Derniers Avis : Golden Door - Page 5

Golden door ouvre avec sobriété et une certaine austérité une page douloureuse de l'histoire de l'Italie. Devant laisser leur terre et en faire le deuil, ces immigrants rêvent du nouveau monde qu'on leur a promis mais doivent subir les dures lois de l'immigration américaine. Laissant place à l'imaginaire et donc à notre imagination, nous avons du mal à saisir les repères de cette histoire malgré une mise en scène très habile.

Ce film me rappelle une des choses que je hais le plus au monde: L'imigration choisie
Vous m'avez surment comprit...
A part ca j'ai trouvé que le début était dur a accrocher(un peu lent) mais par la suite c'est vraiment super! Je trouve sa dommage que il ne soit visible que dans quelques salles dans ma région(lorraine). Pour y aller c'est vraiment une sacrée expédition!
Un film à voir absolument!

Sans qu’on soit forcément frappé par quelque chose d’éminemment puissant, on est quand même touché par la simplicité et l’humanisme du propos. Grâce à une réalisation malicieuse et un regard quasi-documentaire sur son sujet, ce "Golden Door" parvient à construire une ambiance qui finit par nous capter et on en décroche plus. Du bon cinéma comme on en voudrait plus.

Le film "Respiro" de E. Crialese m'avait beaucoup plu. Le rythme de l'histoire correspondait parfaitement au petit village italien endormi.
Ici, le thème demandait un peu plus de mouvement, même s, le temps est aussi suspendu pour ces Italiens qui espèrent atteindre le Nouveau Monde: le temps du choix, les préparatifs, l'attente sur le bateau, l'attente aux bureaux d'immigration, ...
Mais rien à faire, malgré de très belles images, malgré une Charlotte Gainsbourg, malgré un thème intéressant, je me suis ennuyé.
Par contre, les dernières images (et la musique) sont très poétiques.

Des lenteurs, des longueurs. Charlotte dans le rôle de la tablette de chocolat (vous savez, un peu de finesse dans un monde de brutes...). Rien qui nourrit une réflexion sur le mystère, sur l'espoir, sur le rêve de ceux qui partent vers un nouveau monde. A la place, deux ou trois arguments sont ânonnés : les siciliens sont des naïfs, en Amérique l'argent pousse dans les arbres, l'amour platonique dans un mariage blanc.

"Nuovomondo" ("Golden Door") ou comment rendre atypique et personnel un film d'apparence première conventionnel. S'il ne restera certes pas dans les mémoires, la puissance de certaines de ses séquences et le travail passionnant entrepris autour de quelques thèmes traités trop souvent de manière superficielle forcent le respect et gardent ainsi maintenue une attention intense chez le spectateur durant une bonne partie de l'oeuvre. Crialese a choisi de jouer avec les schémas-types pour mieux les briser. Il découpe ainsi l'ensemble en trois actes distincts : la partie sicilienne, le voyage à travers l'Atlantique et l'arrivée aux Etats-Unis avant de tenter de brouiller les limites d'espace-temps, parfois avec brio, à d'autres moments non sans maladresse. Le début est franchement ennuyeux, n'apportant rien tant au niveau des personnages que sur le plan visuel. Cependant, on sent une recherche dans les cadrages et l'on espère le déclic le plus vite possible. Gagné, le réalisateur a pris ses marques et parvient à faire très nettement décoller son sujet au cours d'une traversée étonnante. Remplie de métaphores et cernant remarquablement son propos, cette partie se concentre essentiellement autour de Charlotte Gainsbourg, envoûtante et remarquable, jouant sur les mystères de son protagoniste, la présentant comme une forme de phantasme idéalisé totalement inacessible. La mise en scène supplée magnifiquement tout cela, se permettant plusieurs audaces sans nuire à la trajectoire de départ. L'épopée classique devient oeuvre d'auteur recherchée, réfléchie et aboutie de temps à autres. Si la conclusion nous laisse sur notre faim, la faute notamment à quelques répétitions inutiles, on ressort dans l'ensemble charmé, tentant de se remémorer les images de ces corps filmés au plus près, transmetteurs d'émotions et évitant le plus souvent toute forme de dialogue.

film qui ne ressemble à aucun autre, donc soit on adore soit on déteste; moi j'ai adoré. réalisation intelligente, de bonnes trouvailles avec peu de moyens (la scène du bateau qui s'éloigne du quai). ce film est un mix entre du jacques tati et du western-spaghetti : plans longs chargés de sens, musique formidable soulignant l'intensité émotionnel des scènes, économie de dialogues (on n'a pas besoin de mots pour comprendre, ceux qui veulent du tout cuit-prémaché seront déçus), de vrais "gueules". J'aime tout voir au ciné, aussi bien des films d'actions où ça canarde ds ts les sens que de belles oeuvres. pour ce film je m'attendais à voir un chef d'oeuvre du 7ème art, à voir de l'artistique, eh bien j'ai été comblé.

