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    Invasion Los Angeles
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    288 critiques spectateurs

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    Nicolas H
    Nicolas H

    10 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 avril 2011
    Si le film a pu paraitre à une époque subversif et anti-conformiste,c'est peu dire aujourd'hui qu'il est gentiment désuet.A l'heure oû les médias ont la main mise sur les évènements à travers le monde,subir la désinformation ne choque plus personne.Et étant spectateur au quotidien de cette presse-écrite,télévisuelle ou radiophonique-,personne n'est dupe et chacun s'arrange avec sa conscience.Ce film,donc,ne devient plus qu'un simple divertissement et perd tout son intéret!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 juin 2011
    Le budget étant petit, le film est une petite production carpenter qui aurai pu etre beaucoup mieux mais qui en somme toute est assez bien.
    Emmanuel B.
    Emmanuel B.

    17 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    on peut pas dire qu'ils aient mis de l'argent dans les effets spéciaux. la réalisation est franchement pas top. c'était tellement grotesque parfois que ça m'a fait rire. en fait ça passe presque bien si on s'attend pas à un chef d'oeuvre
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    John Carpenter annonce bien la couleur par le truchement de son héros John Nada : “I have come here to chew bubblegum and kick ass... and I'm all out of bubblegum.” Le réalisateur, après des échecs commerciaux comme celui du jouissif “Big Trouble in Little China ”, semble vraiment furax, se fout de tout et a décidé de le faire savoir. La charge contre l’Amérique des eighties, ses ronds de cuir et ses yuppies, ses politiques et journalistes véreux, atteint ici un degré de nihilisme rarement atteint au cinéma. Nous avons sans doute avec « Invasion Los Angeles » la meilleure idée de ce que pourrait être l’anarchisme de droite à l’américaine, bien éloigné d’une fuite psychotique et érotico-mystique vaguement hippie, mais consistant en une opposition frontale, par les armes, au système et à l’ordre établi.

    Comme toutes les bonnes séries B, montées avec un budget limité mais fourmillant d’inventivité, le film de Carpenter sème dans un même geste les ingrédients du cinéma de genre et une critique sociale acerbe. spoiler: John Nada, chômeur errant venant de Denver, Colorado, rencontre dans un chantier Frank, un ouvrier noir qui le conduit dans un camp de « homeless ». Une révolte y fomente dans une église baptiste méthodiste, bien vite réprimée par les troupes de police. Mais entre-temps, John Nada a pu récupérer un carton empli de lunettes de soleil qui vont lui révéler un monde parallèle, souterrain, gouverné par une race d’aliens-goules. Ces maîtres de l’univers, investisseurs véreux qui spéculent sur l’humanité, asservissent celui-ci à coups de messages subliminaux : « Consommez », « Obéissez », « Restez devant votre télé », « Respectez l’autorité », « Mariez-vous », « Reproduisez-vous », « L’argent est votre Dieu » …


    Tout le début du film est donc consacré au revers du rêve américain, une terre minée par le chômage, avec ses « working classe heroes » en déshérence, le physique de l’emploi et la démarche virile, le jean et la chemise à carreaux arborés avec fierté, débordants de bonne volonté mais se heurtant aux dures réalités du libéralisme économique. Il y a un peu du Stallone des années 80 dans le personnage campé par le catcheur Roddy ‘Rowdy’ Pipper, un optimiste pacifique forcé par le cours des événements à s’engager dans une guerre qui n’était pas la sienne, qu’il ne désirait pas le moins du monde. L’aspect quasi documentaire dans la manière de s’intéresser aux bidonvilles des alentours de Los Angeles, avec ses sans-abris de tous les horizons, ses « freaks » aux trognes impossibles, ses camés recroquevillés, ses personnes âgées abreuvées de publicités, laisse songer à un certain cinéma contestataire des années 70 à l’exemple d’« Affreux, sales et méchants » d’Ettore Scola.

