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    Charlie et la chocolaterie
    Note moyenne
    3,5
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    78 critiques spectateurs

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    Diabloxrt
    Diabloxrt

    28 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2024
    "Charlie et la chocolaterie" est la première adaptation du roman du même nom. Bien avant la version de Tim Burton, c'est Mel Stuart qui vient se charger de cette mission. Globalement, je ne savais donc pas à quoi exactement m'attendre avec cette version, et j'ai vécu un visionnage assez particulier. Dans un premier temps, la première partie m'a plutôt fait plaisir et m'a laissé espérer de très bonnes choses ! L'ambiance semblait assez enfantine, et le film semblait vouloir mettre l'accent sur une thématique autour des rêves. Un sujet plutôt bien traité, et qui force un attachement au personnage de Charlie. Il est assez rêveur et son lien avec sa famille s'avère touchant. Cette première partie nourrit donc un sentiment d'espoir, sur un ton assez léger malgré tout. L'ensemble s'avère parfois vraiment drôle d'ailleurs, car les gags poussent l'absurde de la situation jusqu'au bout de la chose, au point de faire passer cette quête du ticket d'or avant tout. En vérité, le seul petit élément qui m'a un peu interpellé lors de cette première partie va venir de l'univers. Je trouve que l'ambiance est plutôt intéressante, mais les environnements font un peu trop réalistes à mon goût, il manque ce petit élan de fantaisie qui aurait renforcé l'esthétique globale du projet. Et cette approche que j'aurais voulu voir être développé va finalement se révéler être bien plus présente lors de la seconde partie. Ici, les décors sont vraiment dans une âme plus fantaisiste et le tout fonctionne. Cependant, à ce moment-là, c'est le scénario qui commence à véritablement décevoir. Très rapidement, tout devient prévisible, on sait exactement où tout cela va nous emmener. Par ailleurs, le récit prend parfois trop son temps. Comme on devine tout à l'avance, cette longue visite de l'usine est vraiment difficile à regarder. Par conséquent, le peu de développement que l'on avait commencé à apercevoir dans la première partie est immédiatement laissé de côté, ce qui est frustrant. Finalement, tout cela offre un tout assez bancal. On a donc une première partie qui est sympathique, mais qui manque peut-être d'un peu de fantaisie. Et une seconde qui utilise bien l'univers, mais qui est affreusement longue. En bref, le long-métrage est plutôt très moyen, j'aurais espéré un meilleur résultat. Pour conclure, pas la meilleure adaptation de cette licence.
    Ti Nou
    Ti Nou

    473 abonnés 3 476 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Première adaptation du classique de Roald Dahl avant celle de Tim Burton. Moins enjouée, plus glauque, l’approche y radicalement différente. À l’image de ses chansons ennuyeuses et sans souffle, le film de Mel Stuart manque de gaieté.
    Retro X
    Retro X

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2024
    Le film ne procure aucune émotion et les décors sont affreux. Les musiques sont nuls et les Oompas loompas sont très moches. C'est film catastrophique.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    37 abonnés 1 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un très bon film fantastique réalisé par Mel Stuart et sous forme d'une comédie musicale enchantée et féerique.
    Darkniamor
    Darkniamor

    2 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2023
    Très kitch, parfois un peu lourd, n'oublions pas que le film est sortie en 1971. L'ensemble reste fidèle mais le film a pris un coup de vieux.
    Meriween
    Meriween

    3 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2022
    Le film original souffre de quelques lenteurs au visionnage et sa mise en scène/ses effets spéciaux ont pris un coup de vieux. Cependant le jeu d'acteur, le scénario (et sa réflexion) ainsi que la bande son sauve le tout. A voir une fois.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 301 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Regarder Charlie et la chocolaterie en 2021 juste après avoir vu le film de Burton et bien cellui-ci ressemble à mauvaise une blague car moins qu'attirant ce film burlesque avec une touche musicale ne fait que vous repousser avec ses accessoires sales et les performances sur-dramatiques de chacun qui sont une exagération de ce que même Roald Dahl avait imaginé que le film puisse être. On ne peut nier que la performance de Gene Wilder est irritante mais n'est-ce pas ce qu'était Willy Wonka dans cette version. Seul Charlie est un petit héros mignon mais ça je le savait alors je n'ai pas besoin de voir cette version de Mel Stuart...
    Informaticien Dubinfo
    Informaticien Dubinfo

    16 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2021
    Je n'ai pas encore visionné la version de Tim Burton, mais je me doute que cette dernière sera moins bonne que la version originale. J'ai été bluffé par ce film, je ne pensais pas que j'aurais accroché. L'histoire est très sympa et les acteurs jouent bien. Les passages musicaux sont un peu "chiants" mais bon... Un film a découvrir pour tout bon cinéphile.
    Arthur Mario W
    Arthur Mario W

    6 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2020
    J'ai toujours préféré le film de 2005.Mais celui-là est bien aussi.En revanche, reste qu'il y'a du bon et du moins bon.

