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Le cinéphile
701 abonnés
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3,5
Publiée le 8 octobre 2020
Troisième épisode de la saga Jason Bourne, La Vengeance dans la Peau réserve les meilleurs scènes d'action, à l'image des combats sur les toits italiens de Florence, repris à l'identique dans Quantum of Solace. Paul Greengrass offrait avec ce troisième opus une conclusion musclée et crédible gâchée par Jason Bourne, le quatrième épisode sorti cette année.
Dans la droite lignée de ses prédecesseurs, ce 3eme volet se déroule sans temps mort et à un rythme effréné. L'épilogue d'une trilogie riche en action. Préférez vous arrêter à cet épisode, le 4eme n'en vaut pas la chandelle!
The Bourne Ultimatum est sans nul doutes à ce jour le film le plus réussit de la Saga. Il suit admirablement son petit fascicule dans le registre histoire qu'il n'y est aucuns cheveux qui ne dépassent. Paul Greengrass théorise son geste et y parviens avec force et conviction.
Il y'a de quoi y voir au recoin de cette démonstration une main mise folle sur la partie. Les scènes à Tanger, caméra à l'épaule ont d'office une place dans ce programme d'action de très haute volée. La course poursuite et le combat qui s'étale sur cette partie m'avais déjà laissé de sérieux souvenirs lors de ma première visite, les sensations sont toujours là.
Le troisième long métrage des aventures de Jason est aussi nettement moins emprunté question scénario que son prédécesseur. La contenance de l'intrigue titille, intéresse et amène dans sa besace des réponses bienvenues y compris car elles sont nuancés. J'apprécie se versant aussi pour ses zones d'obscurités, Bourne à des secrets aussi avec lui-même, c'est malin comme tout !
Ultimatum sert ses interprètes avec une recette certes bien connus mais qui à déjà fait ses preuves. Matt Damon retrouve un peu ses failles du départ, il ne s'y insert qu'en partis mais ne faisons pas la fine bouche. Julia Stiles tiens une corde un peu bizarre, elle trouve dans le peu qu'elle a à disposition une drôle d'ambiguïté qui sied en fin de compte très bien son récit. Elle n'avais pas un cadeau de base. Joan Allen est quand à elle dans la continuité, on ne s'en cache pas, autre économie de service qui tiens la cadence. Scott Glenn n'apparait que quelques minutes à tout cassés, il s'agit de mon seul regret ...
A bien y regarder, j'en atteste une nouvelle fois mais oui ce film est en touts points parfais. Néanmoins, je lui préfère toujours le premier film de Doug Liman. Sans aucune hésitation.
Deux ans après avoir repris les commandes de la saga à la place de Doug Liman, Paul Greengrass clôt parfaitement la saga de l'agent secret avec une histoire limpide aux scènes d'actions palpitantes. Cette fois-ci Jason Bourne recherche ses origines de tueur à gages, tandis qu'un officier de la CIA et ses agents tente de le capturer pour un assassinat. Tiré du roman éponyme de Robert Ludlum, l'intrigue réserve quelques rebondissements et tient la route malgré un certain académisme dans sa mise en forme. Sur le plan de la réalisation, Paul Greengrass nous gâte avec ses scènes d'actions pures et musclées, sa bonne gestion de l'espace, et le rythme hyperactif qu'il insuffle au film. La tension est maintenue jusqu'au bout et ne laisse pas le temps au spectateur de s'ennuyer : entre courses poursuites pétaradantes, combats aux corps à corps et fusillades explosives. Le cinéaste a réussi à rendre son oeuvre haletante nous refait le coup de la caméra surexcitée lors des scènes d'actions où ça part dans tous les sens. Bien mieux écrite et plus rythmée que ses prédécesseurs, "La Vengeance dans la Peau" parvient à insuffler un certain réalisme (entre scènes d'actions hollywoodiennes et documentaire réaliste) auquel tient particulièrement son auteur. Les personnages sont tous bien exploités, que ce soit les principaux ou les secondaires, et ont tous leur utilité dans le développement de l'histoire. Matt Damon reprend du service en livrant une nouvelle fois une prestation impeccable en agent torturé, véritable machine de guerre lors des scènes de castagne. D'un autre côté David Strathairn interprète de manière convaincante un homme aux ambitions démesurées assoiffé de pouvoir. Ainsi, "La Vengeance dans la Peau" est un thriller explosif intelligent sur fond de magouille de la CIA et d'agents secrets.
On en apprend toujours sur l'histoire et l'identité de Jason Bourne !! Un film accès sur le suspense sous fond de complotisme du gouvernement !! Les scènes d'actions et de combats sont rythmés mais avec une caméra un peu tremblante par moment !! Matt Damon toujours impériale !!
Bonne conclusion pour cette saga même si le scénario est plus léger, moins fouillé, plus conventionnel. Les scènes d'action ressemblent énormément à celles du second opus. Bon mais pas exceptionnel.
