôtre) entre cauchemar parano et réalité démente. L’ambiguïté tient la route. Schwarzenegger aussi. C'est ludique, divertissant et captivant. Les décors du futur ont un peu vieilli, mais le résultat à l'écran demeure spectaculaire. Bref, le film mérite sa place parmi les belles réussites de la SF au cinéma.
Un bon film d’action et de SF. On retrouve bien là dans l’histoire la patte de Verhoeven et de ce qu’il avait montré dans Robocop : une société dirigée par des PDG, qui ont un pouvoir quasi-divin sur leurs sujets. L’histoire traite astucieusement de la mémoire et des souvenirs, réussissant à imbriquer plusieurs intrigues en une seule si bien qu’il arrive à un moment donné où on ne sait plus qui manipule qui, qui est avec qui. Et cela, même avec le personnage principal (un coup de maître magnifiquement orchestré). Un film où l’action est prépondérante mais suffisamment bien gérée pour ne pas être envahissante et ainsi mieux servir l’histoire elle-même. Un véritable plaisir dont le seul défaut est d’être un peu décousu : on a parfois l’impression qu’il manque des petites scènes ici et là.
Sur le casting, on retiendra bien sûr Schwarzy dans un de ses meilleurs rôles, indubitablement ; accompagné par des acteurs et actrices qui, s’ils ne sont pas aussi bons que Gouvernator, sont globalement plus que correct et typique dans le jeu des films d’action des années 90. La musique de Jerry Goldsmith est un petit bijou créant une ambiance unique au film. Décors et effets spéciaux sont également au rendez-vous (la base sur Mars est un décor vraiment extraordinaire), même si ça commence un peu à vieillir (dans le bon sens cependant, ce qui est bon signe). La mise en scène nous plonge dans l’action à chaque seconde et nous réserve plusieurs moments épiques.
Bref, un film considéré comme cultisme et qui se révèle être un bon film, bien construit, très intéressant et vraiment plaisant à regarder. À voir !
Sur le casting, on retiendra bien sûr Schwarzy dans un de ses meilleurs rôles, indubitablement ; accompagné par des acteurs et actrices qui, s’ils ne sont pas aussi bons que Gouvernator, sont globalement plus que correct et typique dans le jeu des films d’action des années 90. La musique de Jerry Goldsmith est un petit bijou créant une ambiance unique au film. Décors et effets spéciaux sont également au rendez-vous (la base sur Mars est un décor vraiment extraordinaire), même si ça commence un peu à vieillir (dans le bon sens cependant, ce qui est bon signe). La mise en scène nous plonge dans l’action à chaque seconde et nous réserve plusieurs moments épiques.
Bref, un film considéré comme cultisme et qui se révèle être un bon film, bien construit, très intéressant et vraiment plaisant à regarder. À voir !
Sur les univers SF, parallèles et paranoïaques (est-il d'ailleurs adapté de l'oeuve de K. Dick parce qu'on y pense sacrément) Total Recall vole tellement plus haut que la saga Matrix parce qu'on y croit vraiment à cette atmosphère un peu folle de la terre de demain à la planète Mars d'après-demain. Parce que Verhoeven est un génie de la mise en scène et de la direction d'acteurs (excellent Schwarzy vraiment).. Pour toutes ces raisons on pourra voir et revoir Total Recall qui était et reste pour moi un sommet du genre.
Film culte de la SF, "Total Recall" m'avait beaucoup plu à l'époque. Aujourd'hui, malgré un pitch toujours aussi séduisant, je serai plus nuancé, surtout d'un point de vue technique... Certaines scènes - de combats notamment - sont assez mal jouées ; quelques seconds rôles sont mauvais (la sorte de savant fou, par exemple) ; Schwarzy, quant à lui, s'en sort très bien en bourrin benêt ; Sharon Stone est plus sexy que jamais, et Michael Ironside joue son meilleur rôle. Par contre, l'esthétisme
spoiler:
(les bagnoles par exemple...)
fait assez tâche en 2014, et certaines avancées technologiques prêtent à sourire pour de l'anticipation de 2048 spoiler: (les vieux claviers d'ordis sont toujours au poste ! ^^)
, mais c'est toujours plus facile à dire après. A part ça, le film est un véritable carnage, c'est même assez gore par moments spoiler: (les tronches qui enflent sur Mars sont absolument jouissives !)
