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Lamia Iddouche
17 critiques
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4,0
Publiée le 3 novembre 2024
Le parfum: Histoire d'un meurtrier est un film qui raconte l'histoire de Jean-Baptiste Grenouille,un jeune homme né avec un nez exceptionnel :il peut sentir les odeurs mieux que n'importe qui.il vit dans la France du XVIIIe siècle,un endroit à la fois sale et intéressant. Grenouille,qui a souvent été rejeté,devient obsédé par les odeurs,surtout celles des jeunes filles.Il veut créer le parfum parfait,mais pour y arriver,il commence à faire des choses terribles et dangereuses.Le film montre comment il utilise ses talents pour capturer l'essence des autres. Avec des superbes images,le réalisateur nous fait presque "sentir"l'ambiance de ce vieux Paris.Les acteurs jouent très bien leurs rôles,et la musique rend tout plus intense.la fin est un peu étrange et fantastique,mais elle rend l'histoire encore plus unique.
Un film difficile qui se veut fidèle à la lettre du roman, en particulier au début, au moment de la naissance de Grenouille. La scène de sa fausse exécution me fait penser, par antiphrase, aux tout derniers mots de Meursault dans "L'Etranger"... Certaines scènes sont lourdes, mais la séquence avec Baldini est captivante. Il me semble que l'adaptation cinématographique aurait pu laisser plus de place à l'imagination, au lieu de faire du spectateur un consommateur d'images crues. Cependant, il est vrai que le pari est réussi, puisque apparemment c'en est un
Film excellent, de très belles images reflétant des tableaux tous plus beaux les uns que les autres. Cependant, le dénouement est totalement absurde, celui-ci nous sort du film et c'est bien dommage car le film est captivant jusqu'à cette fin qui manque d'inspiration.
J'ai été très agréablement surpris par ce film. Les décors et les costumes sont réussis. Le personnage de Grenouille est très bien joué. Mention aussi spéciale à Alan Rickmann.
Un thème originale, une réalisation efficace, un bon tempo, des décors du XVIIIe réussi, des acteurs au poils. Bref des points forts même si l’idée de base d’un homme (enfin plutôt un psychopathe) qui a l’odorat d’un super-clébard est un peu WTF. Seulement 3 étoiles au final car à coté de ses bons point ce film est un peu trop glauque et trop irréaliste, sans compter sa fin minable (immorale et complètement perché).
Un film brillant. Il est difficile de dire pourquoi l'on aime ce film tant il est "dérangeant". Dès les premières secondes, le cadre est placé avec la naissance Jean-Baptiste Grenouille, le protagoniste du film, qui nait dans les ordures; On le suit alors durant toute sa vie, voguant entre différents métiers, le voyant sentir avec précision tout ce qui l'entoure, chose qui est magnifiquement réalisée a la caméra. Il auras alors un but,spoiler: créer le meilleur parfum, celui d'une fille dont il a fait la rencontre, alors, (en raccourcis) il vas tuer des jeunes femmes pour récupérer leur odeur. Il seras donc condamné a mort mais s'en tireras grâce a son parfum en nous exposant une scène absolument magnifique.
Ici, le réalisateur s'attaque a une œuvre complexe, mêlant tragédie et humour avec un héro des plus originaux et un thème compliqué a faire ressentir a travers l'écran : l'odeur. Pour moi ce film est un succès incontestable, notamment par le jeu d'acteur mais aussi par les décors, la musique et la mise en scène.
Excellent conte À mon 1er visionnage, j'aurai juré que c'était un film français tellement le style et l'ambiance générale ressemble à celui de Christopher Gans... Excellente photographie, excellente histoire, et bande sonore Je recommande
Le film se calque bien au livre. Une histoire malaisante, malfaisante, triste. Le voir et lire sont deux choses différentes. Ceux qui mettent 1/5 peut-être le lire avant de le voir.