    Malgré cette dernière référence, il ne s’agit pourtant pas d’oublier que nous sommes dans du cinéma de genre. spoiler: Le virage se fait lors d’une hallucinante séquence de révélation, la première fois que John Nada chausse les fameuses lunettes de soleil. Le « downtown » de Los Angeles lui apparaît dès ce moment dans toute sa cruauté, faite d’endoctrinement sauvage et de manipulation mentale par des êtres proprement hideux. Disons-le sans ambages, nous sommes ici dans ce que la série B nous fournit de meilleur. Après avoir vu, il s’agit donc pour le héros de partager cette vision, par la force s’il le faut, et de se révolter. C’était déjà toute la mission du prédicateur aveugle au début du film, une sorte de Tirésias des bas-quartiers qui cherche à éveiller les esprits malgré les moqueries des habitants du bidonville. John Nada reprend ce rôle après la mort de ce dernier, et se doit de convaincre Frank, son ami de chantier, de l’ampleur du mensonge. La persuasion ne se fera pas selon des paraboles mystiques, mais à coups de poings, à coups de latte dans la gueule, de morsure, d’yeux enfoncés, dans une baston d’une dizaine de minutes qui aurait eu toute sa place dans les meilleurs James Bond. Cette scène d’action n’a rien de gratuit : allez faire comprendre à un quelqu’un qui s’accroche à son job comme à son dernier bastion de dignité, qui flippe de sombrer dans la précarité, de la nécessité de se révolter ! De fait, malgré la ribambelle de flics, yuppies, femmes de la haute manucurées expédiées ad patrem sans le moindre état d’âme au vu de leur condition d’aliens, ce sont bien les humains qui collaborent à l’ordre établi les plus dégueulasses. L’ex clodo en smoking, qui a littéralement vendu son âme au diable - le pauvre n’étant pas épargné par la mesquinerie, ce qui revient assurément à une démarche bien plus humaniste que des peintures biaisées du « bon pauvre gentil » - est ainsi tiré par la barbichette ; tandis que la directrice des programmes de Cable 54, qui se vend sciemment au pouvoir, est la seule être de chair abattue par John Nada.

    Malgré un jeu d’acteurs très limités mais sympathiques, si l’on excepte cependant les quelques fulgurances post-cocaïne de Meg Foster (un an après « Les Maîtres de l’univers » produit par l’inénarrable firme Cannon, chapeau l'artiste !), et le score de John Carpenter, associé à Alan Howarth, un peu moins inspiré qu’à l’ordinaire, « Invasion Los Angeles » reste sans aucun doute une des meilleures séries B des années 80.

    spoiler: Dans un court extrait d’émission montré dans le film, l’abus de violence et de sexe (?) chez Romero et Carpenter lui-même se trouve vivement critiqué. Œil pour œil, dent pour dent, semble nous répondre « Invasion Los Angeles » dans un magistral doigt d’honneur final. "Et puis, merde..." Si vous désirez des rébellions compassées, laissez les bourgeois discuter du sort des migrants autour d’un dîner copieux dans un film cannois.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 485 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ce film, réalisé par John Carpenter et sorti en 1988, dont j'ai tellement entendu parler (en bien !), n'est finalement pas si bon que ça ! Enfin, il n'est pas raté non plus, loin de là, mais avec un sujet aussi intéressant et un réalisateur aussi talentueux, je dois dire que je m'attendais à quelque chose de bien plus réussi et captivant ! C'est ici l'histoire de John Nada qui découvre l’existence d'extraterrestres contrôlant la population, grâce à des lunettes réalisées par des résistants. Évidemment, on remarque tout de suite l'analogie à la manipulation des masses un peu à la "1984", aux théories du complot et le film est bien-sûr, dans son ensemble, une critique de la société de consommation. Ce ne sont pas vraiment ces éléments qui sont intéressants dans le film car ils ne sont que trop peu subtils et ont déjà été vus maintes et maintes fois, surtout dans le cinéma de science-fiction, mais ce sont réellement les extraterrestres qui ont ici du potentiel. Le film fait également référence aux films d'exploitation des années 50 et c'était la partie qui aurait dû être la plus intéressante ! Mais on dirait que le réalisateur s'égare à de nombreuses reprises et qu'il essaye quelques fois avant tout de gagner du temps. Nous avons en effet énormément de scènes complètement OVNI, comme la bagarre dans la rue entre John et Frank pour qu'il essaye les lunettes. C'est très long et complètement ridicule, ça n'a presque aucun sens ! De même que certaines actions du personnage qui sont complètement débiles et n'ont, encore une fois, pas vraiment de sens. Ainsi, au lieu d'approfondir vraiment le côté science-fictionnel qui nous intéresse, le réalisateur perd du temps avec des actions incohérentes qui viennent casser le rythme et nous sortir du film. Le film pêche également énormément à cause de son jeu d'acteurs, notamment à cause de Roddy Piper, version low cost de Kurt Russell, qui ne se prend pas au sérieux ou qui joue tout simplement très mal, je ne sais pas, et puis Meg Foster, bien trop apathique ; seul Keith David semble ne pas trop mal s'en sortir. "Invasion Los Angeles" aurait donc pu être un film bien plus réussi et on en ressort alors avec le sentiment plutôt amer d'avoir loupé un truc qui aurait pu être très cool.
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2024
    Je suis très étonné de voir que les avis restent assez positif sur Invasion Los Angeles tellement j'ai trouvé cela ridicule. Je connais pour l’instant assez peu Carpenter hormis Christine et The Thing mais je m’attendais à mieux. Si le début du film est un peu long à se mettre en place, toute la partie où il découvre les extraterrestres est assez drôle. On tombe dans une critique un peu bébête et faussement anticonformiste mais qui ne m’a pas dérangé outre mesure, certains autres films du genre m’ont bien plu malgré ça. Mais ici, ce que je reproche, c'est que Carpenter reproche que la société de consommation n’invite pas à réfléchir mais son film le fait encore moins ! Le casting est en plus risible, avec un manque de charisme flagrant de la part de Keith David. Et la mise en scène reste très plate elle aussi. Alors c'est rigolo 30 minutes mais après, j’ai été beaucoup moins indulgent et avec une fin aussi ridicule, difficile de voir du bon dans Invasion Los Angeles. Je garde espoir en me disant qu’il y a forcément une dose de second degré de la part de Carpenter pour réaliser un tel film…
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Invasion Los Angeles est une satire horrifique sur les yuppies des années 80, c'est un divertissement hautement plaisant qui comporte plusieurs scènes prenantes (dont celle de la bagarre) mais en même temps au niveau de la réalisation John Carpenter ne nous offre pas son meilleur film, l'ambiance est assez série B mais de la bonne série B ; on est très loin d'un nanar. Invasion Los Angeles est une oeuvre jouissive pas aussi marquante que NY 1997 ou The Thing mais Carpenter encore une fois réalise un film à découvrir qui dépasse largement le simple cadre du divertissement.
    oranous
    oranous

