Avis sur Duel

Un des premiers Spielberg qui vous entraine dans la peur avec un talent que bien peu de réalisateurs possèdent, surtout aujourd'hui. Du grand cinéma.

.Malgré un scénario extrèmement simpliste le jeune réalisateur réussit son film grace à sa mise en scène impeccable,notament ses superbes cadrages et surcadrages qui accentue avec brio l'angoisse et le suspense.Spielberg ne nous laisse aucun répit car il est très inspiré par son sujet.Dennis Weaver est parfait dans son role.Le film n'est finalement qu'un exercice de style mais celui-ci fait preuve d'une redoutable efficacité.Spielberg est doué pour personnifier ou peut etre animaliser ce camion en ne révélant jamais l'identité du chauffeur ce qui ne peut le rendre que plus terrifiant.Une belle réussite.

Bien qu'étant fan du réalisateur, son premier long-métrage ne m'a jamais vraiment passionné. Malgré son succès critique (Grand Prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1973) et public, j’ai toujours considéré « Duel » pour ce qu’il est : un téléfilm, le coup d’essai d’un grand réalisateur en devenir. Cette première réalisation a bien mal vieilli. L'histoire de ce camion dont le chauffeur reste (presque) invisible aux yeux des spectateurs et qui poursuit sans relâche un voyageur de commerce est quand même simpliste, pas de quoi en faire un long-métrage. Personnellement, je trouve ce survival routier longuet. D’autant qu’excepté l’automobiliste, aucun autre personnage digne de ce nom ne vient enrichir le film. Comme dans son chef-d’œuvre « Les dents de la mer », Steven Spielberg joue sur la suggestion, la peur de ce que l’on ne voit pas (ici le conducteur du camion). Mais là, je n’ai ressenti qu'une vague angoisse vite dissipée. Peut-être parce qu’un camion m’est plus familier qu’un requin… Bref, pour moi, il s’agit d’une œuvre mineure dans la filmographie de Spielberg.

Un scénario extrêmement simple mais ô combien efficace pour ce film captivant, inoubliable..
Un homme bien tranquille, au volant de sa petite voiture, sur une route de campagne déserte, roule en paix. Tout à l’heure, il a doublé un camion parce que celui-ci roulait très lentement en lui balançant en pleine face toute sa fumée de diesel.
Mais voilà que l’engin, un camion assez terrifiant car énorme, laid, crasseux, avec des phares ronds qui semblent donner à la mécanique un air féroce de prédateur, crachant bruyamment une fumée noire d'enfer et conduit par un homme invisible – dans le sens où on n’arrive pas à le voir, semble vouloir le poursuivre … Que lui veut-il ? Au bout d’un moment, force est de constater que le monstre (humain psychopathe ou mécanique folle) l' a bel et bien pris en chasse et veut sa peau – et qu’il en a parfaitement les moyens. Un combat contre la mort, un duel très inégal s’engage alors, dont l’issue paraît bien incertaine. Un suspense qui nous maintient en haleine tout au long du film.

Une série Z ronflant d'un ennui mortel où rien n'est crédible.
De plus, on assiste constamment à des placements de produits

Sur un scénario des plus simples, Steven Spielberg signe un film au suspense constant, tendu, où le spectateur ne doit pas chercher à comprendre pourquoi, mais plutôt se laisser bercer par cette histoire haletante, où le camion prend l'apparence d'une personne vivante, bestiale, monstrueuse!

