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    Invasion Los Angeles
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    288 critiques spectateurs

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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    535 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Sortis à un an d'intervalle, Robocop et Invasion Los Angeles partagent ce bon goût de la subversion qui déborde et de l'outrance à foison. Tous deux s'inscrivent dans la réaction au capitalisme carnassier qui sévi dans les 80's, avec tout ce que ça implique d'excès et d'inhumanité.
    La petite différence? Paul Verhoeven, réalisateur de Robocop, ne cache même pas cette société quasi-fasciste, à peine dissimulée derrière les publicités (bidonnantes) et les journaux TV, en boucle sur l'insécurité et la consommation.
    Invasion Los Angeles lui décide d'y aller l'air de rien, de faire comme si tout allait bien, ne révélant ce qui suinte qu'à partir du moment où une paire de lunettes s'intercale entre les yeux et la réalité...ou la fiction. Le film entretient savoureusement cette ambigüité, pour décupler la puissance de son attaque.
    En premier lieu, c'est toute l'idéologie consumériste que le film fustige. La symbolique (le monstre à visage humain, ce que révèlent ses lunettes) est évidente, mais elle fonctionne à plein tube. Mais derrière, et là on retrouve le Carpenter de The thing, c'est aussi cette mécanique inarrêtable de la paranoïa qui se met en place.
    Pour peu qu'on se mette légèrement à distance de John (le personnage principal), ses actes paraissent tout aussi glaçants que ceux de ses adversaires. Lancé dans une croisade arme au poing, il y a quelque chose de perturbant dans l'action de ce "héros", semblant condamner toute possibilité de se libérer d'une violence sans y faire appel.
    C'est à la fois très fort, très malin, très drôle, et sans solution. Récurrence chez John Carpenter, la solution n'est pas donnée, les problèmes sont par contre révélés. Mais jamais ostensiblement, le réalisateur étant passé maître dans l'art de l'habillage. Film d'horreur, film d'action, thriller, slasher; Carpenter pense cinéma et quel que soit le genre sur lequel il jette son dévolu, il le traite avec une maîtrise implacable.
    C'est quand même curieux que des cinéastes comme Verhoeven et Carpenter n'aient jamais travaillé ensemble, tant leur association tient de l'évidence. Mais ne boudons pas notre plaisir : chacun de leur coté, ils ont réussi à en dire beaucoup et chacun à leur manière. Et ça c'est beau.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Un bon Carpenter, qui en plus de nous divertir tente (en vain j'en ai peur) de nous alerter sur les dangers du consumérisme.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    À la fin des années 1980, John Carpenter vit de difficiles moments. Lâché par les studios, il n'est pas en position de force à Hollywood. De plus, son précédent film "Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin" a été un échec commercial cuisant. Dans cette optique, "They Live", sorti en 1988, sonne comme un nouveau départ. Une remise à zéro où le cinéaste . Cette politique de la table rase se retrouve également dans l'interprétation, où Carpenter choisit pour le rôle-titre un acteur issu du catch. Au final, il signe l'une de ses plus franches réussites, puissante réflexion sur la société de consommation et le pouvoir des médias. Les lunettes de soleil s'avèrent quant à elles une nuance de l'allégorie de la caverne de Platon au cinéma, dix ans avant "Matrix". Le tout transcendé dans un aspect western, ponctué de répliques d'anthologie et quelques morceaux de bravoure. Incontournable.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2021
    Se voulant une critique aux années Reagan et à la société de consommation, ce film de SF tendance série B est plus moral qu’il en a l’air tout en restant de deçà de ce que peut proposer Maître Carpenter à son meilleur niveau. De plus, on ne peut pas dire que Roddy Piper soit un bon acteur.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Il est toujours intéressant de voir un Carpenter de temps en temps même si ce film d'action sur fond d'invasion extra terrestre ne me parait pas le meilleur cru. Le scénario et la mise en scène sont loin d'être parfaits et les effets spéciaux de l'époque font un peu kitsch de nos jours mais il faut reconnaitre un certain talent pour les détails comme la représentation de cette communauté étrangère aux visages fascinants. Et ce message évidemment politique critiquant les hautes sphères de la hierarchie du pouvoir dominant les autres pour engranger toujours plus de profit. Derrière la scène de bagarre impressionnante et les nombreuses fusillades se cache toujours une intelligence qui force l'admiration et le respect pour ce réalisateur au style singulier et à la qualité reconnue...
    Michael R
    Michael R

