Franchement ? Je crois que je détiens là mon James Bond préféré. Ce film aurait pu durer 6h que j'aurais été toujours à fond dans l'intrigue et le récit tellement bien écrit et mis en scène. Pas une seule seconde ou le film n'est pas intéressant, voir ce James Bond dans une vendetta sans nom et de voir un Bond plus dans l'émotion, le ressenti était l'une des meilleures expériences possible. Bordel mais merci quoi! C'est littéralement tout ce que j'aime voir, c'était incroyable !
Une intrigue qui pourrait à première vue paraître interessante mais dont la mise en place nous lasse par sa lenteur. Timothy Dalton malgré ses efforts souffre d’un manque de charisme évident, quant au méchant il frise le ridicule.
Seizième mission pour l'agent britannique 007 qui est en revanche la seconde et dernière pour Timothy Dalton, est franchement très bonne ! John Glen repasse quant à lui derrière la caméra pour la cinquième et dernière fois également et nous sort son "James Bond" le plus inspiré ! Enfin, c'est un épisode qui est également original de par son scénario qui change radicalement des autres et qui pourrait à la la limite le plus se rapprocher de "Au service secret de sa majesté" qui tentait également d'aller vers autre chose que les codes habituels de la saga. Le point commun entre ces deux films est la volonté d'explorer plus en profondeur la vie personnelle de James Bond, son mariage d'"Au service secret" est d'ailleurs évoqué. Le film s'ouvre sur le mariage de Felix Leiter auquel James est témoin. Mais ils doivent en même temps arrêter Sanchez, un gros trafiquant de drogue, qui mettra ensuite en danger les jours de Leiter. C'en est alors de trop pour Bond qui décide de prendre les affaires en main, à la place des autorités américaines, quitte à démissionner du MI6. Ainsi, nous n'avons pas le schéma habituel de M qui confie une mission à James Bond puis la présentation et distribution des gadgets par Q etc., bien que ces personnages soient tout de même présents dans le film. Non, ici James Bond travaille seul, enfin pas vraiment puisqu'il est accompagné d'une des meilleures James Bond Girl de la franchise, à savoir Pam Bouvier qui sait se battre et qui n'est pas là que pour faire jolie (comme peut l'être Lupe par exemple). En plus de ce scénario un peu à part donc, nous avons également un traitement de l'histoire un peu particulier puisque l'on peut passer du très sombre, voire même au gore explicite (comme les scènes avec le requin ou alors lorsque le mec est dans la machine à pressurisation) à des scènes beaucoup plus légères, adoptant même un humour puéril (notamment le deux-roues avec le camion ou l'espèce de rivalité entre les deux James Bond Girl). Le film ne perd pas de temps dans des dialogues intitules et n'est pas non plus avare en action, notamment toute la séquence finale avec les camions qui est excellente ! Outre Dalton, nous retrouvons Carey Lowell, Talisa Soto, Robert Davi et le très (très) mignon Benicio del Toro qui jouent très bien. "Permis de tuer" est donc un épisode qui se démarque des autres, tout en respectant les codes de la franchise et qui fait tout simplement partie des plus réussis de la saga !
Vu ce film il y a un moment, et je le revois avec plaisir. L’histoire de cette vengeance de Bond contre un baron de la drogue est cohérente, la James Bond girl, Carey Lowell, est bien belle, et les scènes d’action, sur terre, sur et sous la mer, sont bien faites. On voyage par ailleurs aux Bahamas et en Amérique Centrale, bref l’archétype du héros de Ian Fleming. Seul défaut, Thimothy Dalton dans le rôle titre fait un peu freluquet, mais bon..
