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    Invasion Los Angeles
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    288 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Contrairement à bon nombre de films d'invasions qui s'égarent à coups de vaisseaux spatiaux immenses, de combats "épiques", d'armement dantesque etc, ce Carpenter période 80's est assez direct dans son propos, et ce au détriment de sa forme qui est des plus dépouillée. Sauf que Carpenter préfère se concentrer sur son histoire, sa thématique et ce qu'il a à dire, au lieu de voiler la face de son public à coup d'effets spéciaux et d'images de synthèse. Un film sympathique, bricolé, et aussi, un des ancêtres de Matrix. Pas mal du tout.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Cela faisait plus de vingt ans que je n'avais pas vu ce classique de John Carpenter : le redécouvrir au cinéma fut un vrai plaisir. Non pas que ce soit mon préféré du maître, restant un peu trop dans une logique de série B (budget oblige aussi), dans le ton comme l'interprétation (au demeurant très correcte), le scénario apparaissant parfois un peu trop en pilotage automatique. Mais tout ça reste assez secondaire au vu de la maîtrise de « Big John » et son savoureux pamphlet : à la fois film de science-fiction, virulente critique de la société de consommation et fable politique, le cinéaste ne néglige aucun de ses différents aspects, faisant preuve d'une inventivité étonnante dans certains détails et les méthodes de manipulation des foules spoiler: (le travail visuel concernant le monde « parallèle » une fois les lunettes portées est vraiment un super moment)
    , le tout ponctué de plusieurs scènes mémorables spoiler: (la baston ne semblant jamais se finir, mais aussi la première rencontre avec Meg Foster, la destruction du bidonville...)
    . Un peu de second degré mais pas trop, regard acerbe sur une Amérique écrasant les plus démunis, divertissement posant une vraie réflexion sur notre rôle dans cette société avilissante (et dire qu'en 1988 les portables n'existaient pas...), le tout au rythme d'une bande-originale typiquement carpenterienne et collant parfaitement à l'ensemble : bref, si je lui préfère l'immense « Prince des ténèbres », cette « Invasion Los Angeles » se révèle encore bien plus d'actualité qu'à sa sortie et n'a certainement pas volé son statut d'œuvre culte au fil des années.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film qui joue à merveille du kitsch et du second degré. Un bijou de Carpenter qui signe là un film à la fois drôle, malin, et prenant de bout en bout. Ceux qui ne connaissent pas le réalisateur seront peut-être désorientés, mais les habitués, eux, ne pourront que savourer ce chef d'oeuvre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Avec "Invasion Los Angeles" (ou "They Live" en VO) John Carpenter nous narre l'histoire de John Nada, un chômeur qui sillonne Los Angeles, qui avec l'aide de lunette spéciale va découvrir des extraterrestres, qui voudront prendre le contrôle de la terre. Si à première vue, ça peut sentir le nanar, il ne faut pas oublier que c'est John Carpenter derrière la caméra et qu'il est capable de sublimer des scénario plutôt minable. Malheureusement il ne convainc pas totalement, s'il nous plonge dans une ambiance assez mystérieuse et un peu angoissante, notamment lors de la découverte des lunettes (où on comprendra aussi qu'à travers cette histoire bien sympa d’invasion, se cache aussi une critique, envers les pouvoirs, les médias, les commerces ou encore la manipulation de ces derniers). Par contre on a connu Carpenter avec de meilleurs mises en scènes, le déroulement (qui accumule parfois certains clichés) n'est pas toujours convainquant. L'ensemble reste néanmoins un minimum divertissant, par moment jouissif et avec quelques touches d'humours qui marchent bien, porté par un acteur principal, Roddy Piper un ancien catcheur, plutôt crédible en looser. Le tout avec une bonne bande originale. C'est bien évidemment un Carpenter assez mineur, le réalisateur Américain a fait beaucoup mieux, mais ca reste tout de même pas mal et plutôt divertissant malgré ses défauts.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Pour ce film, John Carpenter partait avec un concept fort et attrayant. Mais l'idée de base est complètement gâchée par le traitement que le cinéaste en fait. Il faut le dire, le rendu n'est pas terrible. Le scénario n'est pas assez développé et ce qui aurait pû être un très bon film de science-fiction n'est finalement qu'une série B comme il en existe tant. Pire, "Invasion Los Angeles" frise le nanar par moments. Des longueurs se font également ressentir comme durant la bagarre interminable entre Roddy Piper et Keith David. Un remake avec ce scénario retravaillé serait le bienvenu.