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    A la poursuite d'Octobre rouge
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    Ju T
    Ju T

    111 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    J'ai adoré! Un film de guerre, des sous marins, peu d'originalité ... oui mais ici on frôle la perfection au niveau de l'immersion et de la crédibilité au fond des eaux ! Et c'est bien ce que l'on demande à un film. Le scénario est prenant, bien rythmé. La réalisation de l'époque est de bonne facture. Il n'y a pas besoin de plus. Et surtout, Sean Connery est crédible au possible avec ce rôle qui lui va comme un gant !
    L'intrigue manquera peut être d'un poil d'émotion pour certains, mais doit-on verser dans le sentimentalisme dans un film de guerre mené par de fortes têtes ? non ici n'est pas le but, le réalisme est le maitre mot.
    De plus, la musique est EXCELLENTE, poignante et puissante, parfaitement accordée au film (il faut aimer les cœurs russes bien sûr). Et a vrai dire, l'émotion, elle est là ! Superbe film.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2021
    « Si vous ne me faites pas monter à bord de ce sous-marin, ça ne va pas tarder à être la guerre ! »
    Je devais avoir douze ou treize ans à l'époque.
    C'était au moins la soixante-dixième fois que j'entendais cette réplique déclamée par Alec Baldwin incarnant l'intrépide personnage de Tom Clancy - le fameux Jack Ryan - et pour la première fois celle-ci m'interpellait enfin.
    « Non mais attends deux secondes, me disais-je. Depuis le début de ce film je vois des sous-marins se tirer la bourre, des portes-avions déployés en état d'alerte, des Etats-majors réunis et à cran... Mais ce n'est pas déjà la guerre ? »
    Sous mes yeux ébahis je venais de découvrir le principe même d'une guerre froide.
    ...Et aujourd'hui encore, j'ai beau être enseignant d'Histoire et un explorateur certain du septième art, je n'arrive toujours pas à voir de meilleurs films que celui-là pour retranscrire et résumer cette incroyable partie d'échecs que fut la guerre froide que ce sont menés les Etats-Unis d'Amérique et l'Union des Républiques Socialistes et Soviétiques.

    Alors forcément, avec tout ce que je viens déjà de vous dire, vous devez certainement être en attente de quelques précisions.
    Tout d'abord vous devez vous demander à quel point j'ai pu exagérer mon nombre de visionnages de ce film. En toute honnêteté je l'ignore - et je pense même sincèrement que je le minore - car ayant découvert ce film vers l'âge de mes dix ans - et ayant été totalement fasciné par lui - il faut savoir que chaque mercredi, pendant que mes camarades de classe regardaient le Club Dorothée, moi je me revoyais "À la poursuite d'Octobre rouge" en intégralité.
    Et si je me permets de vous livrer cette anecdote c'est d'une part pour que vous flippiez tous à l'idée que l’État ait décidé depuis de confier des enfants à quelqu'un comme moi, et d'autres part aussi pour vous dire à quel point ce film - avant d'être un chef d’œuvre sur la Guerre froide - est aussi et avant tout un chef d’œuvre de cinéma tout court.
    Car pour qu'un film réussisse tout aussi bien à captiver un gamin de dix ans qu'un cinéphile adulte qui a depuis bien baroudé, c'est qu'en termes de septième art il sait aussi se poser là.

