Derniers Avis sur Golden Door

Le film partait d’une bonne histoire, intéressante, mais la mise en scène et bizarre, des plan long et mou, qui non parfois pas de sens , on ne comprend pas tout !

Des Siciliens s’embarquent pour le Nouveau Monde en quête d’un nouvel Eldorado.
Entre espoirs et désillusions, une épopée réaliste, visuellement esthétique et pas inintéressante mais plombée par un gros manque de rythme et d’intensité dramatique, excepté une fin émouvante.

Étant un passionné d'histoire j'ai loué Golden Door à cause du sujet. L'idée de l'expérience d'Ellis Island au tournant du siècle en se concentrant sur un petit groupe est intrigante. Malheureusement le film tombe à plat. Une grande partie de l'histoire est tout simplement ennuyeuse et il ne se passe pas grand-chose pendant de longues périodes. Le réalisateur utilise des images loufoques qu'il nous montre sous la forme de séquences de rêverie dans une tentative apparente de briser le rythme glacial du film mais au lieu de cela ils se heurtent à l'aspect et à la sensation authentiques ue le film devrait avoir. Les acteurs Charlotte Gainsbourg, Vincenzo Amato et Aurora Quattrochi sont crédible. Mais en fin de compte nous ne nous soucions pas vraiment d'eux autant que nous le devrions. C'est dommage que ce ne soit pas ce que cela aurait pu être. J'aimerais toujours voir un bon film sur l'expérience des immigrants américains mais celui-ci n'est pas celui-là...

Bof, bof! Ce film tente de reconstituer l'arrivée des migrants italiens aux USA. Mais malheureusement, mis à part des banalités, le voyage et l'accueil ne sont pas exaltants. On y apprends quelques petites horreurs dont les américains sont si inventifs, mais pas de quoi en faire un film. Je pense qu'un bon documentaire sur le sujet aurait été bien mieux.
Dommage
A réserver à un public averti

Golden Door est un film plutôt pas mal, ayant le mérite de retracer avec beaucoup de réalisme la vie de vie migrants vers les États-Unis.
Les acteurs sont bien.
C'est plutôt l'histoire qui est pêche et surtout l'intrigue avec le personnage de Charlotte Gainsbourg qui en réalité n'apporte pas grand chose si ce n'est du scepticisme. Les quelques éléments de fantaisie qu'apporte le réalisateur finalement sont peu convaincants.
Mais c'est un film intéressant, ne serait-ce que sur le plan historique.

Après le remarqué Respiro, Emanuele Crialese revient sur les écrans en 2007 avec Golden Door qui raconte l'exode d'immigrés siciliens aux États-Unis au début du XIXème siècle.
Si on avait pu imaginer une fresque d'envergure sur ce sujet, Crialese opte plutôt pour un drame plus intimiste, plus modeste en un certain sens: donnant un aperçu sur des tranches de vie éparpillées avec l'effet d'un flash en l'espace d'une heure et quarante-cinq minutes.

Ce qui lui importe avant tout c'est de montrer l'Illusion du Nouveau Monde. Il insiste sur le gouffre entre l'Amérique comme on la rêve et l'Amérique comme elle est vraiment.
L'Amérique imaginée comme un pays de cocagne utopique où le lait et le miel coulent sans fin, où les pièces d'argent pousse à foison sur les arbres, et où existent des carottes XXL fait en effet bien contrepoint à une terre inhospitalière et froide. Il est remarquable d'ailleurs que les immigrés siciliens ne verront jamais vraiment le continent américain en tant que tel. Lorsqu'ils y arrivent, ils sont traités comme des êtres inférieurs, soumis à une série de tests, d'interrogatoires et de procédures mécanisées comme le montre la scène des mariages à la chaîne. Le Nouveau Monde serait-il donc une miroitante illusion?

Si Golden Door reste d'une facture éminemment calssique, on salue toutefois l'élan onirique qui investit le film dans les scènes de rêve ou la scène de remue-ménage dans le bateau, orchestrée comme une chorégraphie dansante.
D'autre part, en plus d'un visuel soigné, il faut dire que Charlotte Gainsbourg tire bien son épingle du jeu. Elle apparaît ici d'un magnétisme confondant: usant à loisir de son teint diaphane, de ses lèvres vermeilles et de son charme anglo-saxon, elle apparaît délicieusement ambigue, à la fois angélique et vénéneuse, tout droite sortie d'une poésie de Baudelaire (elle me fait beaucoup penser à Jeanne Duval).

Un film très mauvais !
L'histoire est trop molle et donc pas du tout accrochante et les dialogues ne sont vraiment pas bons.
Les acteurs ne sont pas terribles, même Charlotte Gainsbourg n'est pas très convaincante.
Les longueurs s'enchaînent les unes après les autres dans une ambiance d'un ennui mortel.
Le seul bon point du film, c'est la reconstitution de l'époque qui est pas mal, mais sinon tout le reste est vraiment très mauvais !

Un film qui m'a pas du tout emballé rien qu'en visionnant pendant la première demi-heure. Histoire simple car il s'agit de vivre dans un autre monde où il faut oublier tous les us et coutumes. Casting d'acteurs qui manque d'expression et ne se montre pas convaincant. Le début est peu long et ne nous déjà une envie d'arrêter de regarder le film mais c'est la deuxième partie la plus intéressante pendant la traversé et le passage des tests qui est le plus intéressant. Le film est remplie de longueurs interminables que je me suis même endormi. Des décors pas terrible. Des costumes moyens. Un film avec un bon scénario mais massacré par le manque d'originalité.

