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🎬 RENGER 📼
7 347 abonnés
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3,0
Publiée le 20 janvier 2013
Après l’excellent premier opus de Doug Liman (La Mémoire dans la peau - 2002) et un second tout aussi spectaculaire que l’on devait cette fois-ci à Paul Greengrass (La Mort dans la peau - 2004), ce dernier récidive une seconde et dernière fois pour le grand final, avec La Vengeance dans la peau (2007), censé conclure et mettre définitivement un terme à l’une des meilleurs trilogies d’espionnages de ces dernières années (bien qu’il existe "La Peur dans la peau", un roman d'Eric Van Lustbader d'après la fameuse trilogie littéraire de Robert Ludlum, il n’est pas sûr que la saga Jason Bourne soit pour autant définitivement enterrée, affaire à suivre…). Si les premiers volets nous mettaient à bout de souffle au bout de deux heures d’actions parfaitement millimétrées à des courses poursuites trépidantes, cette fois-ci, on en a le souffle coupé bien avant ! Une surcharge d’adrénalines et de testostérones, ajoutée aux violentes scènes de poursuites à pied (et même sur les toits de Tanger avec un impressionnant défenestrage) ou en voitures (la mémorable poursuite dans les rues de New-York !). Comme pour les précédents, Jason Bourne poursuit son périple de pays en pays, toujours à la recherche de la vérité. De la Russie à l’Allemagne, de la France au Maroc, de l’Angleterre aux Etats-Unis, l’amnésique le plus redoutable et le plus rechercher de la C.I.A n’en finit pas de nous surprendre et de faire monter la pression ! De l’action à l’état brut, de la violence parfois extrême et la conspiration toujours aussi omniprésente, avec ce troisième opus, on assiste bouche bée, au summum de ce que nous avions pu assister à ce jour avec cette saga. Paul Greengrass, accompagné de ces scénaristes, viennent de clôturer en beauté cette franchise hors norme qui n’aura cessé ces dernières années d’innover en la matière et de nous en mettre plein les yeux ! Du travail précis, bourrin et où Matt Damon excelle dans son rôle atypique et auquel on imagine mal un successeur ou une relève digne de ce nom !
Nul doute qu’après deux épisodes de très bonne facture, cette "Vengeance dans la peau" avait de quoi faire saliver. Au niveau de l’intrigue, on peut se trouver satisfait des révélations qui sont faites sur l’identité de Bourne et de certains moments qui refilent de véritables frissons tant ils sont savamment amenés. Pourtant, malgré un réel plaisir à suivre ces aventures, on est vite surpris par une réalisation plus tapageuse qu’à l’accoutumée, très énervée, et qui bascule facilement dans une certaine forme de n’importe-quoi très à la mode ces derniers temps. Bref, on perd pas mal de cette sobriété et de cette limpidité qui faisaient la force et l’identité de la saga, ce qui a pour désagréable conséquence de faire disparaître la saveur à cette histoire dont on se rappelle soudainement qu’elle est au fond bien banale. En somme, un film efficace et plaisant, mais qui n’aura certainement pas le même impact que les deux précédents opus.
JASON BOURNE: LA VENGEANCE DANS LA PEAU (2007): Treadstone n'est plus, mais Niel Daniel, un superviseur de cette ancienne cellule clandestine de la C.I.A , agira dans l'ombre. De son côté, Jason Bourne, continuera à enquêter sur son passé. Suite directe de l'épisode "La mort dans la peau", une situation qui mettra à mal la C.I.A, mais intéressera de très près Jason. La tension sera permanente, les atouts (agents ayant la permission de tuer) seront de sortie, rien n'arrêtera notre fuyard, son intelligence fera encore des étincelles, la brutalité de ses combats provoquera des dégâts, un Matt Damon en grande forme, toujours aussi efficace. Filatures, poursuites infernales prendront énormément de place, l'œil de la caméra, sans cesse sur le qui-vive, à la longue pourra légèrement fatiguer. Un suspense hyper-tendu par une autorité calculatrice, observatrice, c'est bien dommage, cet épisode aurait demandé à se poser par l'apport de quelques scènes affectives.
