Un des meilleurs films de sous-marins. Action et suspense, tout y est. Un peu manichéen et pas toujours crédible certes, mais très efficace. Et il y a le grand Sean Connery dans un rôle d'officier russe de légende.
A l'époque où John Mc Tiernan régnait sur le cinéma d'action à Hollywood,rien ne lui résistait.Ce qui frappe dans cet "Octobre Rouge",20 ans après sa sortie,c'est la propreté d'une mise en scène qui n'a absolument pas vieillie,notamment des effets spéciaux sous l'eau assez impressionnants.Budget bien utilisé.Une intrigue solide,traitant des derniers soubresauts de la guerre froide entre les Etats-Unis et l'URSS.Un film d'espionnage doublé d'un huis clos marin se muant en bataille navale.Casting prestigieux,avec un Sean Connery,traite russe,aux facettes plus nuancées que prévues.Par contre,Alec Baldwin en Jack Ryan,ça ne fonctionne pas.La faute à un rôle escamoté,et à un acteur bien pâlot.Mc Tiernan fait grimper l'oppression qui menace ces sous-marins,avec du silence,des sonars,des torpilles armées,et tout ce qui tourne autour de la menace nucléaire.Le film aurait gagné à réduire le nombre d'intervenants,à proposer plus de rebondissements,et surtout à se départir d'un acharné premier degré,qui peut être rebutant.Cela dit,une fois que les enjeux sont bien déterminés,l'addiction opère,et on finit par se sentir peu de choses face à ces enjeux planétaires.Efficace.
Quand un grand artisan du film d'action rencontre un génie de la littérature contemporaine à suspense, ça déménage ! Le scénario de ce film est véritablement énorme et sa mise en scène est digne des plus grands films de guerre sous-marine. McTiernam s'arrange pour nous faire passer un très bon moment et ça réussit totalement, le suspense est garantit jusqu'au bout ! Le casting est à la hauteur du reste du film : Sean Connery en tête qui est impérial comme à l'habitude, Alec Baldwin lui aussi sans aucun reproche. On notera aussi l'apparition de très bons seconds couteaux comme Scott Glenn ou Sam Neil, c'est du très bon cinéma !
En 1990, John McTiernan refuse de mettre en scène la séquelle de Piège de cristal pour adapter à l'écran le premier roman de Tom Clancy "Octobre Rouge", par ailleurs première aventure de son futur héros culte Jack Ryan. Nouveau chouchou hollywoodien capable de proposer des films d'action sans précédent, McTiernan obtient un budget conséquent, une équipe du tonnerre (avec notamment Basil Poledouris à la musique) et un casting quatre étoiles. Pourtant, À la poursuite d'Octobre Rouge n'est pas un film d'action, loin de là, c'est avant tout un thriller politique au suspense pesant où, en pleine Guerre Froide, un capitaine russe décide de passer à l'Ouest à bord d'un sous-marin ultra-perfectionné quasi-indétectable aux radars. Autour d'une tension transpirante, le long-métrage va constamment jouer sur la rivalité des deux puissances mondiales. Les Soviétiques veulent éliminer cet équipage traître à leur nation tandis que les Américains, paranoïaques, veulent supprimer cet ennemi dont il ne connaissent pas les intentions. Au milieu de cette confrontation géopolitique, un brillant analyste de la CIA, Jack Ryan, va être le seul à comprendre ce qui se trame autour de l'Octobre Rouge. Mais le temps lui est compté, la partie de poker entre les deux armées ayant déjà commencé et le pire étant à venir. Finalement relégué au second plan, notre patriote de héros campé par le pourtant charismatique Alec Baldwin est obscurci par la présence du géant Sean Connery, parfait en capitaine froid et décisif, envahissant l'écran de sa simple présence. Possédant un rythme relativement posé pour ne pas dire lent, ne contenant que quelques séquences de torpillages sous-marines, le long-métrage arrive pourtant à rester haletant et surtout intelligent, notamment grâce à des dialogues soutenus, une interprétation de qualité et une mise en scène impressionnante de maîtrise (John McTiernan, ce génie). Bref, À la poursuite d'Octobre Rouge est sans conteste l'un des meilleurs thrillers à bord de sous-marins du cinéma, rejoignant sans peine les classiques Das Boot, Torpilles sous l'Atlantique et Opération dans le Pacifique.