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    Lorsque l'on désire parler de tous les plus grands classiques du gigantesque John Carpenter, viendra forcément le moment de se concentrer sur la partie science-fiction de sa carrière, surement l'une des plus ilmportantes de sa filmographie. Ainsi, après avoir parlé du "The Thing" de 1982, c'est également ensemble que l'on va s'intéresser, au fil des jours, à plusieurs films : "Invasion Los Angeles", pour commencer par lui, puis "The Fog" et enfin "Le Village des damnés", les seuls que j'ai pu revoir pour l'instant. Alors, que penser d' "Invasion Los Angeles"? Pour tout vous dire, mes amis, c'est un excellent métrage, mais surement pas son meilleur. Pour que vous compreniez mieux là où je veux en venir, il ne vaut clairement pas son indémodable "The Thing", sorte de chef-d'oeuvre absolu. Sans être un chef-d'oeuvre, "They live" fait partie des bons Carpenter, c'est clair, et se atteint des sommets dans le genre parano. En plus d'être le film le plus politique de son auteur/réalisateur ( on y reviendra, ne vous en faîtes pas ! ), c'est également l'une de ses oeuvres qui change le plus dans la forme ( évidemment, c'est exactement la même chose dans le fond, avec toujours autant de critiques de la société, en cette fois-ci plus poussées ). Il n'est pas question d'un film d'horreur dans le cas ici présent, on est dans une bonne vieille SF bien pure et révélatrice de la façon de penser de son réalisateur/scénariste, cinéaste véritablement désillusioné par le système. Le scénario sera ainsi assez malin et d'une ironie palpable ( la scène de fin la démontre, en plus de nous fournir une conclusion que seul Carpenter sait nous les concocter ). Et c'est là que vient le message qu'il désire nous faire passer. "They Live" est clairement un film qui dénonce le système, et s'en prend aux différents lobbys dont on connait presque tous les noms. Mais par la même occasion, il dénonce les sous-textes cachés de la publicité ( du genre, voir une publicité voudra vous pousser à acheter, donc son vrai propos est "Consomme" ), qui nous font aller dans une pensée commune de consommation ( je ne donne pas mon avis, je transmets juste celui que Big John a voulu nous faire passer ), et dès lors, on sentira que c'est un homme désillusionné. Le héros sera exactement comme nous dans ce monde nouveau : paumé et surpris. Et notre ami Carpenter ne cherche même pas un instant à cacher son profond dégoût pour le sujet : il le revendique ! Globalement, l'écriture est vraiment bonne : il y a de bonnes idées de narration, des scènes fameuses ( celle de fin est tout simplement extraordinaire, nul n'aurait pu y penser ), et puis surtout, qu'est-ce qu'il rend bien hommage aux serials dont il s'inspire ! Par moment, j'ai un peu senti l'ombre de "Body Snatchers" ( de 1956 ), mais bon, peut-être n'est-ce qu'une impression ! Personnellement, j'ai trouvé le premier acte un peu trop long ( trente minutes d'exposition ), mais comme il sert principalement à installer l'intrigue et les personnages, tout comme pour "Assaut", je peux lui pardonner. Et puis c'est surtout que dès lors que l'on aura les cartes en main, la narration se transformera tout simplement en gros défouloir ! C'est tellement fun et jouissif que je peux lui pardonner certaines fautes. Rien que le passage de la banque, et celui du supermarché, attesteront du côté fun et décalé du tout. Par contre, je n'ai pas été très touché par la scène de baston, un peu trop longue à mon goût et ressemblant bien plus à un combat de catch qu'à un combat de rue. Mais au moins étais-ce pour Roddy Piper l'occasion de nous montrer ses talents de catcheur. Parlons en de lui, tiens ! Il est plutôt bon dans le rôle, mais je lui aurait tout de même préféré un Kurt Russell. Question de goûts. Les autres acteurs sont du même niveau. Par contre, voilà un film à ne surtout pas visionner en version française, elle est catastrophique et offre au tout une impression de dtv. Dommage, pour un tel film ! Les effets spéciaux sont simples mais convaincants ( j'ai adoré la gueule des aliens ), surtout pour le genre parano, et les scènes de fusillades sont très spectaculaires. Comme d'hab, la réalisation est excellente ! Voilà donc un bon Carpenter, un film à voir pour se détendre. Pas son meilleur, mais tout de même plaisant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2019
    Avant de virer vers la science fiction, "They live" est d'abord un document social brûlant qui montre le quotidien précaire de personnes au chômage ou d'ouvriers dont le salaire est insuffisant pour vivre décemment. C'est en opposant des deux côtés d'une rue un bidonville à l'église abritant ce qui s'apparente en premier lieu à une secte que le film va pouvoir se déployer; suite à une descente de policiers, John découvre dans l'église des cartons contenant des lunettes noires. Ces lunettes sont la possibilité d'un ailleurs, elles permettent de plonger dans la science-fiction et une autre esthétique, notamment avec l'utilisation du noir et blanc, et de se servir du genre comme d'une gigantesque métaphore ayant pour fonction une critique acerbe contre le capitalisme et la classe dominante qui en profite : la bourgeoisie. Les extraterrestres sont les bourgeois souhaitant réduire l'humanité au silence – les panneaux de publicités exigent d'ailleurs la consommation à outrance et une indolence permanente – et préserver à tout prix leurs intérêts. Sur l'antagonisme présenté, le film est d'une grande lucidité dans sa description de la différence de solidarité entre le classe dominante et les révoltés, trop dispersés, trop peu constants, pas assez vigilants. John Carpenter, tout en ne cédant rien à la jubilation procurée par les scènes d'action, un rythme endiablé et une ironie désespérée, mesure aussi le prix à payer d'une telle révolte – faudrait-il même dire révolution –, sachant trop que le progrès social ne s'arrache qu'à coups de sacrifices. Derrière l'humour et les effets spéciaux cheaps s'articule donc un propos minutieusement construit, dépourvu d’ambiguïté, conférant ainsi à "They live" une indéniable puissance corrosive. Un des meilleurs films du cinéaste !
