Je ne m attendais pas a un chef d oeuvre avant de voir ce film, Matt Damon est un acteur que je trouve globalament fade dans ses autres films, bref rien de bien alléchant... Cependant, cette fois Matt Damon est tout simplement exceptionnel dans ce rôle de menteur au style tyotalement ringard, il est drôle et attachant à la fois. Ce film sans être un film comique m aura fait beaucoup rire et l histoire est intéressante. Le côté un peu trop comique permanent dessert aussi le film car c est finalement une histoire assez tragique qui finalement est prise durant toute la séance un peu trop a la légère, cela dit, on passe un bon moment, et à voir ne serait ce que pour la performance de Matt Damon.
Rôle à contre-emploi pour Matt Damon, qui s'en sort pas trop mal au final ! L'histoire est prenante et l'on se pose beaucoup de questions tout au long du film sur le personnage principal qui semble simple et naïf (un peu trop ?) au premier abord, mais qui dévoile son vrai côté et toute sa malice et sa fourberie au fil du film... et dire que c'est tiré d'un fait réel ! Bon film dans l'ensemble, qui ne restera peut-être pas dans les mémoires, mais qui aura tout du moins permis de passer un bon moment (les pensées du narrateur et ses répliques métaphoriques sont un régal !)
The informant est un drôle de film qui évolue sans cesse au fur et à mesure que l’on en apprend sur le personnage principal. Il est intéressant car il désarçonne le spectateur en jouant avec les codes du biopic, des films d’espionages et de la comédie, et la filmo même de Soderbergh ! Toutefois, à force de nous mener d’un côté puis de l’autre la narration finit par en souffrir et le plaisir du spectateur aussi. Que demande le peuple ? ‘’Il a pas un peu grossit Matt Demon ?’’ Si, mais c’est avant tout sa performance qui est énorme. Voici ce que dit Soderberh à propos de son choix. : ‘’Matt est crédible en toute occasion. Il a un côté ‘’jeune homme propre sur lui’’qui ne s'imite pas. C'était déterminant, car il fallait que le spectateur croie en Mark du début à la fin, surtout lorsqu'il affirme ‘’C'est ça, je vous ai tout dit’’. Matt, avec son charme juvénile et son inaltérable optimisme, y parvient à chaque fois. Connaissant son courage, je savais qu'il assumerait toutes les facettes de Whitacre, y compris les moins glorieuses, et qu'il se fondrait sans réticence dans le look du personnage.’’
On assiste d'abord à une mise en place progressive d'un puzzle dont on découvrira qu'il était monté à l'envers ! On remonte alors tout.... Matt Damon est impressionnant, prisonnier de sa frénésie de mensonges !
Un acteur qui sait jouer tous les rôles, un scénario tiré d'une histoire vraie et bluffante (je suis sur qu'il a encore des millions cachés), bref un bon moment, pas de regrets !
Un film étonnant, en dehors des codes habituels. Il faut y aller un jour où on est concentrer parce qu'il faut suivre l'histoire! Matt Damon est méconnaissable.
La prestation de Matt Damon est tout simplement incroyable en Mr Tout le monde qui roule dans la farine jusqu'au dernier le FBi ainsi que son entreprise. Mais le véritable de ce film s'arrête là. L'histoire en elle même et réellement sans intérêt, l'on arrive pas à se passionner pour cette arnaque et on se demande avec espoir quand est ce que cela se finit. Au final, je suis sorti avec un mal à la machoire à force bailler...
Très bon et très étonnant film de Steven Soderbergh. La prestation de Matt Damon est bluffante. C'est acteur est incroyable; je l'avais déjà trouvé génial dans 'Les Infiltrés' de Scorsese. Ici, il joue un cadre supérieure brillant dans une entreprise agro-alimentaire qui va collaborer avec le FBI afin de dénoncer des ententes sur prix illicites au sein de la compagnie ( je n'en dis pas plus...). Le personnage est incroyable, à la fois troublé et troublant, hilarant, au look ultra ringard et psychologiquement complexe. Damon arrive à nous faire rire, nous faire douter, nous égarer dans les méandres de la criminalité en col blanc et de son esprit. Ce qui est très bien trouvé par Soderbergh, c'est les pensées, les réflexions du personnage principal qui nous sont transmises tout au long du film par une voix-off témoignant d'un superbe humour décalé ( notamment les réflexions sur les ours blanc ou encore sur les cravates en solde ). Pour les seconds rôles, Sodebergh a principalement recruté des comiques de stand-up, ce qui fait que même s'ils jouent leur rôle sobrement, un ton humoristique colore tout le film; et en agent du FBI, Scott Bakula est très bon aussi. La mise en scène quant à elle, est sophistiquée comme toujours chez Soderbergh. L'ambiance des années 90 est très bien retrancrite avec la particularité que le film a un style très seventies ( genre les thrillers politiques de Pakula tels que les 'Hommes du Président', 'Klute' - les bandes magnétiques -ou de Pollack, comme les 'Trois jours du Condor' ou encore 'Conversation secrète' de Coppola ). Autre clin d'oeil à Pollack, Mark Withacre, le personnage joué par Damon se prend pour Tom Cruise dans le film des années 90, 'La Firme'. A noter également, une bonne utilisation de la musique de Marvin Hamlisch. Un film à voir qui mêle thriller économico-financier, comédie et drame psychologique.
On le sait : Soderbergh est un formaliste qui ne transforme pas toujours ses essais. Lorsque son geste de cinéaste se fait l’écho d’une histoire forte, cela peut donner de très grands films (« L’Anglais ») ou de belles surprises (« A fleur de peau », « Erin Brokovitch ») mais lorsque les enjeux sont plus confus, l’impression qui domine est celle d’une (belle) machine qui tourne à vide («Solaris », entre autres). Avec « The Informant », on a d’avantage le sentiment que c’est le manque d’inspiration du cinéaste qui court-circuite l’intérêt du projet. Le choix d’un personnage mythomane complètement opaque, celui d’une structure abyssale qui se construit en creux (ou finit la névrose et ou commence la manipulation ?), celui enfin d’un Matt Damon complètement incongru de justesse, sont à la base excellents. Soderbergh assume certes l’extrémisme de son projet (plutôt gonflé la voix off qui rend le personnage encore plus insaisissable), mais s’englue dans une direction artistique décalée (ambiance sixties pour un film contemporain, musique d’ascenseur, découpage vintage). Censée en rajouter une couche dans le jeu avec le faux, elle ne fait qu’enliser le récit dans une terrible torpeur et une vaine distanciation. Dommage car le personnage principal reste fascinant dans ce qu’il peut renvoyer d’une époque où le flux tendu de l’information, le court terme suicidaire et la quête éperdue d’une reconnaissance médiatique sont devenus normes…