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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 août 2011
Ahhh octobre rouge... super film pour ceux qui aime le monde des sous mariniers, ou tout simplement les thrillers. Et un gros big up à Sean Connery, Son rôle de MarKo Ramius est simplement inoubliable... "Vilnius Nastavnic" !
Le sujet et le casting étaient prometteurs, mais les choix de réalisation et de montage m'ont beaucoup déçu: déjà les plans trop rapprochés et le cadrage sont carrément désagréables et fatigants pour les yeux (économies sur les décors ?), les passages du russe à l'anglais sont très mal réglés, et surtout la musique de fond ridiculement envahissante, pompeuse ou caricaturale. Bref, pas terrible.
Je me suis rematé ce film vu il y a perpette. Que dire sinon la joie de retrouver le sympathique Sean Connery, charismatique et d'une grande prestance. Pour le reste, McTiernan ne se foule pas : il fait un film de sous-marin anonyme, dénué de tension, de faux semblants sur les véritables intentions des protagonistes, de suspense. Disons que le film n'arrive pas à se démarquer des films l'ayant succédé tel que K:19 ayant la même intrigue ou l'USS Alabama. La seule qui change d'un film à l'autre c'est la tête des commandants et de leurs seconds, sympa... Le film reste un petit peu longuet, 1h30 aurait suffi. D'autant qu'il n'y a pas de face à face entre officier. Je me suis même demandé à quoi servait le rôle de Baldwin, piètre acteur de son état. Pourquoi Val Kilmer tant qu'on y était? Regardez plutôt la petite merveille qu'est le U-571 de Mostow ou si vous voulez du McTiernan son très malin Basic.
ouais ben, c'est loin d'être mon Mc Tiernan préféré. Je trouve que c'est un film vraiment statique, et qui laisse le spectateur complètement en dehors de son univers. Y avait pourtant de quoi faire, ne serait-ce qu'en s'attardant sur la vie quotidienne des marins (voir ce que fera plus tard Peter Weir avec Master et Commander). Sean Connery se la pète vraiment trop dans ce film là, avec son interprétation "statue du Commandeur".
Les années 1987 à 1995 ont été incontestablement celles de l’accomplissement pour John Mac Tiernan avant que ses ennuis judiciaires ne plombent définitivement sa carrière. Alors qu’il vient de réaliser deux énormes succès consécutifs au box office avec « Predator » (1987) et «Piège de cristal » (1989), il est tout naturellement choisi par le producteur Mace Neufeld pour porter à l’écran le premier succès d’édition de Tom Clancy, « Octobre rouge » qui inaugure la saga des Jack Ryan. Larry Ferguson et Donald E.Stewart adaptent le roman pour aboutir à ce spoiler: jeu de cache-cache dans l’Atlantique Nord où un sous-marin nucléaire soviétique doté d’un nouveau système anti-détection imparable cherche via son capitaine de bord Markos Ramius (Sean Connery) à passer à l’Ouest. Dans les eaux froides et profondes se déroule une joute aussi bien diplomatique que militaire entre les deux grandes puissances qui sont tour à tour déstabilisées par le comportement erratique de l’ « Octobre rouge », initialement sorti pour une mission de reconnaissance et de test de son nouveau dispositif . John Mac Tiernan qui maitrise tous les tenants et aboutissants du film d’action à suspense, s’y entend à merveille pour maintenir la tension dans l’espace confiné des vaisseaux des deux marines qui alternativement sont chasseurs ou gibiers, devant user de toutes les ruses pour éviter les torpilles de l’ennemi dont les équipages ne savent jamais réellement qui il est. Aux côtés de Sean Connery madré comme il l’affectionne dans cette dernière partie de carrière, Alec Baldwin, Sam Neill, James Earl Jones ou encore Scott Glenn donnent toute sa crédibilité à cette escapade de l’Octobre rouge qui se déguste sans modération et dans la plus pure tradition du film de sous-marin.
Adaptation du roman de Tom Clancy, "A la poursuite d'Octobre Rouge" s'inspire du contexte de Guerre froide de l'époque pour nous pondre une intrigue d'espionage en milieu sous-marin. Malgré son statut de "classique du cinéma", je dois admettre ma déception à la fin de celui-ci. Deux raisons expliquent cet avis mitigé. La première vient du scénario qui, finalement, ne vole pas bien haut. Ça manque cruellement de suspens et les différents rebondissements s'avèrent plutôt convenus. Ensuite, contrairement à d'autres films de ce genre, je n'ai pas ressenti ce sentiment oppressant et claustrophobique qu'une histoire se déroulant dans un sous-marin aurait pu créer. Du coup, "A la poursuite d'Octobre Rouge" est relativement plat sans être non plus soporifique. De quoi passer un bon moment mais sans plus.
