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oneosh89000
45 abonnés
554 critiques
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5,0
Publiée le 5 janvier 2011
Le plus connu des Melville est surtout l'un des meilleurs films français. Un Delon & Perié au sommet de leur art , la psychologie des personnages fouillée , une mise en scène implacable et surtout une intrigue bien plus prenante que la plupart des films d'aujourd'hui. Malgré seulement 1h40 de métrage , Jean Pierre Melville filme et expose lentement les rouages du savoir faire de ce tueur. Assurément un si ce n'est le meilleur film noir français, Alain Delon et les seconds rôles sont comme le disais je monumentaux. Secondé par une musique qui adhère totalement au récit, l'intelligence timide qui s'écarte de la plupart des codes du genre est ce qui m'a le plus frappé de ce long métrage.Un chef d'oeuvre donc de plus a la filmographie de ce grand réalisateur qu'est Monsieur Melville qui résulte sur un de mes films français préférés.
Probablement l'un des meilleurs films de la filmographie de Jean-Pierre Melville ... Un polar sombre et silencieux, mené par Alain Delon, vraiment exceptionnel dans ce rôle d'un tueur professionnel talentueux et réputé, avec un scenario majestueux ! Une caméra extrêmement bien tenue, un maitrise parfaite de la mise en scène, avec des plans-séquence et des travellings discrets mais efficaces ! Un rythme calme et lent, qui impressionne par sa régularité, c'est formidable ! un véritable chef d'oeuvre du cinéma français.
L'un des plus grand films français, le meilleur de Melville, et un immense film noir a l'américaine. Que dire de plus: aprés l'avoir vu vous ne pourrez plus vous empecher de penser a ce film chaque fois que vous entendrez un oiseau. Magnifique mise en scene, photographie et trés grand travail sur chaque son a l'image de l'oiseau.
La quintessence du cinéma de Melville : très peu de dialogues, scénario assez basique. Tout se passe dans les gestes des personnages, dans la mise en scène d'une beauté saisissante, avec cette photo crépusculaire (ce premier plan quoi ! ) et qui, malgré sa simplicité absolue est très stimulante pour le spectateur. Lors de la scène de l'interrogatoire des témoins, par exemple, Melville prend le temps de construire un véritable ballet, un va-et-viens ininterrompu entre policiers, témoins, suspects, pendant 20 minutes pour construire un vrai suspense, là où d'autres réalisateurs auraient sans doute torché la scène en 5 minutes. Et le film contient d'autres passages mémorables : une filature dans le métro, l'excitation d'un canari dans sa cage lors d'une "visite" de 2 policiers ou encore une confrontation entre Delon et l'homme qui vient lui proposer un nouveau contrat... Melville ne s'encombre d'aucune psychologie, le personnage principal est le symbole du tueur froid, et Delon a la classe, tout simplement. Pour autant aucun personnage secondaire n'est laissé de côté. Bref, génial !
Un chef d'oeuvre du film noir français. Alain Delon mythique et epoustouflant en tueur glacial et monolithique. Melville, génial dans sa mise en scène épurée et stylisée. Ce film n'a pas vieilli d'un poil et restera à jamais comme un de mes plus grands moments de cinema au même titre que le 2ème souffle du même réalisateur
trop lent, scénario à trous et incohérent, acteurs qui jouent mals...je ne comprends pas qu'on appelle ça un film référence. 1 étoile pour le chapeau de Delon
Chef d'oeuvre ! Du grand Melville... Quelle fin de carrière, entre "le cercle rouge", "l'armée des ombres", "le deuxième souffle" et ici "le samourai" ; quel filmo ! "Le Samourai" est un pur bijou de mise en scène, la scène du métro, l'identification, ou encore la mise en place de l'alibi pourrait être des cas d'école tant cela frise la perfection et le génie pur. Delon, impassible, joue son rôle et préfère jouer du regard que d'ouvrir la bouche... et là on se dit quelle direction d'acteur... Les dialogues, idem, ciselés, précis, concis et d'une efficacité redoutable. En fait la seule ombre au tableau, c'est qu'il n'y ait pas une grande musique, un air, bref une note sonore caractérisant ce samouraï. Mais je chipote, car même la BO, à defaut d'être original, est plus que très correct... Tout en mettant les scènes en place, elle installe correctement la tension et contribue pleinement à cette réussite. Je ne sais pas vous, mais Melville me manque !
"Le Samouraï"(1967)est l'oeuvre culte d'Alain Delon.Celle où il crée son image de tueur à l'imperméable et au chapeau,avec son regard minéral et méfiant.Un homme paranoïaque(avec raison)honorant froidement ses contats,n'ayant plus rien pour le raccrocher à la vie hormis un oiseau en cage.Il vit seul dans sa chambre d'hôtel miteuse et ne laisse rien au hasard.Melville concocte un film de gangsters dont le minimalisme à l'écran est à l'exact opposé de la perfection de la mise en scène.Très peu de bavardages,une action comptée et des scènes qui s'étirent.Pourtant,on crie au génie.Comment? C'est justement tout l'art de Melville,magnétique,énigmatique et envoûtant.Du grand cinéma formellement,maintes et maintes fois copié.Ainsi un jeu de dupes s'engage entre un inspecteur de police méticuleux et Jeff Costello,que ce soit lors de l'interrogatoire ou dans le métro de Paris.Les femmes y sont plutôt soumises.On sent que la libération sexuelle n'a pas encore éclatée.Une BO en immersion.Une maîtrise technique jamais égalée en France 40 ans après.Delon est ce samouraï intemporel,solitaire et finalement vulnérable comme tout le monde.Subjugué.
Peut-être le meilleur film de Melville, thriller psychologique tendu et filmé de main de maître. Surement le meilleur rôle de Delon, impeccable en tueur solitaire. Dans de longues scènes sans pratiquement aucun dialogue, l'acteur fait preuve d'un grand charisme.
Dans la peau de Jef Costello, Alain Delon a sans aucun doute trouvé le rôle le plus inoubliable de sa carrière, et ce malgré le jeu monolithique dont il fait preuve. Ce personnage iconique du tueur à gages froid et implacable est très rapidement devenu une référence dans l'histoire du cinéma puisqu’il a inspiré des réalisateurs aux quatre coins du monde, du hongkongais John Woo dans The Killer à l’américain Jim Jarmusch dans Ghost Dog ou bien encore, plus récemment, pour Nicolas Winding Refn qui dit s’en être servi pour l’écriture du personnage de Ryan Gosling dans Drive. Jean-Pierre Melville a fait, grâce à une mise en scène parfaitement millimétrée et à des dialogues soutenus, de ce scénario de jeu du chat et de la souris entre les flics et cet antihéros solitaire, alternant entre les interrogatoires méticuleux et les longues courses-poursuites dans le métro, un film noir dont l'intensité oppressante de l'ambiance n’a que trop rarement été atteinte dans le cinéma français.
Un scénario plat,linéaire,vide,manquant de relief,de rebondissements,d'intrigues,d'intérêt... Très inférieur au "deuxième souffle"... Film techniquement bien fait toutefois,très épuré !... A signaler : une musique très harmonieuse de François de Roubaix !...