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Hotinhere
545 abonnés
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2,5
Publiée le 11 juin 2020
Ente romance et satire sociale, un film touchant et parfois drôle mais avec beaucoup trop de longueurs, heureusement accompagnées par une excellente BO.
Gros coup de coeur pour ce film visiblement mal-aimé, qui m’a d’abord un peu déconcerté, mais où j’ai eu la surprise de retrouver l’esprit et les dialogues brillants du cinéma de James L. Brooks (lui aussi très largement sous-estimé). Le film est malheureusement un peu plus long qu’il ne devrait, mais il est plein de virages inattendus et de moments de grâce. Un feel-good movie mélancolique et une comédie romantique sur le deuil, bref un film plein de contradictions et de maladresses, mais incroyablement sensible et intelligent.
Avis personnel. Ce film est une comédie... Oui, mais quel genre de comédie? Comédie tout court? Comédie dramatique? Douce-amère? Romantique? Un peu tout à la fois, même presque burlesque parfois mais dramatique, non, pas trop quand même malgré le sujet central: un enterrement. On aborde avec humour les dérives du capitalisme, la réussite (ou le "fiasco") sociale et, un peu plus sérieusement mais pas trop, les thèmes de la vie, de la mort, du deuil, de la famille et de l'amitié. J'en ai ressenti parfois une impression d'incohérence bordélique mais, étonnamment, le tout se tient en assez bon équilibre. Quelques longueurs par-ci par-là trouvent toujours un petit quelque chose pour accrocher l'attention. En effet, par son côté petite chronique familiale, un peu désordonnée certes, mais plaisante, l'histoire nous présente pas mal de personnages secondaires très différents et réussis. Puis, allez savoir pourquoi et comprendre comment, soudain, l'Événement devient farce! On pourrait facilement trouver irrévérencieuse cette cérémonie de funérailles abracadabrante qui tourne à la farandole, dérape entre sketch style café-théâtre et numéro de music-hall pour virer finalement à l'enterrement de Cornélius, mais non! J'ai juste été surpris. Le climat général du film avait déjà eu le temps de me conditionner et j'ai supporté sans trop de mal ce moment de douce folie. Cette douce folie, cette extravagante ambiance joyeuse, on la doit principalement à l'excellente Susan Sarandon/Hollie, décoiffante en drôle de veuve plongée dans sa belle famille qui ne l'a jamais supportée! Enfin, entre et parmi cent scènes improbables se greffe une romance buissonnière qui joue au chat et à la souris. Le chat, c'est le très mignon Orlando Bloom/Drew et la souris, l'époustouflante Kirsten Dunst/Claire, véritable fable poétique au sourire lumineux et dévastateur, toujours là mais jamais avec "les autres". Au cours d'un road trip final original qu'elle propose à Orlando/Drew comme un jeu de piste pour la retrouver, Kirsten/Claire lui montre gentiment qu'au fond, tout cela est tellement dérisoire, que la vie continue et que cela seul importe vraiment: c'est notre regard sur les choses qui nous freine ou nous entrave et non les choses elles-mêmes. J'allais oublier: la BO vaut le coup pour son dynamisme et ses bons choix variés qui ne sentent pas du tout le drame non plus! Un très bon moment, pas du tout déprimant, au contraire, mais cela peut surprendre.
Kirsten Dunst est vraiment craquante. On dirait un soleil sur pattes. A l'excès car je n'ai jamais rencontré quelqu’un d'aussi joyeux, positive et enjouée qu'elle. Si ça se trouve, ça n'existe même pas. Elle a toujours réponse à tout. Et une réponse optimiste s'il vous plaît. Vous échouez ? Pas grave. Pensez-y cinq minutes et rebondissez. C'est sûr que vu comme ça...En plus, c'est vraiment la femme parfaite. C'est elle qui fait le premier pas, qui prend les devants, qui s'occupe de tout, qui attend, qui est patiente. Je veux la même. Sauf que tu as une chance sur un million de la trouver. Dieu sait qu'elle a du mérite parce que son nouvel ami ne va rien faire pour lui faciliter la tâche. Tout ce qui lui importe, c'est son boulot de concepteur de chaussures de sport. Boulot qu'il n'a plus d'ailleurs. Leurs échanges drôles, tendres, émouvants sont vraiment la partie la plus réussie de Rencontres à Elizabethtown. Parce que ses problèmes de famille et son voyage initiatique dans l'Amérique profonde au milieu des moustachus, des obèses et des beaufs (quand ce ne sont pas les trois en même temps) ne sont pas des plus intéressants. S'il n'y avait pas le sourire lumineux de Kirsten Dunst, ça n'aurait pas grand intérêt.
