Même son de cloche pour ce héros sombre de la maison à idées qui, tel le diable, se verra avoir une série bien plus tard pour lui. Un premier et unique film à l'affiche nettement explicite et donnant le ton avec ce mythique crâne et ce face à face entre notre Punisher (Thomas Jane) & l'ennemi Howard St (John Travolta) dans cette chasse à l'homme de vengeance.
Un récit qui en soit, est d'une simplicité claire mais d'une moralité sèche, un chef de gang contre un agent infiltré, une famille tuée pour un fils tuer, la morale est, pour ces hommes, légitime mais en soit, en therme mathématique, disproportionnée. Pour Thomas, le jeu reste banal, statique, aucune émotion d'ampleur suite au drame, aucune petit moment d'humour là ou Daredevil, malgré son drame personnel, est parvenu à en avoir, là nous sommes dans le repli sur soit du début à la fin. Travolta lui ne joue pas plus la joie, loin de là. Braqué sur sa vengeance de père, sa femme jouant la surenchère constante et responsable directe d la triple haine du Punisher. Une différence nette et évidente de caractère et mode de vie, l'un dans son appart vide et sombre, l'autre dans sa villa divine lumineuse. Niveau action et visuel, seul Daredevil à offert un show acrobatique avec un numérique passable alors qu'ici, trop peu voir rien, la fusillade déclencheur et puis s'en vont. Beaucoup d'échanges pour un récit se résumant en quelques phrases de résumer. Même les camarades d'immeuble (Rebecca Romijn, Ben Foster & John Pinette) ne sauvent l'ambiance, faisant bande à part et leur quelques occases divertissantes tombent en échec
. Une adaptation peu crédible et percutante, à savoir comment la future série à pu redorée le blason et faire honneur au nom bien percutant de ce héros qui, dans quelques temps, fera copain copain avec le diable.