Un JB qui ne m'a pas du tout enthousiasmé. Trop de violence, pas assez de bons mots et de flegme britannique. L'action est présente mais une intrigue autour de la drogue qui tourne vite en rond. Ça manque également de suspens autour d'un vrai secret par exemple
Le gros défaut de cet opus est son maque de fluidité narrative, c'est vraiment la foire aux ellipses et aux facilités de scénarios. On nous balance des plans qui dont on se demande le rapport avec le précèdent… ça n'arriverait qu'une fois ou deux, ça passerait mais là c'est quasiment pendant les trois quart du film qu'on nous inflige ce genre de chose. Heureusement que la dernière demi-heure fait fonction de session de rattrapage avec de l'action non-stop qui a une certaine gueule il faut bien le reconnaitre. La distribution : j'aime bien Timothy Dalton et je trouve que le rôle lui allait bien. Le méchant incarné par Robert Davi n'est pas si mal même s'il est loin du top 5 des méchants de la franchise. Les deux James bond girls Carey Lowell, Talisa Soto sont charmantes et font bien ce qu'on leur demande, le problème c'est qu’on ne leur demande pas grand-chose. Un James Bond qui passe la moyenne mais de justesse.
"Tu oublies une chose amigo la loyauté est plus importante pour moi que le pognon" FRANZ SANCHEZ
"Dites vous que il n'y a rien de personnel , c'est purement...business" FRANZ SANCHEZ
"Tu grilleras en enfer" FELIX LEITER
BOND WITH A VENGEANCE
Deuxième (et dernière) aventure de Bond pour Timothy Dalton , Deuxième et dernière aventure de Bond pour Caroline Bliss (Moneypenny) , dernière aventure de Bond pour Robert Brown (M) .
Bond assiste au mariage de son ami Félix Leiter (David Hedison) quand celui-ci est informé de la présence d'un puissant baron de la drogue en Floride , Félix Bond et ses amis de la DEA se lancent à sa poursuite...ils réussissent à le capturé...mais celui-ci s'évade peu après . Sanchez s'en prend s à l'épouse puis à Félix Leiter lui même le laissant pour mort ...Bond est décidé à se venger de Franz Sanchez .
Meilleur méchant de la petite ère Dalton , Sanchez Robert Davi campe un baron de la drogue puissant et crédible tout à la fois amical suave et impitoyable avec les traîtres de son organisation , Benicio Del Toro (dans un de ses premiers rôles) est son bras droit , Milton Krest (Anthony Zerbe) un membre de son organisation également...trafiquant de drogue en Floride est pas mal joué bien qu'en deça du charisme de Sanchez . spoiler: Côté Bond Girls Lupe Lamora - Talisa Soto est charmeuse et ancienne miss (dans le film) , Carey Lowell est Pam Bouvier pilote pour la CIA en Amérique du Sud action girl du film maniant aussi bien le fusil à pompe que l'avion . A noté la présence de Q (Desmond lui-même) sur le terrain (longtemps avant la période Craig) pour soutenir 007 dans sa vengeance .
Côté Paysage c'est la Floride Key West , l'Amérique du Sud le Mexique , Porto Rico des paysages magnifiques .
[spoiler] La musique c'est Mickael Kamen qui s'y colle donnant des touches sud américaines à 007 , la chanson finale est celle de Patti la Belle If You asked me too et celle du titre est Licence To Kill Gladys Knight les deux chansons se raccordent parfaitement à l'ambiance .
spoiler: Les cascades sont exceptionnelles surtout la cascade en camion Rémy Julienne et son brio au plus haut , le pré-générique en avion contre hélicoptère , les cascades sous-marines ressemblant parfois à Opération Tonnerre .
CE SERA UN ADIEU AUX ARMES - BOND
spoiler: Adieu aussi pour Dalton qui n'a démérité dans le rôle , un Bond des plus violents ([spoiler]tête qui explose ) , réaliste qui ne tombe pas dans la mièvrerie spoiler: (Mourir peut attendre...) , sans doute Dalton méritait-il de faire un troisième film mais les circonstances juridiques de la franchise auront raison de sa patience...en effet il faudra attendre 1995 pour voir revenir Bond , un Bond relooké par un autre acteur Pierce Brosnan . [/spoiler]
“Licence to Kill” est le premier Bond classé comme un thriller d'action plutôt que comme un film d'espionnage.
Dans lequel 007 devient un spoiler: justicier après que les services de renseignement officiels, les forces de l'ordre et les forces armées se révèlent incapables de mettre hors d’état de nuire un baron de la drogue, qui s'échappe du convoi qui l'emmène au tribunal pour assassiner la femme de Félix Leiter lors de leur nuit de noces .
