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    Invasion Los Angeles
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    3,4
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    288 critiques spectateurs

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    Raphaël V
    Raphaël V

    23 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Excellent film !
    Le film est hélas toujours d'actualité, et pas qu'un peu...
    J'ai bien aimé une allusion à l’écologie dans le film; une émission télé pirate montre un "rebelle" expliquer aux gens que les "extraterrestres" sont en train de modifier l’atmosphère de la Terre, qu'il y a de plus en plus de C02 pour qu'ils puissent s’y' adapter plus facilement tandis que les humains y serait de moins en moins à l'aise.

    Les capitalistes sont en train de détruire la vie sur Terre, comme le font les extraterrestres dans le film.
    Mais hélas c'est bien la réalité.
    Et la plupart des gens refusent de voir cette réalité, par soumission ou par déni.
    NeoLain
    NeoLain

    5 049 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    John arrive à Los Angeles pour trouver du travail et découvre un prolétariat exploité. par qui ? Des extraterrestres qui ont pris l'apparence humaine... Série B imaginative et sacrément maîtrisée, dont Carpenter a signé, sous pseudo, le scénario. Avec cette critique ultra violente des années Reagan, ce pamphlet nihiliste (le héros s'appelle Nada), il retrouve le ton alarmiste des grands films de science-fiction des années 50.
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2012
    Pour John Carpenter,cette "Invasion Los Angeles"(1988)est une oeuvre mineure.Tout juste une série B de bon niveau,porteuse d'une critique acerbe et virulente de l'administration Bush.On voit aussi beaucoup de points communs avec le classique "L'invasion des profanateurs de sépultures",puisque les extra-terrestres ont pris l'apparence d'humains sans que personne ne s'en rende compte.Seul le port de lunettes de soleils permet de distinguer les humains des êtres,et aussi de déceler tout un tas de messages subliminaux propres à endormir la population.Roddy Piper,ex-catcheur de folie,se charge de jouer du point et de la sulfateuse,tout en envoyant des punchlines très second degré.Ce personnage sera d'ailleurs repris pour le jeu vidéo Duke Nukem:un grand blond musculeux qui dézingue de l'E.T.Carpenter a du mal à câcher son faible budget,réutilisant les mêmes décors,les mêmes figurants et limitant les affrontements au maximum.La scène où les deux amis se battent est risible tellement elle est chorégraphie et ressemble à du catch de ring,loin des combats de rue.Encore une fois,la musique stressante du maître sauve la mise,et le ton provocateur peuvent largement convaincre dans cette série B peu rigoureuse.
    this is my movies
    this is my movies

    713 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2016
    Budget microscopique pour une idée forte, J. Carpenter retourne à un cinéma plus indépendant après le très gros échec de "Jack Burton...". Casting de gueules pas très connues (R. Pipper est une star du catch, K. David un visage connu qui a joué dans "The thing", M. Foster a écumé les séries TV), histoire puissante au fort accent subversif et une mise en images originale qui joue sur 2 univers différents. Lorsque notre héros chausse ses lunettes de soleil, Carpenter s'en donne à cœur et dézingue avec un humour très noir et corrosif la société des yuppies. Passé une mise en place assez longue, le récit s'emballe et après un combat de rue homérique entre les 2 héros, le film vire à la série B de pure flinguage de façon assez jouissive. Bourrin, bien pensé, jusqu'au boutiste, avec un humour particulièrement acide bref, une petite perle du genre, énervée et engagée, nécessaire et toujours d'actualité. D'autres critiques sur
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Carpenter livre une œuvre hybride étonnante quelque part entre comédie, science fiction critique du système, et western. Invasion Los Angeles allie moment de génie pur et passage dérisoire, mais est en permanence sublimé par une BO excellente dans la ligne de The Thing.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/
    Objectivons
    Objectivons

    322 abonnés 2 947 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2024
    Un film qui date, mais avec une superbe ambiance à la John Carpenter. L'histoire est originale, l'action agréable à suivre tout du long, et le parallèle entre les extra-terrestres et ceux qui dirigent ce monde (les multinationales bien sûr !) vient assez rapidement à l'esprit.
    Fabien S.
    Fabien S.

    560 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    Un très bon film de John Carpenter . Une très bonne critique de notre société de consommation où on doit obéir et consommer sans réfléchir.
    Henrico
    Henrico

