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GyzmoCA
175 abonnés
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3,0
Publiée le 2 janvier 2017
Le scénario de cette première partie sur la vie du Che, est un peu confus comme c'est souvent le cas dans les films de Steven Soderbergh. Benicio Del Toro incarne le docteur argentin à merveille. Il confirme qu'il est un des plus grands acteurs du moment avec un jeu à la manière de Daniel Day Lewis.
L'exercice du biopic n'a rien d'évident. Après un début assez curieusement monté et un peu difficile à suivre, le film trouve son rythme de croisière et devient franchement plus intéressant dans un deuxième temps. Soderbergh a choisi de faire dans la sobriété: pas de grands effets de caméra, un style à la limite du documentaire qui colle assez bien à l'ambiance du film. Benicio Del Toro livre une très bonne composition du Che, les autres acteurs ne sont pas vraiment servis par le script, mais la réalisation ne rend pas toute la tension dramatique des événements, s'attardant beaucoup sur la figure "noble" du Che et ne permettant pas d'avoir une vision plus complète du contexte cubain autrement que par la parlote. A voir ce que donnera la deuxième partie, mais c'est un début qui suscite la curiosité.
Pari osé de la part de Steven Soderbergh de raconter l'histoire du Che en 2 (très) longs volets de plus de 2 heures chacun. C'est bien trop long et cela s'en ressent hélas. Un manque de rythme pénalise rapidement ce long-métrage. Et les longueurs n'aident en rien à se passionner pour la vie du Che. Je suppose qu'il était parfaitement possible de fusionner les deux parties en une sans que cela ne nuise de quelque manière à l'ensemble. Dommage pour Benicio del Toro, très bon acteur, tout à fait crédible en Che Guevara de surcroît.
En 2009, le réalisateur Steven Soderbergh tente de restituer un portrait mondialement connu, symbole de la révolution et des peuples en résistance, celui de Che Guevara. Cette première partie traite des évènements qui portèrent Fidel Castro au pouvoir (de la rencontre avec le Che au Mexique jusqu'à la guerre de guérilla et la symbolique bataille de Santa Clara). La personnalité et l'histoire de cet individu est complexe comme tout un chacun mais Soderbergh se donne les moyens de livrer une œuvre cohérente et réaliste en proposant un film en deux parties qui respectivement font plus de 2 heures, par ailleurs, il coiffe les hollywoodiens en tournant en langue espagnole et non anglaise, avec des acteurs d'origine hispanique, ce qui est tout à son honneur ! Les paysages, les dialogues, les costumes, l'ambiance, la musique, les décors... sont à la fois magnifiques et historiques, aucunes critiques négatives sur ces points là. Et que dire du casting, si ce n'est qu'il est parfait ? Chapeau-bas à l'étonnant Benicio Del Toro qui mérite amplement sa récompense pour son interprétation du Che, et ses collègues n'ont pas à cacher leurs prestations vraiment à la hauteur (Demian Bichir excellent en Castro, Elvira Minguez, Santiago Cabrera). Du côté du scénario, le film se contente de n'être qu'un film de guerre avec quelques escarmouches, propre à la guerre de guérilla et vrai historiquement certes mais vite lassant, la situation progresse très lentement, le spectateur se retrouve prisonnier à suivre à un rythme asthmatique le conflit. Heureusement, les rares affrontements sont eux aussi bien réalisés et notamment, un point d'apogée pour la bataille de Santa Clara, magnifique. Ce manque criant de rythme est d'autant plus renforcé avec le choix d'une mise en scène fixe où la caméra reste posée sans bouger ou caméra à l'épaule, proche du documentaire, qui ne réussit pas à rendre les personnages plus empathiques ou à mieux comprendre leurs difficultés. En définitive, le film est bien trop long mal grès de nombreux aspects positifs et quel dommage de ne pas avoir utilisé ce surplus de temps pour évoquer la vie cubaine, des flashbacks sur les relations de Cuba-USA après janvier 1959, ainsi que les facettes "dérangeantes" du Che et non seulement cultiver son image d'héros christique.
