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Agnes L.
173 abonnés
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3,5
Publiée le 7 novembre 2022
Dans la lignée précédente, Jason Bourne cherche toujours à en savoir plus sur lui-même. La réalisation avec la caméra sur l'épaule nous donne parfois le tournis car il y a beaucoup de courses poursuites. Le but de ce genre de film étant de divertir et de montrer un homme indestructible, ce but est atteint avec efficacité.
Troisième épisode de la franchise d’espionnage bourru, avec un Matt Damon désormais parfaitement à l’aise dans son personnage. L’intrigue est complexe, mais n’est que prétexte à de l’action haletante, sans aucun temps mort, une traque interminable à l’encontre du toujours plus habile Jason Bourne. Que dire d’autre, eh bien pas grand-chose. C’est un thriller efficace, filmé caméra au poing, où Paul Greengrass insiste sur les effets visuels, les coups de chaud et les nombreux points d’orgue, sans jamais laisser passer une émotion autre que la nervosité. On visite les quatre coins du globe, on reste un peu pour une fusillade, une course-poursuite ou un face-à-face, et puis on repart, et l’histoire avance. L’agent révèle les machinations à l’œuvre, s’extraie d’une menace protéiforme, rend sa justice dans le complot contre lui – mais rien à faire, on s’en moque. Pas le temps de penser dans ce permanent feu d’artifice, cette constellation de bagarres, filatures, canardages, explosions, et c’est d’ailleurs surement ce qu’on est venu voir ; mais on ne peut s’empêcher de se dire qu’il manque quelque chose, quand même, un truc pour que la saga devienne un jour ce qu’elle ambitionne : devenir enfin une véritable alternative au mythique James Bond.
Paul Greengrass offre une une belle conclusion à la trilogie. J'ai trouvé ce volet meilleur que les deux autres. Le scénario ressemble à du Philip K. Dick (ambiance parano et personnage en quête d'identité), c'est un concentré d'actions et de révélations, plus brutal et très rythmé. L'influence que cette trilogie a eu sur les derniers James Bond est plus qu'évidente. (Bien)
Le dernier des Jason Bourne est bon mais ressemble trop au précédent tant dans le fond que dans la forme. On reste sur l'idée de vengeance, on garde la course poursuite finale ainsi qu'un agent ultra-entrainé qui va tuer certains personnages centraux. Le personnage qu'incarne Julia Stiles est cependant bon et méritait d'être développé davantage. Certaines scènes peu crédibles et révélations - peu surprenantes - énervent, tout comme certains flashback obscurs. Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi le film a eu un aussi grand succès pour le son tant il est classique pour ce type de film (Oscars et BAFTA). Quant à la fin, elle répondra plus ou moins à l'attente des spectateurs si l'on en oublie l'horrible dialogue final entre Jason Bourne devenu philosophe et un policiers qui retourne sa veste en 20 secondes. 3/5
Un troisième épisode qui conclut en beauté une trilogie d'une qualité égale (ce qui est rare au cinéma). Paul Greengrass, déjà à l’œuvre pour la réalisation du précédent opus, et Matt Damon font à nouveau merveille devant et derrière la caméra et on retrouve avec plaisir la mise en scène nerveuse, inventive mais faisant toujours preuve de réalisme de Greengrass et le jeu impeccable de Damon. Le scénario, lui aussi à l'image des deux premiers volets, ménage quelques rebondissements fort sympathiques et tient en haleine le spectateur du début à la fin. Dur de reprendre contact avec la réalité après avoir vu la trilogie, tant celle-ci est immersive ! Bon film d'action, à voir et revoir.
Serait-ce un des films les plus en vue de Matt Damon ; oui peut être au vu de ces rôles dans des films d'action . Connu pour la saga Jason Bourne , Matt Damon , entreprend une nouvelle aventure : un peu simpliste à mon goût , le film tient quand même en haleine le public , au cours d'un long périple pour Jason Bourne. Si la mise en scène lors des scènes de poursuites ou de tirs faiblit quitte à énerver , La Vengeance dans la peau , n'en reste pas moins un film d'action dynamique , et vraiment bien armé ... C'est un film qui ne se montre pas trop à l'extreme de l'action , mais plutôt assez stratégique , voire même un peu compliqué par moment ..