    Il suffit d'ailleurs de (re)voir la seule scène d'introduction de ce film pour se rappeler qui est John McTiernan et pourquoi cet auteur est à classer parmi les plus grands cinéastes du XXe siècle.
    Ouverture en fondu. Découverte d'un paysage froid et hostile. Des montagnes enneigées au pied d'un lac aux couleurs ternes.
    Le plan pannote de gauche à droite.
    En contrechamp le regard plissé de Sean Connery observe, l'oeil grave.
    Nouveau contrechamp. D'autres montagnes gelées mais ce coup-ci avec un panning droite-gauche.
    On comprend dès lors qu'on est au milieu d'un lac gelé.
    Le contrechamp sur le regard de Sean Connery se desserre.
    A côté de lui Sam Neil regardant au loin, avec des jumelles.
    « Ce matin est bien froid, commandant.
    - Oui. Froid... Et rude. »
    Sean Connery nous apparait dès lors comme le capitaine d'un fier bateau.
    Juste à côté de lui un vieux chalutier à vapeur part aussi en mer.
    Ce dernier sonne d'ailleurs au loin, comme pour saluer cet autre loup de mer qui prend le large.
    L'horizon se dégage.
    Le bateau sur lequel Connery et Neil se trouvent n'est en fait pas sur un lac, mais dans une rade qu'il s'apprête à quitter.
    La caméra pannote sur l'horizon et laisse deviner deux bateaux militaires aux devants, en escorte.
    Neil, jusqu'alors de profil, se retourne en direction de l'objectif. Apparaît soudain sur sa chapka les insignes de la marine soviétique.
    « C'est le moment, commandant.
    - Oui le moment... Le moment de vérité. »
    Le plan s'élargit. On découvre alors que ceux qu'on n'avait jusqu'à présent pris pour deux vieux loups de mer sur un bateau de pêcheur sont en fait au sommet d'un immense massif de sous-marin nucléaire lanceur d'engin.
    Les coeurs de l'armée rouge montent dès lors en intensité, appuyés par les puissants cuivres de Basile Poulidoris.
    Et tandis que la caméra longe l'immense vaisseau à fleur d'eau afin de donner toute l'ampleur de sa dimension, la musique monte jusqu'à ce que l'image se perde dans l'immensité du sombre massif.
    Le titre apparaît en cyrillique avant qu'une vague le traduise en anglais.
    "Hunt for the Red October"...
    ...Et la partition ne fait alors que commencer, sans aucune faute jusqu'à la dernière.

    Cette introduction elle pose tout ce qui va faire la force dévastatrice de ce film.
    Elle dit beaucoup de choses rapidement. Et pour les dire rapidement elle passe par des sous-entendus, des l'implicites, des sensations pour mieux ne pas avoir à s'attarder.
    Le béotien ne voit dans cette introduction que des Russes partir en mer avec un immense sous-marin.
    Mais celui qui connaît déjà ce film par contre se rendra vite compte qu'on vient déjà de lui poser toute une histoire et un univers.
    Oui, avant d'être des sous-mariniers, les personnages de Ramius et de Vassily sont des vieux loups de mer. Leur lutte et leur art s'inscrivent dans la plus pure tradition de la longue histoire de la marine, comme le suggère d'ailleurs ce tableau représentant des galions au combat, présent seulement quelques plans plus tard.
    Et pour chaque commentaire anodin de Vassily qui ne sait pas encore ce que trame vraiment ce départ, Ramius - qui lui sait déjà - apporte le complément nécessaire.
    Ce matin n'est pas seulement froid. Il est aussi rude.
    Quant au moment de partir, il n'est pas qu'un simple moment.
    Il est le moment de vérité.

    C'est là l'indéniable et première grande force de ce film : il n'est pas qu'un banal spectacle où des sous-marins vont se confronter - ce que son successeur "USS Alabama" ne comprendra d'ailleurs pas - il est au contraire un film qui inscrit toute cette lutte dans un ensemble plus grand, plus global, plus absolu.
    Ce film, c'est un ensemble de pièces qu'on déplace et qu'on déploie.
    C'est une multitude de coups de bourre et de coups de bluff.
    C'est une partie d'échecs dans laquelle sitôt engage-t-on le roi adverse qu'on expose le sien.
    ...Une partie d'échecs où cependant la Reine rouge joue sa propre partie, l'enjeu étant de savoir si le roi blanc le comprendra avec suffisamment de promptitude.

    Ainsi tout ce film se bâtit-il davantage comme un film de suspense plutôt que comme un film d'action.
    On passe son temps à exposer et expliquer les pièces et les stratèges.
    Les coups possibles et les changements soudain de règles.
    Tout ça en nous rappellant bien que de cette partie qui est jouée dépend le sort du monde entier.

    Pas un moment n'est perdu pour rappeler la puissance des machines engagées, la grandeur des colosses mythologiques mobilisés dans cette guerre surdimensionnée, et surtout la portée tragique que pourrait coûter chaque erreur.
    ...Et pourtant - malgré la majesté de l'affaire - le sort a donc voulu que cette guerre - la plus grande de toutes - soit cachée aux yeux de tous.
    ...Une guerre sous la surface des océans.
    Sans témoin.
    Sans image.