    Les points positifs:

    -Les chansons, assez entraînantes et stylées(mais moins que celles de 2005)
    -Le design de Veruca et Violette
    -Le jeu d'acteur, aussi bien que dans la version de 2005
    -L'école de Charlie(pourquoi pas?)
    -La deuxième moitié dans son ensemble...


    Les points négatifs:

    -"Souris,Charlie"une chanson un peu longuette pour ce qu'elle est.
    -Le design de Grand-Papa Joe.Il a l'air trop sévère.
    -Charlie n'est pas assez "bon".
    -Pas assez fidèle au livre.

    Et d'autres points positifs/négatifs plus mineurs...

    -L'histoire du complot,là,pour le faux 5ème ticket est quand même un peu trop tirée par les cheveux!(-)
    -Le jeu d'acteur de Mrs TV,très drôle(+)
    -La scène de fin ou Wonka aboie sur Charlie et Grand-Papa Joe,pour les tester...cela lui donne un air méchant et ne ressemble pas au vrai personnage.(-)
    -Le tunnel.Sympa sur le papier,mais digne d'un film d'horreur et ne ressemble pas au livre(c'est censé être adapté d'un livre pour ENFANTS) (+/-)
    -Le chocolat ressemble limite à du sang(-)
    Henrico
    Henrico

    159 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2020
    Cette Version de 1967 par Mel Stuart n'est pas décevante comme l'est la plus moderne de Tim Burton. Le Charlie de Burton, certes, avait d'énormes qualités visuelles. De plus, il apportait de nombreux éléments nouveaux, fort intéressants, au personnage de Willy Wonka, alors que celui de Mel Stuart se contente d’être loufoque et inquiétant. Wonka, pour Stuart, n'était pas essentiel, et il reste dans son film, une totale énigme. Le Willy Wonka de Burton, lui, est « expliqué ». Fort bien, l’inconvénient, est que Burton abusait des flash-backs, et rendait le procédé trop répétitifs et convenu. De plus, Burton le faisait en plagiant abondamment les ressorts psychanalytiques de la relation père fils, dépeinte dans le chef-d’œuvre d’Alan Parker ", Aux Bons Soins Du Docteur Kellog". Mais, ce qui fait de cette version de 1967, le « Charlie Et La Chocolaterie » pour l’instant inégalé, c’est que Stuart est le seul à avoir rendu pleinement la force et la subtilité contenues dans la satire sociale de la fable de Roald Dahl. L’écrivain, avec une candeur, qui n’était qu’apparente, dénonçait la vacuité des programmes télé, la superficialité des médias, l'éducation exagérément laxiste des parents modernes, et l’exploitation cynique des enfants par les compagnies de produits alimentaires. Et cela, de toute évidence, Mel Stuart semble jusqu’à présent le seul cinéaste à avoir bien lu et compris Dahl.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 070 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Première adaptation du livre culte de Roald Dahl, Le Charlie et la Chocolaterie de 1971 se démarque de son petit frère de 2005 par le charme de l'époque à laquelle il fut réalisé. Mis au point au début des années 70, il écope de l'âme carton-pâte du fantastique des long-métrages de la décennie, kitsch craquant directement tiré de la Science-fiction (films d'aliens, de monstres et de découverte de planètes étrangères) des années 50-60.

    Son code couleur est lui-même le fruit de la folie visuelle qui s'empara des 60's : pétaradant, bourré d'inventions au goût possiblement douteux et de sculptures de sucreries aux formes exubérantes, cet épisode phare (du fait de sa popularité et de sa réputation de film culte) de la série des adaptations de l'auteur paraît pourtant en retard d'une dizaine d'années dans le paysage cinématographique de l'époque.