    107 abonnés 1 270 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Un nanar aux accents de western sur fond d'invasion extraterrestre qui vaut surtout pour sa critique de la société consumériste grâce à un noir et blanc et des visuels percutants.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2011
    They live est sûrement un film bien plus personnel qu'il n'y paraît, surtout quand on le revoit aidé par le passage des années. A ma première vision, Invasion Los Angelès ne m'avait pas énormément plus mais maintenant, pris dans des périodes de récession économiques, le recul aidant, le film prend toute son ampleur. They live a été réalisé à la fin de l'ère Reegan et son ultralibéralisme et consumérisme excessifs que le film, à travers les messages subliminaux, dénonce de façon métaphorique. Sans compter que le grand Carpenter situe son action dans les bas fonds de Los Angeles et ses bidonvilles. Le film est d'autant plus moderne que, 23 ans après, les travailleurs sans toits sont de plus en plus légions. En choisissant des héros ouvriers qui ont des difficultés matérielles, Carpenter innove aussi dans la rencontre milieu populassier et science fiction extraterrestre. Les ET ne pouvant être vus sans lunettes, traduit le fait que le mal, le danger provient bien de l'intérieur, une constante dans l'oeuvre du cinéaste déjà vu dans The Thing, New York 1997 etc... Par les lunettes, il est fait alors référence à La Quatrième dimension (objet de bascule vers l'irréalité, le fantastique) alors qu'ici elles permettent de voir clairement la vérité. Le film est bien serti d'une musique fait maison lancinante et angoissante. Piper fournit une belle performance d'acteur ; ancien catcheur, il semble doux et rebelle à la fois dans un film dont l'humour n'est pas absent. Les visages tout à la fois cadavériques et écorchés des extrterrestres renvoient à un peintre spécialisé dans ce type de portrait, ils font peur mairs rire aussi. Il y a aussi de l'optimisme dans They live, la classe populaire ne se laisse pas faire si facilement. Carpenter pense toujours au western du style de ceux de Howard Hawks, au diverttissement politique et au film de genre. A voir.
    Dawasta
    Dawasta

    67 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2011
    Théorie du complot et critique du capitalisme se cachent derrière cette sympathique série B des années 80. Une formule habituelle de notre rebelle anti-hollywood John Carpenter qui signe là l'un de ses meilleurs films.
    Antihéros et répliques cultes, ce film est a prendre au second degré pour mieux apprécier le message de fond et faire ainsi un peu abstraction du manque de moyen et des lacunes scénaristique. (Très bien)
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    41 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Une très bonne idée de départ ne suffit pas à faire un bon film hélas.

    La production est assez bas de gamme, comme l'attestent les combats qui ont franchement vieilli.

    Les dialogues et acteurs sont assez quelconques et le tout manque un peu de rythme. Au final en 1h35 il ne se passe pas grand chose.

    Dommage car l'idée de départ est excellente : critique du monde consumériste et des années Reagan dans une distopie se basant sur l'existence "d'Aliens" à la tête du monde. Ceux-ci n'ayant comme but unique que d'assouvir les humains, avec comme maximes : travailler, dormir, se reproduire, le tout sous la domination d'un grand Dieu : le billet vert. Le tout sous fond de chômage persistant et d'inégalités croissantes.

