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BabsyDriver
84 abonnés
818 critiques
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5,0
Publiée le 25 avril 2008
Un de mes films préférés du maître Carpenter. Il filme Los Angeles comme personne, comme Woody Allen filme Manhattan ! La satire est très simple, trop simple mais ça n'aurait pu être mieux. Et le gros morceau d'anthologie : la baston légendaire de 7 minutes entre Roddy Piper et Keith David. Un film 100% jouissif, purement bourrin, conçu pour prendre son pied comme jamais en faisant justice sauvage et en cassant de l'alien à la gueule atroce mais un brushing impeccable. Message perso à PermanentUser, qui à l'air d'être un immense fan de Carpenter, tout comme moi.
Les fx de THEY LIVE étaient déjà dépassés en 1988, vu que c'est une farce de Carpenter pour se moquer des films de genre qui mettent tout dans les fx et rien dans le scenario. Là c'est l'inverse et assumé comme tel.
Un hommage aux navettes du film "la guerre des mondes" pour ceux qui auraient vu l'original , et non le remake de spielberg.
L'un des meilleurs si ce n'est le meilleur film du maître. Antisocial, corrosif envers les années Reagan, au point que le film fut retiré des salles par des gens sans humour ... ou qui n'aiment pas montrer l'envers du décor.
Après Les Aventures de Jack Burton, Invasion Los Angeles et le film le plus fun de toute la filmographie de John Carpenter. La bagarre entre Roddy Pipper et Keith David est surment la plus longue de toute l'histoire du cinéma. Le choix de John Carpenter sur ces deux acteurs est très judicieux. Je ne vois pas qui mieux qu'eux auraient puent interpréter les rôle de John Nada et de Frank. Un film culte!!!
Putain, quel film jouissif! Carpenter a inventé son propre genre et il signe avec "They live" son meilleur film avec l'infame "the thing" lui aussi datant des 80's. Donner moins de quatre étoiles pour ce film serait une faute de goût impardonnable=). En apparence, "they live" est une série B fauché avec un message simpliste et évident et la plupart des critiques (la plaie du cinéma) ont, en effet, laminé ce film à sa sortie. Mais tout les amateurs de pop-culture, de B-movies savent qu'ils ont devant eux un chef d'oeuvre. Et les dialogues, du genre "Life is a bitch and she's on heat", sont mythiques. Si seulement Carpenter pouvait nous ressortir ce genre de film (soupir).
Un excellent Carpenter ! La VF du film est vraiment à ch*** je trouve tant les voix des acteurs sonnent faux mais la VO est parfaite. La B.O. est comme toujours dans les films de Carpenter parfaitement en cohésion avec l'image et le scénario est particulièrement audacieux surtout remis dans le contexte de l'époque (Reagan est président et des millions d'américains sont pauvres). Le combat de catch entre Roddy Pipper et David Keith est excellent.
"Invasion Los Angeles" développe des thématiques très intéressantes sur le contrôle des masses, la paupérisation et le pouvoir des médias en pleine aire Reagan, mais d'une manière bien maladroite selon moi. Carpenter fait le choix d'aborder son sujet avec légèreté, alors il s'éternise sur des scènes 'funs' sans grand intérêt (comme l'interminable bagarre entre les deux héros) qui noient d'autres beaucoup plus réussies et prenantes (comme l'excellente scène d'attaque du campement par la police). Les acteurs ne sont pas très convaincants non plus, mais c'est la pauvreté du développement du scénario et sa fin complètement pétée qui font que je trouve "Invasion Los Angeles" très moyen.