    167 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2009
    Sous des apparences d’un inoffensif film de série B fait de deux trois bouts de ficelles et basé sur une histoire espiègle d’aliens trop envahissants, John Carpenter nous sert une œuvre savoureuse qui est un joyeux mélange à la fois de satire sociale anti-consumériste et anti-capitaliste, et de parodie de film de SF, et de film d’action. L’auto dérision des films de SF atteint son paroxysme lorsque l’américain fait des «copier-coller » à répétition pour plusieurs scènes de poursuites entre sauveurs du monde et les aliens partisans de l’ultra-libéralisme. Celle des films d’action, quand à elle, atteint son paroxysme dans une scène épique de bagarre entre le héros qui veut forcer son copain à chausser les lunettes de vérité, et l’autre qui refuse de la voir la vérité. Non vraiment, Carpenter jamais ne déçoit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    L'un des meilleurs Carpenter. On retrouve le sens du décor, du cadre et de la lumière, la BO entêtante, le côté cheap assumé qui devient source de coolitude absolue et une longue exposition mélancolique qui m’a rappelé les débuts d’Assaut et d’Halloween. Je ne pensais pas pouvoir prendre autant de plaisir à une scène de bagarre interminable et complètement gratuite, mais c’est tout le talent de Carpenter, dont le plaisir de filmer est contagieux. Je me suis demandé comment il allait réussir à boucler le scénario, mais il s’en sort avec style et humour. Je recommande.
    antony Z.
    antony Z.

    73 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2019
    2,8 - je reste assez mitigé par cette mise en scène originale et son contenu assez moyen...
    L'ambiance, la bande son, le pitch de départ sont très prometteurs ! Mais au fil du récit, autant certaines séquences qu'à travers le script et le développement du scénario, tout s'étiole pour finalement nous laisser sur un sentiment d'inachevé...

    Le filtre d'une société formatée qui pousse à la surconsommation et dicte la vie des gens à travers la publicité, les médias etc pour profiter à une minorité qui nous dirige était très intéressant mais pas suffisamment développé malheureusement.

    Mêler une race extraterrestre à la nôtre en toute discrétion l'était tout autant mais ça reste assez "creux". spoiler: Ils sont découvert via les lunettes par la minorité "résistante" qui en dispose puis tout fini par être rapidement mis au grand jour et "rideau"... ok, what else?..
    Top of the World
    Top of the World

    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2019
    Plutôt qu'à sa banale version française, intéressons-nous au titre original de ce film : They live. "Ils vivent", donc. Mais qui, "ils" ? Les extraterrestres qui ont secrètement pris possession du monde ? Ou les quelques hommes qui leur résistent, et qui sont les derniers à tenter de vivre par eux-mêmes, sans la tutelle d'envahisseurs ? Autre hypothèse : ne pourrait-on pas omettre une lettre de ce titre (à l'instar des personnages du film, à qui leurs lunettes permettent de lire les messages subliminaux des extraterrestres cachés par des textes de magazines ou des slogans publicitaires) pour y lire "they lie" ? Alors, qui ment ? Ceux qui détiennent le pouvoir, bien sûr, dont les mensonges (consistant à faire croire que chacun est maître de son destin) sont favorisés par ce déferlement de publicités qui vendent un bonheur matérialiste et superficiel. Cette interprétation du titre, qui fait des méchants du film non pas les extraterrestres mais la haute société, est favorisée par sa construction scénaristique : la première moitié du film montre un pays en crise et dominé par un pouvoir répressif (avec en point d'orgue une longue séquence de violence policière qui acquiert une résonance particulière dans la France actuelle), sans trace explicite de science-fiction. C'est seulement dans la seconde moitié que celle-ci se déplace au centre du récit, mais elle n'apparaît alors que comme un alibi légitimant la virulence de la dénonciation précédemment faite. Ce pouvoir tyrannique est d'autant plus difficile à combattre que les dominés, et c'est là le vrai drame, sont eux-mêmes plus enclins à s'affronter qu'à s'unir : en témoigne la célèbre scène de la génialement interminable bagarre entre les deux protagonistes, où John Nada finit par être obligé de mettre lui-même les lunettes devant les yeux de Franck Armitage. La rage du premier n'a d'égal que la tristesse de Carpenter (transmise au spectateur) de voir deux hommes ayant tant en commun se battre plutôt que s'allier. Mais l'amertume est contrebalancée par un esprit frondeur et une malice réjouissants, symbolisés par spoiler: le magnifique doigt d'honneur final
    et le dynamisme d'une mise en scène stylisée sans ostentation. Que l'(im)pertinence du cinéma de Carpenter manque au cinéma hollywoodien contemporain !
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Vu et avis le 20190605

    L idée est plaisante, pas trop mal exploitée mais plus le film avance, plus il tourne à la série b improbable et naïve.

    Les choses qui m agacent au cinéma n ont pas grand chose a avoir avec la technique aussi je ne suis pas du tout dérangé par le côté actuellement kitch des extraterrestres. Le genre de chose auquel je suis sensible est l ennemi au bout du couloir qui s apprête à tourner hors de vue, gros plan sur le héros qui tire sur l ennemie, retour à l ennemis qu on voit s écrouler plusieurs mètres avant le tournant du couloir. Ce genre d incohérence me dérange beaucoup.

    J ai beaucoup apprécié la partie « documentaire » sur la pauvreté, l exploitation humaine. Des l instant ou l on voit le premier extraterrestre, le film tourne abruptement au film d action de série B : tirs très approximatifs qui font mouches, les policiers qui ratent systématiquement le héros, le pistolet 9 coup qui en tire 99 sans recharge, etc.