Film d'action efficace mais Pas de grande surprise dans ce troisième opus et dénouement étonnamment faiblard ... Après c'est du cinoche popcorn qui distrait. Dernière chose, j'aurai aimé des scènes d'actions un peu moins brouillon qui du coup parfois ennuient (un comble ! )
Ce dernier opus de la saga Bourne/Damon se révèle aussi prenant que le premier, avec un passage à Tanger qui s'avère être ce qui c'est fait de mieux ces dernières années comme scènes d'actions et de tensions. Un film d'action nettement au-dessus de la moyenne.
Enfin vu le dernier volet de la saga, dont le DVD traînait dans le placard depuis presque deux ans (si ce n'est plus). L'intelligence du scénario est encore au rendez-vus, puisqu'on n'a pas exactement affaire à une "suite". En effet, La Vengeance dans la Peau surprend beaucoup lorsqu'au beau milieu du film, on revoit la dernière scène de La Mort dans la Peau, montrant ainsi que la première moitié du film ne suit pas la chronologie. C'est une chose qui n'avait jamais été fait dans toute l'histoire des suites de film, je pense, et c'est vraiment bien pensé. Outre cette belle astuce scénaristique, le film dirigé encore par Paul Greengrass est plus ou moins du même niveau que le précédent, car les nouveaux défauts et les nouvelles qualités se compensent. On peut ajouter à la liste des "nouveaux défauts" une intrigue parfois un peu trop compliquée, même pour les spectateurs ayant bien suivi les deux volets précédents. Autre détail fâcheux : la mise en scène perd encore en qualité. La caméra à la main est parfois très agaçante et son omniprésence nous empêche parfois de souffler, et l'enquête qui tourne autour de Bourne est un peu trop clichée et classique dans sa construction. Enfin, le personnage de Matt Damon perd à mon goût en saveur depuis le premier volet. A présent, Jason Bourne est bien conscient de ses capacités hors normes et semble un peu exagérer la chose et réalisant des prouesses vraiment "trop" exceptionnelles. Cependant, le tout est toujours aussi réaliste et le film regorge d'idées sublimes qui, en plus de surprendre les adversaires du héros, surprennent également les spectateurs. C'est-à-dire que le personnage principal a toujours un coup d'avance sur ses ennemis, mais également sur nous. A mettre dans les points (très) positifs : le retour de Julia Stiles qui a un personnage à double tranchant toujours aussi intéressant. L'opposition entre Pamela Landy et Noah Vosen est également plaisante à suivre (même si le film insiste parfois trop dessus, ce qui implique des longueurs évidentes). Mais surtout, toutes les révélations de la fin de la saga, qui permettent de mieux comprendre l'histoire de Jason Bourne. Cependant, j'ai eu un arrière-goût un peu amer concernant la fin de cette histoire. En effet, on connait maintenant les origines de Jason Bourne (via une scène puissante que je ne vais pas révéler ici), mais la question qui suit est inévitable : qu'en est-il de David Web ? Le personnage de Matt Damon a eu finalement "trois vies" différentes. La troisième est celle de l'après perte de mémoire qui fait l'objet de toute la saga. La deuxième est celle de l'après-formation de tueur qui a transformé David Web en Jason Bourne et qui est dévoilée tout au long du film. Mais il subsiste la première vie du personnage, celle qui m'intrigue énormément mais ne voit aucune réponse. Il me parait pourtant indispensable de savoir ce qui a poussé David Web à lâcher toute sa précédente vie pour devenir quelqu'un d'autre, et c'est justement ce qui ne nous est jamais révélé. Légèrement dommage car je suis du coup inévitablement resté sur ma faim. Autre détail : il nous est suggéré un instant que Nicky était importante dans la vie sentimentale de Jason Bourne (avant sa perte de mémoire), mais ce petit mystère qui semble faire souffrir Nicky n'est jamais élucidé ou réglé. Cependant, le film est brillant et fort en émotion, et achève la saga sans grosse déception de ma part, d'autant que La Vengeance dans la Peau se conclut encore sur Extreme Ways de Moby, qui me file des frissons.
La vengeance dans la peau est le parfait prototype du film d'action maîtrisé de bout en bout, sans temps mort, qui assure totalement les codes du genre et sa linéarité dans l'action. Des scènes d'action trépidantes (Londres, Tanger) suivant des vues aériennes magnifiques. Le film de Greengrass ne commet pas l'erreur de la plupart des films de ce genre (qui se contentent souvent de pyrotechnie ou cherchent à donner de vaines ambivalences à leurs personnages). Ici, le film ne cherche à montrer aucune psychologie simpliste du personnage qui ne semble avoir que pour seul objectif sa seule survie même si sa mémoire lui revient par bribes. Dans l'ultime scène, il semble même être revenu à une apparence reptilo-batracienne, un vestige du temps passé où l'homme n'avait que pour seule motivation : protéger sa vie. Le film est aussi très politique avec pour message de fond le terrorisme, le traumatisme du 11 septembre 2001. La vengeance dans la peau dit aussi que les comportements de violence, bestiaux et sanguinaires sont liés à l'abscence de mémoire et d'identité. Matt Damon, en bloc de glace hermétique, est parfait dans un film qui serait au cinéma ce que la fabuleuse série 24 heures serait au petit écran : même rythme trépidant, sens du découpage des scènes, absence de psychologie ... Une réussite absolue du genre et le meilleur de la trilogie.
