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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 avril 2009
Javier Bardem offre là une interprétation très belle et je trouve son Goya mérité. Le rythme du film et ses rebondissements arrive à ne pas tourner en rond autour du thème abordé, l'euthanasie, et montre que même en des circonstances exceptionnelles et tragiques, la vie ne cesse pourtant de rester la vie. C'est toujours elle la plus forte. A la fois réaliste, juste, et aussi fort et fou.
Un Grand film: magnifique et touchant. Il fait passer beaucoup d'émotions tout en restant toujours très juste. C'est exactement le genre de film que l'on voit une fois mais auquel on pense encore en en sortant et encore maintenant... et ca continuera.
Quelle justesse dans le ton, quelle retenue aussi, et quelles belles interprétations des comédiens. Pas de pathos mais une réelle leçon de vie. Un sujet plus que délicat à aborder, sans larmoiement aucun, voire avec de l'humour, des sautes d'humeur parfois, du respect, des rencontres. Bien sûr, il y est question de droit à mourir quand on le juge bon, parce qu'on est lucide et maître de son destin, mais il y a aussi, et c'est ce qui est touchant, les liens entre les personnages et la manière dont ils évoluent, tant au plan des membres de la famille de Ramon qu'au plan de ce qui unit les femmes qui gravitent autour de cet homme cloué au lit et ce dernier. Et quand la fenêtre reste ouverte, on peut s'envoler, parce que l'esprit reste libre!
Un film à découvrir si ce n'est déjà fait et à revoir avec un immense plaisir. Magistral!
un brin demago,tire-larmes sur fond de scenario aproximatif,ce film est cependant plutot reussi grace aux prestations des comediens,Javier Bardem juste du debut a la fin notamment,des decors simples et beaux a la fois et une jolie mise en scene.Le sujet,extrement delicat et sensible est traite assez sobrement.
Que démotion, comme dirait un commentateur sportif connu !!!Et quel jeu de la part de tous les acteurs !! Le film reste sobre, avec juste ce qu'il faut de dérision et d'humour pour éviter de tomber dans la pesanteur du thème abordé : la liberté de mourir dignement .... Allez-y, vous relativiserez ensuite vos petits problèmes quotidiens ...
Rares sont les réalisateurs qui se frottent aux sujets qui poussent la polémique comme l'euthanasie, Alejandro Amenabar nous livre dans ce "Mar adentro" non médiatisé, une vision de la mort toute nouvelle à travers le personnage atypique de Javier Bardem, un handicappé à 90 % (seule sa tête bouge) qui a décidé de mettre fin à ses jours et avant de se faire aider à mourir, il souhaite changer les lois espagnoles pour que les personnes qui l'aident ne paient lourd de conséquences au point de vue pénale... Le film est très joli, la musique colle à merveille, le cadre est idéal, on reconnait les merveilleuses côtes espagnoles et le tout est si bien interprété et filmé que l'on oublie que le protagoniste va mourir, la fin est inéluctable mais entre les mains d'un expert du drame on ne pouvait être qu'émerveillé. Un très bon film, très touchant et quelques moments drôles. A voir de toute urgence.
Avec Tesis, Ouvre les Yeux et Les Autres, Aménabar a prouvé avec beaucoup d'efficacité qu'il était un sacré petit malin. Le redécouvrir aux commandes d'un mélodrame qui a tout du film dossier avait de quoi inquiéter. A la manière d'un Oliver Stone, la manipulation, dont il est un expert, aurait pu transformer son nouveau film en oeuvre nauseabonde faisant les yeux doux aux spectateurs à coups de sentimentalisme tape à l'oeil, au point d'en faire couler le maximum de larmes. Il n'en est rien. Aménabar réussit un joli tour de passe passe nous obligeant non pas à réflechir sur l'euthanasie mais plutôt sur la liberté, le choix et le rapport aux autres. Il parait que les autres, c'est l'enfer mais dans ce cas précis voilà un homme qui considère son corps comme un enfer et qui veut le quitter. Si Aménabar s'interesse à l'entourage du personnage ce n'est pas pour suivre le débat mais plutôt pour nous présenter des hommes et des femmes qui ont fait le choix d'aimer cet homme complexe, meurtri et jamais tendre. La mise en scène rivalise d'astuces pour nous faire rentrer dans le quotidien de cet homme. Aménabar nous touche par des trouvailles visuelles plaisantes et assez peu racoleuses. Son humilité fait plaisir à voir et nous rapproche sûrement de ce personnage qui bien entendu finira par nous atteindre car ses maux sont ordinaires dans une vie extraordinaire (facon de parler). La peur d'aimer, la douleur d'un désir, la volonté de l'amour, ce film atteint sa cible: le coeur. Et c'est bien trop rare ces temps ci pour ne pas le signaler.
