de trés bons acteurs mais un scénario complétement invraisemblable qui gache complétement le plaisir. Comment la police tombe elle sur Costello aprés le meutre? pourquoi Costello ne se change pas aprés celui ci? Quand les commanditaires veulent liquider Costello, ils s'y prennent de maniére bien maladroite pour des caids? etc,etc . On a bien du mal à croire à cette histoire. Les dialogues sonnent bien faux parfois (le commissaire donnant des instructions à ses hommes, par exemple).
Un chef d'oeuvre parmis les chef d'oeuvres que nous a laissé Melville. A voir sans aucun doute, du temps ou la france faisait encore de grands classiques du cinéma.
Bizarrement ce n'est pas le Melville que je préfère. Le samouraï souffre à mon sens d'une irrégularité au niveau du rythme ainsi que d'une certaine lenteur qui empèche le film de s'épanouir pleinement. Ce petit bémol de coté, le samouraï reste un mythe à part entière qui fait figure de référence pour de nombreux cinéastes (comme John Woo ou Jim Jarmusch entre autres). L'un des plus beaux rôles d'Alain Delon, superbe, inaugurant une longue collaboration avec le cinéaste. On voit aussi le grand perfectionnisme du réalisateur. Chaque scène, chaque endroit, chaque dialogue (même si il y en a très peu) est extrèmement travaillé. Un classique.
Enième chef d'oeuvre (avec "Le deuxième souffle", "L'armée des ombres" ou encore "Le Cercle rouge") du plus grand réalisateur français... e film commence sur une citation du Bushido : "Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï."... Qui s'avère en fait fausse, cette citation est une invention de Melville lui-même ! Une solidtude qui est toujours le fardeau de ses personnages comme Belmondo dans "Léon Morin prêtre" (1961), Ventura dans "Le deuxième souffle" (1966) ou Bourvil dans "Le Cercle rouge" (1971) dans lequel l'oiseau en cage de Delon est remplacé par un chat... On suit don Jeff Costello, tueur à gage, dans une mission qui semble parfaite, à l'alibi idéal mais comme toujours un petit grain va en semer d'autres... Delon incarne un Jef Costello implacable, mutique et terriblement froid, aucune émotion ne semble percer chez ce tueur de sang froid. Delon est l'incarnation parfaite du tueur froid et déterminé. Son silence n'a dégal que la mise en scène de Melville, précise et épurée, sans esbrouffe qui se marie merveilleusement à l'atmosphère clinique et presque mortifère. Ce film influencera des génération de cinéaste parmi lesquels Jim Jarmush (superbe "Ghost Dog la voie du samouraï" en 1999), John Woo, Johnnie To et même Ncolas Winding Refn ("Drive")... A la différence que Melville est dont la forme rejoint le sens profond de son personnage principal.
Un chef d'oeuvre, une référence du film noir. Melville met en scène un film sobre, mettant en scène un personnage froid, au visage impassible, qui ne parle pratiquement pas, habillé d'un costume-cravate, d'un imperméable et d'un chapeau. L'ambiance des films de gangsters de l'époque est extraordinaire et permet à Melville de signer un film référence, relique de quelques réalisateurs de renom, dont Tarantino.
Bon film interressente idée de départ le titre va bien avec le film. On retrouve bien l'esprit du samourail dans le personnage ce qui montre bien que l'acteur est talhentueux. Le peut de parole va bien avec le film qui nous fait entrer dans le personnage en vivant son émotion.
Le doulos de Costello Visiblement le chapeau va bien à Alain Delon.Quelques années après « le doulos » ,Melville ressort un film ou le chapeau tient une place de choix. Car selon léclairage,le chapeau parait clair ou sombre,et les témoignages varient. La police a du mal à prouver la présence de Costello au Matheys. Il na fait que passer pour accomplir son forfait. En dehors de sa tenue vestimentaire,Costello fume et semble ne boire que de leau. Comme son oiseau dans sa cage Ce qui aurait pu être un élément didentification. Costello commandera néanmoins un whisky en retournant au Matheys .Mais devant la remarque du barman : "...lassassin retourne toujours sur les lieux de son crime ",Costello partira sans boire son whisky. Le film nest pas vraiment une histoire dO les scènes érotiques sont rares .Mais à y regarder de près,une histoire deau humoristique se dégage en filigrane La pluie qui frappe à la vitre dès le début du film Le numéro de télé de Jane Lagrange,la fiancée de Costello :Mac Mahon 91 73.Mac Mahon qui dit un jour "que deau,que deau ".Allo ? Lorsque Costello sengouffre dans le métro station Georges V on voit une affiche représentant une femme sous la douche tenant un pommeau noir comme un combiné de téléphone .Enfin,à son retour au studio,une très grande quantité de bouteilles deau minérale se trouve sur un meuble .
Le Samouraï est un film sombre, âpre et assez lent. La lenteur ne me dérenge pas dans ce film, mais il y a quand même quelques petits ratache niveau scénario. Mais bon,la réalisation de Melville est excellente, Delon est irréprochable, la musique est très belle. Un film qui compte énormément pour le cinéma, Melville inspira les plus grands, Scorsese, Tarantino, Woo et j'en passe. Un film culte.