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2010
    On pourrait penser, pendant le visionnage de They Live, à la célèbre citation de Paul Klee : " l'Art ne reproduit pas le visible : il rend visible ". Car effectivement, tout est question de ce qui est susceptible d'être vu ou non dans cette série B bien plus profonde qu'elle n'y paraît. John Carpenter signe une excellente contre-utopie, sorte de société subliminale régie par des extra-terrestres. Malgré ses effets de mise en scène un brin démodés, They Live est une sacrée politique-fiction, de celles qui nous font définitivement déprécier la pilule rouge des frères Wachowski ou le calamiteux Dark City d'Alex Proyas... Dans le genre " description d'une société totalitaire mise à l'épreuve par un cow-boy solitaire " on a du mal à faire mieux, surtout avec une telle économie de moyens. Une série B qui déboulonne - certaines scènes sont pratiquement cultes, comme celle de la découverte des lunettes noires ou la baston entre Roddy Piper et Keith David - à voir absolument pour qui s'intéresse au cinéma de genre... Assez terrible !
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 051 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Invasion Los Angeles : Ce qui a de bon avec les films de John Carpenter, c’est qu’ils sont uniques car il a une façon bien a lui, une façon inédite de nous montrés les choses. Il fait ses films comme il l’entend, c’est ses œuvres a lui et c’est la qu’on voit la différence. Car, par exemple, dans ce film, il y a une scène de combat qui dure une bonne dizaine de minutes, et comme il dit dans les interviews, j’ai voulu une longue scène de combat car l’acteur était un catcheur pro donc il y vite fait justifié ça avec le scénario et lui-même, il dit que sa justifie pas la longueur de la scène mais il sent fou, il adore et nous spectateur aussi. Sinon, le scénario est simple mais original et assez flippant, imaginé si c’était vrai… Car, c’est un gars qui trouve des lunettes qui permet de voir le vrai monde avec les panneaux de pub ou c’est marquer : obéi, consomme, faire des enfants (amusante critique de la société)… Et ces lunettes montrent aussi les aliens qui se cachent sous la peau humaine. Donc, notre héros va avoir qu’une envi : tué tous ce jolie monde et foudre la pagaille et ça c’est jouissif. Bon, le film manque un peu de rythme, le début est très long, l’intérêt du film commence qu’a partir de trente minutes mais Carpenter aime prendre son temps et posé l’ambiance. Sinon, ça mise en scène est toujours aussi magistrale et les musiques signées de lui mêmes collent parfaitement à l’ambiance du film. Et pour finir, les acteurs sont somme touts convaincants. Donc voila, un film qui vaut le coup d’œil.
    Clarisse N
    Clarisse N

    14 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 février 2011
    rarement vu un film aussi comique !!!
    acteurs soporifiques, répliques pourries, film pour les deux de tension et suspens à deux balles, à voir uniquement pour critiquer et se fendre la poire.
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2011
    Un Carpenter tartignole , à vite oublier !.Quelle tristesse de la part d'un si grand cinéaste .