Après « Un Monde Pour Nous », « Singles » et « Vanilla Sky », Cameron Crowe enchaine avec une presque romance. Le contexte lié à la disparition d’un proche n’aurait pas de quoi rimer avec une tendance romantique, seulement si on se limite dans l’esprit. L’amour se décompose et se recompose selon chaque personne que l’on croise, alors que chez certain elle fleurit depuis un moment. Voilà où le concept de romance se développe et on y parvient avec quelques étincelles de renouveau. Malheureusement, l’œuvre se veut tellement personnel qu’on en perd la lecture du récit. Tout ce que le réalisateur voulait transmettre n’est qu’une lettre dont nous ne sommes pas forcément les destinataires. Pourtant, il y a de la subtilité, de l’élégance et de la passion dans tout ce brouillard.
On filme la vie, sans forcément penser amour, mort, drame ou comédie. Drew Baylor (Orlando Bloom) vit dans l’échec suite à une prise de risque dans son entreprise. Il cherche alors à rebondir d’une façon ou d’une autre et en apprenant le décès de son père, il va devoir prendre du recul sur son parcours. On ne parle pas plus que cela du drame professionnel, on préfère se concentrer sur l’aspect familial, la dernière demeure pour une âme à la fois perdue et déchue. Et au moment où il est près à tout lâcher, il fait la connaissance de Claire Colburn (Kristen Dunst), hôtesse de l’air qui n’attend que de la reconnaissance. Libre comme l’air, elle s’incruste dans la vie de Drew et s’y intéresse. Pleine de vie, elle représente l’étoile de cette intrigue qui perdra de plus en plus d’efficacité au fur et à mesure qu’on avance.
De retour auprès de sa mère et sa sœur, Drew apprend à redécouvrir ses racines, à l’image d’une quête initiatique. L’entourage de son père regorge de surprise et ajoutons un zeste du traditionnel Kentucky, on obtient alors une peinture optimiste du deuil. La fête est à l’ordre du jour alors qu’on se permet d’intégrer une pseudo-romance dont on y croit, par sa forte nature et son authenticité. Voici un point fort du réalisateur, lui qui arrive à faire ressortir de la sensibilité et du concret. On reconnait son savoir-faire en matière de rythme lorsqu’il ajuste une playlist qui nous reste dans les tympans et le cœur. Cela résonne à nous en faire rêver, et donc douter. La démarche se veut très émotive et cela doit bien être la seule chose qui réussisse au film, qui à l’image de son personnage principal n’a rien d’encourageant d’entrée de jeu.
C’est avec beaucoup de regrets que l’on aborde ce récit. « Rencontres à Elizabethtown » n’est qu’une succession de péripéties dont on apprend à en rire et à en étudier les nuances. Cependant, Orlando Bloom ne transcende pas son personnage, faute à une écriture qui laisse peu de place à l’expression de ses sentiments concernant le deuil. On finit tout de même par entrevoir le lien fort qui le raccordait à son paternel, mais cela intervient beaucoup trop tard. Et c’est bien l’interprète de Claire qui mérite tous les éloges. Elle est sublime, mais prend parfois beaucoup trop de place. Peut-être est-ce elle qui étouffe Bloom dans ce premier rôle timide. Qu’importe, on s’éparpille suffisamment assez dans les propos que cela en devient flou, si flou qu’on en perd les bases d’un récit mélodramatique. On bascule régulièrement de la comédie vers le drame et inversement, sans pour autant rendre justice au bon un road trip comme dénouement.
