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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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3,5
Publiée le 2 décembre 2023
Que connait-on finalement de Che Guevara? Le long film, découpé en deux parties, de Steven Soderbergh a, au-delà de sa valeur, le mérite d'évoquer le Che sans la légende. C'est l'authenticité, semble-t-il, qui détermine ici le style du film, en dépit de la sympathie évidente qu'inspire Guevara aux auteurs. Faisant l'impasse sur la jeunesse de Che Guevara (Benicio Del Toro, brillant) et sur sa formation intellectuelle et politique, le film ne porte que sur l'action du guérillero. Ainsi, ce premier épisode commence lorsque le médecin argentin Guevara se joint à Fidel Castro, débarque à Cuba avec lui et en devient un des premiers officiers combattants. A travers la lente conquête de Cuba, d'escarmouches en assauts, Soderbergh brosse le portrait d'un homme généreux et intègre, avec ses soldats comme avec la population, à la fois théoricien et homme d'action, un personnage qui, dans son credo révolutionnaire, est assurément séduisant. Certes, Soderbergh ne prend pas partie ouvertement mais on ne peut qu'avoir envie de suivre Guevara, de déboulonner Batista et de faire la nique aux Américains! Soderbergh s'efface derrière son sujet. Sa mise en scène est sobre sans être austère et témoigne d'une vraie ambition didactique, notamment pour ce qui concerne l'existence dans le maquis.
Pour le premier volet de son diptyque consacré à cette figure emblématique du XXe siècle qu'est Che Guevara, Steven Soderbergh a fait les choses en grand. D'une part, s'il romance légèrement l'Histoire afin de la rendre plus cinématographique, il ne glorifie ni ne condamne jamais les actes du célèbre révolutionnaire marxiste. D'autre part, d'un pur point de vue technique, le film est une perfection de tous les instants, chaque plan étant un véritable tableau. Sans oublier à cela l'extraordinaire prestation de Benicio Del Toro et le bonheur du cinéphile est total. Ou presque, en effet, la seule ombre au tableau serait un rythme qui se perd parfois même si cela reste un défaut mineur comparé à l'ambition du projet. En attendant un second volet aussi réussi!!
C est avec rapidité, c est à dire sans blabla inutiles, sans longueurs, sans séquences embarrassantes ou qui s imposent dans un style soit comique, dramatique ou encore horrifique de manière ratée et peu crédible. Dès qu on est sensé rire, on rit, des qu on est sensé avoir peur on a peut avoir peur. Film plaisant de Soderbergh qui a toujours l habitude de manière habile le documentaire et le blockbuster, nous sort la première partie l histoire de Che guevera et l histoire de la résistance cubaine. Culte, c est vrai, on en fait un peu trop mais voit ce long métrage en cours d histoire n est pas inutile, la représentation st certes fictive mais totalement adaptée aux faits réels. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Superbe reconstitution de la vie du Che, cet homme qui a eu le courage de se rebeller. Benicio Del Toro incarne parfaitement le personnage. Dans cette première partie, on suit ses aventures, le début de la révolte, les attentats et sabotages, la formation de son armée de rebelles dans la forêt, leur marche pour échapper aux soldats. La tension est palpable. On la ressent comme si on y était. La bataille finale pour la prise du pouvoir est le grand moment du film. Le réalisateur filme presque comme s'il était parmi les rebelles et comme s'il filmait pour la postérité, ce qui rend les choses on ne peut plus réalistes. La fin de ce 1er volet ne nous donne qu'une envie : voir la suite.
Che est un film sur une figure passionnée et inspirante, mais il manque de passion et ne parvient pas à en inspirer. Soderbergh semble avoir peur où ne pas vouloir prendre position au sujet d'un personnage historique sur lequel "il devrait" prendre position. En tant que tel, il ne dit rien du tout avec ce film, ni ne pose de questions convaincantes. Légèrement intéressant, d'un point de vue historique. Étiré à l'extrême et ennuyeux. Difficile à aimer, surtout si l'on considère le "héros" de l'histoire. La partie 2 est encore plus terne...
