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Caine78
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1,0
Publiée le 23 mars 2007
Incontestablement, le nombre 23 est manqué. Dommage, car les sujets abordés (la paranoïa, la folie...) étaient intéressants et auraient vraiment pu donner quelque chose. Hélas, Joel Schumacher (je continue néanmoins à croire qu'il n'est pas un mauvais réalisateur) fait preuve d'ici d'une très grande lourdeur, notamment dans certains effets, particulièrement épouvantables parfois. On s'ennuie même un peu parfois et il est vrai que l'on finit par avoir un peu mal à la tête, notamment à la fin du film, ou l'on comprend vaguement ce qui s'est passé, mais sans être convaincu, d'autant plus que les effets la aussi sont assez lourds. Dommage, car certaines scènes ne sont pas inintéressantes et le film démarrait pas mal. On est également peiné du manque de réussite du film par rapport à l'épatante prestation de Jim Carrey, qui aurait vraiment mérité de mieux. De plus, il y a un je ne ne sais quoi qui fait que l'ensemble est finalement à peu près regardable. On peut toutefois s'en passer sans trop de problèmes.
La façon dont Joel Schumacher s’est réapproprié le mystère numérologique de la récurrence du chiffre 23 pour en faire une histoire tordue autour des troubles psychologiques d’un père de famille est particulièrement maladroite. Plutôt que jouer, comme l’a fait à sa manière Aronofsky avec cet autre chiffre énigmatique qu’est Pi, sur le pouvoir de fascination et les théories du complot qui entourent son sujet, Schumi s’en est uniquement servi pour justifier le basculement névrotique de son héros dans une improbable crise de paranoïa aigue. Le scénario tarabiscoté, dénué de subtilité et reposant sur des incohérences flagrantes ne parvient à faire partager au spectateur ni la peur du personnage principal ni les émotions confuses de son entourage. Pire que tout, alors que le système de mise abyme sur lequel repose le récit s’embourbe dans sa propre confusion schizophrénique, il ne s’en dégage qu’une impression d’assister à un grotesque brouillon de thriller fantastique trop désireux de se prendre au sérieux. On ne retiendra finalement de ce thriller capilotracté que la peine d’avoir vu Jim Carrey se donner vainement à fond dans la prestation la sombre de sa carrière sans jamais arriver à empêcher au film de s’élever au-dessus du niveau de navet insipide.
Si Joel Schumacher n'a jamais brillé de par son tact, il a néanmoins pondu de très bons film et d'excellents thrillers. Aussi lui faisons-nous confiance quand il revient au genre en 2007 avec un pitch très surprenant : la folie d'un homme lambda qui se retrouve obnubilé par le nombre 23, que chacun sait source de mystères et d'incompréhension. Malheureusement, si toutes les énumérations de faits plutôt étranges relatifs au fameux nombre a de quoi piquer notre curiosité, on en oublie que le film a avant tout une histoire et qu'elle est ici désastreuse... Car cette histoire de contrôleur animalier, marié avec un gosse, qui retrouve beaucoup de sa propre histoire dans un bouquin poisseux et commence à perdre la boule a beau partir d'un postulat de départ intéressant, elle n'arrive jamais à nous captiver et au bout d'une dizaine de minutes, on décroche. Entre des flashbacks moisis, des effets de style tape-à-l'œil inutiles et un sens du rythme complètement absent, Schumacher peine à nous immiscer dans ce récit morbide à la limite du fantastique qui aurait largement pu être plus réussi entre d'autres mains. Car outre un synopsis alléchant, le casting est rudement surprenant avec en prime un Jim Carrey, l'acteur retrouvant pour l'occasion le réalisateur douze après Batman Forever. Aux côtés du comique ici très sérieux, la toujours aussi sexy Virginia Madsen et l'inquiétant Danny Huston, dans des rôles hélas pas très travaillés. Perdus dans une tourmente scénaristique indigeste et parfois trop poussive, à la limite de l'incompréhension, les acteurs en font des tonnes, notamment Jim Carrey lors des séquences où il campe le ténébreux Fingerling, l'alter ego du roman que lit notre héros. Clairement bordélique dans sa seconde partie (bien qu'on ne sait pas trop à quel moment elle démarre) et garni de dialogues aberrants, le scénario devient inintéressant et à force de retournements de situation grotesques, cette mélasse de film noir et de thriller paranoïaque teintée de pseudo-érotisme frôle le ridicule, si bien qu'on ne sait même plus d'où elle a démarré et quand est-ce qu'elle a vraiment dérapé. On a connu Schumacher bien plus en forme mais force est de constater que le gaillard sombre dans la déchéance la plus totale depuis quelques temps.