Un peu lent, un peu long, un certain pathos dépourvu d'émotion, pas de surprise, scénario minimaliste et assez plat, on pourrait cependant se laisser convaincre par l'historicité de quelques belles reconstitutions d'ambiance, et par les costumes et les couleurs du film qui n'en est pas un grand pour autant.

Deux hommes grimpent une colline caillouteuse, une pierre entre les dents. Une vieille rebouteuse désenvoute une jeune fille, en lui retirant un serpent du ventre. Un curé donne aux futurs émigrants les habits des morts, afin de permettre à ceux-ci de voyager avec eux. Dès ces scènes d'exposition, le ton est donné : "Golden door" va naviguer entre réalisme et onirisme.

Le Nouveau Monde a été présenté à ces paysans siciliens comme un Eden, où on se baigne dans des rivières de lait, où les arbres donnent des pièces, et où poussent des légumes dignes du rocher de "L'Etoile Mystérieuse". Ils acceptent cette perspective sans sourciller, car les superstitions et le surnaturel font partie de leur environnement. Emanuele Crialese choisit donc d'adopter le point de vue de ces personnages, et il insère ces visions dans le récit ; après tout, sont-elles moins réelles que cet Eldorado que Salvatore ne voit pas dans les brumes, et dont les rites lui semblent tout aussi étranges ?

Le film est découpé en trois parties égales : l'adieu à la terre, la traversée et Ellis Island. Dans la première partie, on est proche de "Padre, padrone" dans une suite de scènes qui vont toujours d'un plan très rapproché à un plan large et qui parlent de la dureté de la vie sur cette terre aride. La seconde partie se déroule dans le huis clos du bateau, jamais vu dans son son ensemble comme dans "Titanic", mais compartimenté par les manches à air et les coursives. Quand le navire affronte une tempête, on n'en voit pas une vague, juste les corps jetés les uns contre les autres dans le bruit des craquements de la coque ; Crialese reprend le gag de "L'Emigrant" quand Charlot roule sur le corps de la grosse dame, mais le transforme en gigantesque radeau de la Méduse.

La dernière partie est un autre enfermement, celui de la violence instututionnelle, celle de la jeune république américaine qui sélectionne ceux qui seront dignes d'apporter leur force de travail à la construction du pays. On pense à ce que disait Scorsese lors de la sortie de "Gangs of New York", au sujet de la violence consubstantielle à la naissance des Etats-Unis. Là, ce n'est plus celle du Far-West ou des oppositions entre Native et Irlandais ; il s'agit de la violence froide d'un état sûr de sa puissance, et qui s'arroge le droit sous couvert de procédures "civilisées" de séparer des familles ou de pousser des jeunes femmes à subir des mariages arrangés. Et quand un officier explique la politique de renvoi des plus faible au nom de la science, on ne sait pas si Lucy est sérieuse ou ironique quand elle s'exclame "Quelle vision moderne !"

La musique est d'abord absente, la mise en scène étant aussi aride que la terre sicilienne, puis elle apparaît sous la forme de chansons de paysans avant de ponctuer la dernière partie. Et puis il y a des plans superbes, comme ce cercle des femmes dans les entrailles du navire en train de se peigner mutuellement, ou cette plongée extraordinaire sur deux foules se faisant face, celle sur le pont et celle sur le quai, que la perspective place sur un même plan, et qui se séparent lentement quand le bateau appareille.

Film à la fois classique et audacieux, "Golden door" surprend constamment, inscrivant l'intrigue des manoeuvres de la jeune Anglaise au milieu de la description du destin de millions d'Européens. Porté par des acteurs excellents (Vincenzo Amato, au générique des trois films de Crialese, et Aurora Quattrochi qui joue sa mère), il bénéficie d'une superbe photographie qui se met au service d'une fresque lyrique qui n'est pas sans rappeler par moment le grand Federico.

http://www.critiquesclunysiennes.com/

Une grosse déception, car à la fois trop lent et pas assez explicite. Dommage…

Une histoire qui méritait mieux que ça. Décousu et peu prenant, le film s’enlise avec des images se voulant symboliques mais dont la compréhension est presque impossible comme la rivière de lait. Une déception pour ma part.

Oh là là que c'est mauvais!!! Le film est interminable, mal filmé, sans fil conducteur, avec un rythme au ras de pâquerettes et des acteurs insipides, y compris Charlotte Gainsbourg. Sans queue ni tête, et surtout, sans aucun intérêt.

Avec "Golden Door", c'est un voyage vers l'espoir puis le désenchantement que Crialese nous offre. L'espoir de changer de vie, d'accéder aux clés du Nouveau Monde, puis le désenchantement au premier pas dans Staten Island, où il rencontre le mépris et le terme d'immigration choisie. Ce film ne peut pas être plus actuel, avec un propos visant à montrer l'injustice du dispositif américain pour l'accueil des immigrés, mis en place jusqu'aux années 1950. Mais ce film est aussi magnifique par sa beauté, la beauté de Charlotte Gainsbourg, magnifiée malgré une rousseur peu seyante. Ce sont des trésors d'images qui sont livrés ici, avec cette mer de lait et ces légumes géants. Un beau moment envoutant...!

Ce que j'ai vraiment apprécié dans ce film, c'est que le sujet n'a pas été beaucoup traité au cinéma: l'exode des italiens aux Etats-Unis. Il est vraiment bien réalisé. La représentation que les immigrants se faisaient du nouveau monde est très bien imagé. Les images sont superbes, le réalisateur s'est fait plaisir sur le coté artistique. Un beau film à voir.