, et si ce choix est discutable, il a le grand mérite d'être assumé. Le rythme est plutôt bon, même si Paul Verhoeven abuse du procédé de la course-poursuite... Et puis il y a tellement de scènes cultes qu'il m'est impossible de ne pas pardonner celles qui frisent avec le ridicule. A réserver aux geeks de tous temps.
fait assez tâche en 2014, et certaines avancées technologiques prêtent à sourire pour de l'anticipation de 2048 spoiler: (les vieux claviers d'ordis sont toujours au poste ! ^^)
, mais c'est toujours plus facile à dire après. A part ça, le film est un véritable carnage, c'est même assez gore par moments spoiler: (les tronches qui enflent sur Mars sont absolument jouissives !)
, et si ce choix est discutable, il a le grand mérite d'être assumé. Le rythme est plutôt bon, même si Paul Verhoeven abuse du procédé de la course-poursuite... Et puis il y a tellement de scènes cultes qu'il m'est impossible de ne pas pardonner celles qui frisent avec le ridicule. A réserver aux geeks de tous temps.
En adaptant de façon très libre une nouvelle de Philip K. Dick, Paul Verhoeven s’empare des thématiques phares de ce célèbre écrivain de science-fiction (réflexion sur l’identité, manipulation du réel, paranoïa…) et y ajoute sa touche personnelle: action sans limite, ultra-violence et tension sexuelle à peine voilée. Résultat, Total Recall est une série B décomplexée et outrancière contenant son lot de scènes jouissives. Malheureusement, l’intrigue manque cruellement de finesse et le film a mal vieillit. Malgré l’argent englouti, les décors transpirent le carton-pâte et certains effets spéciaux prêtent à sourire. Mais bon, certains diront que ça fait partie du charme.
Décevant. Voilà le mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce film. Peut-être que j'en attendais trop, je ne sais pas, toujours est-il qu'au final ce n'est pas ce à quoi je pensais avant de voir le film. Et le plus décevant dans l'histoire c'est que les scénaristes n'ont, à vrai dire, pas du tout exploité à fond ce thème génial qu'est l'implantation de souvenirs et la recherche de la vérité/de son identité. Et devinez quoi ? Au bout d'à peine la moitié du film on retombe dans le film d'action stéréotypé, futuriste certes, mais avec le héros et sa copine qui se battent pour sauver le monde (Mars en l’occurrence) contre les méchants tout pas beaux teigneux. Voilà c'est à peu près tout. C'est navrant car la forme est assez réussie et mêle assez judicieusement décors futuristes et mode de vie de l'époque et les paysages martiens ne sont pas trop mal faits. Mais comme je le disais au début, c'est bien trop en-deçà de ce qu'on est en droit d'attendre un très bon film de SF.
Paul Verhoeven livre un blockbuster de science-fiction complètement décalé, bourrin, gore et irrémédiablement fun. Une ambiance délirante et vraiment originale qui permet même à Schwarzy de briller malgré ses biens piètres qualités d'acteur. Un peu kitsch aujourd'hui, Total Recall n'en reste pas moins un divertissement audacieux et vraiment plaisant.
On reconnais parfaitement le style Paul Verhoeven , avec son style unique , ses flaches télé , propagandes , publicitaire pour promouvoir les société tel que Reccall ,pour ce film et cela est présent dans tout ses films, Dans Robocop , Starship Trooper etc...
Pour ma pars ce film est un chef d’œuvre malgré qu'il date des années 90 il est largement plus intéressent que le nouveau sortis en 2012 de Len Wiseman que je trouve fade , sans charme , mal adapter et puis Collin Pharell , joue mal le rôle comparer à Scharzeneger . ce film la je l'ai vu plusieurs fois dans mon enfance et récemment et je sais que je le regarderais encore mais l'autre une Foix ma suffis .
Pour ma pars ce film est un chef d’œuvre malgré qu'il date des années 90 il est largement plus intéressent que le nouveau sortis en 2012 de Len Wiseman que je trouve fade , sans charme , mal adapter et puis Collin Pharell , joue mal le rôle comparer à Scharzeneger . ce film la je l'ai vu plusieurs fois dans mon enfance et récemment et je sais que je le regarderais encore mais l'autre une Foix ma suffis .
ManoCornuta
Je ne m'étendrai pas sur la question de l'originalité du sujet ou de son traitement par Verhoeven, mais ce film fait partie des petits plaisirs gourmands d'une SF décomplexée et sans prise de tête. Au-delà de la finalité de l'histoire (est-on dans un rêve ou non?), Total Recall est une succession de morceaux de bravoure et de dialogues à la sauce 80's. Si les effets spéciaux paraissent très kitsch aujourd'hui, le résultat est un film d'action presque parodique, justement pour mieux dérouter le spectateur avec son côté "plus c'est gros, plus ça passe". Ce film préfigure avec quelques années d'avance le Verhoeven de Starship Troopers. Une réussite.
