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Sonia K.
18 abonnés
157 critiques
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0,5
Publiée le 14 janvier 2017
Un film très pauvre, mais qui n' est cependant pas sauvé par ses bons acteurs. Un scénario qui n' en est pas un: des bobos imbéciles, égoïstes et malsains se regardent, se plaignent et s' analysent, pleurnichent sur leur petit nombril et ne pensent qu' a s' envoyer en l'air avec le copains, les copines, et tout à l' avenant........qu' ils aillent à l' usine, c' est bien mieux! Ils n' auront ni le temps de s' ennuyer ni de geindre sur leur sort. Bref, une énième comédie dramatique sur la vie et la psychologie glauque des nantis parisiens. Le réalisateur devrait s' intéresser à un monde autre que le sien, et qui constitue 98% de l' humanité. Comme pour les romans photos des ménagères ou les SAS des beaufs c' est sans doute plus vendeur de montrer ces gens-là que ceux de la "vraie vie". Et, cerise sur le gâteau, Cédric Klapisch nous inflige un sous-titrage en français puisque la moitié du film est en ...anglais!!! Comme si le doublage n' était pas indispensable: bonne lecture!!! Pendant que vous vous évertuerez à lire les sous-titrages vous ne regarderez pas l' image: mais, dans ce film, vous ne raterez pas grand-chose...C' est bien filmé, bien interprété; sinon, rien de rien. Nullissime; on en ressort comme on y est entré...
« Les poupée Russes » : le pilote bobo de «Plus belle La Vie » J’avais apprécié la fraicheur de « L’auberge Espagnole », mais là franchement quel daube insipide. Aucune compassion pour ce dandy paumé qui traîne son mal de vivre dans l’Eurostar à essayé d’écrire des conneries entre son portable et son sac Easpak ( bonjour les clichés au passage et il y en a des tonnes….). « Les Poupées Russes » ne sont finalement que la chronique prétentieuse et inutile de ces petits bobos parisiens qui traînent leur désoeuvrement dans les lofts de 400m2 du vingtième : il est impossible de ressentir la moindre émotion, voire la moindre empathie pour ces personnages dont le champ de vision s’arrête à leur strict nombril. Les déboires amoureux et autres déconvenues de ces fils à papa trentenaires et immatures, engourdis dans leur confortable spleen sont totalement inintéressants. Leur complainte ainsi que leur périple européen, ont vite fait de tourner en rond et d’être exaspérants : on en n’a finalement rien à foutre. J’ose espérer que le personnage principale, ainsi que les secondaires d’ailleurs, ne sont pas représentatifs de ces jeunes qu’ils incarnent, parce que si leurs problèmes se limitent à ces aventures anecdotiques, la vie risque de leur réserver des surprises et pas forcément des meilleures… En effet, il arrive un moment dans la vie où le passage à l’âge adulte exige qu’il est temps de comprendre qu’il faut se sortir les doigts du….. un film vain et prétentieux : le remake bobo du pilote de Plus belle la vie.
Cédric Klapisch reprend la savoureuse recette de L'Auberge Espagnole : celle de faire un cinéma léger, à la fois populaire et distingué, construit tel un patchwork... Moins efficace que le premier épisode mais peut-être un peu plus abouti techniquement, Les Poupées Russes séduit par sa fraîcheur et sa description des rapports amoureux. Klapisch aborde - entre autres - les thèmes de dépendance et de destin, tout en dirigeant ses acteurs de manière absolument magistrale. La prestation de Romain Duris mérite à elle seule le visionnage ; Kelly Reilly, Kevin Bishop ou encore Audrey Tautou se débrouillent pleinement dans cette tranche de vie respirant l'humanité. Bref, un casting prestigieux au service d'un film tout à fait charmant, doté qui plus est d'une excellente bande son. On retiendra également l'apparition désopilante de Zinedine Soualem, idéal en individu quelconque. Au final, l'esprit de camaraderie du premier volet - auquel vient s'ajouter la romance de Xavier - reste intacte. On regrette simplement un léger penchant pour la redite. Un divertissement de très bonne facture.