Tout simplement fabuleux ! Ce film est aussi bon et touchant que "la liste de Schindler". Une telle comparaison pour mettre en évidence la réussite de ce film. Chose qui n'était pas gagnée d'avance, car il s'agit de mettre en film une partie de la vie d'un tétraplégique... L'histoire d'un homme que tous ceux qu'il côtoie aiment à leurs/ses dépends, car ce sentiment, il ne peut s'autoriser à le leur rendre!
Ce n'est pas facile de faire un film sur le thème de l'euthanasie. Et si on voit le film jusqu'à la fin, on peut lui reconnaitre la qualité d'un film qui réussit dans son entreprise, celle d'émouvoir et de convaincre. Mais le metteur en scène a usé d'artifices qui m'ont géné. Le début du film est repoussant, il faut vraiment un moment avant d'accepter cette distribution. Ses relations avec les deux femmes qui sont amoureuses de lui manquent de crédibilité, non pas parce qu'il est tétraplégique, mais à cause d'un ensemble de points qui sonnent faux (apparence et psychologie des personnages), on adhère ou non moi j'ai eu du mal. Cependant c'est là que je vois que le metteur en scène est plutôt bon car finalement il arrive à lisser tout pour amener le spectateur sur le terrain de l'émotion. Ca parle beaucoup dans ce film et finalement, j'ai plus retenu ceux qui parlaient le moins et notament le père qui dit une chose qui est peu être la plus profonde de ce film : "ce qu'il y a de pire que de perdre un enfant, est d'avoir un enfant qui veut mourir". Je pense qu'il y a vraiment plus intéressant à faire que cela, et même le noeud de l'histoire n'est finalement pas si problématique qu'il y parait.
Alejandro Amenabar se lance aujourd'hui dans un nouveau registre après l'onirisme("Ouvre les yeux") et le fantastique("Les autres"), et quelque soit le style il nous fait à chaque fois une superbe démonstration de son savoir faire et de son amour pour les sentiments. Notamment ceux de la solitude et de l'attente qu'il reprend dans ce drame au thème très actuel. Mais plutôt que de réaliser un pamphlet sur l'euthanasie, Amenabar choisit judicieusement de rester neutre et de privilégier son protagoniste principal, mais aussi tous les personnages secondaires. Les uns après les autres ils passeront dans la chambre de Ramon et seront le lien avec un extêrieur qu'il ne peut qu'imaginer à travers sa fenêtre. Les personnages sont tout bonnement bouffés par leurs émotions et le spectateur avec, qui a le sentiment d'être à son tour au chevet de Ramon. Soutenu par des dialogues fins et émouvants et bercé par une musique tendre, "Mar Adentro" est un hommage vibrant aux hommes et à leurs décisions. Bravo!
Ce film est vraiment très beau, triste, et les acteurs jouent vraiment bien (mention spéciale pour Javier Bardem qui est extraordinaire). Ce fim mérite amplement ses 14 Goya, ce n'est pas le meilleur d'Amenabar, mais tout de méme trés bon. Et c'est encore plus fort quand on sait que c'est une histoire vraie.
Un film sur la vie, l'amour et un thème tabou dans nos sociétés : la mort. Le film est parfois très émouvant, mais il y a au final (2 heures quand même) un petit quelque chose qui ne prend pas...