"Toute ta vie n'est qu'un rêve". Voilà comment Lori, la femme de Douglas Quaid, décrit l'existence de son mari. Pour que l'on ressente de l'empathie envers son principal protagoniste, Paul Verhoeven s'est amusé à perdre aussi son spectateur. Il brouille ingénieusement la fiction et la réalité. Qu'est-ce qui est rêvé ? Qu'est-ce qui est réel ? Même si l'intrigue, ayant depuis inspirée d'autres œuvres, n'apporte pas de réelles surprises, elle reste malgré tout agréable à suivre. Arnold Schwarzenegger y trouve un rôle qui lui convient bien : celui de la brute qui résout ses ennuis avec toutes sortes d'armes (poings compris) faisant BOUM. Son jeu d'acteur est moyen quand il s'agit de jouer autre chose (par exemple le bonheur avec sa femme dans les premiers instants). Étrangement, passé les 30 premières minutes, je m'y suis moins attardé. Est-ce parce qu'il est davantage dans son élément ? Ou parce que l'on est happé dans l'univers du film ? Peu importe, il remplit correctement son rôle, et c'est tout ce qu'on lui demande. Les rôles secondaires sont plein de charisme : la fatale Sharon Stone et le glacial Michael Ironside en tête. Un film de science fiction axe beaucoup sur les effets spéciaux. Ici, on constate malheureusement que certains ont mal vieillis, notamment les incrustations de décors qui sont la plupart du temps maladroites. Malgré tout, la majorité des scènes fonctionnent encore très bien. La scène à l'aéroport avec la grosse dame rousse m’impressionnera toujours autant, tout comme la scène d'introduction, où le héros manque d'air sur Mars. A une époque où l'utilisation des effets spéciaux était limitée par rapport à aujourd'hui -où tout est faisable facilement sur ordinateur- c'est tout de même loin d'être mauvais ! Assez discuté d'effets spéciaux, c'est surtout de l'univers du film que j'ai envie de parler. Total Recall est doté d'une large galerie de personnages grotesques. J'adore ! Sur Mars, de nombreux personnages détruits par les radiations se dévoilent. L'équipe de maquillage a effectué un super travail. Les profils monstrueux ou pathétiques se succèdent à l'écran dans ce qui est selon moi l'une des meilleures scènes de ce film. J'aimerais que le maquillage soit toujours aussi réussi au cinéma. Les décors de Mars sont assez convaincants, l'univers est riche. Cette oeuvre regorge de petites trouvailles technologiques que l'on rêverait de voir sur le marché : montre à hologramme, gadget qui change automatiquement la couleur du vernis... Dans ce monde futuriste, les petites inventions disséminées dans l'oeuvre apportent beaucoup de crédibilité à l'univers. De ce fait, ce monde dystopique est la principale réussite de ce Total Recall.
Si je regardais ce film maintenant je trouverais ça pas terrible, et c'est le cas, je vois pas ou les acteurs jouent bien ! Après au niveau actions ou bizarreries, c'est pas trop mal, ce sera donc une note moyenne pour moi !
Un film de science fiction au scénario très recherché, qui donne lieu à des débats enflammés sur la vérité quant au héros, rythmé, visuellement réussi, c'est un film que l'on regarde avec plaisir.
Benjamin A
C'est surprenant et fascinant de revisionner Total Recall de nos jours, car malgré plusieurs effets ou styles semblant totalement désuets et ancrés dans les infernales années 1980, il garde toute sa puissance, que ce soit dans l'ambiance ou les images.
C'est fou à quel point Paul Verhoeven parvient à nous immerger dans son oeuvre, nous la faire vivre et mettre en place une ambiance totalement prenante, où vont se mêler humour, gore, thématiques classiques de la science-fiction ou même kitsch. Il parvient à nous faire ressentir tout un panel d'émotion, on est intrigué, on rigole, c'est explosif, parfois sexy et d'autres fois d'une violence rare. Le Hollandais violent met en scène une sorte de patchwork des genres, avec une domination de la violence, tout en étant cohérent, généreux et suivant une ligne de conduite bien précise.
Cette ligne-là, c'est la frontière entre le rêve et la réalité, l'omniprésence des médias servant la propagande, à l'image des télévisions dans le métro, et de toujours mettre le doute sur ce que l'on voit. Total Recall est un objet hybride mais fascinant, ses aspects rétro lui donnent un charme fou, son insistance sur les méthodes à l'ancienne, rien n'est fait à l'ordinateur à l'exception de la séquence du squelette, permettent une parfaite reconstitution, et surtout Verhoeven déborde d'idées, qu'il met en scène avec brio, qu'elles soient visuelles ou non.
