Transformers : Michael Bay balance les watts et les boulons
Oubliez Roswell et les petits hommes verts, ici les extraterrestres se transforment en Camaro et en camions Peterbilt. Michael Bay débarque avec Transformers, et ça pète dans tous les sens, comme si Fast & Furious avait fusionné avec Star Wars. Les Autobots et les Decepticons débarquent sur Terre pour une baston galactique, et franchement, voir Optimus Prime dégommer un Decepticon, c’est mieux que n’importe quel feu d’artifice du 14 juillet.
Shia LaBeouf, c’est le mec qui arrive à jouer l’ado lambda et à sortir avec Megan Fox en même temps. Il court, il crie, il balance des vannes, et on s’attache à ce gars qui n’a pourtant rien demandé à personne, à part rouler pépère dans sa vieille bagnole. Mention spéciale à Megan Fox qui, soyons honnêtes, est là pour nous rappeler que Michael Bay connaît ses priorités : l’explosion, la mécanique, et la plastique.
Michael Bay, c’est un peu comme un gamin de 12 ans qui aurait un budget illimité. Des explosions ? Check. Des courses-poursuites ? Check. Une intro qui te colle au siège ? Double check. Le mec maîtrise le tempo et même s’il en fait parfois trop, on ne peut qu’admirer son efficacité. C’est du grand spectacle, point barre.
Les combats entre robots, c’est le gros point fort. Ces machines-là, elles ne se contentent pas de cogner, elles détruisent des immeubles et transforment les rues en champs de bataille. Quand Bumblebee se fritte avec un Decepticon, c’est plus intense que n’importe quel combat de boxe. Et ne parlons même pas d’Optimus Prime, le roi du charisme avec ses discours dignes d’un vieux général de guerre.
On ne va pas se mentir, le scénario tient sur un post-it : des gentils, des méchants, une relique à protéger, et une fin explosive. Mais est-ce que ça gêne ? Pas une seconde. On est là pour en prendre plein les yeux, et Transformers remplit sa mission.
Transformers, c’est du gros spectacle qui sent l’essence et l’acier. Michael Bay sait comment nous en mettre plein la tronche, et malgré quelques clichés, on se régale. C’est bruyant, c’est bourrin, et c’est terriblement fun. Bref, un film qui va droit au but, comme un semi-remorque lancé à pleine vitesse.
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