On ne présente plus le Che et tout le monde connait son histoire. C'est sans doute pour cette raison que Steven Soderbergh n'a pas choisi de faire une biographie complète du personnage, mais de raconter deux moments importants de sa vie. Dans ce premier film, on suit le Che, brillamment incarné par Benicio del Toro de sa rencontre avec Fidel Castro jusqu'au débarquement à Cuba. Il s'arrête au moment de l'entrée des révolutionnaires à La Havane. On peut pinailler sur quelques épisodes racontés ici ou là, mais on retrouve l'atmosphère frénétique de cette époque dans ce film. N'est-ce pas là l’essentiel ?
En 2008, Steven Soderbergh avait suscité l'intérêt en annonçant un biopic Che Guevara à travers un dyptique de plus de quatre heures. L'ambition du projet se mesurait dans un tournage à la lumière naturelle tandis que le choix de Benicio Del Toro pour incarner le Che s'imposait telle une évidence. Dans cette première partie intitulée "L'Argentin", le cinéaste entend livrer un portrait intimiste du personnage, alternant noir et blanc pour les États-Unis et ambiance verdoyante pour Cuba. Une approche originale qui pourtant peine à donner un grand film dans la veine de l'excellent "Traffic". Certes, le film n'est pas un biopic classique mais manque singulièrement d'envergure. Le rythme demeure indéniable mais le corps du propos s'avère sans éclat. Enfin il faut tout de même avouer que Soderbergh livre une image somme toutes assez édulcorée du Che, insistant sur son ses vertus révolutionnaires et outrepassant largement ses facettes plus sombres.
Ca manque de profondeur, c'est long, la prestation de Benicio Del Toro est assez banale, les scènes de combat sont classiques, sans caractère et l'intrigue est simpliste. Pas du tout convaincant.
Même si j'attendais plus de ce biopic, dans l'ensemble il est réussi Soderbergh, sert son sujet grâce à son style . Il fait aussi s'opposer deux tons différents qui donnent un angle intéressant à la première partie de son long métrage. 14/20
Très grand film, c'est une référence. Superbement réaliste, Soderberg arrive à rendre ce film à la limite du documentaire un joyaux de fiction. Bénicio Del Toro est tout simplement génial. C'est un film,qui ne prend pas parti en disant regardé le bon Che, au contraire il aborde la complexité du personnage et ce qui fait que c'est un symbole et un héros de la révolution sud américaine.
Che est une grande fresque biographique sur Che Guevara, avec une forme de mélancolie qui fait sa qualité profonde et une incroyable interprétation de Benicio Del Toro. On regrettera le rythme très lent et pas assez épique qui fait qu'on s'ennuie quand même une bonne partie et des seconds rôles parfois flous.
Che première partie est un biopic moyen , intéressant historiquement certes car il raconte l'histoire d'un homme important mais le film vaque entre scène d'interview en noir et blanc et passage de la vie du Che dans la guerre en pleine jungle . Malheureusement ça rend le film flou et trop vague voir ennuyeux et lourd , La prestation de Benicio Del Toro reste un bon point positif du film mais ne relève pas le niveau pour autant .
Qu'est-ce que j'ai appris du film? Je dirai, un peu plus sur le symbole de la révolution, Che et un petit peu sur son idéologie. Autrement, rien de nouveau, j'ai perdu mon temps en le regardant. Le problème est que le film interne les scènes d'interview en noir et blanc, des "images d'archives" également en noir/blanc et des scènes d'action sur la guerre. Pas très intéressant (je n'aime pas la guerre débile et pan pan), il y a mieux dans le genre et j'attendais pas mal de ce personnage mais le réalisateur l'a mal exploité:
La première partie du film m'a laissé un peu perplexe,certainement intéressant mais trop politisé,on le voit très peu avec Fidel Castro et son frère. La réalisation de Soderbergh est trop linéaire pour en faire un chef d'oeuvre,d'un coté la havane est bien filmé, et d'un 'autre coté c'est trop rigide,la politique non merci pour moi.Pourtant la distribution était excellente,j'ai beaucoup appris de chose sur le Che,il était médecin,,cultivé(Il entraînait jamais de personne avec lui,si elle ne savait pas lire),politicien et guérilléro.Benicio Del Toro est un bon Che.Je trouve qu'il est assez monocorde ,est ce que Ernesto Guevara était comme cela ,je ne sais pas?