Pas un instant le film ne parvient à atteindre les prétentions quil affichait fièrement dans sa bande-annonce. Jamais nos cerveaux ne sont mis en ébullition par une quelconque prouesse numérologiste. Bien au contraire, on ne se limite quà une simple intrigue bien poussive qui ne décolle jamais et dont le dénouement est des plus artificiels. A éviter.
En lisant un livre troublant, un homme devient obsédé par le nombre 23, et le voit partout. Capable du pire comme du meilleur, Joel Schumacher nous livre ici un thriller psychologique qui aurait pu aborder le thème de la paranoïa de manière intéressante, mais qui se révèle assez lourd. Lourd dans sa mise en scène (plusieurs passages abusent des effets numériques) et dans son intrigue, avec notamment un dernier acte très tiré par les cheveux et pas mal d'invraisemblances. Sans compter les nombreux calculs de comptoir pour nous montrer que le nombre 23 est partout, alors même que certains protagonistes disent qu'ils suffit de chercher un nombre pour le trouver. Il reste néanmoins un Jim Carrey convaincant pour son premier essai dans le thriller.
Le pitch du film avait l'air intéressant, mais j'ai été très déçue en le visionnant. Et pas parce que je considère Schumacher comme un mauvais réalisateur, il a fait des films que j'ai beaucoup aimés, mais là, non, vraiment, c'est très mal fichu. Les scènes censées illustrer le roman sont laides et ennuyeuses, avec une ambiance gothico-glamour qui m'insupporte, le héros met plus d'une heure à comprendre le jeu de mots sur le pseudo de l'auteur, ( et encore, c'est un autre qui le lui dit ); d'une façon générale, c'est parfois très BD et très enfantin et je n'aime pas ce genre. Ensuite, il commence à voir le nombre 23 partout mais c'est amené de façon artificielle, et quand après de nombreux rebondissements, on arrive enfin à la solution de l'intrigue, j'en avais déjà plus qu' assez depuis longtemps. En plus il y a une fin bien américaine, mais ce n'est qu'un détail pour un film dont je n'ai pas aimé l'ambiance en général. Sinon, j'ai quand même essayé en pensant à une date au hasard, la première à me venir à l'esprit, celle du 11 Septembre, et c'est fou, quand même, mais en additionnant les chiffres avec ceux de l'année, on obtient 23, alors, s'il y a vraiment des obsédés de ce nombre, un truc comme ça a dû conforter leurs certitudes.
L'idée est pas trop mal, mais les musiques chiantes, Jim Carrey est mauvais lorsqu'il ne fait pas rire, et on s'emmerde à la moitié du film. à regarder à plusieurs, pour se marrer, sinon, aucun intérêt !
Ce fameux Nombre 23 intrigue tout du long et son mystère nous tien en haleine. C'est suffisant pour accrocher mais trop juste pour en faire un bon film car au final, on ne voit pas bien où ce film veut en venir...
La fin est très nul et le scénario un peu laborieux,on dirait un copiage raté de fenêtre secrète.Jim Carrey a un peu sauvé les meubles par son jeu d'acteur.
C'est incroyable comme un film peut être inutilement peuplé de mystére esotérique, de lumière blanchâtre écrasante, de nombres dansants et sautillants par la régle du calcul. C'est aussi incroyable que de voir jim carrey joué un cinglé amnésique, perdu dans un scénario improbable et moraliste jonglé avec aisance de son cervelet pour dénicher et traquer l'impensable, la présence du diable dans les arcanes même de la raison, dans le sein graal de la conscience humaine, pas le 69, ni le 666, mais pire le 23, un nombre commun et inoffencif dont il faut se défier, car son usage entaine duplicité et folie tant il parsème et s'étend à tout ce que nous entendons. Mais que faire quand pendant le film on reçoit un message qui indique 23h23, moment de doute intense, donc une étoile grâce à un portable que j'ai eu le tort de croire éteint, et l'évenement fut interessant, quasi troublant. En fait le film n'y seras sans doute pour pas grand chose et d'ailleur son seul demérite c de rappeller la force de la littérature, vraie aventure de la conscience dans la fiction, et la faiblesse des images qui tentent lde la représenter. Faut pas perdre son temps mon gars, c'est un film ringard.