Liman, Greengrass et Damon terminent donc - on espère qu'ils ne cèderont pas aux sirènes de la fortune - la course de l'agent Jason Bourne avec ce 3ème opus, qui restera comme le film le plus efficace, mais aussi le plus inutile de la série. Efficace, car la tension ne diminue pratiquement pas pendant les deux heures de courses poursuites haletantes, morcelées et déconstruites par la caméra toujours aussi hystérique de Greengrass, faisant du film un excitant tour de montagnes russes. Inutile, car le scénario ne fait que copier à l'identique le principe initial en remplaçant "Treadstone" par "Blackbriar", et, si l'on enlevait l'effet bluffant de la narration très intelligente de Greengrass (c'est toujours au spectateur de faire l'effort de comprendre, ce qui crée un effet de légèreté des plus agréables), on se rendrait vite compte que toutes les péripéties de "la Vengeance dans la Peau" ont été vues dans les 2 précédents volets. Reste cependant l'indéniable plaisir ressenti devant un thriller bien de son époque.
Alerte rouge, il va être de temps de passer à autre chose. Le nouvel opus de la sage Jason Bourne, « La Vengeance dans la peau », est encore d’une efficacité redoutable. Néanmoins, on a le sentiment que le 3 ressemble beaucoup, mais beaucoup, au 2. Vous changez deux ou trois méchants (les gars de la CIA), vous révélez quelques informations sur le passé de Jason Bourne, vous boostez les scènes d’action, et le tour de passe-passe est joué. Jason est Bourne est une sorte d’agent secret qui poursuit de film en film un cursus Erasmus dans toute l’Europe avec l’option ou la spécialité « tueur de série ». Bref, « La Vengeance dans la peau » est un film rythmé, efficace, porté par son acteur principal, Matt Damon, mais dont la mécanique devient trop rôdée et trop prévisible. J’ai quand même passé un très bon moment. Le renouvellement avec « Jason Bourne : l'héritage » ? WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest.
C'est loin d'être mauvais mais c'est loin d'être incroyable. Le film n'a pas vraiment d'histoire si ce n'est Bourne pourchassé qui cherche à découvrir qui est le cerveau de l'opération Treadstone ; on a vu mieux. Cependant le rythme se tient et les scènes d'actions sont bien là pendant que le casting assure toujours. Après avoir la trilogie je reste quand même sur ma faim, c'est ça la saga Jason Bourne ? Un agent qui a perdu la mémoire souhaite qu'on le laisse tranquille puis décide de retrouver les personnes qui veulent le tuer ; tout ça en trois films !
Troisième opus toujours autant attractif. Le rythme demeure endiablé et les rebondissements ne se font jamais attendre. Le réalisateur sait nous captiver et nous faire vivre les aventures de Jason Bourne comme si on y était.
Si ce troisième opus nous en apprend plus sur le programme qui a fait de Jason ce qu'il est, l'action et les personnages n'arrivent pas au niveau du premier, juste à celui du deuxième Mais il reste quand même divertissant et agréable à suivre.
un nouveau volet tout aussi palpitant, avec des séquences d'action très fortes (dont une course poursuite mémorable dans les rues de Tanger). M. Damon habite décidément le personnage, la réalisation est nerveuse, sur un scénario d'anticipation passionnant!
C'est de plus en plus frénétique ! Jason Bourne passe de Moscou à Turin, Paris, Londres, Madrid, le Maroc et New-York comme s'il n'y avait pas de frontières. Mais on ne comprend pas exactement ce qu'il veut et pourquoi ses adversaires veulent l'éliminer. L'action précède toujours les explications. Bourne est HPI et a toujours un coup d'avance. Les images des poursuites et des bagarres sont stromboscopiques et brutales. Ça donne le tourni !
2007 voit la sortie "La Vengeance dans la Peau", troisième et dernier volet de la série littéraire de Robert Ludlum, dans lequel les choses se clarifient grandement quant à son passé trouble. Au cinéma, ce sujet fait surtout la part belle à Paul Greengrass. Le cinéaste atteint désormais une maîtrise totale de son style teinté de nervosité. Que ce soit dans des course-poursuites ou à l'intérieur de bureaux, sa caméra embarquée emporte le spectateur sans que cela soit au final trop répétitif. saga trouve son vol de croisière, livrant un vrai bon film d'espionnage. La boucle serait-elle donc bouclée au cinéma concernant Bourne ? Bien sûr que non !