Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 avril 2007
Un chef d'oeuvre, une référence du film noir. Melville met en scène un film sobre, mettant en scène un personnage froid, au visage impassible, qui ne parle pratiquement pas, habillé d'un costume-cravate, d'un imperméable et d'un chapeau. L'ambiance des films de gangsters de l'époque est extraordinaire et permet à Melville de signer un film référence, relique de quelques réalisateurs de renom, dont Tarantino.
Bon film interressente idée de départ le titre va bien avec le film. On retrouve bien l'esprit du samourail dans le personnage ce qui montre bien que l'acteur est talhentueux. Le peut de parole va bien avec le film qui nous fait entrer dans le personnage en vivant son émotion.
Le doulos de Costello Visiblement le chapeau va bien à Alain Delon.Quelques années après « le doulos » ,Melville ressort un film ou le chapeau tient une place de choix. Car selon léclairage,le chapeau parait clair ou sombre,et les témoignages varient. La police a du mal à prouver la présence de Costello au Matheys. Il na fait que passer pour accomplir son forfait. En dehors de sa tenue vestimentaire,Costello fume et semble ne boire que de leau. Comme son oiseau dans sa cage Ce qui aurait pu être un élément didentification. Costello commandera néanmoins un whisky en retournant au Matheys .Mais devant la remarque du barman : "...lassassin retourne toujours sur les lieux de son crime ",Costello partira sans boire son whisky. Le film nest pas vraiment une histoire dO les scènes érotiques sont rares .Mais à y regarder de près,une histoire deau humoristique se dégage en filigrane La pluie qui frappe à la vitre dès le début du film Le numéro de télé de Jane Lagrange,la fiancée de Costello :Mac Mahon 91 73.Mac Mahon qui dit un jour "que deau,que deau ".Allo ? Lorsque Costello sengouffre dans le métro station Georges V on voit une affiche représentant une femme sous la douche tenant un pommeau noir comme un combiné de téléphone .Enfin,à son retour au studio,une très grande quantité de bouteilles deau minérale se trouve sur un meuble .
Le Samouraï est un film sombre, âpre et assez lent. La lenteur ne me dérenge pas dans ce film, mais il y a quand même quelques petits ratache niveau scénario. Mais bon,la réalisation de Melville est excellente, Delon est irréprochable, la musique est très belle. Un film qui compte énormément pour le cinéma, Melville inspira les plus grands, Scorsese, Tarantino, Woo et j'en passe. Un film culte.
"Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï... Si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle... peut-être..." Tel est la phrase qui introduit l'un des films les plus célèbre de Jean-Pierre Melville, Le Samouraï qui est devenu un classique incontournable du cinéma français. Si ce film est une réussite, c'est bien parce qu'il possède un personnage principal hors du commun: Jeff Costello, tueur solitaire qui obéit à un code de l'honneur proche de celui des samouraïs et ayant pour seul compagnie un oiseau. Et nous suivons Costello prit entre la police qui veut l'arreter et ses commanditaires qui veulent l'effacer car celui-ci s'est fait démasquer. Seul Alain Delon pouvait incarner Jeff Costello, et il nous livre ici une de ses meilleurs performance d'acteur. Mais Alain Delon n'est pas le seul atout de ce film qui ne serait rien sans ses seconds rôle: Nathalie Delon, Cathy Rosier et surtout François Perier en comissaire imperturbable. La mise en scène de Melville dans les complexes urbains de Paris, la photographie de Decae et la musique de François de Roubaix contribue à donner une atmosphère sombre et mystérieuse à ce film noir. La scène finale est très réussie également. Bref, un chef-d'oeuvre du cinéma français a ne manquer sous aucun prétexte.
Peut-être le film le plus connu de Jean-Pierre Melville, «Le Samouraï» (France, 1967) est l'histoire d'un homme solitaire, un exécuteur de basse besogne, un tueur professionnel en somme. Joué magnifiquement bien par Alain Delon, qui confirme son statut d'acteur formidable, Jeff Costello, le tueur à gage accomplit un contrat qu'on lui a demandé. Mais Jeff Costello sera suspecté par la police. Heureusement, la maîtrise du tueur lui aura fait penser à laisser des indices qui le disculpera. Seulement la police va s'acharner sur cet être solitaire. C'est ainsi que le film engage la poursuite taciturne entre Costello et la Police. «Le Samouraï» utilise tout les canons du film policier pour venir contrer la logique par une imparable maîtrise de la part du personnage de Delon. Et c'est ce qui fait que l'oeuvre est délectable. La pénurie des dialogues, octroyant aux sons une hégémonie nouvelle, donne aux gestes, aux actions et par conclusion à l'histoire une force muette mais frénétique. La force de Melville dans «Le Samouraï» est de nous faire pénétrer dans la vie, dans les accoutumances de Costello, si bien qu'on en ressort coi, le regard langui, perdu sur un point comme Alain Delon. Car il faut reconnaître au personnage une classe hors pair. Vêtu d'un imperméable beige, d'un chapeau gris et d'un regard perçant, le samouraï de Melville est pétri d'une force singulière. Le film excelle également par la peine sous-jacente de la vie solitaire de Costello. Cette peine trouve d'ailleurs son apogée dans la conclusion du film, lorsque le tueur est victime de son inéluctable destin, mourant seul, haï de tous (quasiment) et voué à l'oubli. Ainsi «Le Samouraï» est un chef d'oeuvre du film noir, une utilisation magnifique de l'image vieillote des années 70 et peut-être la plus grande oeuvre de Melville.
