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septembergirl
607 abonnés
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2,5
Publiée le 26 août 2012
Un drame touchant qui traite d'un sujet complexe, et dans lequel le réalisateur parvient à éviter les clichés et mièvreries. Cependant, le film manque de rebondissements et, l'image lente ajoutée à la longueur du film, font qu'on s'ennuie à de (trop !) nombreuses reprises.
Un très beau d'Alejandro Amenábar, réalisé avec beaucoup de justesse. C'est clairement pas quelque chose de facile de trouver un juste milieu pour traiter ce genre de sujet. Javier Bardem égal à lui-même, est magnifique et montre qu'il est vraiment un des plus grands de sa génération. Un film lumineux.
Un drame intimiste déchirant qui traite avec sensibilité, et non dénué d'humour, de l’euthanasie, porté par un Javier Bardem méconnaissable. Oscar du meilleur film étranger.
Sur le difficile sujet de l'euthanasie,"Mar Adentro"(2004)est un drame maîtrisé,qui tire étonnamment vers le solaire et l'optimisme.Alejandro Amenabar use et abuse du rapport entre l'accident de piscine de Ramon,et la proximité toute proche de la mer galicienne,où il peut s'évader de sa chambre d'hôpital.Ramon,complètement paralysé(hormis sa tête en partie)décide de mourir,mais les lois espagnoles(et morales,)ne l'y autorise.Il va donc devoir ruser,et compter sur des proches compréhensifs pour arriver à ses fins.Ramon n'est pas un martyr,c'est un chantre de la liberté.Javier Bardem l'incarne avec une force de conviction épatante,grimé et immobile.Il maintient la dignité d'un film qui verse un peu trop souvent vers le tire-larmes,avec les gros plans sur des visages meurtris de circonstance.Il y a un décalage entre l'épanouissement émotionnel et intellectuel de Ramon,et sa volonté de mourir.L'impression laissée est étrange,surtout à cause d'une construction narrative bizarre et d'un ton trop badin.Mais bien souvent,l'émotion l'emporte grâce à une interprétation au diapason,et d'un sujet difficile dont on peut débattre sans fin.
Très decevant! Un film qui dure 2h pour voir un homme dans son lit, je m'attendais à mieux! On ne voit aucun flashback pour connaître la vie de Ramon, la fin est bâclée, le film mou... Bref, récompenser par autant de prix ce film, c'est vraiment du n"importe quoi! A croire que seul le sujet et le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie suffisent à en faire un bon film!
Un brin démago, tire larme, et approximatif au niveau du scénario, Mar Adentro n'émeut pas tant que ça. Il vaut le coup d'oeil pour la performance de Javier Bardem et de son visage ultra expressif, et parce qu'il embrasse la noble case de l'euthanasie. Sur des sujets voisins, les Invasions Barbares, et surtout Breaking The Waves, le chef d'oeuvre de Von Trier, sont supérieurs.
Alejandro Amenabar n’est pas avare de métaphore sur le cinéma. Il suffit de se souvenir de «The Others» où une famille était plongée dans le noir pour survivre. L’ambiance angoissante renvoyait à la salle obscure, restituer dans le film la condition du spectateur de cinéma. Amenabar, dans «Mar Adentro» (Espagne, 2003), poursuit cette représentation imagée du spectateur en situant son protagoniste dans la condition d’un paralytique capable de ne bouger que le visage. Néanmoins, le succès du film ne provient pas seulement de cette analogie du spectateur de cinéma au personnage central. Ramon, cloué à son lit, aspire à mourir dignement. La façon dont Amenabar traite la mort avec poésie, et sans emphase, redouble l’effet du film. Ce serait un mélodrame si Javier Bardem ne jouait pas avec tant de délicatesse et si chacune des larmes qui coulaient n’étaient pas la trace d’une longue peine, longuement installée par la réalisation. Les derniers jours de ce paralytique et sa lutte contres les lois pour une mort légale et digne ne prennent pas l’allure d’une tragédie. Le ton murmuré et vif des films de Carlos Saura est presque présent. Toutefois, les musiques d’Amenabar et Carlo Nunez n’évitent pas les écueils de la musique attendrissante, faite d’instruments à vent et de sonorité lyriques et tragiques. Les grandes traversées des cieux et de l’étendue des plages cultivent une imagerie du céleste. La trivialité des situations recèlent en vérité une volonté spirituelle, tend vers une dimension cosmique. La musique élégiaque qu’écoute Ramon, son goût pour une poésie raffinée, son respect des êtres humains et des émotions féminines renvoient aux grandeurs de l’âme. Amenabar souligne par là le paradoxe d’un personnage immobile qui tend vers la grâce divine. Cet écart entre ce qu’est Ramon (une âme étriquée dans un corps mort) et ce qu’il désire peut sembler candide, d’autant plus qu’il faut l’appui d’une musique naïve pour pleinement exprimer cette dimension céleste.