« Rencontres à Elizabethtown » est un long (trop long !) drame romantique de deux heures qui sans être inintéressant ne parvient jamais à enthousiasmer. On suit Drew, récemment viré de son boulot de designer et qui retourne dans la ville de naissance de son père pour l’enterrer, dans l’avion il fait la connaissance d’une hôtesse de l’air fantasque. Outre sa prévisibilité, c’est son manque cruel de substance et de passion qui rend l’histoire d’amour peu palpitante voire carrément décevante. On ne croit jamais ou en tout cas on a du mal à se convaincre des sentiments amoureux qu’éprouvent les personnages joués par Orlando Blooom et Kirsten Dunst, tant l’alchimie entre les deux est inexistante et n’apparaît qu’à travers les clichés les plus éculés de la comédie romantique soutenue par de longs passages musicaux. L’insipidité de cette bluette n’est pas rattrapée par l’intrigue autour de l’enterrement du père où seul les séquences en famille apportent un brin de vie dans cet amoncellement de philosophie bon marché sur les grands enjeux de la vie qui nous sont débités par une voix off des plus convenue. Hormis le couple, le reste des personnages naviguent entre caricature et inconsistance et ne servent vraiment qu’à meubler les décors. On peut dire que ce drame doux-amer de deux heures (qui aurait gagné à être raccourcie d’au moins vingt bonnes minutes) n’est pas franchement ennuyeux, mais en tout cas jamais passionnant et qu’il ne parvient pas à insuffler de la substance, que ce soit aux péripéties ou aux personnages. Un petit drame longuet sans grand intérêt à regarder uniquement pour ceux en mal de romantisme cheap, les autres seront bien inspirés de l’éviter.
Elizabethtown est typiquement le genre de film qui donne ( ou redonne ) le sourire ! Pourquoi le genre comédie dramatique ? Smile Movie me convient mieux. Super casting, Orlando Bloom, Kirsten Dunst, Susan Sarandon, Judy Greer, Paul Schneider ... Très gros coup de cœur. Autre atout majeur, la B.O !! Difficile de faire plus enthousiasmant, Tom Petty, Nancy Wilson, Elton John etc ... Une des plus belle tout films confondus. Oui, un smile movie.
Quel beau moment, quel feu d'artifice d'humanité et d'amour. Un film qui fait du bien. Pourtant tout commence par un échec personnel conduisant au désir de suicide et juste après la mort inattendue d'un père. Or cette mort, ce décès, va être le début d'un voyage, d'un retour aux sources et à la vie. Le voyage d'un fils Orlando Bloom dans la famille paternelle, famille oubliée et méconnue, pour récupérer les cendres du père. Il va découvrir des gens, une petite ville Elizabethtown, une famille et des êtres débordant de gentillesse, bienveillance, amour, simplicité, humanité. Il va également, lors de son voyage aller en avion, rencontrer une jeune femme sympathique, mignonne et ouverte, qui par hasard, deviendra sa meilleure amie et plus, avec une sublime relation romantique et joyeuse. Tout le film est un voyage à la célébration de la vie, une overdose de feel good et ça fait un bien fou. Certains seront peut être écoeurés par cette avalanche de bons sentiments, peu importe, cela change tellement du pessimisme ambiant et de ce que l'on appelle à tort la vraie vie, en oubliant souvent l'essentiel, les valeurs fortes de l'amour, l'amitié et la famille. Orlando Bloom et Kirsten Dunst sont exceptionnels, aériens ,explosifs de talent, d'empathie, de générosité dans leur jeu et leur personnalité. Une multitude de rôles secondaires fantastiques avec une attention portée à chacun par la réalisation et le scénario. Susan Sarandon éblouissante dans une scène finale du film. Elizabethtown un film remarquable à prescrire comme anti depresseur et un formidable moment de plaisir.
Après un départ prometteur le réalisateur semble jouer la montre en faisant traîner des scènes pas toujours efficaces alors que le scénario recel plein de bonnes idées sous exploitées comme le sont aussi les acteurs. Le résultat c'est un film agréable avec une Kirsten Dunst craquante mais qui nous laisse sur notre faim.
J'ai beaucoup aimé ce film, en effet c'est mon film préféré! Il est catégorisé comme comédie romantique, mais en réalité il s'agit d'un film très introspectif et dont le sujet est le grand voyage qu'est notre vie. J'ai trouvé que les acteurs principaux sont très talentueux et ce film est un exemple de grande performance. C'est un film qui parle de la vie et de deux personnes qui se connaissent par hasard, dans une situation triste, mais ils découvrent une liaison entre eux qui n'est pas d'amour parfois: c'est une connexion entre esprits. Un film pas absolument banal, qui nous fait réfléchir sur les choses qui sont réellement importantes dans la vie.