Une belle evocation de ces immigartions. Mais le film reste malheureusement assez plat et peu dynamique. Ca vaut quand même le detour pour l'aspect historique et les personnages attachants.

Ceux qui aiment le cinéma d'auteur italien de type Felini y trouveront peut-être quelque chose de satisfaisant.
Je sais pas si vous connaissez le film "Padre padrone" de Bertolucci je crois, moi cela m'y a fait penser. Y en a qui peuvent aimer moi je déteste.
Attention je prends suffisamment de distance pour vous dire que le film s'en inspire.

Pour ma part, je n'ai jamais rien compris à l'intérêt de ce genre de films : trop lent, pas d'intrigues, pas d'émotions, tout m'échappe.

Quelques bons éléments, une réflexion politique intéressante sur les Etats-Unis : la dichotomie humaine entre tradition et modernité, la tristesse de l'immigration. Mais tout cela est trop diffus dans un montage ennuyeux et plein de longueurs.

Inintéressant : je me suis endormi.
Le coup de la carotte géante baignant dans une mer de lait m'a forcé, pour la première fois de ma vie cinématographique, à quitter le salle.
Trop c'est trop, voire pas assez ...

Un film surprenant.Une vision d'une période plus que difficile filmée de manière originale.
Une musique qui porte l'imaginaire.
La vision des personnages à travers leurs rêves que l'on peut voir et toucer de près...
Comment on atraité des gens comme des animaux? Comment ont les a humiliés? Tout ceci est filmée non de manière dénonciatrice mais qui porte le spectateur à la réflexion...
A voir

La poésie et la fantaisie est au RDV dans ce film dont on sent (trop ?) l'exigence de son réalisateur dont l'esthétique impeccable des images. Le scénario est assez simple, le film montre les peurs, l'appréhension de ce nouveau monde, la tension au cours du voyage en bateau. Reste une énigme pour moi : qu'est-ce qu'a voulu nous montrer le réalisateur avec le personnage de Lucie ?

Très emballé par le thème de ce film, puis enthousiasmé par les critiques élogieuses de la presse et des tout premiers spectateurs (moyenne de 4 étoiles sur ce site quelques jours après la sortie), je me suis dit que j'allais sûrement passé un bon moment. Mais j'ai vite déchanté. Moins de 10 minutes pour être précis. Quel ennui ! C'est lent, c'est long, c'est creux... Le fond est extrèmement intéressant mais la forme gâche tout.
Oubliez les critiques qui vous parlent de la musique : elle est inexistante.
Oubliez également celles qui vous parlent des paysages : à part un champ de caillasses au début, le reste du film est en huis clos dans un bateau qu'on ne voit jamais, puis dans un batiment d'Ellis Island qu'on ne voit jamais.
Oubliez celles qui vous parlent du jeu des acteurs : le scénario est tellement vide qu'il n'y a pas grand chose à jouer.
Oubliez enfin celles qui vous parlent de la mise en scène : à part des plans rapprochés pour éviter de nous montrer des décors inexistants, le réalisateur n'avait pas beaucoup d'autres solutions...

Je crois qu'il y avait beaucoup mieux à faire sur le thème de l'immigration aux US.
J'ai perdu mon temps, et je n'ai aucune envie d'essayer de sauver ce film en analysant ce que Crialese a tenté de suggérer. Il ne suffit pas d'avoir envie de traiter le sujet pour faire un chef d'oeuvre.

Les gens de mauvaise fois parleront sans doute d'un film culte. C'est juste un navet géant (dans une rivière de lait !).

Après Respiro (que je n'ai pas vu, mais je dois avouer que cette porte dorée m'a plutôt donné envie de le voir), Emanuele Crialese réalise un deuxième film réussi. Aidé par des acteurs tous très attachants (en particulier celui qui incarne le sourd-muet), il signe une fable historique pourtant encore d'actualité de nos jours sur l'immigration, l'envie d'une nouvelle aventure. Mais avec des idées qui peuvent sembler particulières mais qui sont plutôt bien trouvées. Il prend tout d'abord le parti de ne jamais montré cette terre espérée, mais uniquement les visages ahuris découvrant ce nouveau monde. Sa composition des plans est intéressante, faisant penser à de splendides tableaux. Il scinde le film en deux voir trois partis distinctes. Il greffe à cette famille italienne une Charlotte Gainsbourg, éngimatique dès sa première apparition. Il aime s'attarder sur un personnage, une situation, un détail, ce qui a tendance a rendre l'histoire trop confus. Et cela pousse le film l'inégalité : il y a parfois des scènes un peu trop longues, en alternance avec des scènes splendides, comme ce jeu de cache-cache derrière les sirènes du bateau.

Film sans aucun intérêt. De nombreuses scènes sont très longues. Histoire et morale absente. A ne pas voir.