Leiter spoiler: finit aux soins intensifs et James échappe à M et à la CIA/DEA pour rendre justice et mettre fin à l'empire de Franz Sanchez (Robert Davi), qui s'étend de la Terre de Feu à l'Alaska ; mélangeant drogue, finances, politique et religion pour asseoir leur pouvoir impitoyable .
Une fois de plus, Timothy Dalton impose un style intense, qui oscille entre le répertoire classique et les grands films d'action de la seconde moitié des années 80.
Les deux Bond Girls, interprétées par Carey Lowell et Talisa Soto, ont des spoiler: personnalités opposées tant dans leurs philosophies de vie que dans la sincérité des sentiments qu'elles éprouvent pour James .
Desmond Llewelyn qui incarne Q, le fidèle inventeur au service des agents double zéro, depuis 1963, est spoiler: mis en valeur par un scénario qui développe son rôle au-delà des brèves scènes de présentation de gadgets d'espionnage. "Octopussy" (1983) lui avait déjà donné plus de temps à l'écran, mais "Licence to Kill" le récompense pour sa loyauté et sa personnalité avec un développement touchant du personnage de « l'Oncle de James » .
John Glen est toujours un réalisateur aussi efficace et brillant, doté d'un casting et d'une équipe compétents. Une mention spéciale va à Rémy Julienne [spoiler][pour son travail extraordinaire sur la scène "Tanker Chase" qui est le point culminant de ce grand Bond/spoiler].
Un épisode majeur qui, malheureusement, est déjà le dernier pour Timothy Dalton.
En tant que fan de Bond depuis plus de 40 ans, ben celui là est désastreux. Pour moi JB c'est codifié et c'est ce que j’attends d'un JB :
Un événement tragique arrive c'est le plan du megalo du jour . Débriefing au bureau et présentation de la mission Enquête de 007 Résolution de la mission avec la miss du jour.
La plupart des films sont construits sur ce moule là, moule que j'attends à chaque épisodes tel un Columbo.
Là c'est juste un banal film d'action assez violent je dois dire, j'ai rien contre la violence au ciné mais à ce moment là, je vais voire un john wick ou the boys et là c'est attendu mais c'est sans contest le plus gore de toute la saga et ça ne colle pas au film d'espionnage. spoiler: [spoiler]Y a quasiment pas d'histoire, c'est juste de la vengeance et le méchant, l'excellent Robrt Davi n'y peux rien, il joue ce qu'on lui demande de jouer, bref c'est vraiment moyen, c'est JB en mode Rambo, seule les 2 filles plutôt sympa sauvent ce film du naufrage.[/spoiler]
"Permis de tirer" est le 16ème James Bond de la franchise EON et le deuxième et dernier avec l'excellent mais oublié acteur Timothy Dalton. Porté par la musique de Michael Karmen et les tubes de Gladys Knight et Patti LaBelle, l'agent 007 va entreprendre une mission non commanditée par M : venger la mort de ses amis tués le jour de leur mariage. Thriller bien huilé à l'ambiance sombre et sérieuse, cet épisode est palpitant. Petit bonus, c'est l'un des premiers rôles de Benicio del Toro.
La paresse de John Glen infuse sur la saga, et on peut dire assez aisément que ce Permis de Tuer est peut-être celui de trop.Timothy Dalton n'a pas été aidé dans son entreprise, il est tombé sur le metteur en scène qui a fait ronronner la franchise britannique. Il faut quand même souligner que c'est le premier Bond qui joue la provocation face à sa hiérarchie. Plus téméraire et plus seul que jamais, il s'en va faire vengeance cavalier seul. Fait historique également, aucune scène est tournée au studio de Pinewood à Londres, une première. On visite Key West et la pointe de la Floride, en passant par le Mexique avec Acapulco et ses alentours. Robert Davi reste est un excellent antagoniste, qui à la figure de l'emploi. Un appareil photo/fusil de sniper à signature ainsi qu'un Polaroid à Rayons X et laser intégré font figure de gadgets astucieux.