Je viens de voir le film en version numérique au cinéma Publicis sur les champs. J'ai bien aimé, pour un premier film Spielberg s'en sort royalement bien. Chapeau.
Mais ce film n'est pas parfait. J'ai trouvé qu'il manquer un petit quelque chose pour le film soit superbe. Déjà j'ai trouvé le début, un peu trop long. Lors de la première scène de poursuite ont se demande ou Spielberg nous embarque, en espérant que se ne soit pas ça tout le long du film. Puis finalement ont se laisse facilement porter par le film et le suspens.
Ce qui est magnifique dans ce film, c'est qu'on ne voit à aucun moment le conducteur de camion. Et Spielberg joue avec nous et nos nerfs, notamment dans le café. La photos est superbe. Le montage hyper bien foutu.
Par contre n'allait pas me dire que vous avez aimé la voix off, vraiment pourrie par moment.
Un trucs qui m'a vraiment dérangé c'est la musique. Je trouve que spielberg en fait trop. Il veut certainement se la jouer à la hitchcock, mais bon c'est un peu lourd. Il y a trop de sons en même temps. Et par moment sa prend un peut trop des "airs" de vaisseaux spatiaux ou "E.T"
Un très bon film. Mais il manque un petit quelque chose. Peut-être un peu plus de folie. 7/10

D'aucuns jugeraient qu'à partir d'un matériau aussi pauvre, il est impossible de construire un suspense à couper le souffle, une atmosphère anxiogène et des personnages qui soient assez attachants pour qu'on leur prête attention. Mais ce serait sans compter sur les talents d'un jeune cinéaste prodige, répondant au nom de Spielberg, et prêt dès son premier film à pondre la flopée de chef d'œuvres qu'on lui connaît tous. Par sa mise en scène virtuose et un montage haletant, il parvient à un sommet de tension et de suspense, et ce malgré le minimalisme extrême de son scénario. Paradoxalement, c'est ce minimalisme qui fait la richesse de Duel, dont l'histoire est si simple qu'elle laisse tout le loisir à de pures sensations de suspense, de peur et d'angoisse d'opérer sans restriction. Aussi, Duel a la réputation de se goûter comme une montagne russe donnant à son public de puissantes montées d'adrénaline, avec ce que ça a de jouissif. Déjà, le cinéaste se démarque par sa mise en scène inventive et sa propension à toucher le plus grand nombre, deux qualités que l'on trouve rarement réunies.

"Duel" est le tout premier long métrage du célèbre Steven spielberg qui dès son début de carrière savait déjà utilisé certains éléments, monstres ou personnes pour faire insuffler de la peur au spectateur et pour celà Bravo, mais surtout qu'elle ingénuosité de sa part, ici le monstre n'est pas une personne, n'est pas un animal mais belle et bien un camion qui décide de tuer un jeune conducteur, pourquoi? Quel est la motivation de ce "Chauffard" ? et surtout qui est ce "chauffard"? Pour le savoir allez voir ce film qui est vraiment ingénueux alors que l'histoire ce limite à une course poursuite entre un camion est une voiture rouge dans le désert d'Arizona. Il n'y a rien de plus mais le film nous captive par on ne sait quoi ormis le choix du cadrage qui nous donne un focal large afin de montrer une route à perte de vue et à la mise en place d'une ambiance spécial où on prend réellement part à cette traque, on compatit et on stresse avec le pauvre employé (joué par Dennis Weaver) qui se retrouve sans raison apparente poursuivi par un camion-fou. Dennis Weaver joue bien le rôle de l’automobiliste désespéré, il est convaincant et on a pitié pour lui. Néanmoins, bien que le film soit assez court, le rythme n’est pas constant et une petite longueur se fait sentir vers le milieu du film, mais rien de bien grave car le film en reste divertissant et se propulse désormais en haut des plus grands classique du septième art. Malgré son manque d’expérience, Steven Spielberg prouvait déjà qu’il n’était pas là par hasard et qu’il faudrait compter sur lui pour les prochaines années. 4/5

Premier long métrage de Spielberg, Duel est déjà un film de grande qualité. Malgré un budget ridicule et un scénario ultra simple, le talent du réalisateur et la prestation de Dennis Weaver nous met clairement à la place de ce messieur tout le monde qui fait face à un camion le poussant dans ses retranchements. Le fait que l'on ne sache jamais rien de cette menace ne donne que plus de tension au film, d'une durée idéale. Bref excellent film, qui lance la carrière d'un immense cinéaste.

