Derniers Avis : Total Recall - Page 11

Encore une nouvelle de Philip K. Dick très réussite. Paul Verhoeven montre une nouvelle fois son incroyable efficacité à nous faire de super film. IL nous fait vivre la mystérieuse histoire de Doug Quaid ( parfaitement interprété par Arnold Schwarzenegger ) , hanté par des cauchemars d'un récent voyage sur Mars dont il ne se souvient pas. Un film de science-fiction spectaculaire avec de brillants acteurs tel que Sharon Stone et Michael Ironside , dans un voyage surprenant en quête de souvenirs. Un grand film qui joue habilement sur la manipulation et la corruption de tout un système. Certes, les décors ont vieillis , mais ne gâche en rien cette fascinante histoire. Un film à (re)découvrir.

Total Recall est un film qui gagne à être connu de tous. Le jeu est excellent, le scénario est génial et innovant, les décors mettent tout de suite dans l'ambiance, les effets spéciaux sont hallucinants pour l'époque, le suspens est gardé du début à la fin, et la fin ambigüe nous pousse à nous questionner encore après le film spoiler: si c'était effectivement un rêve ou non.
, car tout (et c'est cela qui est magistral dans ce film ) est fait pour ne pas avoir de réponses précises et pour avoir au moins deux interprétation possibles. C'est probablement l'un des meilleurs film de Schwarzy, après les deux premiers Terminator probablement.

Total Recall est avant tout un super film de science fiction, puisqu'il est tiré d'une nouvelle de K. Dick, paranoïaque patenté, qui s'est échiné toute sa vie à décrire l'existence d'une double réalité. Paul Verhoeven réalise un film qui adapte la nouvelle de K. Dick avec brio. L'histoire de Doug Quaid (Schwarzenegger) fait beaucoup pensé à l'histoire développée dans Memento de Nolan dix ans plus tard, dans la mesure où Quaid est sur les traces de son passé, non pas parce qu'il est naturellement amnésique, mais parce qu'on lui a effacé la mémoire. Comme dans Memento, il ne peut faire confiance qu'à lui-même. Et en fait même pas. La double réalité que constitue le rêve n'est pas niée à la fin de Total Recall, ce qui relève du pur style de K. Dick, qui s'atèle à faire persister un doute sur la réalité de ce qu'il raconte.
Bien que l'histoire soit très complexe, Paul Verhoeven s'en tire à merveille, à grand renfort d'effets spéciaux et de maquillages. Total Recall est non seulement un classique des années 90, mais également un classique de science fiction.

Après avoir vu Robocop du même réalisateur, que j'ai adoré, je me suis attelé à regarder Total Recall considéré comme culte par beaucoup de personnes. On a ici une œuvre beaucoup plus typée série B, où les acteurs en font parfois trop, même si ça a un côté sympathique. Le rendu est assez inégal car le film apporte pas mal d'idées novatrices, la colonisation de Mars notamment ou la dualité entre rêve et réalité. Mais à côté on se retrouve avec un truc assez kitch et qui se transforme un peu trop en banal film d'action au Happy End un peu convenu. C'est un bon film, qui se regarde encore très agréablement mais il manque un peu de reflexion qui faisait de Robocop un excellent film de SF