    J ai donc globalement apprécié le premier tiers du film peut être. Après, je l ai trouvé mal joué et mal fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Monsieur le réalisateur de série B n’est jamais synonyme de nanar, je suis satisfaite de son film à tout honneur qui ne manque pas d’idée pertinente en terme de scénario sous pseudonyme bien sûr. L’adaptation d’une nouvelle littéraire intelligente, l’influence de la paranoïa Dickiste maniaque en mode veilleuse au sujet de la surveillance étatique. Il met le paquet des bouchées doubles, une mise en scène assez lente dans son déroulement d’intrigue, un bain d’ambiance musicale au style Western 1980, l’arrivée de l’invasion tant attendu. Une histoire de science-fiction horrifique d’extraterrestre face de zombie fréquente les rues de L.A, ça fiche la trouille. Un acteur héros méconnu en plein mouvement social économique récupère par le hasard de son excursion cambriolage, des lunettes visions 3D à travers montrant le vrai visage de son environnement citadine lobotomisé. Au temps des promesses électorales de l’Amérique Reaganiste, les messages subliminaux s’affichent et les mots d’ordre sont d’acheter, consommer, obéir, travailler, mariage, reproduction, sommeil réglé 8 heures, dormir avec illusion optique du téléviseur, branché au câble où tout est sous contrôle, reveillez-vous bon sang des mensonges médias ! La sainte Police de la cité des anges est à la botte des créatures difformes, c’est drôlement effrayant, les humains sont foutus et ne sont plus que leurs esclaves tombés dans la manipulation mentale. Une séquence des plus marrantes et un peu chiante, qui dure à vouloir s’éterniser, le combat à main nu pour enfin mettre cette fichue paire de lunette de soleil high-tech. Quelque maux de tête en l’ôtant déstabilise les individus en quête de vérité et beaucoup de questionnement sur le fondement des événements actuels, les théoriciens adeptes du complot gouvernemental. Ce sera « enter the Matrix » et l’extirpation grâce à des lentilles encore meilleur arme atout de fabrication. Les « men in black » se lancent à l’assaut contre la domination souterraine bien que réservée et non agressive, l’ambivalence de leurs motivations reste une énigme inquiétante. La menace réelle ne dupera le reste des protagonistes formant la rébellion anti-extraterrestre, les traîtres humains vendant corps et âmes consciences ses congénères, sont de la pire espèce soumise, ne manquant pas de toupet pour accuser l’ennemi rebelle associé au péril rouge totalitaire, les étrangers en ligne de mire. Un ouf de soulagement afin de faire péter le verrou du décodeur satellite qui enlève définitivement le masque des moches, la fin est hilarante à mourir de rire, de l’excellent humour bien noir. Dans la lignée « d’evil dead » ou des réalisations de David Cronenberg, son confrère est un tout autre style, partageant la même pertinence des sujets abordés, le côté visionnaire cinématographique sur l’actualité.
    Thibault F.
    Thibault F.

    55 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Invasion Los Angeles est une oeuvre de son temps : d'une certaine manière, elle répond à des critères, à une demande existante dans les années 80-90. Et finalement, qui pouvait mener correctement ce projet à son terme autre que le formidable John Carpenter ? D'après l'oeuvre de Ray Nelson, l'homme qui inventa la casquette à hélice - icône de la pop-culture des années 60, They Live raconte sous la forme d'une satire sociale l'histoire de John Nada, un homme que la société traîne comme un boulet. Dans une précarité extrême et une situation misérabiliste, la vie de John Nada va bousculer lorsque celui découvre une paire de lunette capable de distinguer les extraterrestres qui sont parmi les humains. Extrêmement malicieux, cette critique est encore pleinement d'actualité. Los Angeles est d'ailleurs un formidable lieu de démonstration des inégalités sociales : la " cité des anges " traître la structure pyramidale de la société avec une grande intelligence : les pauvres travaillent pour le bon fonctionnement de la société de consommation tandis que les plus riches (essentiellement les corps étrangers à notre planète) s'enrichissent afin de dominer un monde fabriqué. Puisqu'en plus de faire réfléchir le spectateur sur les dérives du capitalisme, John Carpenter pousse encore la réflexion plus loin en établissant des directions sur notre manière de concevoir notre quotidien : sommes-nous maîtres de nos loisirs ou bien esclaves d'une société dont le contrôle nous échappe totalement ? Finalement, They Live est une excellente découverte même si la technique a quelque peu vieilli - le design des extraterrestres reste convaincant, les personnages attachants (quoique stéréotypés) et une intrigue qui atteint l'équilibre parfait entre divertissement et réflexion. Sympathique !
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    33 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2010
    Très bon film et surtout audacieux. Carpenter se donne les moyens de la science fiction pour dénoncer le consumérisme et l'asservissement. C'est habile et réussi, et l'on souhaiterait disposer de telles lunettes aujourd'hui !
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