Un film un peu nian nian, certes, mais sans prise de tête et agréable à regarder une fois. A partir de la 3ème fois, ça devient lassant. Le casting est bon, surtout les personnages principaux. Ils sont très bien dans leur rôle et le romantisme leur va à merveille. Il donne un sens au film et nous donnent les émotions recherchées.
Voilà un film dont le titre ne me donnait pas vraiment envie de le regarder, mais j’ai cédé pour le casting. Car en plus d’Orlando Bloom et de Kirsten Dunst qui se partagent le haut de l’affiche, on y trouve Susan Sarandon, excellente dans le rôle de la veuve qui se découvre une nouvelle vie, mais aussi Alec Baldwin et Bruce McGill. Reposant sur un scénario philosophique sur la réussite, l’échec, la grandeur, la vie, l’amour, et tout ce qui va avec, le constat est cuisant : je me suis ennuyé ferme durant 1h30. Je suis assez partagé sur la prestation d’Orlando Bloom. Dans un premier constat, je ne l’ai pas senti à l’aise dans son personnage, et j’ai même cru qu’il se demandait ce qu’il foutait là. Le fait est que son personnage se cherche, ne sait trop où se situer, et Orlando Bloom (fait exprès ou pur hasard), retranscrit très bien cet état d’esprit. Par contre, Kirsten Dunst se démène comme elle peut pour mettre un peu de rythme en cherchant à bousculer (dans tous les sens du terme) le beau jeune homme un peu perdu rencontré lors d’une de ses dernières missions d’hôtesse de l’air. En regard de ce que j’ai dit plus haut, ma mention spéciale revient à Susan Sarandon, elle qui amène la scène la plus intéressante du film. Et quand je dis intéressante, je vous assure qu’elle l’est. Cette scène, et tout ce qui s’ensuit lors du voyage initiatique, suffit à sortir le spectateur des tentacules de l’ennui, mais ne réussit pas à sauver le film du naufrage sur la dernière demie heure. La bande originale regorgeant de tubes, est bonne, très bonne même. L’idée première du scénario est plutôt pas mal, mais elle met trop de temps à se décanter et jamais je n’ai été convaincu, pas même ressenti les sentiments qui animent les personnages principaux. Pendant longtemps, trop longtemps, on ne sait pas où on va, et ce manque de saveur fait qu’on puisse se désintéresser de l’histoire pour piquer un petit roupillon réparateur.
Un 3,5 car plaisant et agréable à regarder, malgré quelques longueurs. Les acteurs donnent le meilleur d'eux même. A la fin du film vous vous sentirez inévitablement mieux qu'à son commencement, simplement porté par une positivité à fleur de peau.
Il faut toujours se méfier d'un joli minois, aussi bien dans le réel qu'au cinéma, il peut parfois mener à quelques belles surprises mais il amène surtout à des déconvenues. Parce que si j'ai regardé "Rencontres à Elizabethtown", ce n'est ni pour Orlando Bloom, ni pour Cameron Crowe, qui s'il est capable de donner un film agréable comme "Un Monde pour nous" est aussi capable de donner un imbuvable navet niais, bien-pensant et hyper mal joué comme "Jerry Maguire", mais pour Kirsten Dunst. Il suffit que je vois un nom attirant d'une star féminine attirante comme Kirsten Dunst pour que je fonce sans hésiter ; en plus elle y joue une hôtesse de l'air... Mais le problème c'est que "Rencontres à Elizabethtown" est un film qui a oublié d'avoir un bon scénario, qui croit pouvoir boucher sans qu'on s'en aperçoive des trous scénaristiques avec un morceau de musique, qui oublie totalement de creuser les personnages, qui pense qu'avec une ou deux séquences charmantes, à l'instar du celle où le personnage joué par Dunst drague dans l'avion le protagoniste, pouvoir sauver les meubles et maintenir l'intérêt pendant deux heures ; bien évidemment ce n'est pas le cas et le spectateur s'ennuie... Bon au final je ne vais pas promettre de ne plus suivre aveuglément un joli minois car je me sais incapable de tenir cette promesse, et puis après tout on peut tomber quelques fois sur de belles surprises...