J'ai bien aimé mais il manque quelque chose pour que ce film mérite une meilleure note. Javier Bardem est magistral tout en simplicité. Mais je n'ai pas compris pourquoi le personnage principal veut mourir, il a une vie beaucoup plus remplie que certains qui peuvent se déplacer de leur lit et comme l'a dit le critique du Monde, "on se demande où est l'absence de dignité dont Sampedro se plaint". De plus, le message véhiculé dans la dernière scène est assez dérangeant !!
Cela fait plaisir de constater qu'il n'y a pas qu'Almodovar en Espagne (heureusement pour moi !), puisque, peu après "tellement proches !" vu il y a 2 semaines, voici qu'arrive en France ce qui est, je crois, le 3ème film d'Alejandro Amenabar. Lion d'argent et grand prix du jury au denier festival de Venise (+ le prix d'interprétation masculine pour Javier Bardem), grand favori pour l'Oscar du meilleur film étranger à la fin du mois, "Mar adentro" traite d'un sujet très délicat, le droit de mourir avec une aide légale lorsque le corps n'est plus capable d'obéir à la volonté de la tête. Si vous préférez : le droit au suicide assisté. Pas désopilant, vous admettrez. Et bien, sur ce sujet, Amenabar réussit le tour de force d'offrir au spectateur un film plein de vie, émouvant mais jamais triste, poétique et même souvent drôle. Bien aidé par un scénario tiré d'une histoire vraie et par l'interprétation exceptionnelle de Javier Bardem, Amenabar montre le combat d'un homme qui lutte face à la justice pour avoir le droit de mourir et nous amène à nous poser the question : pour un homme dont aucune partie du corps ne réagit en dessous du cou et qui ne supporte plus cette existence, quelle est la plus belle preuve d'amour, l'aider à retrouver le goût de vivre ou l'aider à mourir ?
Le sujet de ce film est magnifique, les acteurs incroyables...mais c'est un pur calvaire !! Autant j'ai adoré le Scaphandre et le Papillon, autant je me suis ennuyé à mourir devant celui ci !!!! C'est mou, chiant, répétitif et ce qui m'a tué par dessus tout, c'est que Ramon est antipathique à souhait !! Je comptais m'émouvoir devant son calvaire et bien je n'avais qu'une envie c'est qu'il se taise !!! J'ai eu beaucoup de mal à regarder jusqu'au bout mais j'espérais finir par aimer un soi disant chef d'oeuvre et bien j'ai juste perdu 2h de ma soirée !!! Je suis déçu et gavé !!!
Film poignant sur un sujet délicat qu'est l'euthanasie. Sobre il amène à une réflexion irrémédiable. Comment dans un pays dit civilisé n'aidons-nous pas une personne à mourir dignement ! Je le recommande
Je suis sorti assez circonspect de la séance... L'engouement (relatif) que suscite ce film est sans doute lié à la haute actualité du sujet traité et à la mauvaise conscience de nos décideurs, tout comme celle de l'opinion publique, face à ce thème ô combien sensible.. Mais personnellement je n'ai pas acccroché...
Un très bon film sur un sujet d'actualités. Même si c'est très dur, ce film est fort émouvant, avec des personnages magnifiques dont on se sent très proches. Alejandro Amenabar est un excellent metteur en scène et les acteurs sont vraiment remarquables. A voir a tout prix!!