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Ykarpathakis157
4 707 abonnés
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1,5
Publiée le 1 juillet 2020
The Informant ! est l'un de ces films qui construit une réalité pour le spectateur puis une fois que cette réalité est acceptée, il la déchire et peint un autre monde pour la remettre en question. Ce que nous avons pris pour vrai au début se révèle être des mensonges et ce que nous pensions être des mensonges flagrants pourrait bien être la vérité. Le problème inhérent à cette approche est qu'elle déroute les spectateurs. Certaines personnes aiment être perplexes ou être laissées en suspens cela leur permet de réfléchir. Mais la plupart d'entre nous cinéphiles aimons les faits et dans ce film l'intrigue hésite à transmettre ces faits. Nous regardons notre personnage principal devenir un menteur compulsif et à partir de ce moment à qui pouvons-nous faire confiance ? La partition musicale rétro de Marvin Hamlisch bien qu’extrêmement bien exécutée prend soudain une autre direction. Soderbergh créateur de Ocean's Eleven un film lisse et extrêmement cohérent a-t-il délibérément composé son nouveau film d'éléments disjoints et presque opposés ? Pour moi Matt Damon ressemblera toujours à Matt Damon même dans un costume et arborant une barbe. On se demande simplement quand on doit rire. C'est de nouveau pas mon jour pour les comédies...
Rarement vu un film aussi vide de toute action ou émotion (rire, pleurer, frémir... Qu'importe ! Mais il n'y a absolument rien !). Pourtant il y avait Matt Damon au casting, ce qui promettait un bon moment, mais pour ceux qui apprécieraient l'acteur, passez votre chemin pour voir un de ses autres films : il est peut-être physiquement présent, mais mentalement il n'y a personne, pas de jeu ni d'humour comme il sait les assurer d'ordinaire... Très décevant, ce film se distingue surtout par son scénario plat et lent, se résumant à cette seule ligne : Matt Damon travaille dans une société agricole de lysine et mets sur écoute d'autres société pour son propre profit. Et ceci dure presque deux heures... Dans ce laps (interminable) de temps, vous ne verrez que des gens discuter finances et stratégies marketing, rien d'autre ! Ennuyeux et on en a fait le tour en dix minutes, on s'endort (vu en trois fois car endormie avant la fin à chaque tentative de visionnage)... La réalisation laisse à désirer car assez paresseuse, on a connu bien mieux. Matt Damon ne sauve pas les meubles de ce film soporifique et redondant à l'extrême...
« The informant » est un film moyen réalisé par Steven Soderbergh (réalisateur des célèbres Ocean’s, de « Traffic » pour ne citer qu’eux). On va trouver un scénario assez pauvre en action donc cela rend l’œuvre ennuyeuse avec en plus du « blabla » qui va se trouver assez inutile. Mais dans cette histoire vraie, on va trouver une triste réalité qui est que les industriels sont prêts à escroquer pour obtenir de l’argent tout en détournant les lois. C’est une comédie mais seulement quelques vannes vont faire sourire, ce qui est bien dommage quand on sait que plusieurs comédiens ont été dépêchés pour le film. Au niveau des acteurs, ils ne sont pas très convaincant même si Matt Damon a cherché à faire son maximum pour se mettre dans la peau de son personnage en prenant quelques kilos ainsi que des implants dentaires pour gonfler ses joues. Enfin, le choix dans la composition de la BO est très discutable puisqu’elle est plus que moyenne. Donc de la part de Steven Soderbergh, on pouvait s'attendre à mieux notamment dans ses choix.
Soderbergh dans ses mauvais jours: c'est un peu le sentiment qui m'est venu au fur et à mesure du visionnage, car il faut bien admettre que, si le sujet pouvait donner matière à un thriller de bonne facture, le choix d'en faire une comédie (sans doute est-ce dans la veine du livre dont c'est tiré) n'était pas des plus évidents. Bien des choses sonnent faux dans le film: le look des personnages est à des années-lumière des 90's (ma femme a cru d'emblée qu'on était vingt ans plus tôt), les traits d'humour (plutôt bien trouvés au début) s'essoufflent sérieusement par la suite et le style Soderbergh (que j'avais déjà modérément apprécié dans un film comme Ocean's Eleven) s'avère ici très poussif. Dans ce genre d'histoire improbable, un Spielberg aurait été plus à son affaire. Dommage surtout pour Matt Damon qui s'y entendait dans le personnage.
La grande "force" de ce film est qu'il est basé sur une histoire vraie. Difficile de savoir ce qui a été enlevé, changé, rajouté mais ça n'en reste pas moins une histoire rocambolesque et hors du commun. Tout comme son personnage principal. Cependant, le film est assez confus, lassant après une demi-heure et beaucoup moins captivant dans la dernière partie !!