La première partie du biopic sur Che Guevara est centrée sur la prise de pouvoir à Cuba. Pour celui qui s'intéresse à cette partie de l'Histoire, la reconstitution est captivante avec la lutte pour la survie dans la sierra de ces guerilleros barbudos et les combats avec l'armée régulière de Batista. Benicio del Toro, qui se transforme en sosie de toute célébrité sud américaine (en dehors de Shakira peut-être), est l'incarnation d'Ernesto Guevara .Un bémol sur le fait que Soderbergh parait avoir refusé toute forme de parti-pris et s'en est tenu au factuel, ce qui au final entraine un manque de souffle épique. Ainsi il semble n'avoir voulu présenter le Che ni comme un idéaliste se battant pour améliorer le sort des plus pauvres (image auprès d'une partie de l'opinion qui voit en lui un mythe) ni comme un révolutionnaire coupable de crimes de guerre (image auprès de l'autre partie de l'opinion...en particulier au pays du réalisateur), C'est le problème de faire un biopic sur des personnages les plus complexes du 20ème siècle.
Ernesto Guevarra allias che Guevarra ou le Che a inspiré de nombreuses personnes de nos jours et notamment dans la culture contemporaine avec des musiques ( tel que hasta siempre) ou des films (tel que diarrios de motocycleta) qui sont plus ou moins marquant. Ainsi "che 1ère partie: l'argentin" retrace la vie de l'un des plus grand révolutionnaire argentin qui a aidé les frères castro a retourné le pouvoir mis en place par le dictateur Batista qui sévissait à Cuba. Pour commencer le film est très interessant puisqu'il est tourné comme un reportage et donc le choix de la caméra en format "pitté", c'est-à-dire avec une couleur jaunie et des tâches sur la pellicule permet de rendre le film plus crédible. De plus la caméra utilise à certains moment le noir et blanc lors de certaines rencontres très intéressantes, ce qui permet au film d'avoir un côté plus authentique. La b.o est parfaite mais ce qui m'a le plus convaincu est le décor avec les forêts et l'utilisation de l'espace de la caméra permettant au film de rendre hommage a tous les révolutionnaires puisque de nombreuses fois la caméra se pose sur des acteurs qui ne sont pas clés pour l'histoire mais qui ont tout de même eu un impact sur la psychologie du Che. Si on passe aux acteurs, le casting est au point, benicio del toro est très crédible est dégage une prestence voir un charisme absolu, rendant le personnage encore plus poignant. Le reste du casting est bien utilisé et les acteurs ne surjouent, au contraire on peu voir une fluidité dans les comportements et surtout dans les scènes de fusillades qui sont réalistes. Toutefois le film est très long non pas par son temps puisque le film dure 2h00 mais plutôt par ses longeurs qui cassent énormément le rythme et on ressent le sentîment du "quand est ce que ca fini?". Un film à voir pour enrichir sa culture hispanique et américaine mais aussi la culture générale. 3,5/5.
Je méconnais la filmographie de Steven Soderbergh pour émettre quelconque " jugement " vis à vis de son travail et je concède encore plus volontiers qu'il y'a bien quelques années ( 4 ou 5 au moins ) que je n'ai point revu une de ces créations. J'ai de vagues souvenirs de Traffic et d'Erin Brockovitch tout comme de la trilogie Ocean's bien inégal dans mes souvenirs. Je me souviens par contre un peu mieux d'Effets Secondaires qui m'avais totalement laissé sur le bas coté à l'époque mais comme je l'écris plus haut les années étant passés mon ressentit n'est plus tellement d'actualité et potentiellement altéré ... J'étais donc un peu timorée à l'idée de découvrir le Ché, j'ai très vite été recadré et recentré par l’intelligence et le regard de Soderbergh sur son sujet et je n'en suis plus ressortit. Les deux heures sont extrêmement intéressantes et m'ont emballé, l'immersion est très prenante et le partit prit esthétique assez remarquable notamment de part ces décors et son sens de la narration. Les acteurs sont en réussite eux aussi, Benicio del Toro plus précisément, il prend de l'ampleur à mesure et incarne la figure iconique du Ché avec beaucoup de magnanime et de sobriété. Les seconds rôles sont plus discret mais ils servent le film avec force et discernement. Je mise beaucoup sur la suite l’espérant du même acabit. J'envisage également de voir et revoir les films de Steven Soderbergh par la même occasion.