Voilà un film qui laisse circonspect. Adapté du roman Le Parfum, la critique peut donc autant être formulé vis-à-vis du roman que de ce long-métrage. Premier point déjà, les images sont belles. La réalisation est maîtrisée, sans grande ambition malgré de rares passages, mais toujours efficace et soignée. Sauf que les couleurs sont trop grises et trop ternes. Les deux tiers du film sont recouverts d'une sorte de brouillard permanent de grisâtre, de fumée, de sale. Un XVIIIe siècle horrible à montrer, qui ne correspond certes pas du tout à la réalité (nous sommes dans une fiction évidemment) mais surtout qui est finalement assez désagréable à regarder ; le réalisateur semble avoir un malin plaisir à montrer du gore, du lubrique, du entre les deux, de la nudité, parfois sans aucune pertinence ni plus-value au scénario, comme pour répondre à ses propres fantasmes. Des plans sont cependant mémorables, et la partie du film en couleur est très jolie, très vivace, bien que la pesanteur de l'horreur se perpétue à travers l'image. Parce que oui, il s'agit ici bien d'un film d'horreur, avec un héros somme toute dénué de toute compréhension sociale, de toute empathie, et qui ne vit que pour le parfum, ou plutôt les odeurs, qu'il apprécie toutes, sans en rejeter aucune ni en trouver certaines mauvaises. Et c'est là que le bât blesse. Si ce "héros" (avec vraiment beaucoup de guillemets) apprécie toutes les odeurs au même titre, sans en trouver répugnantes, pourquoi a-t-il cet attrait particulier pour des odeurs de parfum, plutôt que celle d'un rat mort. Bien-sûr ce n'est pas là la seule incohérence, elles sont en effet nombreuses à jalonner Le Parfum. En outre finalement le développement des personnages (pourtant dans un film de 2h20 !) ne se fait que de manière très maladroite, partielle, pour qu'à la fin on se rende compte que soit les développements sont effroyablement des lieux-communs ou tout simplement inexistants. On a l'impression que le film essaie de tirer sur la corde, particulièrement vers la fin. Durant le dernier quart de ce long-métrage, il semble quinze fois que la scène qui vient de finir est la conclusion, mais ça redémarre. Les musiques sont anecdotiques, le jeu d'acteur est plutôt bon quoique pas toujours à la hauteur, surtout dans les seconds rôles. Pas un si mauvais film, pas un bon film, donc un film médiocre en somme.
Adaptation du livre portant le même nom, ce film est un pari audacieux mais réussi et dégage une vision différente de l’histoire sans pour autant dénaturer celle-ci. Récit tournant autour du monde odorant, la réalisation a fait preuve d’ingéniosité pour faire parvenir au spectateur un semblant d’odeur simplement par projection visuelle. On arrive à ressentir certaines odeurs grâce notamment à nos souvenirs olfactifs, mais aussi par un jeu de caméra astucieux (macro et gros plan) nous permettant de visualiser très précisément chaque détail qui est un indice sur ce qu’on doit sentir. Ce niveau de détail se retrouve également sur les décors, insistant sur le côté sale laissant imaginer la puanteur qui s'y dégage, mais aussi sur l’environnement qui entoure les personnages (on imagine l’odeur fruitée de la jeune fille au panier.). Le réalisme des décors plonge le spectateur dans le film du début à la fin. Chaque détail, chaque recoin est pris en compte comme si finalement tout était réel. La reproduction du Paris ancien est bluffante, les rues sont sales, les routes abîmées, les vitrines de magasins débordent de détails (tout comme la parfumerie avec tous ses flacons) et la logique temporel est respecté, les habitants sont moches, ils sont sales, leurs vêtements sont vieux, déchiré et sentent le vécu. Ce sont tous ces détails mis bout à bout qui augmentent le réalisme du film et par la même occasion sa crédibilité. Et au milieu de tout ça, vit Jean-Baptiste Grenouille, le personnage d’anti-héros par excellence. Bien que ça soit un criminel qui fait des choses horribles pour un plaisir personnel dépassant parfois l’imaginable, on ne peut cesser d’admirer et d’aimer ce personnage. Souffrant dès son plus jeune âge (il naît dans des conditions atroces.), la première émotion que l’on ressent envers lui, c’est de la peine et elle ne cessera de grandir au fil du temps, car on retrouvera tout le long de son enfance une vie dure se traduisant par harcèlement (par les autres enfants) et violence (par tous les gens qu’il croisera). Ainsi après une telle entrée en matière, le spectateur ne peut qu’être du côté de ce personnage souffrant, en prenant conscience à quel point l’odeur est vitale pour lui. Par la suite, on peut traduire ses actes par un manque d’éducation entraînant des maladresses et des lacunes en vie de société. Le choix de l’acteur (Ben WHISHAW) a joué un rôle majeur sur la perception du personnage par le spectateur, en effet, il a une certaine attirance nous faisant ressentir son ignorance, contrairement au roman où Jean-Baptiste Grenouille en plus d’être un criminel n’est pas gâté par la nature. Enfin, ce film relève d’un côté mystique principalement par ses références à la parfumerie. On y apprend beaucoup de choses sur les différentes méthodes de confection de parfum, mais également sur sa création (3 notes différentes de parfum composé de 4 senteurs différentes et une 13e odeur qui relève le tout) accompagnées d’un détail sur la verrerie très précis. Ce mysticisme se ressent également sur les personnages, sur le fait que chaque personne qui aide ou croise Grenouille meure instantanément après l’avoir quitté (sorte des destins), mais aussi que Grenouille, le personnage doté de l’odorat le plus développé de l’humanité soit né lors de la période la plus puante de l’histoire, et que malgré la réussite d’une partie de son objectif, il finit quand même par échouer. Finalement, cette adaptation est réussie, on retrouve l’univers qu’on imaginait dans le roman de SÜSKIND accompagné d’un réalisme visuel convaincant qui correspond aux attentes. Il est pour moi important de lire livre avant le visionnage du film (et pas l’inverse), ce qui permet d’avoir deux approches différentes de l’histoire.