Un premier Total Recall que j’avais déjà vu plusieurs fois, mais je profite de l’avoir revu récemment pour en faire la critique. C’est un film costaud de Verhoeven, mais peut-être un peu surestimé dans sa filmographie
D’abord il a un bon casting, c’est certain. Les acteurs sont franchement brillants, et s’amusent terriblement avec leurs personnages de bande dessinée. Schwarzenegger est un héros solide et charismatique, qui a visiblement bien compris le sens du film. Il surjoue avec son image de gros musclé, et introduit une pointe d’humour et de légèreté qui offre un mélange assez détonnant. Total Recall est dans le même ton qu’un Starship Trooper, et Schwarzie a très bien compris qu’il n’était pas dans film d’action sérieux. Face à lui Sharon Stone est mémorable dans le rôle de la garce de service. Elle me fait penser dans ce film à Alison Doody dans le 3ème Indiana Jones, c'est-à-dire la femme irrésistible qui fait plein de crasses au héros, mais que l’on a envie de sauver quand même tant elles sont manipulatrices ! Rachel Ticotin ne doit pas être oublié non plus, offrant une prestation très juste et non moins charmante que celle de Stone. Pour le reste c’est clairement Ironside en Richter qui tire le mieux son épingle du jeu. C’est le grand méchant caricatural dans toute sa splendeur, mais il dépote ! Il pique souvent la vedette à ses différents collègues.
Le scénario est inégal. D’un coté il y a d’excellentes idées, plutôt bien développées, et un rythme entrainant malgré quelques baisses de régimes dans la seconde partie. Mais de l’autre il est indéniable que le mélange entre hyperviolence et second degré plein d’ironie et de causticité fonctionne moins bien ici que dans Starship Trooper ou même Robocop. Parfois on est même à la limite du ridicule, avec un style cartoonesque très mal intégré (confère la mort du grand ponte sur la fin…). Par ailleurs cette même fin est très décevante. Elle n’est pas crédible pour un sou, elle est très rapide et semble vaguement expédiée, et je peux même clairement dire que Total Recall loupe sa sortie. C’est dommage.
Coté réalisation Verhoeven offre un travail comme à son habitude soigné et convaincant. Pour autant, là aussi ses fusillades, ses scènes d’action sont plus faibles que d’en d’autres de ses films, sont moins imaginatives et n’ont pas l’efficacité brute d’un Robocop par exemple. Certes ca reste d’un haut niveau, mais avec des réalisateurs comme ca il est évident que je cherche un peu plus la petite bête qu’avec des réalisateurs moins réputés. En revanche l’esthétique est soignée. La photographie est une très grande réussite, avec un travail sur les couleurs principalement qui est vraiment remarquable. Les décors eux aussi ne manquent vraiment pas d’allure, et même si on sent clairement que les moyens en 1990 n’était pas les mêmes pour reconstruire une cité martienne, le résultat est très bon. Par ailleurs plus le film vieilli plus il est appréciable. En effet Total Recall avec ses architectures ultra-dépouillés, ses voitures aux formes géométriques est un concentré de la vision du futur dans les années 80-90, et cela ne le rend que plus exotique et original. La violence est bien sur présente dans Total Recall. Elle est assez incisive et déconseille le film à un public trop sensible. Enfin bonne bande son, signée il est vrai par un artiste de qualité. Elle est tout à fait dans le ton des films de SF « verhoeveniens ».
Au final j’accorde 4 à Total Recall. C’est vrai que c’est un bon film, il n’y a pas de doute là-dessus, et il est compréhensible qu’il face aujourd’hui figure de film culte. Pour autant il a tout de même des lacunes au niveau de la gestion de son scénario, avec une fin ratée, et il imbrique assez mal ses différents tons. Si j’ajoute à cela un Verhoeven un peu en-dessous de ses meilleurs films, je ne peux légitimement pas pousser plus haut.

Adaptée de Philip K.Dick, une superproduction futuriste, doublée d’une critique de la société américaine avec un Schwarzie parfait en demi-schizo ne sachant plus à quel réalité se vouer face à une Sharon Stone diabolique. Un excellent film d’action même si certains effets spéciaux (oscarisés) sont devenus un peu kitch.

Un excellent film dans la plus pure tradition "SF intelligente", une mise en scène impeccable, des acteurs qui le sont tout autant, des répliques collector et des effets spéciaux pas si ridés que ça

Après Robocop, Paul Verhoeven poursuit son chemin dans la science-fiction en adaptant une nouvelle de Philip K. Dick. Avec Arnold Schwarzenegger, Sharon Stone et Michael Ironside, il s'offre un casting de premier choix. Le résultat est assez sombre et violent, et fait part d'une créativité débridée. Dans le premier tiers du film, le scénario est quasiment irréprochable, l'histoire est captivante de par son ambiguïté qui réside dans le fait que ce que l'on voit à l'écran peut à la fois être la réalité et un souvenir programmé, ce qui fait qu'on n'est jamais certain de savoir où commence l'histoire et où s'arrête le rêve. Ensuite, le scénario s'enlise un peu et finalement cette part d'incertitude s'effrite progressivement. Les punchlines de Schwarzy prennent plus de place et le film s'oriente de plus en plus vers un film d'action plus classique, dans lequel le scénario passe au second plan. Dommage donc que la suite du film ne suive pas le même niveau. On a le droit à un défilé de freaks en tout genre que votre mémoire aura du mal à effacer. Dans l'ensemble, Total Recall a quelque chose de très bizarre, à la fois fascinant et repoussant, qui rappelle parfois le cinéma de David Cronenberg. La fin du film est même scientifiquement improbable puisqu'à ma connaissance, les radiations solaires n'ont rien de réversibles! Total Recall alterne presque entre le chef d'oeuvre et le nanar. Sharon Stone joue là un de ses premiers rôles notables (après La Ferme De La Terreur de Wes Craven, Police Academy 4 et Nico avec Steven Seagal) et y est tout bonnement resplendissante. Il faut dire que Paul Verhoeven sait choisir ses actrices (Jennifer Jason Leigh, Sharon Stone, Jeanne Tripplehorn, Elisabeth Berkley, Denise Richards, Dina Meyer, Elisabeth Shue, ...), du moins par leur plastique! Globalement, Total Recall est tout de même supérieur à Robocop et demeure un très bon film de science-fiction, imparfait mais avec de véritables éclairs de génie. Si vous voulez voir quelque chose d'hors-normes mais qui reste quand même accessible, foncez!