    Son humour lui-même sent les années 60, et n'aurait pas fait tâche au sein d'une comédie musicale Disney en film live : pas étonnant, alors, d'y croiser quelques moments chantés (effroyables, d'ailleurs) par les abominables Oompa Loompa, sur des mélodies pour la plupart réussies, des paroles enfantines comme il faut et des expressions faciales traumatisantes. Outre leur maquillage douteux, ce sont leurs yeux qui perturbent le plus, tant ils semblent habités par l'esprit du diable.

    Blague à part, ils s'inscrivent au côté des Teletubbies dans le podium des figures de l'enfance flippantes quand arrive l'âge adulte; quelle drôle d'impression de les découvrir sans les avoir connus gamin, comme si le spectacle allait aspirer votre âme (ce n'est pas si loin, en faute de goût pour les gamins, de l'arme de Nigma et l'esthétique fluo qu'elle impose à Batman Forever) et s'emparer de toutes vos attentes en matière d'univers coloré.

    Il vaut mieux ne pas être sensible aux couleurs flashies pour le voir, et pour l'avoir vécu, vous pouvez me croire : les folies visuelles de cette première adaptation forment un tout cohérent et fidèle à l'oeuvre de Dahl, presque passionnant à suivre et, malgré l'évident coup de vieux que cela à pris, fait effet de source d'inspiration (ou du moins, d'hommages possibles) à l'oeuvre de Burton, qui mêle habilement le conte et le film de 71. L'entreprise était pourtant risquée : tout faire à la main, façon pâte à modeler sans avoir peur du ridicule tient du miracle dans sa réussite. Et le plaisir est total.

    Et puis, il y a Gene Wilder et son jeu incroyable. A l'instar de Depp dans le Burton, le film tourne tout autour de lui : lumineux, constamment hyperactif, il consolide, en les zieutant à peine, chaque personnage qu'il croise. Absolument fantastique d'exubérance, il fait le show pendant l'heure quarante que dure le long-métrage, et laisse sérieusement penser que son talent de comique a joué pour beaucoup dans la décision de réaliser cette adaptation.

    Iconique, toujours juste, il mène une relation très réussie avec Charlie, ni trop mignonne ni trop manichéenne, offrant les lettres de noblesse restantes à la superbe représentation du gamin, respecté dans sa personnalité originelle et touchant par son contact naïf et désintéressé d'avec le monde. C'est cela qui le rend si attachant, comme dans le roman de base : cette ultra-gentillesse au sein d'un monde profondément intéressé, pourri jusqu'à la moelle conduit à un fossé avec le reste des personnages, qu'on détestera forcément par leurs personnalités insupportables, qui ne pourra que le mettre en valeur et le rendre adorable.

    Réussi en cela qu'il parvient à reconstruire de façon crédible et fidèle l'univers si particulier de Dahl, Charlie et la Chocolaterie est à voir pour tout amateur de l'oeuvre de base et de celle de Burton, tant il propose une alternative intéressante au film pour enfants de 2005. Kitsch et tout en couleur, il en retire un charme unique, finalement plus proche du dessin animé que du long-métrage fait en prise de vue réelle. Audace récompensée par un succès atypique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Une nouvelle fois un excellent film de Tim Burton qui nous transporte encore et pour toujours dans son univers si singulier. Le premier point à noter et tout de même la très réussie adaptation du roman éponyme de Roald Dahl même si, entre le roman et le film, il y a des différences.