Histoire fantastico-gore originale magnifiée par de superbes images et une musique entêtante. Des longueurs et des invraisemblances certes, mais une réalisation qui rend bien l'ambiance de l'époque, avec des femmes superbes et un dénouement dantesque. Curieusement démoli par Télérama....
Adaptation du roman de Patrick Süskind publié en 1985, Le Parfum Histoire D'Un Meurtrier est un excellent film. L'histoire nous fait suivre le destin d'un homme qui n'a pas une vie facile mais qui grâce à son don lui permettant de reconnaître toutes les odeurs va laisser une trace dans les mémoires ainsi que pour les actes odieux qu'il va commettre. Ce récit est passionnant à suivre de bout en bout pendant les deux heures et quart que dure le long-métrage. La narration nous plonge dans cette intrigue envoutante à l'ambiance particulière aussi enivrante qu'une fragrance. Ce scénario adapté respecte de belle façon l’œuvre originale dans les grandes lignes, c'est plutôt au niveau des détails qu'il manque quelques points. Certains ont une grande importance dans le livre et sont ici totalement absents, bien que le film soit compréhensible c'est tout de même dommage que certains passages de l'ouvrage aient disparus en passant sur grand écran, d'autant plus qu'il prend son temps alors nous n’aurions pas été contre trente minutes de plus afin de tout faire rentrer. La plus nette différence se trouve dans le ton moins sombre et plus romancé. Si certains passages sont tout de même à réserver à un public mature, l'ensemble est plus édulcoré. Il en va de même pour le physique de grenouille ici beaucoup plus avantagé vu qu'il est interprété par l'excellent Ben Whishaw qui est loin d'avoir une apparence ingrate. Le reste du casting est tout aussi bon que ce soit Dustin Hoffman, Alan Rickman ou encore les proies à la toison rousse que sont Rachel Hurd-Wood et Karoline Herfurth. Tous les personnages sont appréciables et parfaitement incarnés sans les dénaturés par rapport au roman. Les échanges entre ces différents rôles apportent de très belles scènes, magnifiées par la réalisation de Tom Tykwer. Cette dernière arrive parfaitement à nous faire ressentir les odeurs en nous montrant des images repoussantes et d'autres attirantes, mélangeant ainsi le dégout à la sensualité. De plus, le travail de reconstitution est parfait aussi bien au niveau des sublimes décors avec notamment ce pont sur lequel se dresse des bâtisses, qu'au niveau des costumes. Tout cela combiné rend une photographie très jolie et donne au film un flacon à l'esthétique irréprochable. Ce superbe visuel est accompagné par une b.o. mélodieuse en total accord avec le récit, qui complète merveilleusement bien l’œuvre d'origine dépourvue de sons. Celle-ci sait également laisser place à des moments de silences créant ainsi une atmosphère singulière. La fin pour sa part - bien que connue des lecteurs - arrive à surprendre tant sa mise en scène la rend mémorable et vient parfaitement clore ce thriller atypique. Au final, que ce soit sur papier ou sur toile, Le Parfum, Histoire D'Un Meurtrier est une œuvre à découvrir et cette version est une très belle porte d'entrée.
Pourquoi ce film n'est-il pas un chef d'œuvre? Il fait parti de ceux qu'on n'oublie jamais lorsqu'on l'a vu pour la première fois. Grenouille a acheminé son œuvre, désormais il est inéluctable.. ;-)