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chrischambers86
13 695 abonnés
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5,0
Publiée le 25 janvier 2011
Rare sont les suites qui peuvent prètendre surpasser l'original! "Trente ans! Qu'on le veuille ou non, on fait le bilan!" Xavier a maintenant la trentaine et il est pourtant toujours le même ado dècontractè et enjôleur que l'on retrouve avec une joie immense, incarnè avec une aisance incroyable par Romain Duris! Les personnages et le scènario de cette deuxième mouture de "L'auberge espagnole" ont gagnè en profondeur! Cèdric Klapisch nous offre ici une sorte de conte de fèes des temps modernes, où chacun peut s'identifier à travers les dèboires sentimentaux de son personnage principal! il suffit parfois d'une scène pour que le film soit un grand moment de cinèma comme cette bouleversante dèclaration d'amour sur le quai d'une gare entre Kelly Reilly et Romain Duris! "Je suis amoureuse de tes imperfections, tes imperfections sont belles"...D'une hypersensibilitè à fleur de peau, Kelly Reilly donne à cette scène des "Poupèes russes" toute sa grâce le tout sur la superbe chanson "Mysteries" de Beth Gibbons! Klapisch la filme admirablement (Wendy marche le long du quai pendant que le train part, le plan dure en tout et pour tout 30 secondes mais ce sont des secondes qui vous arrachent les larmes), sa dèambulation dans les rues de St Petersburg nous montre ègalement une fragilitè à fleur de peau! Une scène intense, èmotionnellement très forte, dont la belle actrice britannique dût malheureusement laisser le Cèsar du meilleur second rôle fèminin à Cècile de France! Embellis par une magnifique B.O ("Kraked Unit", "Ivzorski biseri", "Smile", "Mysteries"...et même "Le Lac des cygnes" de Tchaïkovski ), Paris, Londres, Saint-Petersbourg et Moscou dèfilent, comme des tranches de vie, sous les commentaires d'une jeunesse europèanisèe! A la fois drôle et poètique, fraîche et èmouvante, cette suite est à ce jour le meilleur mètrage de Klapisch! Une pensèe toute personnelle à l'ètoile filante Lucy Gordon qui fut rèvèlèe par le film (elle y joue le personnage de Celia) et qui se suicida malheureusement en 2009..."J'ai repensè à toutes les filles que j'avais connu, avec qui j'avais couchè ou même que j'avais seulement dèsirè! Je me suis dit qu'elles ètaient comme des poupèes russes"...
C'était dur de faire aussi bien que L'auberge espagnole et bien c'est réussi! Pour moi Klapisch a révolutionné le cinéma français avec ses deux films. Le scénario est écrit d'une finesse extrême, c'est superbement réalisé et très beau visuellement, les acteurs sont excellents, il y a beaucoup d'humour mais aussi de vrais sentiments. Pour finir, la bande son est un délice! Ce film est un régale
On constate très vite que Cédric Klapisch est parvenu à retrouver l’énergie incroyable qui animait "L’Auberge espagnole", alternant saynètes malicieuses et échappées introspectives sur un rythme effréné. C’est avec ravissement qu’on retrouve le groupe d’étudiants auquel on s’était si facilement attaché et qu’on remarque que la magie est intacte et le personnage de Xavier toujours aussi passionnant. Malheureusement, le film commence à peiner au bout d’une heure : la partie française est en effet excellente, mais la suite est hélas plus terne. Sans que le spectateur s’ennuie, les débuts de la relation avec Wendy sont tout de même moins intéressants, "Les Poupées russes" perdant sa dimension chorale. Les découvertes culturelles sont toujours là, mais on s’aperçoit que les autres colocataires du film précédent sont devenus des faire-valoir. Au fur et à mesure que le film se concentre sur Xavier, on a le sentiment que la conclusion de "L’Auberge espagnole" est ici réfutée : il n’est pas le produit d’une multitude de personnalités provenant de nations diverses mais bien un individu particulier et détaché des autres. Cette nouvelle conception – qui n’est qu’une interprétation – s’accompagne de la transformation relative du caractère de Xavier : il n’est plus l’étudiant enjoué d’auparavant mais un infidèle notoire et instable – même s’il était déjà loin d’être parfait au niveau des relation amoureuses à l’époque. Une métamorphose qui apparaît presque nécessaire dans l’évolution du personnage : âge différent, mentalité nouvelle. Cela provoque bien sûr une certaine amertume mais participe aussi à la beauté de la fin, avec un générique très réussi.