Suspense en pleine mer avec cette adaptation du premier grand succès de Tom Clancy. Le livre en lui-même était extrêmement technique et foisonnant de détails, McTiernan parvient à en tirer un thriller sous-marin très bien articulé autour de quelques figures d'hommes de caractère, mettant en lumière avec une belle efficacité les enjeux de cette chasse improbable, entre géopolitique et rapports humains. Le casting est impeccable (peut-être Alec Baldwin un peu trop en retrait), la tension palpable d'un bout à l'autre, en dépit d'une trame assez évidente. Du bon suspense bien calibré.
Que McTiernan me manque. C'est en revoyant ce chef d'oeuvre de mise en scène que j'ai réalisé que McT n'a rien réalisé depuis 10 ans et que ses réinventions géniales du film d'action manquent à une industrie hollywoodienne peinant à se renouveler. Là, il fait preuve d'une maestria époustouflante pour enchainer les points de vue des différentes protagonistes pour que tous se rejoignent en un climax d'anthologie. Un casting de premier choix vient incarner des personnages charismatiques et très bien caractérises, ce qui leur confère immédiatement une épaisseur qui nous fait encore plus adhérer à l'histoire. McT a ce génie d'enchainer les séquences de telle façon qu'il vous happe des le début et ne vous fait jamais lâcher prise, celui des conteurs d’exception.
1ère adaptation à l’écran des aventures de Jack Ryan, "A la poursuite d’Octobre Rouge" est tiré du roman de Tom Clancy. Pourtant malmené par la critique de la presse, ce film fut l’un des plus grands succès de l’année 1990 car il réussit à nous plonger dans un jeu habile et trompeur, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin du film. Bien que le film soit américain, il n'y a pas ou peu de place pour le sentimentalisme, le réalisme ayant été préféré, et je dois dire que c'est réussi. D'ailleurs, le scénario ne laisse guère de place au sentimentalisme. Sean Connery remplit à merveille son rôle, il a le charisme pour le tenir et ce rôle lui va si bien qu'il porte quasiment le film sur ses épaules. Les autres acteurs ne sont pas en reste bien sûr, ainsi que le réalisateur : sans eux, le film n'aurait pas la même saveur. La bande originale colle bien au film, même si on n'aime pas spécialement les Chœurs de l'Armée Rouge (moi si j'aime bien), mais je ne vois pas comment on pourrait s'en passer. Bref, ce film est si bien fichu qu'il a obtenu 3 nominations aux Oscars 1991 : meilleur son, meilleur montage et meilleur montage sonore auquel la statuette a été attribuée. Alors plongez-vous dans ce film sans retenue, écoutez et appréciez, vous ne serez pas déçus.
Le réalisateur de « Prédator » et de « Piège de Cristal » nous livre encore un très bon film, probablement son meilleur. Le scénario, mis en valeur par une excellente mise en scène et un casting royal avec Sean Connery, Alec Baldwin ou encore Sam Neill, est de très bonne facture. Il manie un suspense quasi permanent sauf peut-être lors de quelques séquences un peu molle dans la première partie. Les scènes d'action, accompagnées par une musique vivante, sont particulièrement efficaces. Certains effets spéciaux ont un peu vieilli mais les prises de vue réelles sont plus présentes et ce n’est que meilleur pour le côté réaliste du film… Pour moi, c’est le meilleur long-métrage de sous-marin qui n’ait été donné de voir.
Quand l’un des plus grands réalisateurs de films d’action rencontre le maître du roman d’espionnage, j’ai nommé Tom Clancy, on se retrouve avec l’un des plus formidable film de guerre sous-marine. Tous les ingrédients sont réunis pour faire le meilleur film possible : une histoire palpitante (Tom Clancy oblige) où les protagonistes jouent au jeu du chat et de la souris, une tension et un suspense palpable jusqu’à la dernière minute, des effets spéciaux d’excellente facture et des acteurs exceptionnels : Alec Baldwin, Sam Neil et bien sûr Sean Connery mémorable en commandant russe. Le film bénéficie d’une mise en scène inventive comme par exemple la transition originale du russe à l’anglais lors de la lecture d’un texte hindou pour nous éviter de se retrouver avec des sous titres durant tout le film. Enfin on peut parler de l’incroyable travail effectué afin de recrée l’intérieur d’un sous marin soviétique aussi bien en terme technique que d’ambiance. "A la poursuite d’Octobre Rouge" est à mes yeux le meilleur film de John McTiernan, un excellent film qui se doit d’être vu.