Excellente histoire, mais le film ? Commençons déjà par dire que c'est une retranscription idéalisée du Che, qui, certes, est extraordinaire, mais est un humain avec ses défauts, et qu'on les voit très peu. On voit donc l'action au centre de la révolution de Cuba. Les : - Benicio Del Toro est incroyable - Les acteurs ne se débrouillent pas trop mal du tout - L'aspect du film semble particulièrement coller à l'esprit qu'il souhaite donner : on est dans l'attente, le film est sale (pas de sang, mais on ressent l'absence totale du moindre confort parmi les soldats
- Une bataille sympathique à la fin Les - : - La réalisation : c'est long ! mais c'est super long ! on s'ennuie tout le film, alors qu'on a envie de prendre plaisir à le regarder. C'est pas le Soderbergh des vivants Ocean's ! Le montage est basique et la caméra... elle bouge pas. Aucun mouvement. On dirait le stéréotype d'un téléfilm français... - En fait, le choix d'une bande-son quasi inexistante est intéressant. Mais en avoir une aurait pu donner au film un peu de dynamique. Car là, c'est long mais c'est mou ! - C'est tout, mais ça gâche le film !
Pour conclure, le film construit tout du long une révolution, on la voit évoluer, on la voit réussir, à travers le regard du Che joué par un génial Del Toro. Ce rôle est fait pour lui. Dommage que le film soit soporifique. L'histoire et Benicio Del Toro m'empêchent de ne pas mettre la moyenne.
Première partie du diptyque de Soderbergh sur le Che et qui se concentre sur la période de la révolution cubaine de sa rencontre avec Fidel Castro à la prise du pouvoir et son rôle de ministre de l’industrie cubaine. Ce premier film est intéressant pour son déroulé historique, pour la manière qu’il a de montrer ce que représentait le Che en opposition permanente à l’impérialisme américain (les discours à l’ONU sont les parties peut être le plus intéressantes du film). Les scènes de guerre sont filmées de manière efficace à la Soderbergh sans fioritures. Il en ressort un portrait non lénifiant du Che interprété par un solide Benicio Del Toro qui n’a pas volé son prix d’interprétation à Cannes. Même s’il m’a un peu déçus par son côté académique c’est plutôt une réussite.
Un personnage charismatique bien développé dans ces deux films mais sans pour autant être passionnant; Le réalisateur n'offre qu'une mise en scène froide et sans inventivité pour filmer ce grand soldat. Les événements militaires s’enchaînent et mise à part les infos sur l'homme qui devient soldat et le soldat qui devient une légende vivante, le film ne fait pas vraiment honneur au Che. On se contente de suivre ce personnage mais ses convictions, sa détermination n'est que très peu mise en avant. Aucune grande scène émotive nous ai proposé. Ainsi, les aventures du Ché paraissent froide, sans âme, d'une logique citoyenne mais sans passion. Ce point est un vrai problème quand un projet est si long. Ainsi, l'ennui arrive assez vite.
Ce n’est pas un biopic car beaucoup de sa vie est éludée mais un film qui montre un homme d’action, qui galvanise ses hommes sans esbroufe et qui montre un courage et une ardeur sans faille. Ses actions sont montrées sans aucune déification, à l’échelle humaine et surtout collective. Pas de parti pris, pas de verbiages ni de jugements, mais des séquences de guérillas époustouflantes, là encore, sans esbroufe et d’un réalisme dramatique qui rend ces combats dignes des meilleurs films de guerre. L’interprétation est irréprochable et celle de Benicio Del Toro mérite largement son prix d’interprétation au Festival de cannes 2008. Un film puissant qui vous accroche sans temps morts malgré ses deux heures passées de durée.