Étonnant de voir que Klapish est décidé de faire une suite à "L’ Auberge Espagnole" alors que lui-même avait dit qu’il ne voyait pas l’utilité de le faire. Et bien il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis et merci Mr Klapish d’avoir revu votre opinion ! Nous retrouvons donc notre héros Xavier qui a la trentaine mais donc la vie n’est toujours pas au beau fixe : son livre écrit depuis trois ans n’intéresse aucun éditeur et il survit en écrivant des scénarios de feuilletons sirupeux pour la télévision ; et côté cœur, il cumule les aventures sans lendemain et commence à ne plus croire du tout en l’amour. Bref bilan plutôt sombre et crise de la trentaine en vue ! Et oui, nous reprenons notre odyssée de la vie commencée trois ans auparavant avec le séjour en Espagne ; mais cette fois-ci le film est, comme ses protagonistes, plus mûr : le ton est moins léger comme dans le précédent film, la folie de la jeunesse et son insouciance appartenant désormais au passé. On aborde les sujets et les problèmes des adultes, aboutissant à la sempiternelle remise en question de soi-même. Autant dans le premier film, l’obsession de Xavier était de savoir ce qu’il ferait de sa vie professionnellement, autant ici c’est la recherche de l’amour qui l’obnubile : n’ayant connu que des aventures foireuses et étant obligé de parler d’amour pour son job, Xavier se sent paumé car il doit écrire sur quelque chose qu’il ne connaît finalement pas. Et comme c’est souvent le cas dans la vie, c’est grâce à un évènement anodin (ici le passage à Paris de David, le frère déjanté de Wendy, l’anglaise qu’il a connu à Barcelone) qui va l’interpeller et finalement reprendre confiance en ses croyances et, par conséquent, en lui-même. Toujours aussi juste et réaliste, Klapish nous offre une seconde ode à la vie où l’amour est représenté comme le Saint Graal à obtenir, en nous proposant toujours des effets de style agréables et parfois bien trouvé pour soutenir le récit (ralentis, split-screens, timelapses). Romain Duris est une nouvelle fois parfait en jeune homme presque désespéré, Audrey Tautou arrive à être encore plus insupportable que dans "L’ Auberge Espagnole" (en même temps elle joue à la perfection la femme moderne : chiante, jamais contente et ne voyant jamais plus loin que le bout de son nez !!) mais la belle surprise revient à Kelly Reilly : l’anglaise assez discrète du premier film nous revient plus rayonnante que jamais malgré son personnage de romantique paumée et meurtrie. Cédric Klapish a parfaitement réussi son comeback avec Les Poupées Russes, suite logique et complémentaire de "L’ Auberge Espagnole" : toujours aussi réaliste, touchant et rafraîchissant, on se laisse entraîner dans la continuité de l’apprentissage de Xavier, nous rappelant ce que fut la notre. Après deux essais aussi bon, et si Klapish se laissait tenter par un troisième volet qui pourrait se concentrer sur la suite logique : la vie en couple et les joies d’être parent…je crois qu’il y a vraiment quelque chose à tenter !!
Le bonheur de retrouver cette bande de trentenaires est total.
Cette suite suit avec un plus grand intérêt le personnage de Romain Duris qui découvre le monde impitoyable de la télévision tout en cherchant éternellement l'âme soeur. De scènes cultes en scènes cultes(le pipeau, la course tout-nu dans la rue, le dîner hilarant chez le père de Romain Duris,...), le réalisateur nous retrace avec humour et sincérité les retrouvailles entre Romain Duris et Audrey Tautou, les histoires d'amour qui finissent vite et celles qui naissent et qui, malgré les aléas, subsistent.
Tourné entre Paris, Londres et Moscou, ce film constitue un bel hymne à l'amour et à l'amitié.
Avec en prime des acteurs au top de leur forme à l'image de l'excellent Romain Duris, de la sublime Keiley Reilly ou bien de l'enquiquinante Audrey Tautou et de l'hilarante Cécile de France, ce film va plus loin et est plus convaincant que l'Auberge Espagnole.
Après un premiers épisode centrée sur la jeunesse de Xavier, avec des thèmes comme les études, les premiers amours, la figure paternelle, etc, celui se concentre quasi exclusivement sur la recherche du véritable amour. Ce qui est assez fort c'est qu'on ne tombe pratiquement jamais dans le cliché des histoires d'amour, celle-ci est juste belle et sincère. Encore une fois l'écriture et le jeu des acteurs contribuent grandement à s'immiscer dans le film. C'est au moins aussi drôle que le 1er, manque juste la fraicheur de l'auberge espagnole pour arriver à la même note. Mais pour mois il comporte ce qu'il faut d'évolution, de situations cocasses et d'émotions pour s'en approcher très fortement. Et puis bon, Kelly Reilly est tellement chou dans le film avec son accent anglais qu'on ne peut pas passer à côté !