"Il n'y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï... Si ce n'est celle d'un tigre dans la jungle... peut-être..." Tel est la phrase qui introduit l'un des films les plus célèbre de Jean-Pierre Melville, Le Samouraï qui est devenu un classique incontournable du cinéma français. Si ce film est une réussite, c'est bien parce qu'il possède un personnage principal hors du commun: Jeff Costello, tueur solitaire qui obéit à un code de l'honneur proche de celui des samouraïs et ayant pour seul compagnie un oiseau. Et nous suivons Costello prit entre la police qui veut l'arreter et ses commanditaires qui veulent l'effacer car celui-ci s'est fait démasquer. Seul Alain Delon pouvait incarner Jeff Costello, et il nous livre ici une de ses meilleurs performance d'acteur. Mais Alain Delon n'est pas le seul atout de ce film qui ne serait rien sans ses seconds rôle: Nathalie Delon, Cathy Rosier et surtout François Perier en comissaire imperturbable. La mise en scène de Melville dans les complexes urbains de Paris, la photographie de Decae et la musique de François de Roubaix contribue à donner une atmosphère sombre et mystérieuse à ce film noir. La scène finale est très réussie également. Bref, un chef-d'oeuvre du cinéma français a ne manquer sous aucun prétexte.
Peut-être le film le plus connu de Jean-Pierre Melville, «Le Samouraï» (France, 1967) est l'histoire d'un homme solitaire, un exécuteur de basse besogne, un tueur professionnel en somme. Joué magnifiquement bien par Alain Delon, qui confirme son statut d'acteur formidable, Jeff Costello, le tueur à gage accomplit un contrat qu'on lui a demandé. Mais Jeff Costello sera suspecté par la police. Heureusement, la maîtrise du tueur lui aura fait penser à laisser des indices qui le disculpera. Seulement la police va s'acharner sur cet être solitaire. C'est ainsi que le film engage la poursuite taciturne entre Costello et la Police. «Le Samouraï» utilise tout les canons du film policier pour venir contrer la logique par une imparable maîtrise de la part du personnage de Delon. Et c'est ce qui fait que l'oeuvre est délectable. La pénurie des dialogues, octroyant aux sons une hégémonie nouvelle, donne aux gestes, aux actions et par conclusion à l'histoire une force muette mais frénétique. La force de Melville dans «Le Samouraï» est de nous faire pénétrer dans la vie, dans les accoutumances de Costello, si bien qu'on en ressort coi, le regard langui, perdu sur un point comme Alain Delon. Car il faut reconnaître au personnage une classe hors pair. Vêtu d'un imperméable beige, d'un chapeau gris et d'un regard perçant, le samouraï de Melville est pétri d'une force singulière. Le film excelle également par la peine sous-jacente de la vie solitaire de Costello. Cette peine trouve d'ailleurs son apogée dans la conclusion du film, lorsque le tueur est victime de son inéluctable destin, mourant seul, haï de tous (quasiment) et voué à l'oubli. Ainsi «Le Samouraï» est un chef d'oeuvre du film noir, une utilisation magnifique de l'image vieillote des années 70 et peut-être la plus grande oeuvre de Melville.
Un film génial d'une noirceur extrême avec un personnage principal qui domine tout le film. Ce personnage principal, Jeff Costello, interprété par le grand Alain Delon, que l'on sait condamné dès le début est un personnage à l'image du film, d'une noirceur extrême qui ne parle presque pas mais qui laisse entendre beaucoup. Après avoir vu L'armée des Ombres, Un flic et Le cercle rouge, maintenant c'est sur : Melville est génial!! Bravo!
Autant sur le plan scénaristique, l'histoire d'un tueur à gages solitaire recherché à la fois par les autorités et ses supérieurs mafieux, que sur celui de la mise en scène, soigneuse, qui consiste à accentuer la solitude en y glissant que peu de dialogues, et une photographie obscure, Melville réussit là un chef d'oeuvre. Un suspense constant pour une oeuvre paradoxalement très lente, envoûtante par sa musique et son ambiance silencieuse, où Delon brille par son interprétation, froide, le regard figé, déterminé. Un film noir d'une grande beauté.
Il est de bon ton d'encenser ce pur exercice de style, de louer la "patte" de Melville et l'interprétation glacée d'Alain Delon. Reste qu'aussi bien l'un que l'autre ont connu des films plus réussis que celui ci, qui est trop froid, trop maitrisé. On n'arrive pas à se détacher de la mise en scène, qui se fait pour l'occasion trop voyante par sa grâce même, et cela nuit au crédit que l'on accorde aux déroulements des faits. Bien sûr, cela reste du polar haut de gamme par rapport à la moyenne, toujours grâce à la mise en scène, à cette musique, à ce milieu des bars de luxe bien dessiné, à ce paysage parisien, cadre froid de cette fuite en avant. Mais pourquoi ces personnages réagissent toujours sans émotion, par exemple au cours de la scène finale, quand la jeune femme est sur le point de se faire tuer ? C'était l'air du temps, cette sorte de fatalisme mâtiné de séduction. Aujourd'hui cela passe un peu moins bien. J'en profite pour dire que le chef d'oeuvre de Melville est sans conteste Le deuxième souffle.