Klapish reussi la suite parfaite même meilleur que l'Auberge Espagnole Ce film sonne vrai et ne prétends rien Il nous compte juste la vie d'un personnage qui ressemble étrangement à la notre Avec nos choix et nos erreurs, c'est une lecon de cinéma que nous fait Klapish par une mise en scène astucieuse et originale Les idées fourmillent et une mélancolie anivrante nous emporte au fil du film Kelly Reilly est sublime dans ce film absolument sublime C'est un véritable bijou que Duris, Tautou And co nous livre Merci .. Merci Beaucoup
Sans égaler l'Auberge espagnole, le film identitaire culte du même réalisateur Cédric Kaplish, ces Poupées russes nous font passer un excellent moment. Moins film choral que le précédent, cette suite se concentre bien plus sur le personnage interprété par Romain Duris, sur ses doutes, sur sa recherche de l'amour et on a plaisir à le retrouver accompagné de Cécile de France et de la jolie anglaise. Les autres acteurs de l'Auberge espagnol se contentent finalement d'être de simple faire valoir ce qui pourra nous heurter au début du film car l'ambiance collégiale peut nous manquer. Toutefois, la qualité de la réalisation, son inventivité et les excellents comédiens nous redonnent la joie de vivre dans cette histoire simple, belle, émouvante et drôle. On grandit avec ces comédiens avec leurs histoires, on continue à s'identifier à eux et on rêve d'intégrer leur bande d'amis, merci Kaplish pour ce bon moment.
Moins choral que ne l’était « L’Auberge Espagnole », « Les Poupées Russes » nous (re)plonge dans les déboires sentimentaux de Xavier, toujours aussi positivement campé par Romain Duris. Dans cette suite un brin supérieure, Cédric Klapish disserte sur l’amour autour de personnages à l’approche de la trentaine et à la maturité encore hésitante. C’est enlevé, souvent drôle mais il n’en n’oublie pas pour autant la sincérité et l’émotion des sentiments d’un thème ô combien universel. L’enquiquineuse Audrey Tautou, et la savoureuse Cécile de France squattent la première heure alors que la seconde est largement dominée par la plus que charmante Kelly Reilly.
La suite des aventures de Xavier le colocataire Erasmus est devenue aussi culte que le premier film, tout simplement car Cédric Klapisch a eu la bonne idée de faire tout évoluer avec ce second opus. Retrouver la bande au complet pour de nouvelles aventures d'étudiants n'aurait rien donner puisqu'il a parfaitement traité le sujet de A à Z avec l'Auberge Espagnole. Il conserve donc les personnages mais en gardera très peu en lumière pour une nouvelle intrigue qui correspondra à l'évolution de notre protagoniste principal. On retrouve Kelly Reilly métamorphosée en tornade rousse dont la présence à l'écran est démultiplier, et c'est tant mieux, car c'était ma grande favorite des non-francophones. Après la thématique de l'insouciante jeunesse, Klapisch aborde celui beaucoup plus cornélien qu'est l'amour. Et pour le coup c'est encore un pari réussi. L'esprit de Xavier est toujours aussi embrouillé qu'à Barcelone et cela complique tout car il est devenu un adulte responsable maintenant et la folie catalane est bien derrière lui. En plus d'être réaliste et franc, Klapisch met en exergue la fatalité du temps qui passe de façon subtile. J'adore l'Auberge Espagnole y a pas photo, mais les Poupées Russes complète parfaitement le premier récit. Tandis que le premier volet avait un propos très générationnel, on peut dire que le second a une portée plus universelle ce que le rend d'autant plus intéressant comme suite. Très bonne réalisation encore.
Je ne suis pas fan des films Français en general...Je ne suis pas fan de "L'auberge Espagnole", je suis loin d'etre fan de Romain Duris (j'ai du mal à le supporter depuis "Arsen Lupin")...Mais ce film est vraiment super! Touchant, drole...On se sent tous concerné à un moment ou un autre du film... Vraiment! Si vous ne l'avez pas encore vu, courrez vite prendre vos places!
Les galériens de l'amour le retour, ou un petit peu de l'histoire de tout le monde dans un mixer.