    Or la Guerre froide c'est justement ça.
    Une guerre où la survie de l'humanité n'a tenu qu'à la capacité des deux camps à ne pas faire d'erreur.
    Mais une guerre malgré tout invisible, ce qui la rend d'autant plus terrifiante et fascinante.
    Et cet "Octobre rouge" parvient justement à s'appuyer comme jamais sur cette idée afin d'incarner à lui seul l'essence même de ce conflit.
    Dans "Octobre rouge" on gagne tant qu'on ne perd pas. On ne perd pas tant qu'on ne combat pas, à condition malgré tout de ne pas fuir les confrontations qui se présentent à nous.
    Ne pas chercher à frapper mais être prêt à riposter au cas où...
    Et comble donc de cette guerre invisible c'est que celle-ci est menée cachée de tous, y compris de ses principaux acteurs.
    Combattre sous la mer c'est combattre avec un bandeau sur les yeux. On porte la mort avec soi sans rien voir de où on va et de qui nous entoure.
    Alors il faut apprendre à écouter, à se taire, à déjouer, à bluffer...

    De là "Octobre rouge" parvient-il à transformer cette terreur propre à la Guerre froide en une terreur sensible de cinéma.
    Le spectateur ne voit pas ce qui se passe. Il est pendu à des instruments de contrôle qu'il ne comprend pas. A des cartes qu'il ne sait pas lire. A un jargon qu'il ne sait pas déchiffrer.
    Alors il imagine terrifié ce qui se passe de l'autre côté de la coque.
    Il a une sueur froide qui lui coule dans le dos quand on lui signale un contact sonar.
    Il retient son souffle quand on lui annonce un "Ivan le fou"...

    Au final ce film réalise cet exploit de faire guerre.
    Ce film EST la Guerre froide dans toute son essence.
    Une longue partie d'échecs où pour gagner il a juste suffi de guider convenablement dans les ténèbres des anges de la mort porteurs d'apocalypse.

    Lors d'un intense moment en suspension au milieu du film, le commandant Marco Ramius dira ceci :
    « Nous faisons une guerre qui n'a laissé derrière elle aucune bataille ni aucun monument. Rien que des victimes. »
    Cette phrase résume au fond tout le coeur du propos.
    Ce n'était pas vraiment une guerre et pourtant elle a fait des victimes.
    Il n'y a pas eu de bataille et pourtant on n'y a déployé les plus grandes forces armées jamais constituées.
    Ce n'était pas une guerre, mais c'était justement parce que "ça ne va pas tarder à être la guerre" qu'elle était si palpitante et fascinante à la fois.

    C'est ce qu'est cet "À la poursuite d'Octobre rouge" : un film palpitant et fascinant à la fois.
    Remarquablement limpide pour être vu par un enfant de dix ans mais en même temps intensément complexe dans ce qu'il dit et dévoile pour encore captiver aujourd'hui un cinéphile devenu professeur d'Histoire.
    L'an dernier d'ailleurs je le faisais encore découvrir à quelqu'un de cher - un énième visionnage donc pour moi - et à la fin on était pourtant tous les deux dans le même état.
    Ce film, je crois que je ne m'en lasserai jamais.

    Alors oui, forcément je ne peux que vous inciter - si ce n'est pas déjà fait - à oser voir cet invisible...
    ...Et à comprendre comment ce film est parvenu à brillamment raconter une guerre qui n'a fait que "ne pas tarder..."
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Réalisé par l'un des maîtres du cinéma d'action des années 80-90, John McTiernan, A la poursuite d'Octobre rouge est un très bon film de sous-marin dans lequel, pendant la guerre froide, la marine soviétique et américaine veulent stopper l'Octobre rouge, bâtiment soviétique, qui tente de passer à l'ouest. Les acteurs sont bons, Sean Connery et Alec Baldwin en tête, le scénario, bien que simpliste, nous tient en haleine jusqu'au bout et les scènes de batailles sous-marines sont plutôt bien réalisées. Un film assez réussi, qui offre un bon divertissement et qui est à mettre dans le haut du panier des films de sous-marin.
    CH1218
    CH1218