    Au final la critique faite de la société américaine à la fin des années 80 est plus que jamais d'actualité 23 ans plus tard et c'est bien ce qui fait le plus mal en regardant ce film.
    Vrakar
    Vrakar

    42 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2015
    "Invasion Los Angeles" est un film de SF utilisant des extraterrestres comme parabole afin de représenter les obscurs dirigeants du capitalisme et de la société de consommation. Certes, c'est loin d'être parfait. Comme souvent, il faut voir un film de Carpenter en vost, les doublages étant très mauvais. L'acteur principal, catcheur de profession, a le charisme d'un colombin desséché, Carpenter a fait son casting en aveugle, les mises en scène ne sont pas toutes très fluides et la fin patine dans la semoule jusqu'au bout. Petit détail sur cette fin : que Nada et Franck sachent reconnaitre les aliens des humains dans les souterrains est logique puisqu'ils ont échangé leur paire de lunettes pour des lentilles lors de la réunion avec les rebelles. Mais tout n'est pas à jeter dans ce film. La B.O est pas mal du tout. Le rythme est bien maitrisé, passant progressivement d'une phase d'observation à de l'action de plus en plus virulente. L'apparence des E.T ne se réfère pas aux habituels clichés. Ne pas oublier quelques bonnes réparties comme "C'est celui qui a l'or qui fait ses règles". Ce qui l'était à l'époque l'est encore plus vrai aujourd'hui. Il est vraiment dommage que Carpenter n'ait pas eu un budget plus conséquent pour faire ce film car les bonnes idées étaient là.
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Un très bon film de science-fiction. Par moment un peu nanardesque, mais tellement jouissif. De bonne punchline. Une ambiance bien mené, et un début mystérieux très bien amené. De bon effets pour l'époque.
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2021
    Il est rare qu’un film dit « culte » se ringardise en quelques années. C’est pourtant le cas de cette série B à succès qui, dix ans après sa sortie, avait déjà des allures de quasi-nanar avec son scénario naïf, son côté bricolo et son casting très moyen. A réserver aux nostalgiques des 80’s.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Un début annonçant une série z de mauvaise qualité, une histoire trop simple, des dialogues incohérents et un jeu d'acteur auquel on croit difficilement. Ce n'est cependant pas la première fois que John Carpenter lance un film dans cette logique pour mieux rebondir. Souvent situé sur la frontière entre navet et chef-d'oeuvre, Carpenter parvient toujours à nous surprendre. Mise en scène d'une invasion apocalyptique tantôt angoissante, tantôt amusante, parfois même étouffante (impression de huis-clos sans échappatoire). Comme souvent avec Carpenter, il dresse également une critique de la société. Ici, la critique est essentiellement basée sur la manipulation des médias et des pouvoirs en place. Les lunettes que l'acteur principal trouve par hasard lui permettent de voir la réalité dissimulée à tous les citoyens. Il décèle tous les messages cachés derrière les publicités, les programmes politiques etc. Il se rend vite compte que les dirigeants et beaucoup de ceux qui l'entourent ne sont même pas humains et préparent quelque chose de diabolique. Bref, l'histoire sur fond d'ambiance « série z » se révèle très vite passionnante. Regret de taille cependant: l'absence de Kurt Russell qui nous manque beaucoup. Il n'existe aucun film à rejeter dans la carrière de ce réalisateur mythique qui ne travaille pas que sur des sujets horrifiques (le roman d'Elvis, Starman, l'homme invisible, etc...).
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    23 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2021
    j'allais m'en douter qu'il y allait avoir des éloges pour Monsieur Carpenter et on va encore lui cirer les pompes et lui remettre du cirage il faut arrêter car même dans les années 90 n'importe quelle ado j'aurais pu faire ça avec une petite caméra c'est vraiment rigolo
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2020
    Ce qui est beau avec Carpenter, c'est que ça parait limite nanard mais au final c'est vachement kiffant, voire limite jouissif.
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