Dans ce film il y a bcp d'acteurs (français) à l'accent et au bagou de petits c*ns propre au cinéma français mais bizarrement ça ne m'a pas dérangé. Malgré qq situations un peu enervantes (genre le conn*rd qui rafle toutes les filles mais oui bien sur...) et convenues, c'était un film agréable parfois drole, interessant mais surtout au dessus de la moyenne des comédies françaises ( ce n'est pas très dur en meme temps) et meme pas mal de comédies us que j'ai vu (dont la qualité a grandement baissé) Un film que je n'aurais pas de difficulté a revoir d'ou le 3.5
Autant L'Auberge Espagnole m'a séduit par son côté voyage interculturel réaliste, autant là j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce film. Je tiens seulement à préciser que je l'ai regardé en tant que deuxième volet d'une mini-saga. Pourquoi n'ai-je alors retrouvé aucun des éléments qui m'avait plu dans L'Auberge Espagnole en regardant immédiatement après Les Poupées Russes ?
Je ne demande pas de créer un clone du premier opus -"Nobody likes copycats", comme dirait ce cher B.Kelso-, mais quand même. Parmi les personnages exploitables du premier volet, seule cette brave Wendy nous tient dans l'intrigue et donne envie de continuer à s'intéresser aux personnages, entre Romain Duris qui force trop évidemment son rôle, Audrey Tautou qui parvient difficilement à s'extirper du gouffre où elle avait plongé dans l'Auberge Espagnole, et nos autres amis européens qui ne sont tout simplement pas là. Ce bon William, qu'on a appris à mépriser lors du premier opus, se marie, c'est dommage que ce soit le seul personnage sans véritable potentiel. Balancez nous du Lars, voire du Tobias, mais entre Isabelle et William j'avoue que j'ai pas tellement retrouvé ceux que j'attendais.
Au niveau de l'histoire, je la trouve uniquement -dans le sens où je ne vois pas d'autre mot qui convient- inutile. Et brouillone. Ok, ça fait deux mots. On nous parle du mariage au début du film, puis on ouvre une "petite" parenthèse autobiographique d'une heure et demie pour retomber, on ne sait comment, sur le mariage. Des maladresses notamment au niveau du montage donc, un son plus qu'imprécis, la forme n'est pas là pour rattraper le fond. Dommage, généralement ça marche.
Une excellente suite à l'Auberge Espagnole avec le couple Romain Duris-Audrey Tautou avant L’Écume des Jours de Michel Gondry !!! L’itinéraire de Xavier se poursuivit !!! Cédric Klapisch réussit son deuxième film sur la jeunesse européenne et libérée des moeurs !!!
La suite de L'Auberge Espagnole qui est tout aussi bien, on reprend les mêmes acteurs et on remet le couvert ! Avec Lucy Gordon en nouvelle, histoire toujours aussi fraiche et on s'éclate toujours autant.
"Les Poupées russes" (2005) France Ô le 11.04.2016
J'irai à contre-courant du flot de louanges habituellement déversé sur Klapisch, car j'ai détesté et subi ce film ! Sans entrer dans le détail du scénario, c'est trop long pour ne pas dire interminable, et on dirait une suite de scènes mises bout à bout sans passion.C'est encore plus flagrant lorsqu'on le revoit (comble de l'abnégation) et qu'on n'a plus à comprendre l'histoire (si tant est qu'il y en ait une) mais qu'on analyse son cheminement erratique. Pour tenir les deux heures, Klapish qui est aussi et hélas co-scénariste, n'hésite pas à utiliser de bouche-trous comme des scènes de lit superflues, et pourtant je ne suis pas puritain, loin s'en faut. Enfin, si Duris est l'acteur fétiche du réalisateur, c'est loin d'être le mien : on dirait qu'il ne parvient pas à entrer dans ses rôles et son jeu (si l'on peut dire) est vite lassant, voire agaçant ! De plus, il ne sait pas se renouveler d'une histoire à l'autre. Heureusement, ce n'est pas le cas des filles qui jouent les faire-valoir comme Aïssa Maïga (une petite merveille), Tautou, et autres qui arrivent à faire digérer ce menu indigeste. C'est la seule raison de mon unique étoile ! Si d'ailleurs il fallait une preuve de cette affirmation, il n'y a guère que Cécile de France qui ait été césarisée dans ce film par la profession ! C'est tout dire... willycopresto
Mon préféré de la trilogie. Et pourtant c était dur de trancher avec le premier volet "l'auberge" espagnole ! Pourquoi ? Parce que la réalisation est sublime, on se laisse emporter du début jusqu’à la fin, on est parfois même à la limite d un clip vidéo tellement l esthétisme et la BO colle parfaitement à l histoire ( la rue parfaite , la scène du train, la musique de Beth Gibbons, les petits morceaux d électro…) Parce qu il y a une myriade de personnages magnifiques… Isabelle… William… Martine … Surtout parce que Wendy que beaucoup d entre nous avait a peine remarqué dans l auberge c est transformé en sublime papillon. Et comme Xavier on tombe fou amoureux. Et Xavier ... on est toute une génération à avoir un peu de Xavier en nous,un peu paume, un peu à l ouest, des étapes assez classiques à surmonter, une grosse envie de croquer la vie mais avec un peu de maladresse ... mais bon gré mal gré on fait notre chemin.