    198 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    Mettant cap sur les Etats-Unis à bord d’un sous-marin soviétique d’une nouvelle génération, le Capitaine Ramius met en émoi les dirigeants américains. Mis en scène par John McTiernan, ce techno-thriller d’espionnage peu crédible est apprêté d’une belle tension qui nous tient durablement en haleine. Bien que cette adaptation du roman de Tom Clancy est supposée mettre en avant le personnage de Jack Ryan, joué ici par un très bon Alec Baldwin, c’est bel et bien l’immense Sean Connery qui domine de la tête et des épaules « à la Poursuite d’Octobre Rouge ». Immersion assurée pour l'un des champions de sa catégorie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    A La Poursuite d'Octobre Rouge, pour moi un véritable chef-d’œuvre qui arrive à vous tenir en haleine confiné dans le décor du plus grand sous-marin au monde durant 2H5. Pas une seconde le suspens ne s'éteint, le film regorgent d’innombrables rebondissements servant une intrigue que l'on prend plaisir à suivre. Les acteurs campent solidement leurs rôles et ne font qu'enjoliver la réalisation. La BO de grand Hans Zimmer est sans défaut, comme toujours !
    Seul reproche peut-être, le décor du sous-marin qui par moment ressemble un peu à une boite de nuit.
    A La Poursuite d'Octobre Rouge mérite d'être vu et fait pour parti des plus grand films de sous-marin.
    Shaigan
    Shaigan

    84 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Il y a un côté historique à ce film : A la poursuite d'Octobre rouge restera dans l'histoire comme le dernier film de propagande de la guerre froide. Le dernier d'une longue liste, d'un côté comme de l'autre.

    Cet aspect propagandiste est d'ailleurs le principal défaut du film, avec ces gentils et intelligents russes qui veulent trahir leur pays, la méchante URSS, pour rejoindre le pays du la liberté et du bonheur, l'Amérique. Et ces méchants et bêtes russes qui continuent de soutenir leur Empire du Mal , comme cet ambassadeur qui se couvre de ridicule ou cet méchant amiral dont le sous-marin sera coulé. Car, même s'il n'y a pas beaucoup d'action et que ce film parle de paix, ne vous inquiétez pas, les Américains auront quand même l'occasion de tuer du Russe.

    Bon, politiquement, on ne peut pas non plus vraiment donner tort à cette vision très légitimement négative de l'URSS. Mais cinématographiquement, ce genre de manichéisme est généralement générateur de très mauvais scénario.

    En dehors de cet aspect propagandiste, c'est un film très bien fait. On est bien sûr très loin d'avoir un film de sous-marin aussi passionnant que Das Boot, mais John McTeirnan est assez doué pour rendre son film très plaisant. Il y a en plus une superbe musique de Basil Poledouris et une ribambelle d'acteurs talentueux dont un Sean Connery magistral qui prouve une nouvelle fois qu'en matière de charisme, il y a peu d'acteurs qui lui sont déjà arrivé à la cheville.

    Décidément, dommage que le scénario soit aussi faible (en particulier les 15 dernières minutes déplorables, où les scénaristes se sont rendu compte qu'ils n'avaient encore tué presque aucun méchant), parce qu'avec une histoire plus fine, ça aurait pu donner un film vraiment excellent.