    Antony
    Antony

    30 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2009
    Cela pourrait être une blague, mais non ! Carpenter la fait... Alala, on est bien loin de "The Thing" avec cette série B à la musique lancinante et stressante. Les acteurs quant à eux sont tout droit sortie du cirque Pinder, de vrai clown... Les dialogues, eux, sont dignes d'un enfant de huit ans ou de la collection arlequin ; au choix. La réal est à tomber d'ennuie à commencer par cette baston interminable centrale qui n'a aucun sens. Bref vous l'aurez compris, ce genre de navet ne passe pas chez moi, et sinon l'idée directrice intéressante, c'est bien simple ; il n'y a rien à garder dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 août 2007
    ah bha on dirait bien que le réalisateur s'est planté! Acteur pathétique, scénario intéressant mais mal exploité,...Une production pour faire du fric, a ne pas voir!!!
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Invasion Los Angeles est un film de SF imaginatif, dont on appréciera en premier chef, le propos et sa résonnance avec le monde contemporain !
    Le casting est de qualité, avec un duo qui fonctionne à merveille, entre Roddy Piper et Keith David. Les deux acteurs sont éminemment complices dans ce film, ils s’amusent manifestement avec leurs personnages parfois comiques, parfois sérieux, parfois badass, et en tous les cas toujours attrayants. On les suit avec plaisir. Le film repose essentiellement sur eux, car les autres acteurs ont globalement peu de choses à faire. Notamment Meg Foster. On pourra regretter que les seconds rôles ne soient pas forcément mieux exploités, ça n’aurait pas été de refus.
    Le scénario est le gros point fort du film. Non seulement on se retrouve avec un vrai film de SF et d’invasion extraterrestre, dans une tonalité qui pourra un peu rappeler les profanateurs de sépultures, mais surtout le film propose un vrai message de fond sur la société, et c’est là qu’Invasion extraterrestre se démarque du commun. Doté de surcroit d’un rythme assez bon malgré un début un peu poussif, le film est aussi souvent drôle, il y a des dialogues solides, et on se prend au jeu de cette intrigue a priori simple, mais à la signifiance bien plus grande et qui tire ce métrage de la simple série B.
    Visuellement rien à redire de particulier. Le film a une réelle ambiance à lui, nous plongeant dans toute la diversité de profil d’une ville des années 80, avec ses ghettos, ses quartiers chics. Carpenter signe par ailleurs une très bonne mise en scène, toujours brillante dans les scènes d’action, il a aussi composé une partition typique de son cinéma, et fort plaisante. Néanmoins il faut souligner aussi la qualité du design des extraterrestres. Ils sont délicieusement repoussants, et il font encore largement illusion.
    Franchement Invasion extraterrestre est un bon film de SF. Moi j’ai vraiment accroché, et sans en faire mon Carpenter préféré, il est un de ses films incontournables. 4.
    JamesDomb
    JamesDomb

    104 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est avec They live que John Carpenter se place en cinéaste engagé. Le cinéaste en a marre de la révolution Reagan et il le fait savoir ! Il met ainsi en scène et en opposition des aliens envahisseurs (qui veulent s'approprier les ressources terriennes) avec les laissés pour compte qui n'ont pour unique motivation que celle de survivre dans cette société contrôlée où la consommation règne. Ceux que l'ultra libéralisme refuse de voir sont représentés par un seul homme, anti-héros par excellence, appelé John Nada. Le type de nulle part, John, prénom commun et banal, Nada signifiant "rien". Carpenter signe un western urbain, un brûlot contestataire jouissif contre la politique de son pays, une dénonce du capitalisme sous forme de film d'action et d'un divertissement de science-fiction. Le catcheur Roddy Piper, démarche de cow-boy sur fond d'harmonica, débarque à Los Angeles, ses outils sur le dos, à la recherche d'un job...il est rejeté et trouve refuge dans un bidonville où il se rend compte de la situation sociale de son pays. Ceci dit il continue naïvement à croire aux valeurs des Etats-Unis jusqu'à ce qu'il tombe sur un trafic de lunettes qui, une fois posées sur le nez, permettent de détecter d'épouvantables extra-terrestres décidés à prendre le contrôle de la planète. Les aliens ont pris forme humaine et Nada les découvre dans la haute société, les médias, aux commandes du Gouvernement. Carpenter met tout le monde dans le même panier : la gauche, la droite, le politiquement correct, la censure. John Nada se révolte, il en vient aux mains (une des plus hallucinantes et plus longues bagarres de l'histoire du Cinéma, 6 minutes montre en main) et prend les armes dans la scène mythique de la banque ("je suis venu ici pour mâcher de chewing-gum ou tirer dans le tas...manque de bol je n'ai plus de chewing-gum"). They live est une grande réussite technique (un maître du cinémascope), un énorme divertissement à la fois intelligent, bourré d'humour, virulent et corrosif.
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