C’est pratiquement immuable : les suites sont plus mauvaises que leurs prédécesseurs mais surtout ce sont de mauvais films, créées pour faire de la thune et sous un prétexte fallacieux. Alors oui, dans 99% des cas, mais il commence à y avoir des exceptions plus fréquentes (pas qu’Alien et Terminator 2, pensez Evil Dead aussi, Gremlins, Batman Begins et Expendables), et j’aurais tendance à mettre les poupées russes avec. On va me dire que ça fait partie d’une trilogie mais à l’époque c’était pas acté donc j’en tiens pas compte. 2 ans après, 5 ans dans le récit, on trouve un moyen de remettre le couvert de l’embrouille européenne avec la bande et un genre de colocation (#grosses ficelles). L’atout supplémentaire par rapport à l’auberge espagnole est que c’est plus cadré et l’histoire (ainsi que les love stories) est plus travaillée. Par exemple les flash-back, la promenade façon roman photo et les multiples petites cases rendent mieux que le délire rouge du 1er long métrage ; par contre ses rêves à Moscou ça reste encore faillible. Par rapport au film précédent la psychologie des personnages se précisent, l’histoire et la trame avancent, ça joue mieux, il y a toujours peu de musique mais ça passe, les FX sont bons surtout dans le conte que Martine raconte à son fils et les dialogues s’affinent. C’est peut-être plus classique, moins drôle (quoique le pipeau…) et des longueurs plombent un peu l’ensemble, mais comme la métaphore des poupées russes : c’est du good. Klapisch fait bien de dire que son héros le représente, cet épisode marque sa recherche de maturité tout comme Xavier. Il y a encore quelques maladresses et l’histoire n’est pas des plus passionnantes mais c’est vraiment pas mal pour un opus si décrié. Perso j’y vois une suite convenable, ça en fait plus mal pas trop, pas de surenchère sans raison et un scénario qui tient. En gros c’est à la française, si c’est pas l’Eldorado ça reste mieux que l’équivalent ricain.
On retrouve tout ce beau monde avec grand plaisir pour une suite encore plus réussie que l'original. Les personnages ont mûri, les interprètes aussi, le tout sonne juste, c'est léger, drôle, agréable.
Fort de son succès de 2001, Cédric Klapisch accouche en 2004 d’une suite inutile à son auberge espagnole. Même si l’on retrouve avec grand plaisir ses personnages sympathiques et son style décontracté, l’histoire n’est pas vraiment passionnante et le réalisateur accumule les clichés sur les jeunes européens. Passable grâce à une bande son intéressante et des acteurs inspirés.
3 ans après "L'Auberge Espagnole",Cédric Klapisch donnait une suite aux aventures sentimentalo-existentialo-comiques de Xavier,jeune trentenaire déboussolé.Disons-le tout net.Cette suite dépasse l'originale,tant par la sophistication de sa mise en scène éclatée,que par sa mélancolie diffuse et son émotion à fleur de peau.Chronique chorale générationnelle,"les Poupées Russes"(2004)questionne l'engagement,l'amour,la fidélité,la peur d'aller de l'avant et de faire confiance,la fin de l'idéalisme.En somme,tout ce qui fait grandir.Klapisch dissémine des instants de grâce éternels(le mouvement d'une jupe plissée),dévoile fugitivement la plus belle des déclarations d'amour sur un quai de gare,et suspend le temps lorsque 2 mains se frôlent.Un ravissement.On continue à voyager entre Paris,Londres et Saint Petersbourg,et toute la sympathique bande européenne est toujours de la partie.Romain Duris prend soin de ne pas juger son indécis et goujat personnage.Cécile De France et Audrey Tautou font d'attendrissants numéros comiques.Surtout,Kelly Reilly,la vaporeuse Anglaise aux yeux verts,belle comme un soleil d'été,sensible et prévenante,est si magnifique,qu'elle redonne à elle-seule foi dans les histoires d'amour.La fantaisie et la délicatesse de l'écriture de Klapisch font le reste pour l'un des rares films qui m'émeut au plus profond de mon être...
Dans les commentaires de mon billet sur l'Auberge espagnole, pL me disait que Les poupées russes étaient mieux, et PierreAfeu qu'il ne fallait pas voir le film. Finalement, comme mon fils a l'intégrale Klapisch en coffret, j'ai bien eu du mal à résister à l'envie de revoir les protagonistes de l'Auberge. Mon verdict : j'ai bien aimé. L'auberge espagnole avait un vernis "jeune" un peu trop marqué. L'intrigue était un peu légère, les acteurs un peu tendres et la mise en scène virevoltait comme un papillon qui ne doit vivre que quelques heures.
Dans les poupées russes, tout paraît plus vieux, plus mûr. Les acteurs ont pris de l'épaisseur (Duris, Cécile de France, Audrey Tautou et la superbe Kelly Reilly), l'intrigue est moins simpliste que le toboggan de l'Auberge, et la mise en scène s'assume.
Preuve de cette maturité, les nombreuses mises en abyme qui parsèment le film : Duris qui écrit le scénario d'une suite (comme Klapisch !), Duris qui répète mot pour mot à sa nouvelle conquête le discours que sa copine lesbienne lui a tenu peu de temps avant, etc... Certaines scènes, complètement loufoques, sont franchement réussies, je pense à Audrey Tautou revisitant les contes de fées pour son fils : "j'ai connu 7 princes charmants....".
La fin à St Petersbourg donne une touche d'exotisme très bien venue, tant les Russes sont à la fois si Européens et si étranges.
Bref un (très) bon moment, et on se prend à attendre la suite, comme une longue série qui se poursuivrait à l'échelle d'une vie. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Malheureusement pas aussi bien que l'Auberge Espagnole, mais on se prend quand même au jeu pour découvrir la suite des aventures de ces personnages drôles et sympathiques.