    spoiler: Charlie Bucket est un petit garçon vivant avec son père, sa mère et ses quatre grands-parents dans une frêle maison en bois, non loin d'une immense chocolaterie dirigée par Willy Wonka, pour lequel la famille voue une grande admiration. Willy Wonka a pris la décision il y a fort longtemps de fermer à jamais la chocolaterie à tout visiteur suite à de nombreux espionnages dans le but de lui voler ses recettes, ce qui l'amena également à licencier tous ses employés, dont le Grand-père de Charlie. Un jour, Willy Wonka annonce qu'il organise un grand concours : il a placé dans cinq tablettes de chocolat distribuées à travers le monde cinq tickets d'Or. Ceux qui les trouveront gagneront alors une visite guidée de la chocolaterie ainsi qu'un approvisionnement de chocolat à vie, et un des cinq gagnants se verra offrir un cadeau spécial à la fin de la visite. Les ventes de Wonka montent en flèche et les quatre premiers tickets sont rapidement trouvés. Les gagnants sont alors Augustus Gloop, un garçon allemand très glouton ; Veruca Salt, une fille britannique pourrie-gâtée ; Violette Beauregard, une mâcheuse de chewing-gum américaine arrogante et élevée par sa mère dans le culte de la performance absolue ; et Mike Teavee, un garçon américain surdoué, addict aux jeux vidéo et à la télévision et au mauvais caractère. Charlie essaye à deux reprises de trouver le ticket, mais les deux tablettes qu'il parvient à s'acheter n'en contiennent pas. Après avoir entendu une rumeur selon laquelle le dernier ticket avait été trouvé en Russie, Charlie trouve un billet de 10 dollars dans la rue, et en profite pour s'acheter une tablette de chocolat Wonka. Au même moment, une femme dans la boutique lisant le journal annonce que le ticket russe était un faux, et Charlie découvre le véritable cinquième et dernier ticket dans sa tablette. On lui propose alors d'importantes d'argent contre ce ticket, mais il décide de le garder et invite le Grand-père Joe à l'accompagner lors de la visite. Charlie et les autres enfants sont accueillis par Willy Wonka dans la cour de la chocolaterie, puis il les emmène dans les usines. Les différents défauts des personnages amènent les quatre autres enfants à leur perte : Augustus Gloop est le premier à être éliminé, aspiré par un tuyau après avoir plongé dans une rivière de chocolat par gourmandise ; Violette Beauregard ensuite, après avoir insisté pour manger un chewing-gum équivalent à un repas complet pas tout à fait totalement élaboré qui la transforme en énorme myrtille ; Puis Veruca Salt, qui insiste pour que son père lui achète un écureuil trieur de noix puis franchit les barrières pour aller s'en chercher un elle-même, et qui est triée par les écureuils comme une « mauvaise graine » et jetée aux détritus, comme son père ; Mike Teavee enfin, qui se fait miniaturiser par une caméra de télévision conçue pour diffuser des échantillons de barres de chocolat par voie télévisuelle, déclarent que ce "téléporteur" pourrait révolutionner le monde. Les Oompa-Loompas, les ouvriers de Wonka, chantent une chanson moralisatrice à chacune de leurs éliminations. Pendant la visite, des flashbacks révèlent le passé de Willy Wonka : son père, un éminent dentiste, interdisait formellement à son fils de manger des sucreries et du chocolat par rapport aux risques potentiels que cela pouvait avoir sur ses dents. Après en avoir goûté un en cachette, il devient passionné par les sucreries et s'enfuit pour suivre ses rêves. Quand il revint chez lui, son père et sa maison avaient disparu. Après la visite, les quatre enfants punis ressortent de la chocolaterie avec chacun une particularité physique dérangeante : Augustus est recouvert de chocolat ; Violette, bien que très souple, est complètement bleue ; Veruca et son père sont recouverts de détritus ; Mike Teavee a été étiré par la machine à guimauves, de sorte à ce qu'il soit géant mais extrêmement maigre. Charlie, en revanche, désigné par Willy Wonka comme l'enfant le moins pourri des cinq et comme son digne héritier, est invité à vivre et à travailler dans la chocolaterie avec lui, mais Charlie refuse d'y venir seul, car sa famille est la chose la plus importante dans sa vie. Un an plus tard, Charlie et sa famille vivent paisiblement. Cependant, Willy Wonka est trop déprimé pour faire des sucreries comme auparavant, ainsi ses produits se vendent moins et sa compagnie fait faillite. Il rend visite à Charlie pour qu'il lui donne des conseils. Charlie décide alors d'emmener Willy Wonka se réconcilier avec son père ; il réalise alors la valeur de la famille, et son père apprend à aimer son fils pour qui il est, et pas pour ses actions. Willy Wonka permet alors à la famille de Charlie d'installer leur maison dans la chocolaterie.


    De plus on note l'incroyable jeu de Johnny Depp. Et on note également les incroyables références cinématographiques que l'on retrouve durant tout le film. Comme :
    lors des ballets chantés et dansés par les Oompas Loompas. On reconnaît facilement Le Bal des sirènes lors de la disparition d'Augustus Gloop, Men in Black pour celle de Violet Beauregard et 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick pour celle de Mike Teavee, accompagnée par Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss. Il y a aussi des références au Magicien d'Oz de Victor Fleming, en particulier à la fin du film : la maison délabrée de Charlie au milieu de l'univers coloré de la chocolaterie renvoie à la maison également délabrée de Dorothy dans le pays également très coloré des Munchkins. Mais Burton fait aussi référence à sa propre œuvre, lorsque l'on voit Willy Wonka inaugurer, paire de ciseaux à la main, sa chocolaterie, évidente référence à Edward aux mains d'argent (Willy Wonka et Edward aux mains d'argent étant tous deux joués par Johnny Depp). Aussi, dans la salle des inventions juste avant que Violet ne devienne une grosse myrtille, il y a une référence au Cousin Machin, de La Famille Addams. Il y a également le thème musical de Psychose d'Alfred Hitchcock lors de la disparition de Mike Teavee.