Vu sur D8, ce film que la plupart des gens semblent considérer comme culte, est pour moi une vaste blague. En effet, film choc, comme dit sur l'affiche, oui c'est vrai. Et pour cause, quand on voit la fin, on se demande si l'on ne s'est tout simplement pas fait arnaqués. Alors, peut-être que, comme ce type de film n'est pas trop mon genre, c'est peut-être pour ça que je n'ai pas réellement apprécié. En réalité, de la part de Steven Spielberg dont j'apprécie les classiques de réalisateur (Jurassic Park, Les Dents de la Mer, Il faut sauver le soldat Ryan) on s'attendait quand même à plus. Certes le film date de 1971, on a pas de quoi faire des Blockbuster d'effets spéciaux et de cascade. Mais le scénario tient sur un timbre poste et les dialogues ne sont pas en reste.
Heureusement, les acteurs ne sont pas mauvais mais le film bénéficie d'un doublage VF franchement mauvais, surtout du coté du héros principal quand il se fait des commentaires à lui-même. Quant aux rares fois où on a de la musique, celle-ci se révèle pompeuse et chiante, se voulant angoissante et oppressante. Mais manque de bol, ça ne marche pas (du moins pas sur moi en tout cas).
La réalisation est certes maitrisé, pour l'un de ses premiers films, Spielberg se débrouille bien, mais l'angoisse n'est pas franchement distillée avec brio (pour tout dire, on s'attend à la plupart des choses qui sont censés se passer (à quelques exceptions près) et on prédit les apparitions du camion.
Bref, pour moi, un Spielberg sympathique mais pas l'un des meilleurs.

Premier film du désormais mythique Steven Spielberg, "Duel" nous offre l'improbable course-poursuite entre un représentant de commerce au volant de sa voiture et un routier mystérieux (on ne voit jamais son visage) aux commandes d'un monstrueux camion. Ce qui ne devait être au départ qu'un téléfilm (le film fut exploité en salles ultérieurement) s'est vite mué en oeuvre terrifiante, un film à suspense qui mélange habilement horreur et thriller. Car à l'instar du requin des "Dents de la mer", le chauffeur du camion est un être inhumain matérialisé par son énorme poids-lourd. Figure destructrice et infernale, le monstre mécanique ne cesse de poursuivre le pauvre Dennis Weaver qui tient le film sur ses épaules puisque la moitié du temps, ce sont ses pensées que le specateur entend. Des pensées qui permettent de prendre en compte la lente descente vers la folie dont est victime ce cadre moyen. "Duel" est une course implacable aux côtés de la sauvagerie et de la fureur, un film où le spectateur s'investit totalement tant l'identification au personnage incarné par Weaver est grande face la bestialité environnante. Si Steven Spielberg garde l'image d'un réalisateur de studios talentueux, il ne faudrait pas oublier qu'au début de sa carrière, il fut l'auteur de cette poursuite infernale sur asphalte, une virée dangereuse et tétanisante à travers une Amérique quasi-désertique, 1h30 de tension constante et de peur de voir apparaître dans le rétroviseur le menaçant et colossal camion synonyme de mort et de destruction.

Modeste réalisation bien entraînée, scénario dévoilé, mise en scène simple, c'est bien pour le futur grand cinéma.

L'un des premiers long-métrage de Steven Spielberg et pourtant, il est déjà indéniablement une grande réussite à tous les niveaux. Il offre avec cette œuvre un grand film de suspense, mis en scène de manière propre et efficace, pour compléter le tout il ne fallait plus qu'un acteur convaincant pour jouer le protagonniste, chose faite avec la très bonne interprétation de Dennis Weaver.

Steven Spielberg a du talent dès son plus jeune âge et nous le prouve ici avec l'un de ses premier film; Duel.
On remarque déjà l’excellente maîtrise du suspens qu'a Spielberg et son inspiration pour Hitchcock.
Un bon film de genre qui à surement un peu vieilli mais qui reste toujours aussi plaisant à regarder malgré un ou deux petites longueurs.
Mais la vraie preuve de son excellence en matière de cinéaste est le fait que notre cher Spielberg est réalisé ce téléfilm en seulement 13 jours !