Après l’échec immérité des « Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandariin » sorti sur les écrans en 1986, John Carpenter définitivement échaudé des gros budgets qui lui imposent trop de contraintes mais aussi beaucoup de stress, il retourne à des productions plus modestes mais plus sûrement lucratives. Après le succès du « Prince des ténèbres », il goûte à nouveau à ce qu’il affirme être son domaine de prédilection, la science-fiction, en adaptant une nouvelle de Ray Faraday Nelson. « Invasion Los Angeles » est sans aucun doute le film le plus ouvertement engagé de John Carpenter qui comme au bon vieux temps de la Guerre Froide avec le communisme utilise les extra-terrestres pour délivrer un message. Mais changement d’époque, changement de ton et surtout de thème. Ce n’est pas la sempiternelle crainte de la contamination par le communisme déjà presque éteint à l’Est qui mobilise cette fois les hommes verts mais bien le capitalisme triomphant cherchant à se mondialiser en uniformisant les comportements, qui inquiète le réalisateur. John Nada (Roddy Piper), « homeless » au patronyme hispanique signifiant, débarque à Los Angeles pour y trouver du travail sur les chantiers en attendant que sa chance se présente à lui. Immédiatement, il ressent dans l’atmosphère de la ville comme quelque chose qui ne tourne pas rond. Comme il sait si bien le faire que ce soit par l’image ou par la musique qu’il compose lui-même, Carpenter illustre parfaitement son propos en parvenant à créer en un clin d’œil le malaise chez le spectateur. Il ne tarde pas en effet à constater que certains des déclassés avec lesquels il loge dans un bidonville en périphérie des gratte-ciel luxueux sont en train de s’organiser en secret. Une paire de lunettes qu’ilspoiler: trouve par hasard lui fait voir le complot qui se trame insidieusement. Sur les murs derrière les publicités géantes, il peut décrypter les messages subliminaux qui incitent les gens à se soumettre sans condition à la société de consommation et à vénérer comme la prunelle de leurs yeux le dieu dollar. John Nada musclé et vigoureux peut dès lors se mêler à ceux qui ont refusé de se soumettre. John Carpenter parfaitement à son affaire retrouve lui aussi toute la verve dont il avait fait preuve dans « Assaut » (1976) ou dans « New York 1997 » (1981). « Invasion Los Angeles » n’est sans doute pas le film le plus abouti de son réalisateur mais il démontre de manière brillante que souvent le film de genre, notamment de science-fiction, est salutairement prémonitoire et parfois à relativement court terme.
Carpenter est souvent très brillant sur le fond, la forme laissant parfois à désirer. Ici, le scénario repose sur une base extrêmement solide et travaillée, les implications du scénario et ses sous-entendus offrant de multiples niveaux d'interprétations. Au plan formel, on sent une certaine faiblesse de moyens (à moins que ce ne soit volontaire) et une direction d'acteurs un peu en roue libre: Roddy Piper venait certes du monde du catch (où le fake est roi) mais l'on sent qu'il n'était pas spécialement habitué à l'exercice du cinéma. En outre, si l'humour passe encore (au moins sur le plan visuel), l'ensemble du film progresse sur un rythme quelque peu aléatoire, entre longues plages explorées dans les moindres détails (sans que cela soit forcément nécessaire) et séquences d'action plus speed où Carpenter fait merveille mais, pour le coup, le plaisir passe trop vite. A voir pour l'objet de curiosité que ce film constitue et aussi pour la fin, habilement conçue et lourde de sens.
Invasion Los Angeles est un film de science-fiction / action / horreur plutôt convaincant de la part de John Carpenter. Bon, le message subliminal de ce film, n'est pas du tout subtil (ce qui n'en fait pas vraiment un message subliminal) : la société de consommation (et le capitalisme d'une manière générale) nous abrutit et nous sommes aveugles de cela. Dès lors que l'on consomme, on ne fait pas attention aux élites qui nous affament (le film évoquant ouvertement la crise des années 80 et les écarts de richesse). Mais au-delà de ce défaut, le film est très divertissant. Le personnage principal est plutôt cool et on suit ses aventures avec intérêt. L'action est top, on ne s'ennuie jamais. Les effets spéciaux sont simples (peu nécessiteux) mais très efficace, ce qui fait que le film n'a pas vraiment pris de ride. Les acteurs sont très corrects : Keith David et Roddy Pepper (dommage que sa carrière n'ait pas vraiment percé). Ce n'est pas le meilleur de Carpenter mais c'est un de ses meilleurs. Un petit retour très sympa dans les années 80.
John Carpenter a tendance à traîner une mauvaise réputation qu'il ne mérite absolument pas. Pour moi, il est un maître dans son domaine et ce film ne fait que le prouver. Si le scénario semble parfois un peu simpliste, on y voit une critique de l'amérique des yuppies et de toute façon, le divertissement est là et comme toujours la musique est réussie.