    143 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Voilà un excellent Carpenter. Un film qui dénonce la société de consommation et l’aliénation culturelle. Le film est de bout en bout prenant. Seule la scène de combat pour convaincre son ami est un peu longue mais le film dans l’ensemble est super. Un message politique délivré avec comme a son habitude des effets spéciaux pas forcément très poussés.
    lemiwings
    lemiwings

    34 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Véritable satire sociale des années reagan(culte du moi,armement et consommation à outrance),ce film est une perle de la S-F. A noter que le héros s'appele John Nada(!!!!), un gars paumé qui va se battre pour mettre à jour un complot extraterrestre visant à asservir les humains en les poussant à consommer par le biais d'images subliminales...Roméro a du apprécier!
    illuminati
    illuminati

    20 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2007
    dans le genre série B 4 étoiles sinon autrement 3 suffiront amplement, le scénario est vraiment originale, de la pure SF! les acteurs sont médiocres et les réalisation ...série B! mais attention quel série B!!! une avec un vrai scénario de conspiration alien qui décape et même la fin est excellente... à voir absolument!
    Serpiko77
    Serpiko77

    60 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Pas le meilleur de Carpenter loin de la, un scénario un peu bâcle et des acteurs plutôt mauvais. Le génie des séries B à fait et fera bien mieux.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2007
    On peut voir ce film comme une serie b avec une invasion d'extra terrestre ou alors on le voit comme une satire des années Reagan truffés de references avec beaucoup d'humour et réalisé de main de maitre. Les resistants sont tous des marginaux qui luttent contre la société de consommation des puissants infiltrés par les envahisseurs. Un vrai divertissement nihiliste et subversif portant la marque d'un maitre que l'on regrette de ne plus voir de nos jours au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    le film le plus politique de carpenter. Un brulot contre les années reagan aux états unis.Une denonciation en règle de la société de consomation, de de qui en paye le pris et à qui elle profite. un film anti-capitaliste qui nage à contre courant avec tout les films anti-communiste de l'époque (un peu comme les temps modernes de Chaplin). Un film politiquement incorrect car Carpenter s'amuse à faire tirer son héros à bout portant sur des policiers, des employés de banque,... . Reste que c'est un film indépendant à un petit budget, et possède donc la facture d'une série B, il ne faut pas y chercher la pureté stylistique de film comme the thing ou l'antre de la folie (produit par des studios).Du coté des acteurs on peut reprocher le fait que Carpenter ait choisi Roddy Pipper plutot que Kurt russel pour jouer John Nada. mais quelquepart, Roddy Pipper est plus proches d'un ouvrier pas très malin et SDF que Kurt Russel pourait l'être (De plus Pipper à connu la vie dans la rue), et sa perfrormance n'est pas si mauvaise que ça (rapellons que c'est un catcheur à la base). Enfin on peut dire que They live (titre original inspiré du slogan They live, we sleep - ils vivent, nous dormons)est un film qui nous ouvre les yeux, le cinema de Carpenter devient les lunettes de l'histoire, il retire les différents filtres de réalité qui nous empèche de voir que pour les rois, et les chefs nous ne sommes rien tout comme son héros John Nada (qui signifie rien). Un grand film de carpenter avec un message plus d'actualité que jamais
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Film exellant certe le début du film et un peut lent mais quand l'action arrive elle et bien la et ce film refléte notre monde..
    janisaire
    janisaire

    102 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2010
    un film culte des anne 80 jador se flm meme si il a pris un petit coup de vieux
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