La rédaction d'histoires d'amour est la clé de voute de ce nouvel opus des aventures de Xavier, qui le mènera à retrouver toute sa clique ERASMUS. Mais comment en rédiger une sans en connaître une soi-même ? Tel est le propos du film qui nous mènera de péripéties en péripéties, tout en nous laissant une ribambelle de morales toutes plus instructives les unes que les autres. Certains pourront retrouver un leitmotiv dans le déroulement du film, mais ça fonctionne encore mieux qu'avant, donc pourquoi cracher dessus. On garde toujours l'esprit jeunesse européenne, franchouillard, et original. Et pour peu qu'on s'implique un peu dedans, qu'on se laisse guider par ces personnages riches en couleurs, on ressent vraiment de grandes choses.
Le film sait néanmoins rester une comédie positive et réjouissante, sur l'amitié, la vie, et l'amour. Bref que du bonheur dans ce joyeux bordel qu'est l'existence !
La suite de l itinéraire de Xavier, se trouve être encore plus réussie que l auberge espagnole. Klapisch dresse un joli portrait d une génération de trentenaire sentimentalement paumée car trop nombriliste. Pris dans un monde en perpétuel changement ou les repères ont volé en éclat on assiste au tribulations de personnages cherchant une forme d idéal et ne le reconnaissant pas quand il s offre à eux. La bande d acteur est excellente avec notamment la rayonnante Kelly Reilly, magnifique en romantique paumée.
C’est avec ravissement qu’on retrouve le groupe d’étudiants auquel on s’était si facilement attaché et qu’on remarque que la magie est intacte et le personnage de Xavier toujours aussi passionnant. Les découvertes culturelles sont toujours là, mais on s’aperçoit que les autres colocataires du film précédent sont devenus des faire-valoirs. Cette nouvelle conception – qui n’est qu’une interprétation – s’accompagne de la transformation relative du caractère de Xavier : il n’est plus l’étudiant enjoué d’auparavant mais un infidèle notoire et instable – même s’il était déjà loin d’être parfait au niveau des relation amoureuses à l’époque. Une métamorphose qui apparaît presque nécessaire dans l’évolution du personnage : âge différent, mentalité nouvelle. Le casting n'a pas beaucoup changé donc est toujours aussi bon. On passe un très bon moment comme pour le premier film
Cedric Klapisch possède un sacré talent pour capter l'air du temps et saisir l'essence d'une génération. A l'occasion de la sortie DVD de "Casse-tête chinois", je viens de revoir "Les poupées russes", et je dois dire que j'ai été charmé, davantage que lors de sa sortie en 2005, où j'étais sans doute un peu jeune pour en apprécier toutes les subtilités. Clairement, il s'agit d'un film générationnel, qui sans exclure nécessairement les autres, privilégie l'identification des jeunes trentenaires. Je ne compte même plus les scènes qui font écho de près ou de loin à ma propre expérience de la vie. Par exemple, lorsque Xavier (Romain Duris) drague ouvertement la vendeuse black (Aïssa Maiga) en lui disant "J'ai toujours rêvé de faire ça, j'ai jamais osé, et en vous voyant j'me suis dit qu'il fallait que j'ose", c'est une scène vécue par tous les mecs, nan!? La 1ère partie en France et la plus dynamique et la plus drôle, multipliant les situations comiques ; la 2nde moitié est plus émouvante, avec la relation naissante entre Xavier et Wendy (Kelly Reilly), couple imparfait suscitant empathie et identification, au détriment de l'humour sans doute. Un seul bémol quant au casting, le choix de Lucy Gordon (RIP), qui n'a pas le sex-appeal requis pour le rôle selon moi, mais "Les poupées russes" reste un film magnifique comme on en voit peu, drôle et émouvant, d'une crédibilité bouleversante, digne suite de "L'auberge espagnole".
Cette suite de "L'auberge espagnole" est rythmée mais plus mélancolique. C'est un film qui reflète bien les peurs et les espoirs des jeunes trentenaires (encore un peu adolescent dans l'âme, mais déjà adulte). Une comédie sociale réjouissante et superbement interprétée( Keilly Reilly l'illumine de son charme).