Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
L'homme sans nom
155 abonnés
969 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 19 juillet 2024
Deroutant et mystérieux notamment dans son final qui peut laisser perplexe, cet Ozon est une belle réussite scénaristique, porté par une excellente Charlotte Rampling et une jeune Ludivine Sagnier qui suscite les fantasmes des personnages et du spectateur ? Un film pour l'été en tout cas !
La romancière anglaise Sarah Morton travaille à son nouveau livre dans la maison du Lubéron de son éditeur. La fille de ce dernier y fait irruption et y impose sa promiscuité. La relation entre les deux femmes est le sujet du film, et François Ozon n'évite pas certaines conventions dans la description de ses deux personnages, plus précisément dans l'opposition entre Sarah et Julie. Cette dernière est une jeune femme délurée dont les conquêtes sexuelles à répétition indisposent -ou troublent- l'écrivaine quinquagénaire. Ozon exploite d'ailleurs ouvertement, comme dans son "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes", la sensualité de Ludivine Sagnier, un peu prisonnière de ce registre, avec Ozon comme avec d'autres. Le duo Rampling-Sagnier fonctionne bien mais, même lorsque s'installe une complicité entres les deux femmes, même lorsque que l'énigme psychologique, insensiblement, passe de l'une à l'autre, de Sarah vers Julie, Ozon ne parvient pas à créer l'atmosphère de malaise que requiert le sujet. Le cinéaste reste tout au long du film dans le domaine du convenu et son récit manque de relief.
Juste pour montré du Q et la belle silhouette de la jeune. Aussi encore un film ou il faut deviné/interpréter sois même la fin alors que c'est juste pour masqué la panne d'inspiration du scénario.
Suite au succès du très théâtral 8 femmes, François Ozon change de registre en partant dans le suspense psychologique. Swimming Pool est une œuvre mêlant études de mœurs et onirisme virant vers la fin, à l’image d’un Chabrol, vers le film criminel. La réalisation est d’une justesse totale et est servie par une sublime musique de Philippe Rombi (un collaborateur régulier du cinéaste) et une interprétation parfaite menée par la toujours excellente Charlotte Rampling (déjà à l’affiche de Sous le sable) et par une Ludivine Sagnier qui a rarement été aussi belle et sexy et qui retrouve François Ozon après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes et 8 femmes. Si on ajoute à cela une histoire envoutante où les fantasmes côtoient la réalité, nous sommes face à une œuvre magnifique prenante de bout en bout qui fait partie des sommets de la carrière de son réalisateur.
Comme dans « 8 Femmes », François Ozon nous propose un huis-clos, mais celui-ci plutôt mental, centré sur une auteure en mal d’inspiration, une maison dans le Lubéron et très peu de personnages. Entre la prude anglaise et l’ado licencieuse, un excellent duo d’actrices vient l’illustrer dans une atmosphère trouble, sensuelle, qui deviendra inquiétante et surprenante.
Sarah Morton (Charlotte Rampling) est un écrivain à succès. Elle se rend dans le sud de la France, dans la maison de son éditeur pour travailler sur son prochain roman. Elle y fait la rencontre de la fille de celui-ci, Julie (Ludivine Sagnier), qui vient troubler sa tranquillité. La tension monte petit à petit, les personnages sont bien développés et intéressants. Malgré tout, on se dit que parfois certaines scènes arrivent un peu vite ou manquent un peu de crédibilité, mais spoiler: finalement tout s’explique et prend son sens à la fin, ce qui permet de reconsidérer l’ensemble du film . C’est donc intéressant.
Elle écrit des polars. Il y a ce qu’elle perçoit, puis ce qu’elle imagine, puis ce qu’elle écrit, en y ajoutant une pointe de perversité (il faut vendre). Et Ozon nous promène dans cet entrelacs plutôt hermétique. A nous de démêler le vrai du faux. Il y a du Busnuel dans ce film.
J'ai été plutôt déçu par ce film dont le scénario ne vise qu'à surprendre le spectateur par un twist final que pas grand chose n'annonce pendant une heure trente. Evidemment, c'est pas mal filmé, plutôt bien joué, Rampling étant quand même un peu en demi-teinte alors que Saigner est bimbo délurée est éblouissante... ensuit, à la réflexion, on peut faire toutes les interprétations psychanalytiques de l'écrivaine vieillissante, un brin perverse qui se crée un double opposé (jeune, vivante, sexy)...le problème de ce film reste à mon point de vue, que si l'on sent assez vite qu'on n'est pas forcément toujours dans le réel, il y a assez peu d'indices donnés au spectateur pour déterminer tout au long du scénario, ce qui est du réel et ce qui est du rêvé ou du roman... Impression désagréable au dénouement de s'être fait perversement balader par (Osons le dire) un Ozon moins inspiré que d'habitude
Difficile de faire plus mauvais que ce film, tout est mauvais, le jeu de Charlotte Rampling plus proche du congélateur et des anti-dépresseurs que du cinéma, allant du faux rire au faux énervement, comme pressée de finir ce film où tous les castings sont faux, où les figurants et tout petits rôles jouent mieux que les acteurs connus, faux décor de piscine (plus triste et moche tu meurs) fausse campagne, fausse nature, fausses émotions. Que de temps perdu avec ce navet.
Très bon film d'Ozon ! un mélange de réalisme et de fantasmes ! Excellent ! Ludivine Sagnier s'est "fabriqué" un corps de rêve et en joue magnifiquement ! Charlotte Rampling est formidable dans ce personnage de romancière revêche qui est en panne d'inspiration qui finira par une belle complicité avec Julie. Superbe lumière du Luberon. Et cette fin de film qui nous surprend , nous excite !! . Julie, réelle ? irréelle ? Nous ne saurons pas et c'est tant mieux ! L'imagination, les fantasmes sont beaucoup plus forts ! Pour moi c'est un grand film !
Le début est laborieux la faute à la mollesse de l'histoire ainsi qu'à des personnages (Rampling notamment) chiants. Puis petit à petit on est pris dans l'intrigue, dans le mystère et on se laisse embarquer.
Je dois bien avouer que ce polar dramatique m'a laissé sur ma faim. Les 10 dernières minutes laissent à penser que Ozon restructure le film autour du thème de l'inspiration de l'auteur. Artificiel procédé. En revanche le duo Rampling/Sagnier est au top.