Un film génial d'une noirceur extrême avec un personnage principal qui domine tout le film. Ce personnage principal, Jeff Costello, interprété par le grand Alain Delon, que l'on sait condamné dès le début est un personnage à l'image du film, d'une noirceur extrême qui ne parle presque pas mais qui laisse entendre beaucoup. Après avoir vu L'armée des Ombres, Un flic et Le cercle rouge, maintenant c'est sur : Melville est génial!! Bravo!
Autant sur le plan scénaristique, l'histoire d'un tueur à gages solitaire recherché à la fois par les autorités et ses supérieurs mafieux, que sur celui de la mise en scène, soigneuse, qui consiste à accentuer la solitude en y glissant que peu de dialogues, et une photographie obscure, Melville réussit là un chef d'oeuvre. Un suspense constant pour une oeuvre paradoxalement très lente, envoûtante par sa musique et son ambiance silencieuse, où Delon brille par son interprétation, froide, le regard figé, déterminé. Un film noir d'une grande beauté.
Il est de bon ton d'encenser ce pur exercice de style, de louer la "patte" de Melville et l'interprétation glacée d'Alain Delon. Reste qu'aussi bien l'un que l'autre ont connu des films plus réussis que celui ci, qui est trop froid, trop maitrisé. On n'arrive pas à se détacher de la mise en scène, qui se fait pour l'occasion trop voyante par sa grâce même, et cela nuit au crédit que l'on accorde aux déroulements des faits. Bien sûr, cela reste du polar haut de gamme par rapport à la moyenne, toujours grâce à la mise en scène, à cette musique, à ce milieu des bars de luxe bien dessiné, à ce paysage parisien, cadre froid de cette fuite en avant. Mais pourquoi ces personnages réagissent toujours sans émotion, par exemple au cours de la scène finale, quand la jeune femme est sur le point de se faire tuer ? C'était l'air du temps, cette sorte de fatalisme mâtiné de séduction. Aujourd'hui cela passe un peu moins bien. J'en profite pour dire que le chef d'oeuvre de Melville est sans conteste Le deuxième souffle.
Salut les amis, bon ok, le samourai c'est un film avec Alain Delon mais bon c'est pas son meilleur, on s'ennuie pas mal et le scénar n'est pas très crédible : le tueur à gages, Jeff se fait coincer par la police dans un tripot, il lui aurait suffit de rentrer tranquilos à la maison et le tour était joué mais là, bien sûr, le film aurait fait cinq minutes, une faille des scénaristes sans doute. Je mets une étoile pour l'ambiance "années soixante", car j'aime les années soixantes (mais moins que les années soixante-dix tout de même) OK ? T'as compris ?
Le samouraï montre bien la solitude de son héros : les dialogues sont peu nombreux et Alain Delon incarne (très) bien un personnage (très) froid. Cependant, l'intérêt du film ce situe plus dans la bande-son (ah, cet oiseau !) et les plans sombres, tout ceci jouant beaucoup dans d'excellentes scènes où la tension est à son comble. On obtient ainsi un bon film policier proche du thriller, qui a peu vieilli, et qui sait utiliser le talent de delon (et non le contraire).
Que dire ? C'est le second film que je vois de melville et honnetment je ne sais pas quoi dire, film d'une immense noirceur qui nous captivent, chaque scéne est magnifiquement tourné(rien que celle du pont par example, avec les différents angles de vue ou encore les passages ou Jeff Costello est seul dans la nuit). Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin, celui qui joue le rôle de Costello, Alain Delon, dont la prestation est éblouisante.
Le meilleur rôle de Delon avec "Le cercle rouge" (aussi de Melville) et "Le Guépard" de Visconti. Rien à dire, ce film est parfait, totalement parfait.
Traque épurée dun énigmatique samouraï à la force sereine et imperceptible. Melville signe quelques beaux plans de cinéma ( notamment celui de la passerelle, magnifique ) et offre à Alain Delon loccasion dimprégner lécran de sa froide beauté à lélégance taciturne.
Influence majeure des polars actuels, malgré un rythme pas toujours très soutenu, ce film de Jean-Pierre Melville doit beaucoup à l'interprétation d'Alain Delon qui parvient à rendre ce tueur froid et méthodique particulièrement attachant.