Je pourrais faire quasiment un copier-coller de ma critique de "La Mort dans la peau" avec ce troisième et dernier volet où notre héros devient de moins en moins amnésique pour ne plus l'être finalement car il a les mêmes qualités et les mêmes défauts : perte d'âme par rapport au premier volet car très focalisé sur l'action un peu au détriment des personnages et de l'intrigue mais séquences d'action hyper-spectaculaires, avec une grosse mention pour la course-poursuite à Tanger, et rythme qui ne laisse aucune microseconde au temps mort. A noter une dernière scène excellente sur une excellente BO de Moby, la chanson "Extreme Ways" qui avait déjà donné pas mal à la trilogie.
Ce 3eme opus gagne en suspense et met davantage en évidence l'intelligence de Bourne. Encore une fois, des villes d'Europe sont filmése, j'aime. A quand un 4eme ?
La vengeance dans la peau pèche une nouvelle fois. Il veut en trop en faire, afin de boucler la trilogie en apothéose mais malheureusement il dépasse les Bourne et renie alors toutes les qualités qu'il avait put signer lors du second volet. On se retrouve de nouveau avec des scènes d'actions un tantinet abracadabrantes dans leur irréalisme visiblement chronique. On se rend aussi compte que la CIA recrute à boulet-sur-mer, parce qu'honnêtement, certains agents n'ont pas inventés la poudre. On retrouvera aussi les petites incohérences présentes dans le premier opus, en nombre plus grand et à caractère plus flagrant. Puis le scénario, véritable talon d'achille de la saga et plus particulièrement de "The Bourne ultimatum", oui, car là où on attend enfin les révélations et le dénouement de 3 films que l'on estime pauvre en révélation, justement dans l'attente de ce même bouquet final, on ne trouve finalement qu'un dialogue un peu bateau qui nous révèle ce que l'on sait - ou suspecte TRES fortement - depuis le premier épisode. On notera le cauchemar visuel qu'est le combat contre Desh à Tanger, filmé on ne saurait trop dire comment. Le film, et heureusement d'ailleurs, conserve les qualités propres à la saga. Rythmé, bien interprété, sans oublier une belle photographie. En ce sens, on notera que la saga se termine sur une note mitigée, n'ayant pas étoffé ses qualité et s'étant contentée de suivre une ligne directrice le long de ses 3 réalisations, les films se ressemblent énormément et c'est bien dommage.
Bourne sait définitivement le pourquoi. Sa vengeance dans la peau clôture sa cavale. Au risque qu'encore une fois le principe soit le même, beaucoup de marche à pied dans les grandes villes, de poursuite en bagnole etc, ça reste la marque de fabrique dans l'histoire de Bourne. Après, la trame de l'espionnage en elle-même contient encore de bons éléments pour transporter le spectateur au rendez-vous. Et le plus important que je garde en mémoire est pas que je sache pourquoi Bourne soit devenu une création de super agent mais de voir qui tient un chemin de rachat, il en peut plus de tuer, tout ses morts dans sa tête il ne peut oublier. La fin ferme bien la boucle.
Bien mieux écrite et plus rythmée que les deux premières aventures de Jason Bourne, la conclusion de cette trilogie marque définitivement un renouveau notable du thriller d’espionnage en en faisant un sous-genre des blockbusters. L’action est rendue haletante grâce à un montage qui transcende le temps et multiplie les points de vue et devient le moteur de l’intrigue sans pour autant délaisser l’évolution de l’enquête dont les principaux rebondissements se font, à l’inverse, aux cours de scènes bavardes au cœur des bureaux de la CIA. Le réalisme que lequel Paul Greengrass réussit à insuffler à ce scénario rocambolesque, la montée crescendo de l’adrénaline qu’il dégage dès les premières minutes mais aussi le jeu tout à fait convaincants des acteurs sont les principaux vecteurs de la réussite de ce long-métrage parfaitement calibré pour devenir une référence du genre.
Même s'il n'atteint pas le niveau du 2, le dernier opus des aventures de Jason Bourne n'en reste pas moins un excellent film truffé de scènes d'action coup de poing (la traque sur les toits, la course poursuite finale, le jeu de cache-cache dans la gare...) et aidé d'un solide casting (en plus de l'énorme Matt Damon, on retrouve David Strathairn, Scott Glenn, Albert Finney, Joann Allen, Julia Stiles qui prend de plus en plus d'importance)... On peut parfois regretter que certaines scènes trainent un peu en longueur mais la mise en scène musclé de Greengrass (caméra à l'épaule) et la BO compensent largement ce petit défaut! A noter, l'excellente idée de mise en scène puisque la scène finale de "La Mort dans la peau" (où Bourne appelle Pamela Landy qui lui révèle son vrai nom), se retrouve chronologiquement au milieu de "La Vengeance dans la peau" (ainsi les 2/3 du film se passe avant cette fameuse scène). Une idée toute con mais géniale!