Je n'avais déjà pas aimé l'auberge espagnol, j'ai encore moins aimé ce film! Ennuyant de bout en bout, on a l'impression de tourner en rond pendant tous le film! Il n'y a aucune évolution dans l'histoire!
Cette suite de "L'Auberge Espagnole" est en fait un prétexte pour nous faire suivre les déboires d'un jeune trentenaire qui peine à trouver l'âme sœur. On retrouve en effet Xavier, qui vit comme il peut de sa plume quelques années après ses études à Barcelone, tandis que les femmes lui font tourner la tête. "Les Poupées Russes" bénéficie de la mise en scène dynamique et inventive de Cédric Klapisch, qui joue avec des clichés, égratigne ça et là (les production télévisuelles en prennent pour leur grade !), et met en valeur quelques personnages de "L'Auberge Espagnole". En revanche, il est assez difficile de s'attacher au personnage de Romain Duris, plutôt antipathique : égoïste, menteur, et se lamentant dans sa rechercher d'amour alors que des femmes magnifiques lui tombent dans les bras. Certes, l'amour est le thème principal du film, don l'un des messages est que la perfection n'est qu'une illusion, mais tout de même ! Heureusement, on sourit, voire rit régulièrement, grâce à l'énergie des comédiens (Audrey Tautou, Kelly Reilly, et Cécile de France sont sublimes) et à des traits d'humour bien placés.
« C’est en partant loin avec quelqu’un qu’on peut savoir si on est proche. » J’ai beaucoup aimé cette petite phrase. Avant c’était le bordel dans sa vie, maintenant c’est le bordel dans sa vie amoureuse. Étonnamment, il n’y avait pas tellement d’amour dans l’opus 1. Ici on frôle un peu l’overdose. C’est très beau sur le quai de la gare mais c’est plutôt longuet et ennuyeux au mariage final. Un peu déçu de cette suite même s’il y a le plaisir de retrouver les personnages.
une 2ème opus qui reprend les mêmes ingrédients avec le plaisir non dissimulé de retrouver cette bande, désormais jeunes trentenaires, avec tous les questionnements associés. facile de s'identifier à ces personnages : le dynamisme et l'énergie qui s'en dégagent sont toujours aussi communicatifs! une référence générationnelle.
Quel bonheur de retrouver Xavier faire le bilan de la trentaine dans ce second opus de la célèbre trilogie de Klapisch ! Du film chorale (« L’auberge espagnole ») ; on se recentre sur Xavier et ses errances sentimentales ; de la comédie, on passe à la comédie romantique ; mais avec toujours le même talent d’écriture et de mise en scène de Klapisch. Ce conteur talentueux avec un humour exquis, des dialogues et/ou monologues savoureux, un montage puzzle est toujours très bon quand il parle de ce qui le touche : la place de l’individu dans la société et la recherche de l’amour. Mélancolique, bien entendu, ce conte de fées moderne est truffé d’émotions universelles et fédératrices, un film qui fait du bien. Au centre de ce film générationnel le couple Kelly Reilly / Romain Duris transcende tout le film. La scène sur le quai de la gare au cours de laquelle Kelly offre une bouleversante déclaration d’amour à Romain suffit à faire ce film un grand film ; 20 ans après l’avoir vu au cinéma en le visionnant en famille, je l’attendais impatiemment pour ressentir les mêmes émotions qu’à l’époque. D'une hypersensibilité à fleur de peau, Kelly Reilly donne à cette scène des "Poupées russes" toute sa grâce le tout sur la superbe chanson "Mysteries" de Beth Gibbons! Klapisch la filme admirablement (Wendy marche le long du quai pendant que le train part, le plan dure en tout et pour tout 30 secondes mais ce sont des secondes qui vous arrachent les larmes), la belle actrice britannique dût malheureusement laisser le César du meilleur second rôle féminin à Cécile de France! Et c’est quoi qu’il en soit toute la BO qui est exceptionnelle. Seul bémol, le film pâti d’une longueur excessive, de nombreuses scènes auraient gagné à être plus resserrées pour être encore plus touchantes ou plus drôles. Léger, fragmenté, ludique et dynamique ; voilà un film qui fait surtout du bien. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Deux ans après “L’Auberge espagnole”, Klapisch commence un peu à s’essouffler. Bien plus que le précédent, ce tome 2 a pas mal vieilli 12 ans après. Trop de fatras, de bouts d’histoires, de personnages à peine ébauchés. Il reste la fantaisie, la tonicité, les dialogues mais l’on commence à s’ennuyer et à attendre quelque chose de moins nunuche.
Quel plaisir de retrouver Xavier (Romain Duris), trentenaire, toujours aussi perdu dans sa vie. On suit ses nouvelles péripéties, ses histoires d'amour compliquées, ses retrouvailles avec ses anciens amis de Barcelone. La jolie Wendy (Kelly Reilly), encore plus charmante fait aussi son grand retour. Klapish nous offre une suite fraîche et légère.
Chronique du quotidien d'un célibataire trentenaire dans les années 2000. Là où l'auberge espagnole nous laissait savourer les différentes personnalités des colocataires multiculturels avec humour, sa présente suite se concentre exclusivement sur le personnage de Romain Duris, ses aventures intimes, son parcours professionnel... Sa bouille, rappelant irrémédiablement le grand Bebel dans ses jeunes années, sa gouaille et son talent d'acteur parviennent à maintenir l'attention du spectateur, contraint à suivre ici des aventures hélas peu intéressantes.