On l'oublie peut-être mais À la poursuite d'Octobre rouge demeure le plus gros succès de John Mctiernan aux États-Unis. Ce qui passe pour l'ironie du sort quand la postérité semble faire de lui l'une des références absolues de l'action (Piège de Cristal et Une Journée en Enfer, rien que ça), alors qu'il savait tout aussi bien se montrer moins pétaradant. Si McTiernan traverse les décennies avec une côte d'amour inaltérable en France, c'est bien parce que sous l'écorce épaisse de l'actionner anar, volontiers rigolard (Last Action Hero), il s'agit bien d'un auteur les plus importants des décennies 80/90. Il venait de livrer deux chef-d'œuvres à la fin des eighties, et voilà qu'il ouvre les festivités de la nouvelle décade avec une nouvelle référence, j'ai nommé À la poursuite d'Octobre rouge. Ici l'action est réduite à son minimum (3 minutes, pas plus), seul importe le duel (?) feutré entre deux esprits brillants cherchant à établir un contact. Une partie d'échecs à grande échelle entre deux sous-marins (l'un Russe, l'autre Américain), alors que le troisième guerre mondiale menace et que les intentions sont brouillées par les frontières, physiques, culturelles ou linguistiques. La clef d'une résolution ne se résume qu'à ça : la communication. Le message est limpide puisque perceptible, jamais asséné. Il y a quelque chose d'admirable à voir l'un des films les plus tendus du genre faire montre d'autant de respect envers les représentants Russes à l'écran. Et se réjouir à l'idée que la survie dépend bien du plus apte et pas du mieux armé. Hier, le flic aux pieds nus John McClane était ce "petit rouage qui grippe" la machine terroriste. Aujourd'hui, c'est l'analyste Jack Ryan qui fait grincer la mécanique bureaucratique ou les certitudes des forces armées. L'espoir entre les mains de monsieur Tout-le-monde, si ça c'est pas une belle idée ! Tout simplement parfait dans le costume de ce héros-malgré lui, Alec Baldwin reste à ce jour la meilleure incarnation du personnage littéraire sur grand écran. Il apporte son charisme et son intelligence à une figure qui en réclamait, et il s'en sort à merveille. Et ce n'était pas si évident face à un monument de classe comme Sean Connery, dans le rôle de Ramius (commandant Ramius). Fidèle à sa réputation (inoxydable), le comédien écossais irradie d'un charme cette fois plus mystérieux. J'ajouterai également les superbes Scott Glenn, Sam Neill et Courtney B. Vance pour compléter cette distribution mirifique. Dernière star (et pas des moindres), c'est encore une fois John Mctiernan. Adaptant le style au cadre, sa lecture brillante de l'espace joue à merveille de ces couloirs et pièces closes. Peu de mouvements de caméra, découpage précis, resserrant la pressions sur ses personnages comme l'eau fait pression sur ces insubmersibles. Un pur classique, et le mètre étalon du thriller psychologique, avec option géopolitique et Akoulas.
Voilà un vrai et bon film de guerre avec tous les ingrédients du genre! De plus, la réalisation de John McTiernan est excellente, tout comme les acteurs, duo Sean Connery/ Sam Neill en tête!
Bon, alors je vais le dire car c'est complètement grotesque. On commence par des russes qui parlent anglais (jusqu'ici, rien de surprenant, on est dans un blockbuster hollywoodien). Mais on continue un peu, et on découvre que parfois quand ils sont énervés ils disent des jurons en russes (...), allez savoir pourquoi. Bref, on continue encore, et on se rend compte que lorsqu'il s'agit de parler aux américains, tout d'un coup certains ont des problèmes de compréhension (tiens, ils ont oublié l'anglais ?). Non mais sérieusement, c'est ridicule quoi. Si encore le film était bon, on pourrait laisser passer ça de côté, mais non. Le film est mauvais. McTiernan n'arrive pas, à mon avis, à gérer sa mise en scène. C'est complètement figée, il n'arrive pas du tout à se dégager de toutes les contraintes qu'imposent son film (filmer dans des espaces réduits etc.). Bref, plutôt raté à mon sens.