Qu'il est bon de voir de temps en temps des films fantastiques qui ne se prennent pas la tête et qui reste malgré tout de très bonne qualité! John Carpenter crée à merveille une ambiance noire et pesante tout en gardant un côté série B dont il a l'incroyable secret. Les acteurs ne sont pas exceptionnels (sortis de la ligue de catch Wrestlemania), mais le scénario et la réalisation sont tellement jouissifs qu'il en faut plus pour tomber dans le nanar. Un film culte dans le genre selon moi.
Si le spectateur parvient à accepter le second degré de cette production délirante, il passera assurément un bon moment ! Big John Carpenter réalise ici une parodie de film catastrophe, sans grand budget mais avec un visuel néanmoins original et inoubliable. On pourrait penser, dans un tout autre registre, au "Mars Attack" de Tim Burton. Une série B à ne pas prendre très au sérieux mais qui n'est pas innocente du tout dans son contenu. Le long-métrage commence de façon classique, un peu trop peut être, avant de progressivement devenir de plus en plus surréaliste. On pourrait peur être reporcher à Carpenter de n'avoir pas été encore plus loin dans son délire, tant le potentiel semblait grand. Il n'empêche que le graphisme du film est très réussi, et lui confère un univer auquel on adhère directement. L'humour apparait sans que l'on s'y attende mais fonctionne très efficacement. Au plus le film avance et au plus on prend son plaisir à se trouver dans cet imaginaire fantastique. La qualité de mise en scène est incontestable, tant les images restent en mémoire. Au niveau du fond, "invasion los angeles" est une oeuvre nihiliste un peu à la manière de "the thing". D'ailleurs il n'est pas innocent de nommer son (anti) héros John Nada !! Carpenter se défoule sur la société capitaliste et ses dirigeants corrompus. Le message peut paraitre simpliste, mais c'est bien sa mise en image qui est jubilatoire ! On peut également y lire un message autobiographique, Big John se présentant comme un résistant par rapport à l'industrie hollywoodienne qui est également corrompue. On regrettera le choix d'un ancien catcheur dans le rôle principal (à l'excpetion de la fameuse scène de bagarre !). En tout cas, on a bien envie de revoir encore cette parodie délirante et pourtant pas innocente !!
La satire sociale grinçante n'est pas si malvenue pour dénoncer cette petite communauté d'extraterrestres bien décidés à se partager le butin en laissant crever les exclus du rêve américain la gueule ouverte... Mais je dis ça parce que Carpenter quoi qu'il fasse m'est toujours sympathique :) Or soyons objectifs, j'avais déjà trouvé They Live assez quelconque en 1988, et l'ayant revu par hasard récemment je peux certifier que c'est un nanar comme c'est pas permis.. les lunettes ridicules, la baston qui dure une heure entre les 2 héros catcheurs (palme de l'inexpressivité au personnage principal), l'indigence de la mise en scène...La seule chose qu'on pourra sauver c'est ce dernier plan énumérant les vrais messages délivrés par le fameux Canal 54 qui lobotomise et avilie les masses...
Les années Reagan venaient de lobotomiser l'Amérique, que Big John revenait de plus belle pour taper dans la fourmilière. Rebelote donc après "New York 1997". Carpenter détourne le cinéma métaphorique des années 50 (rappelez-vous toutes ces invasions extra-terrestres prophétisant jusqu'à l'usure l'invasion communiste), pour le retourner contre les États-Unis eux-mêmes, sous forme d'une critique sociale assez convaincante. Il nous pond une répartition des rôles ultra-schématique (mais dans un sens vérifiée par la réalité non ?), entre un peuple (américain) globalement à la rue, quelques riches collabos, et des dirigeants/journalistes/patrons tout simplement d'une autre planète. Ainsi, Carpenter nous dévoile un monde en noir et blanc (la couleur n'étant qu'un artifice pour nous cacher la "vérité"), où tout est poussé à la consommation et à une paix préfabriquée des ménages (et des méninges aussi). La caricature est géniale, la métaphore brillante, et le propos anarchique, volontairement exagéré, ô combien jouissif (pour meilleur exemple, on ne peut que se rappeler la fameuse attaque de la banque, sorte de détournement de tous les films de braquage où seul l'argent compte, et dont le seul objectif est cette fois de "mâcher du bubble-gum et de botter des culs"). Un film bien marrant, intelligent en plus (malgré les apparences et son label de série B). Assez unique en tout cas.