Jason Bourne nous revient pour un troisième volet qui se veut dans la lignée de ses deux prédécesseurs. A savoir que la même recette, plutôt sympathique, a été utilisé: une intrigue rondement mené et des scènes d'action spectaculaires, bien que je trouve que les scènes de combat sont relativement mal filmés. Seulement, à l'instar des épisodes précédents, il n'y a rien de bien exaltant non plus, on ressort pas du film follement enthousiasmé (même si on l'est plus que devant le tout premier). Sans doute parce que le tout reste très basique, très classique. Mais bon ! On ne s'ennuie vraiment pas et on a pas l'impression d'avoir perdu son temps. Aucune raison, dans ces conditions, de réclamer, à l'encontre de ce film, une quelconque vengeance. Haha.
Ce troisième opus de la saga "Jason Bourne" encore une fois réalisé par Paul Greengrass (malheureusement) et sorti en 2007 n'est pas mal mais ne vaut pas le premier. Jason Bourne est donc toujours à la recherche de son identité et il touche de plus en plus au but. Le scénario n'est donc pas réellement original parce-qu'on reprend le même principe que les deux précédents films mais en moins passionnant, mais ce qui sort un peu de l'originalité, c'est que le film s’insère entre l'avant dernière et la dernière scène de "La Mort dans la peau". Malgré tout, le scénario reste bien écrit car on arrive à rentrer très facilement dans l'histoire mais ce qui entache le film, c'est une nouvelle fois la réalisation. Effectivement, je n'apprécie toujours pas le style de Greengrass car sa façon de filmer les scènes d'action est à mon goût très mauvaise. Et c'est bien dommage car elles sont pourtant bien écrites. Effectivement, je trouve qu'on n'y voit rien et que tout va trop vite, ça en finit même par donner mal à la tête, surtout qu'elles sont assez longues. Il n'y a pas que dans les scènes d'action que je n'aime pas son style, c'est vraiment un tout car même lorsqu'il s'agit de faire un plan simple, il y inclut des zooms et la caméra n'est pas stable et c'est vraiment tout ce que je déteste mais je comprends que cela puisse plaire à d'autres spectateurs. Pour ce qui est des acteurs, on retrouve donc certains acteurs des précédents films qui jouent toujours aussi bien. "La Vengeance dans la peau" est donc un film qui ne reste pas trop mal mais qu'on oublie vite.
Il faut reconnaitre que le montage est discutable mais il faut avouer qu'en la matière il n'y a pas vraiment mieux. Voilà un vrai film d'action avec une mise en scène éblouissante. La vengeance dans la peau n'invente rien mais se permet de donner un autre ton aux ingrédients de base...
C'est finalement le seul film de la trilogie dont je me souvenais pas trop mal, et maintenant je doute d'avoir vu le premier à l'époque en fait. Bref. Si à peu près tout est révélé ici, du moins le pourquoi du comment, cet épisode est avant tout bourré d'action et de courses poursuites. Cela dit, ça fonctionne vraiment bien. L'affiche me plaît beaucoup. Et la musique de Moby, "Extreme ways", résonne encore et toujours depuis quelques années avec cette notion de fin de film(s).
La vengeance dans la peau est une demi-déception. On commence à se lasser un peu des tribulations de cet agent de moins en moins amnésique à qui il manque une petite dose d'humour. Le film se prend souvent trop au sérieux et la caméra tremblottante de Paul Greengrass fatigue. Hormis une scène d'une virtuosité éblouissante dans Waterloo Station au début du film, les scènes d'action sont monotones et répétitives, à tel point qu'en dépit du fracas qu'elles génèrent, elles provoquent un état d'hypnose proche de la somnolence. Les scènes plus calmes, qui nous montrent les influences et les jeux de pouvoirs au sein de la CIA, sont bien plus intéressantes. En définitive, cela reste un divertissement efficace mais on est content que ce soit le dernier de la saga.