Surement l'un des seuls films qui prouvent que les femmes à 3 seins existent.. Schwarzy joue son rôle le plus intellectuel, hé,y'a quand même une double interprétation du film

De l'action, de la violence et une histoire qui tiens la route...
Que demander de plus ?

Total recall n'est pas un mauvais film. L'histoire de s'acheter des souvenirs est intéressante. Arnold Schwarzenegger et Sharon Stone sont très bons dans leurs rôles. Il y a une bonne dose d'action mais il reste que l'histoire est dure à suivre et comprendre.

Bon film de science-fiction et d'action de Paul Verhoeven, qui profite de l'œuvre de Philip K. Dick, un des maitres du genre. On y retrouve le grand Arnold, des passages et des répliques cultes, et surtout le visuel encore assez bien foutu à notre époque. Assurément une référence dans le genre.

Tout juste trois ans après s'être fait un nom avec le film "Robocop", le réalisateur Néérlandais Paul Verhoeven récidive en adaptant la nouvelle de Philip K. Dick. "Souvenirs à vendre". Douglas Quaid, un ouvrier exemplaire, mène une vie tranquille sur Terre : il a un travail, des amis et une femme, Lori. Cependant, il ne se sent pas à sa place et rêve très fréquemment de Mars, se voyant explorer la colonie en scaphandre, en compagnie d'une femme brune, alors qu'il avoue lui-même ne jamais être allé sur cette planète. Obsédé par ce rêve récurrent, il semble intéressé par les offres d'une société appelée Rekall qui propose à ses clients l'implant de souvenirs factices, mais aussi réels que de vrais souvenirs. Contre l'avis de sa femme et les avertissements de son meilleur ami Harry, qui a entendu parler d'un client lobotomisé accidentellement, il décide de se faire implanter un souvenir d'agent secret chez Rekall. L'intrigue, tirée de la nouvelle, s'avère être un vrai cauchemar pour le spectateur, il n'est pas facile de trancher entre la réalité, la fiction et le délire. Ce qui crée un scénario certes original et qui dépeint parfaitement la société actuelle (les hommes d'affaires avides d'argent, la colonisation...) mais demeure tout de même assez brouillon. Derrière la caméra, Paul Verhoeven nous propose un film globalement maîtrisée, les gunflights et les effets spéciaux sont corrects, même si aujourd'hui le film a très très mal vieilli ; la planète Mars en est la parfaite illustration. Mais ce qui m'a le plus dérange dans ce "Total Recall", c'est son univers biscornu (les mutants, la femme à trois seins) ainsi que son style qui est d'une brutalité crue, si vous voulez de l'hémoglobine, vous en aurez à satiété. Composée par le célèbre Jerry Goldsmith, la bande originale du film est tout simplement très bonne. Arnold Schwarzenegger est excellent dans le rôle principal et nous lâche des punchlines décapantes, Sharon Stone, Ronny Cox et Michael Ironside viennent compléter ce casting convaincant. Ainsi, "Total Recall", film culte par excellence, est un film de science-fiction qui a mal vieilli, et demeure aujourd'hui assez médiocre, et où il faut s'accrocher pour le scénario biscornu mais aussi pour adhérer à cet univers atypique.

Un film culte qui vient s'ajouter au palmarès déja très impressionnant de notre cher Schwarzenegger qui nous livre une performance unique. Le film comporte évidemment son lot de répliques cultes et de plans inoubliables. Un film de SF magistral qui laisse personne indifférent.

Total Recall est un film magistrale. C'est un des films qui parvient à combiner sans chichi ni rature, l'action pure et les questions existentielles.
OK, le film est un peu vieux (enfin vieux de vingt ans) mais il reste encore frais et agréable !
Pour ceux qui veulent de la baston, ceux-la, ils vont se régaler tant les scènes ou Schwarzenegger combat ses adversaires sont nombreuses et bien maîtrisées !
Mais pour ceux qui veulent de la philosophie et de la réflexion, ils ne s’inquiètent pas car il y en a beaucoup ! Plusieurs fois, le récit s'amuse à manipuler notre cervelle tant le théme de la mémoire et du rêve nous poursuit : est-ce que le héros est encore dans le Total Recall et donc entrain de rêver ou il est bien et bel de vivre vraiment ses aventures ? Question qui nous tiraille sadiquement !
De même, des sujets forts sont bien invoqués et qui pourraient être actuel.
spoiler: Par contre, il y a bien un happy end mais le méchant meurt d'une manière délicieusement atroce !
!
Ah oui, autre critique : certains petits détails futuristes m'ont émoustillée. Non, pas la prostituée aux trois seins mais pleins de petites choses dont le passage de la dame se faisant les vernis, vous vous rappelez ?
Bref, un bon film de science-fiction !