Auréolé des succès de "Predator" et "Piège de cristal", John McTiernan adapte en 1990 le best-seller de Tom Clancy. C'est un nouveau triomphe commercial même s'il faut avertir au préalable les fans du roi de l'action. Ceux qui s'attendent en effet à un nouveau "Die Hard" seront peut-être déçus. Les scènes d'action se résument à vrai dire à un maigre coup de feu en toute fin de film. "Octobre Rouge" est davantage un film nerveux qui restitue efficacement le cadre tendu de la guerre froide. Un mariage plutôt inattendu entre "Docteur Folamour" et "Apocalypse Now" au cours duquel une légende de la marine soviétique, incarné magistralement par Sean Connery, décide de faire cavalier seul sur mer. Quelques longueurs sont à mentionner mais on saluera l'incursion globalement réussie de McTiernan dans le registre du film d'espionnage.
Une mise en scène classique du film d'action nimbée d'espionnage à l'aune de la rivalité russo-américaine où l'on se plaît à profiter de la solidité du casting ainsi que du suspense de Tom Clancy. Dommage que la propagande soit si prégnante!
Thriller emblématique de la filmographie guerre froide qui a pas trop mal vieilli. Plutôt prenant malgré quelques invraisemblances, on n'a rarement fait commandant de sous-marin plus charismatique que Marko Ramius / Sean Connery!
Il faut souligné que l'on retrouve derrière et devant la caméra, la crème des crèmes de tout ce cinéma des années 90. Le top! et ce n'est pas forcément un gage de qualité, ils sont tous bons, il ne faut pas s'y tromper, mais c'est le sujet qui est beaucoup plus complexe à mettre en images. Pour commencer, c'est très parler, il faut expliquer le contexte, il faut installer les personnages, il faut faire croire à l'histoire, et puis, une fois le verbiage passé et l'ennui qui va avec, il faut nous entrainer dans une guerre de sous-marin, il faut créer une tension, en jouant à cache-cache et en envoyant des torpilles par ci par là. Alors, si on est féru de bataille navale et d'espionnage à l'ancienne, ce film est fait pour vous, sinon, il va falloir s'accrocher et se dire que le casting 5 étoiles mérite notre indulgence et un peu de considération.
Adapté du roman de Tom Clancy, ce film de sous-marin mêle suspense et espionnage. Superbement mis en image par John Mc Tiernan, il s'appuie sur un solide casting. Sean Connery campe le commandant russe du sous-marin (impeccable comme toujours), Alec Baldwin est parfait dans le rôle de l'analyste Jack Ryan. Scout Glenn incarne avec autorité le commandant du sous-marin américain. Ce film n'a pas pris une ride et reste un incontournable dans le genre. A voir et revoir sans hésiter.
Première adaptation cinématographique d’un roman de Tom Clancy, et donc première apparition sur grand écran de l’agent de la CIA Jack Ryan (ce personnage iconique qui prendra les traits, tour à tour, d’Alec Baldwin, Harrison Ford, Ben Affleck et Chris Pine), à la poursuite d’Octobre rouge a été la preuve que John McTiernan peut aussi bien réaliser des films d’action que des thrillers d’espionnage intenses. Toute la réussite de ce long-métrage repose dans la reconstitution minutieuse de son contexte, aussi bien en matière de décors que dans les tensions géopolitiques propres à la fin de la guerre froide où diplomatie et défiance étaient de mise. La qualité avec laquelle le réalisateur a recréé l’intérieur, technique comme humain, d’un immense sous-marin soviétique n’est pas sans rappeler Le bateau, sorti huit ans plus tôt, mais les performances de chaque acteur, à commencer par Sean Connery, la pertinence de ce scénario plein de bonne surprise et la pérennité des effets spéciaux ont su assurer son statut de divertissement intemporel.
Dommage ce film aurait pu être grand, mais en 1990 la surenchère pour plaire aux spectateurs était commencée. Depuis elle n’a cessé de croitre au point de s’y être hélas banalisée; voir d’en redemander toujours plus pour certains. ‘’A la poursuite d’octobre rouge ‘’ est formidable durant 100 minutes avec un Sean Connery impérial. Le scénario est proche du surréalisme mais il est plausible, car parfaitement construit. Il a fallu que l’invraisemblable s’en mêle ce qui, en prêtant à sourire, a chassé l’angoisse nécessaire pour trouver dans ce spectacle beaucoup de plaisir. Il reste évidemment de bonnes choses mais avec le regret de penser qu’il y avait bien mieux à faire encore, ce qui est frustrant.