S'il commençait à avoir la réputation de projet maudit, tant le scénario a été passé entre de nombreuses mains pendant de longues années, Total Recall bénéficie du parfait réalisateur pour mêler de passionnantes thématiques à un divertissement de haute volée. Particulièrement bien rythmé, et toujours avec de nombreux voiles mystérieux sur les enjeux et personnages, l'oeuvre est d'une efficacité implacable et son ambiance à la fois rétro et futuriste, et surtout violente et chaude, se révèle immersive à souhait.
Paul Verhoeven jongle parfaitement entre les tons qu'il met en scène, et si l'aspect violent est bien ficelé, il en est de même pour celui thriller, aventure ou encore humour. Ce dernier point est surtout véhiculé par un inoubliable Arnold Schwarzenegger, marquant par sa solidité, sa recherche de la vérité et surtout ses punchlines de chocs, notamment à la fin de chaque combat. Il est d'ailleurs assez bien épaulés, tandis que l'on peut aussi fortement apprécier la bande-originale d'enfer.
De nombreuses séquences sont inoubliables, à l'image de l'entrée dans le bar ou à l'aéroport, où l'Hollandais démontre une implacable maîtrise. En peu de temps, il parvient à étoffer son univers et le rendre riche, ses idées sont excellentes et sa vision de Mars fascinante, notamment par sa galerie de personnages ou tout simplement son visuel. Sa façon de mettre en opposition la blonde et la brune est aussi l'une des forces du film, tout comme sa maîtrise du scénario et comment il distille un par un les éléments importants pour comprendre le passé et le présent du protagoniste.
Patchwork de genre et envolée futuriste rétro, violente, drôle et puissante, Total Recall est unique, signée de la main d'un auteur inspiré et généreux sachant créer un univers et une ambiance, le tout emmené par de très bons comédiens.
C'est fou à quel point Paul Verhoeven parvient à nous immerger dans son oeuvre, nous la faire vivre et mettre en place une ambiance totalement prenante, où vont se mêler humour, gore, thématiques classiques de la science-fiction ou même kitsch. Il parvient à nous faire ressentir tout un panel d'émotion, on est intrigué, on rigole, c'est explosif, parfois sexy et d'autres fois d'une violence rare. Le Hollandais violent met en scène une sorte de patchwork des genres, avec une domination de la violence, tout en étant cohérent, généreux et suivant une ligne de conduite bien précise.
Cette ligne-là, c'est la frontière entre le rêve et la réalité, l'omniprésence des médias servant la propagande, à l'image des télévisions dans le métro, et de toujours mettre le doute sur ce que l'on voit. Total Recall est un objet hybride mais fascinant, ses aspects rétro lui donnent un charme fou, son insistance sur les méthodes à l'ancienne, rien n'est fait à l'ordinateur à l'exception de la séquence du squelette, permettent une parfaite reconstitution, et surtout Verhoeven déborde d'idées, qu'il met en scène avec brio, qu'elles soient visuelles ou non.
S'il commençait à avoir la réputation de projet maudit, tant le scénario a été passé entre de nombreuses mains pendant de longues années, Total Recall bénéficie du parfait réalisateur pour mêler de passionnantes thématiques à un divertissement de haute volée. Particulièrement bien rythmé, et toujours avec de nombreux voiles mystérieux sur les enjeux et personnages, l'oeuvre est d'une efficacité implacable et son ambiance à la fois rétro et futuriste, et surtout violente et chaude, se révèle immersive à souhait.
Paul Verhoeven jongle parfaitement entre les tons qu'il met en scène, et si l'aspect violent est bien ficelé, il en est de même pour celui thriller, aventure ou encore humour. Ce dernier point est surtout véhiculé par un inoubliable Arnold Schwarzenegger, marquant par sa solidité, sa recherche de la vérité et surtout ses punchlines de chocs, notamment à la fin de chaque combat. Il est d'ailleurs assez bien épaulés, tandis que l'on peut aussi fortement apprécier la bande-originale d'enfer.
De nombreuses séquences sont inoubliables, à l'image de l'entrée dans le bar ou à l'aéroport, où l'Hollandais démontre une implacable maîtrise. En peu de temps, il parvient à étoffer son univers et le rendre riche, ses idées sont excellentes et sa vision de Mars fascinante, notamment par sa galerie de personnages ou tout simplement son visuel. Sa façon de mettre en opposition la blonde et la brune est aussi l'une des forces du film, tout comme sa maîtrise du scénario et comment il distille un par un les éléments importants pour comprendre le passé et le présent du protagoniste.
Patchwork de genre et envolée futuriste rétro, violente, drôle et puissante, Total Recall est unique, signée de la main d'un auteur inspiré et généreux sachant créer un univers et une ambiance, le tout emmené par de très bons comédiens.
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