Soderbergh est un explorateur de la forme qui ne transforme pas toujours ses essais. Lorsque son geste de cinéaste se fait l’écho d’une histoire forte, cela peut donner de très grands films (« L’Anglais ») ou de belles surprises (« A fleur de peau », « Erin Brokovitch ») mais lorsque les enjeux sont plus confus, l’impression qui domine est celle d’une (belle) machine qui tourne à vide («Solaris », entre autres). Ici, on a d’avantage le sentiment que c’est le manque d’inspiration du cinéaste qui court-circuite l’intérêt du projet. Le choix d’un personnage mythomane complètement opaque, celui d’une structure abyssale qui se construit en creux (où fini la névrose et où commence la manipulation ?), celui enfin d’un Matt Damon complètement incongru de justesse, sont à la base excellents. Soderbergh assume certes l’extrémisme de son projet (plutôt gonflé de faire une voix off qui rend le personnage encore plus insaisissable), mais s’englue dans une direction artistique décalée (ambiance sixties pour un film contemporain, musique d’ascenseur, découpage vintage). Censée en rajouter une couche dans le jeu avec le faux, elle ne fait qu’enliser le récit dans une stérile artificialité. Dommage car le personnage principal reste fascinant dans ce qu’il peut renvoyer d’une époque où le flux tendu de l’information, le court terme suicidaire et la quête éperdue d’une reconnaissance médiatique sont devenus normes… A trop jouer les malins, Soderbergh se sabote lui-même.
Toutes les histoires ne sont pas adaptables au cinéma, ici tout est centré sur le personnage principal et là où il aurait fallu un hyper actif, genre Jim Carey, on a un Matt Damon qui a du mal à s'imposer, les personnages secondaires sont inexistants (on a rarement vu un rôle féminin aussi fadasse). De plus le film est inactif et n'est qu'une suite de conversations, réunions et rencontres qui finissent par devenir ennuyeuses d'autant que Matt Damon ne se contente pas d'embrouiller tout le monde, il nous embrouille aussi sans parvenir à nous intéresser.
Matt Damon incarne avec brio un personnage haut en couleur aux péripéties fascinantes et constamment en désaccord avec lui même. La réalisation est trés agréable et trés juste, le tout parait cohérent et réaliste et quel bonheur de retrouver Scott Bakula de code Quantum !
Film américain de Steven Soderbergh, 2009 Comédie-enquête sur un homme, haut cadre d'une grande entreprise qui devient indic du FBI, luttant contre la corruption interne à son entreprise.spoiler: En fait lui-même est corrompu, il s'est joué du FBI !
Belle réussite de Soderbergh, sur un sujet original, la corruption dans les grandes entreprises. Le scénario est bien construit et l'intrigue surprend le spectateur. C'est très bien réalisé, les acteurs sont excellents (la voix off est superflue). Matt Damon est un grand acteur. Aucun ennui à suivre ce film assez intelligent pour susciter l'intérêt jusqu'au bout.
Belle surprise pour ce film de Steven Soderbergh que je connaissais pas. Ce thriller / comédie d'entreprise est drôle, totalement loufoque, totalement surprenant. Matt Damon est méconnaissable.
Petite surprise que cet Informant de Soderbergh avec un Matt Damon utilisé à contre-emploi. Malheureusement, le ton ne cesse d'osciller entre gravité et légèreté et fait perdre peu à peu pied au spectateur. On ne ne passe pas un mauvais moment, mais on ne peut s'empêcher de se demander l’intérêt de la chose, si ce n'est une tentative de renouer avec une comédie des années 70's.
J’ai toujours eu des réserves sur le cinéma de Soderbergh, souvent trop « facile », effleurant de grandes et belles idées sans jamais vraiment se les coltiner, s’en emparer. Et bien voilà le film qui me fait mentir. Grande et belle découverte que ce The Informant dont la magie repose essentiellement sur un Matt Damon transfiguré. Véritablement hallucinant de bout en bout il rappelle d'ailleurs beaucoup le personnage tragi-comique, ambitieux et naïf incarné par De Niro dans la Valse des Pantins. Paradoxalement, c'est en abordant la satire politique et sociale par le biais de la comédie, en apparence légère, que Soderbergh trouve la tonalité juste et propose un cinéma de conviction. Il crée l'air de rien une vraie grande parabole sur la manipulation et la paranoïa, le pouvoir de l'imagination et les limites de l'auto-persuasion, et ce faisant, parvient à faire dialoguer la sphère intime du personnage principal et la rude loi du plus fort qui sévit au dehors, jusqu'aux confins du vaste monde extérieur. Quand l'introspectif et le réel interagissent aussi bien sans jamais se départir d'un humour salvateur, on n'est pas loin du sans fautes. Petit chef-d'oeuvre est sans doute un qualificatif qui convient.
Ce film est un petit bijou sous-estimé. Scénario, mise en scène, éclairages, jeu des acteurs, costumes et bande originale, tout est orchestré avec la minutie d'un artisan du cinéma. Rien d'hollywoodien mais juste un régal.
Un Matt Damon oscillant entre absurde et agent secret... Apprécié de ses supérieurs, un cadre se met en tête de devenir le chevalier blanc de son entreprise. Il devient la taupe du FBI visant à mettre à jour une vaste fraude. Revoir Scott Bakula (Mr Code Quantum) à l'écran ou encore Biff Tannen (back to the future) vaut le détour. Le film par contre, ne casse rien, tout juste la fin rappelle que celui qui croyait prendre sera finalement pris.
Voici un très bon rôle pour Damon, un retour inattendu pour Bakula et d'autres, moins connus mais très bons acteurs. Le sujet est intéressant, le rythme tranquille mais soutenu, le jeu des acteurs et les repliques sont très bons et en plus c'est un biopic, ce qui le rend encore plus captivant. La photo est belle et la voix off, qui nous permet de suivre les cheminements tortueux de la pensée du personnage principal, est très bien dosée. Un bon film.