    Un petit détail amusant : le commissaire politique qui est tué par Sean Connery vers le début du film parce qu'il aurait empêché ces officiers de trahir la Russie au profit des USA s'appelle...Poutine)
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    90 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    Passe de trois réussie pour McT. Avec cette première adaptation des romans de Tom Clancy, le réalisateur de "Piège de Cristal" vient confirmer son indéniable talent pour le cinéma d'action mais il se montre également capable de développer des intrigues plus complexes. Le capitaine Ramius, légende de la marine soviétique, décide de changer les ordres de mission de l'Octobre rouge prenant de court l'URSS et les Etats-Unis. Ce nouvel engin de guerre indétectable et capable d'ébranler l'équilibre mondiale se retrouve donc entre les mains d'un homme aux intentions troubles... Par son charisme impressionnant, Sean Connery donne du crédit à ce personnage froid et méthodique, distillant, à lui seul, une tension de tous les instants. C'est bien simple le britannique mange l'écran à chaque apparition. Composant un Jack Ryan plus théorique que physique, Alec Baldwin, quant à lui, ne démérite pas. Malgré un rythme assez lent comparé aux production actuelles, "A la poursuite d'Octobre rouge" est un thriller haletant reposant sur des dialogues ciselés, une bande-originale assurée par Basil Poledouris ("Conan le barbare", "Starship Troopers") et une mise en scène tendant au génie. En effet que ce soit en immersion profonde à bord d'un sous-marin ou dans les bureaux de Washington, John McTiernan fait preuve d'un maestria technique qui transpire à chaque plan. Un œuvre d'envergure maîtrisée de bout en bout, du grand cinéma.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2014
    M'attendant une nouvelle fois à un film à la gloire des gentils américains contre les méchants russes, j'ai été agréablement surprise. Tout d'abord on rencontre un monde que l'on connait peu : la marine et ses sous-marins. Même si plusieurs films en ont déjà fait l'objet, je trouve que dans celui-ci on aborde les choses différemment et nous en apprend davantage sur ce qui se passe sous l'océan. On suit donc le capitaine Ramius dans ce qui est un détournement, ce qui se vit à bord, les réactions de son équipage mais également d'autres sous-marins celui des américains et celui des russes. On voit également les entretiens entre les politiques et les bases militaires... c'est vraiment très intéressant de voir tout ce qui gravite autour et d'essayer de comprendre pourquoi ce détournement. La réalisation est vraiment bonne, les plans dans les sous-marins sont sympathique sans nous déclencher une crise de claustrophobie, la façon dont il capte le regard des acteurs et la mise en scène, tout est réuni pour en faire un grand film. Le scénario est également bon, un fil d'histoire intéressant mais qui est difficile à suivre et c'est mon grand regret pour ce film. Dès que l'on rentre dans le vocabulaire militaire, de la marine,... sa devient compliqué et si on détourne le regard une minute on perd totalement le fil. Pour moi, un deuxième visionnage ne sera pas du luxe. Pour ce qui est du casting, il est très bon. Ma première surprise a été de voir Alec Baldwin jeune, j'ai eu du mal à le reconnaitre. Il joue bien et forme un bon duo avec Sean Connery. On ne présente d'ailleurs plus Sean Connery, très bon jeu comme toujours, on se laisse porter par son personnage et on chercher à capter dans son regard ses intentions (mais rien). Sam Neill, qui restera Monsieur Dinosaure pour moi, cela fait bizarre de le voir dans un autre film cela met rarement arriver mais il est très convaincant, il m'a émue de nombreuse fois et fait preuve de crainte et de détermination à la fois c'est grandiose. Le reste du casting est également très bon, vous avez surement reconnu quelques noms, chacun apporte sa touche et sa différence dans ce film et c'est très bien. Je ne peux que le conseiller, même s'il est un peu long, on passe un très bon moment, on est happé par l'écran et on aime découvrir les intentions de Sean Connery.
    ER  9395
    ER 9395

    85 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Un huit-clos oppressant interprété par deux acteurs de talent , l'excelente adaptation et la parfaite réalisation dans un lieu aussi confiné font de ce film un chef -d'oeuvre .
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Très bon film de poursuite sous-marine qui débute avec l'hymne russe. On suit le cheminement du nouveau sous-marin silencieux russe qui rejoint les lignes américaines pour passer à l'ennemi et va être poursuivi par ses compatriotes au risque de se faire couler. Un excellent divertissement quand on aime la marine. De superbes images, de l'action monumentale entre sous-marin, de la stratégie, diplomatie, manoeuvre... "A la poursuite d'Octobre Rouge" est un grand film des années fin 90 toujours aussi prenant aujourd'hui avec les rivalités flagrantes entre russes et américains.
    damien t.
    damien t.

    23 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2014
    D'après le best-seller de Tom Clancy, le réalisateur John McTiernan nous plonge dans un fabuleux huit-clos au suspense haletant. Un superbe film interprétés par ses deux acteurs talentueux et inoubliables qui sont Sean Connery et Alec Baldwin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Un petit chef-d'oeuvre du cinéma sur fond de Guerre Froide. Et surtout la meilleur aventure de Jack Ryan.
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2017
    .Des acteurs brillants pour un scénario poignant, une belle réussite.
    PLV : un film du fond de la mer où se passent plus de choses qu'on ne le pense
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    196 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2010
    un déroulement plaisant, mais pas surprenant où il manque de l'action, Alec Baldwin sert à rien...peu spectaculaire
    Arthus27
    Arthus27

    92 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2024
    Immense film de genre, A la Poursuite d'Octobre Rouge est un exemple en termes d'écriture et de mise en scène. Maintenant un suspense de tous les instants, il parvient à ne pas baisser de régime et ne semble pas vieillir d'un iota. A voir absolument.
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