    De façon moins reconnaissable, Tim Burton affirme avoir fait une référence au film L'Homme au masque de cire d'André de Toth, sorti en 1953 et mettant en vedette Vincent Price, l'un des acteurs préféré de Burton : en effet, en voyant la scène où le musée de cire prend feu, Tim Burton aura été choqué lors de la fonte des sculptures en cire. Il essaye donc de reproduire cette scène lors du spectacle des marionnettes qui prend feu à l'entrée de la chocolaterie. Burton ajoute donc au film une touche très personnelle8. Autre clin d’œil non dénué d'ironie, le père dentiste de Willy est interprété par Christopher Lee, que le rôle de Dracula avait rendu célèbre.

    Et pour rappeler que ce film a remporté :
    - Irish Film and Television Award du meilleur film international en 2005.
    - Empire Awards du meilleur acteur (Johnny Depp) en 2006.
    - Young Artist Award du meilleur film familial (comédie ou musical) en 2006.
    - People's Choice Award du meilleur film familial en 2006.
    - Critics Choice Award du meilleur espoir masculin (Freddie Highmore) en 2006
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Un film culte ? oui. Un excellent film ? non. Pourquoi ? Et bien tout simplement je trouve que ce film a très mal vieilli, les effets spéciaux sont dépassés ce qui me plonge dans un ennui profond. C'est bien dommage... même si le film, je pense, m'aurait bien plus si je l'avais vu lors de ses premières années.
    Nellyivan63
    Nellyivan63

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Une version tellement vivante, colorée qui nous transporte dans un monde de rêve avec cette note de musicalité entraînante!!!
    Thibault F.
    Thibault F.

    49 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2018
    Willy Wonka au même titre que son créateur Roald Dahl a connu de nombreuses adaptations. Je peux vous citer James et la Grosse Pêche – œuvre majeure de mon enfance dont sa redécouverte fut particulièrement décevante – ou encore Charlie et la Chocolaterie sous l’œil néo-gothique de Tim Burton. Ce fut un bon moment qui a soulevé un désir profond : celui de visionner la toute première version de ce roman. En 1971, Mel Stuart propose dans un style réaliste et contemporain de notre époque où Charlie Bucket gagne son ticket pour visiter les impressionnants locaux de Wonka en compagnie de plusieurs « gosses de riches » tous plus irritants les uns que les autres. Contrairement à l’œuvre de Burton dont l’action s’opère dans un espace/temps inconnu et idéalisé, Stuart propose un pari audacieux : réaliser et peindre une usine surréaliste dans un monde contemporain (ici la guerre froide et la démocratisation des médias). Cette incursion du fantastique est une excellente idée et renforce l’intérêt que le spectateur dispose à l’égard de ces personnages. Par ailleurs, le casting est assez bon : si le trait des enfants est exagérément forcé leurs jeux restent sobres et épurés. Gene Wilder – pour le rôle de sa vie – est impeccable et plus surprenant que les facéties de Johnny Depp. En revanche, l’univers néo-gothique et surréaliste impressionne davantage et rend le tout moins poussiéreux que la version originale. Mais force est de reconnaître que départager ces 2 films est difficile : chacun avec sa propre vision, son imaginaire et les outils techniques et financiers à disposition propose une œuvre décente mais loin d’être oubliable notamment par son côté répétitif (un enfant disparait dans chaque salle) et linéaire de son récit. Tim Burton avait plus ou moins réussi à dépasser cette contrainte littéraire. Pour se dégager de Dahl, Mel Stuart parsème dans son récit de pistes musicales largement dispensables. Ainsi, Charlie et la chocolaterie s’avère être plaisant, divertissant mais qui souffre des problèmes communs avec la version de 2005 : une linéarité ennuyeuse et une prévisibilité de mise.
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